Avis du vol entre Bucharest et Athens en classe Economique avec Aegean Airlines

Bonjour à tous !

Suite de mon rapide week-end en Roumanie, il est temps de rentrer à Athènes, je n'ai pas réussi à obtenir mon lundi malheureusement.

Je vous remets les explications du routing, pas bien compliqué.

Depuis Athènes, j'ai le choix en Tarom, Aegean, ou Wizzair. TK propose des escales trop longues à Istanbul, plus chère et je n'ai pas le temps.
Le but est de partir le jeudi soir après le travail et revenir le dimanche soir.

Tarom et Aegean proposent un vol chacune partant entre 19 et 20h, mais ils sont assez cher ce jeudi soir. Mon choix se portera sur Wizzair pour un départ à 23h05 pour quarante euros. Pas besoin de rajouter un sac je pars que trois nuits, je prends mon eastpack.
Le retour, Aegean propose un excellent vol à 22heures avec une arrivée à 23h40 à Athènes, tout ça pour 35€.
J'en aurai donc pour 75€ d'A/R auquel il faudra ajouter 11€ de Uber pour rejoindre le centre-ville de Bucarest à cause de l'arrivée tardive. Sachant que je ne paierai pas l'hébergement sur place, je suis plutôt satisfait du coût de mon petit week-end.

On rend la voiture de location à peine deux heures avant mon vol - tous les autres occupants rejoignent ensuite Bucarest, où ils habitent, et je suis le seul à rentrer à Athènes.

Il fait plutôt froid et je suis content d'entrer dans le terminal chauffé d'OTP, direction le bâtiment des départs. OTP à  la côte ce dernier mois et je ne déroge pas à la règle en critiquant un peu la vétusté des lieux, surtout landside

Vue de la mezzanine qu'on utilise pour rejoindre les arrivées, loueurs de voiture, gare de train, toilettes, taxi … OTP est mal foutu.
Un joli drapeau roumain pour qui se serait perdu

Mon vol est prévu à l'heure.

Je me dirige vers les toilettes. La signalétique fait vraiment rétro.

Un salon de musique, étonnant mais l'idée est sympa. Je ne suis pas rentré

Passage aux toilettes qui sont dans un état juste correct

La feuille de passage des agents d'entretien est par terre.

Direction le PIF, j'ai juste un sac à dos alors pas besoin d'enregistrer, et pas de PAF pour la Grèce. La Roumanie et la Bulgarie font désormais partie de Schengen au niveau des frontières aériennes et maritimes, mais pas routières (en gros, toujours une frontière entre la Grèce et la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie.

Il y a un grand fids mais ça n'ajoute pas grand chose à cet aéroport peu agréable

Ni cette harpe ou que sais-je, tout droit sortie d'une dérive ryanair

"pe ganduri" semble vouloir  dire "dans mes/ses/les pensées" en roumain… si quelqu'un veut apporter sa pierre à l'édifice.. ou plutôt son fil à la harpe. Ca fait réflechir on va dire pour rester sobre

Il y a aussi une démo de trois moyens de transport avec chacun ses avantages et ses défauts. A vous de choisir entre un avion sûrement suspendu avec des fils (ceux de la harpe qui ont disparu) plutôt que volant lui-même. Si vous avez le vertige, on vous conseille la fiat. Si vous avez échoué 5 fois au permis et que vous voulez pas repasser le code, prenez la poussette.
Le drapeau européen nous rappelle l'appartenance de la Roumanie à l'UE - et depuis peu, l'espace Schengen (air et mer). Pour la zone euro, ça semble plus compliqué. Pas tout le monde se fait pistonner comme la Grèce lol

On passe devant les comptoirs TK

Il faut d'abord passer le PIF. Les portes hors-Schengen sont situés après la PAF au bout du terminal après les portes Schengen.

On serpente entre les bâches, de quoi faire relativiser sur ADP

Par contre à OTP on fait le tri ! Dans l'ensemble Bucarest est une ville super propre et il y a des poubelles partout

Vous reprendrez bien un peu de couloirs

J'arrive dans une partie un peu plus récente du terminal, pour autant on dirait toujours un aéroport anglais. Le PIF se trouve au bout de ce goulot d'étranglement. en cas de fortes affluences, avec du monde au PIF et aux comptoirs, je ne sais pas ce que ça donne.
Mais OTP ne doit pas voir de fortes affluences tous les jours

Mon vol pour Athènes enregistre avec les comptoirs *Alliance. Ce n'est pas la foule des grands jours

J'ai ma carte d'embarquement sur mon téléphone et je ne suis pas un fan de papier, et encore moins de format ticket de caisse alors je passe mon tour au self check-in auquel j'aurai été éligible

Carte d'embarquement que voici, avec une couleur plus sympa que celles de LH si on me demande mon avis.
Un seul de mes noms de famille apparait ici, ce qui ravirait l'agent AF de CDG qui m'avait dit que mon nom complet était bien trop long et pas compréhensible.

On arrive face au PIF, photo volée donc un peu floue mea culpa

On est pas sur un PIF des plus récents

Je me dirige vers les portes d'embarquement

C'est rare de voir ça en partant, peut-être qu'à ce moment là on se trouve entre le parcours arrivées (sortie/correspondance) et départ, mais bon je n'ai rien à déclarer ou plutôt nimic de declarat.

Passage par un dutyfree aelia

Moi je continue vers les Porti (à prononcer comme si vous aviez l'accent de marseille, portchi)

Pendant ce temps mon A320ceo de la compagnie Grecque est en approche sur Bucharest. Il accuse un léger retard

Je m'installe en bout de terminal, je jne peux pas aller plus loin car ce sont les portes hors Schengen

J'ai prévu de quoi manger évidemment.

Le terminal Airside est bien plus agréable que le côté landside

Je me rapproche de la porte 2 où mon appareil arrive en porte. J'aime beaucoup le masque de A3 mais du coup on pourrait croire qu'on prend un appareil -neo. Dans l'ensemble j'adore la livrée A3.
Un banal 737 RYR nous nargue derrière. Destination : Madrid, pour presque 3h30 de vol. Mais pas de quoi faire palir les 7h que j'ai fait à bord de wizzair sur du FCO-AUH-FCO ;)

Un attroupement gréco-roumain se formera devant notre porte. Heureusement pour eux, ils en resteront à un attroupement gréco-roumain et la lutte gréco-romaine sera elle, évitée!

L'embarquement début vers 21h45

L'instant psu

Et le fuselage shot un peu difficile à cause des grilles. La jolie livrée Aegean n'est pas mise en valeur. Un escalier est présent à l'arrière mais tout le monde montera par l'avant.

Pas de wi-fi à bord de cet avion

Attention à la marche, προσοχη παρακαλο!!

Πassage par une J pleine avec le siège neutralisé.

Et puis là je me suis trompé de place, me mettant en D je serai finalement gentiment prié de retourner en C. Pour le coup c'est vraiment de ma faute je sais pas j'ai confondu
vue des sièges avec la ceinture croisée.

J'ai donc été migré de force au 15 C, ma voisine au 15A dormira tout le vol et ouvrira peu lehublot. Mais au moins je n'ai pas de besoin en 15B, même si pour un vol si court ce n'est pas grave

Dans la pochette on trouve notamment de très jolis sac à vomis, souvent ils sont juste blancs, alors là je suis séduit j'ai presque envie de les utiliser!!!

la carte de sécurité multilingue

Le détail sympa sur le petit truc de la tablette

Décollage avec une vingtaine de minutes de retard. J'aurai aimé attrapé le dernier métro à Athènes à 23h40 mais ça semble chaud.
Le début du vol entre la Roumanie et la Bulgarie se fera avec des turbulences, ce qui me fait craindre une suppression du service, mais finalement à mi-chemin le chariot est de sorti.

Deux sandwich au choix, jambon ou végétarien, je choisirais comme d'habitude le végétarien, pain du village s'il vous plait.
Des petits cubes à la pomme et une serviette. C'est bien plus que ce que sert AF sur un Paris-Athènes de 3h. Pour un vol d'1h, à part TK je ne vois pas qui pourrai rivaliser.

Le sandwich est plus grand et surtout bien plus généreux que celui d'AF. enfin bref, rien à voir.

Ca fait plus envie

Par contre le PNC a été radin et m'a servi une moitié de verre de Coca. Je demanderai de l'eau à la PNC suivante, qui me servira un verre rempli avec le sourire.

Je souligne également l'élégance des "outfit" du crew Aegean, j'adore et je rejoins l'avis général positif sur les PNC Aegean et leur code vestimentaire. Je trouve que cela fait moderne et on sent vraiment des influences de la périodes Hellénistiques. Ils sont réussis.

Compactage de rigueur, les PNc viennent déjà débarasser. On a eu à peine dix minutes pour manger mais nous commençons déjà notre descente sur Athènes

La descente se fera dans le noir - pas de photo car je je suis pas au hublot et les PNC n'ont de toute façon pas demander de les ouvrir donc ma voisine gardera le sien fermé.
Instant danette de rigueur, j'ai perdu espoir d'attraper le dernier métro.

Le magazine blue est plutôt inégalement réparti sur les sièges. Le mien n'en avait pas

Paxbus comme on pouvait s'y attendre à Athènes : c'est cuit pour le métro

Un *** des forces grecques, je ne sais pas différencier les avions alors je laisse les experts s'ils y arrivent avec une photo si floue

Le joli nez avec son masque de notre A320ceo

Vue de l'avant

Aegean ne perd pas de temps et je reçois plutôt rapidement le mail pour noter le vol.

La queue de notre avion, j'aime bien le côté décalé des deux drapeaux grec et de l'UE.

Débarquement aux portes B et ensuite encore un long cheminement dans les couloirs d'Eleftherios Venizelos pour rejoindre la sortie

Je me dirige vers les Exodos que nous mettrons 10 bonnes minutes à attendre

Je m'allège de 2€70 et je monte dans un bus x95 que j'attendrais 10minutes après que le précedent me soit passé sous le nez. La fréquence est de 10 à 15 minutes puis 20minutes le reste de la nuit (1h-5h) ce qui est super correct.
45 minutes de trajet peu confortable plus tard (très dur d'être assis dans ce bus qui est rapidement aussi bondé qu'un Orlyval) je descends à Evanggelismos et je m'apprête à monter les durs pentes du quartier dans lequel j'habite à Athènes !!

Merci pour votre lecture et je laisse place à un sympathique bonus sur Bucarest, que j'adore absolument, et Sibiu.

BONUS

Bucarest est une superbe ville, avec une ambiance je trouve à la Berlin. C'est joli, aéré, plein de petits cafés, enfin moi, ça me plait!

Le coût de la vie est relativement faible (même si de plus en plus haut, surtout comparé au reste de la Roumanie) alors c'est l'occasion de profiter de petits cafés bobo branchés qui coutent une blinde à Paris (et même à Athènes,sisi!)

décoré au goût du 21è siècle

Evidemment, le majestueux Parlement Roumai, sûrement le batiment le plus detesté au monde (après la CAF de Paris et le consulat d'Algérie me glisse-t-on) ! Sublime

Bucarest c'est aussi le brutalisme un peu moins glamour que le Parlement. Platia Unirii :

Ou Platia Victorei

Mais c'est aussi de magnifiques immeubles haussmaniens, dans le but de recopier Paris, et ça marche

De superbes perspectives dans le vieux centre

J'adore

Avec des super fresques

Ou de très beaux passages qui feraient rougir Milan ou Turin, Paris ou Bruxelles.

Des bibliothèques encore bien dans leur jus

Le parc Herastrau et la Casa Presei Libere

Arcul de Triomf ;)

Nous sommes ensuite montés à Sibiu, après 6 heures de voiture, nous voilà arrivés dans cette jolie ville d'origine allemande, d'ailleurs nommée Hermannstadt dans cette langue

L'Eglise des Jésuites de Sibiu, une des rares églises Catholiques de Roumanie.
La ville, d'origine allemande était surtout protestante mais lorsqu'elle tombe aux mains des Habsbourg, ceux-ci y firent construire cette église à l'architecture typique.

Les églises en Roumanie sont obligées de rester ouvertes par loi, 24/7, et ce depuis la période Ceaucescu où ces dernières ont vécu un sale quart d'heure, communisme oblige.

La ville est très sympa, et a été élue capitale européenne de la culture en 2007, ce qui a donné la réfection de nombreux de ses magnifiques maisons qui vous observent avec leurs yeux. Fait amusant : Sibiu est la seule ville a avoir été nommé capitale de la culture avant même d'être européenne. en En effet Sibiu et Luxembourg ont été nommées en 2004 et la Roumanie est rentrée dans l'UE en 2007

La ville a subi de nombreux sièges mais resista plutôt bien. elle tomba aux Mongols ou à diverses armées allemandes, hongroises, et autrichiennes, mais jamais aux Ottomans qui ne s'en emparèrent jamais. Les habitants de Sibiu avait un ingénieux système de feu dans les montagnes Carpates toutes proches pour prévenir de l'arrivée des Ottomans, qui assiègèrent 3 fois la ville.
On dit aussi que l'élevage du porc était favorisé pour que les ottomans ne puissent pas voler le bétail.
Chaque bastion de la ville avait une tour à défendre, au nombre de 39 : la tour des potiers, des médecins, des érudits etc…

La cathédrale orthodoxe

La tour du conseil, vue depuis le pont des mensonges. On raconte qu'ici, les soldats mentaient à leurs maitresses et que le pont se mettait à trembler et les faisait tomber. Une jolie explication malheureusement contredite par celle des historiens, plus vraisemblable, il s'agirait d'une confusion des roumains entre l'allemand "liegen" (couché), qu'ils auraient prononcé "lugen" (mentir) ou quelque chose comme ça. Votre serviteur de bonus touristique ne parlant pas un mot d'allemand ou de roumain, je ne saurai vous aider. Et pour une fois, je ne pourrai pas en tirer une étymologie grecque, mon passe-temps préféré depuis mon installation à Athènes.

C'est sur cette belle légende que je vous quitte, en espérant vous revoir bientôt, et tenir à mes engagements de rédacteur de report - pour éviter de me faire secouer par le ponts de lügen .. ou liegen, on s'y perd !!