Bonjour à toutes et à tous!
Introduction
De retour pour la suite (et fin) de ce court routing Irlandais. Pour rappel, je devais me rendre à Dublin pour un entretien. Pour la genèse plus complète de ce routing, je vous invite à consulter le report du vol aller.
Ayant un peu de temps libre, j'en profite aussi pour visiter la ville. Je vous mettrai donc un court bonus en fin de report.
Cette ligne saisonnière insolite est une exclusivité sur Flight-Report. Elle est desservie jusqu'à 4 fois par semaines en haute saison.
Aéroport international de Dublin
Pour ma seconde nuit en terre irlandaise, je dormirais dans le centre de Dublin. Bon, vous trouverez mon avis sur Dublin dans le bonus mais sans aucune activité à faire, je décide de rejoindre l'aéroport assez tôt. Il est 10h25 et mon vol doit décoller à 14h40. Après une petite demi-heure de bus, le terminal 2, celui occupé par EI est en vue.

Ayant un peu de temps libre, j'essaie de rejoindre le bout de piste pour faire un peu de spotting. La vue n'est vraiment pas top et le trafic faible. Ici, un 757UA en livrée Star Alliance.

Sur le retour, une photo du siège de la compagnie du jour.

Le parvis du terminal avec un bus Dublin Express. C'est un bus comme celui-ci qui m'a ramené du centre-ville pour un tarif plutôt raisonnable. Le bus est de toute façon le seul transport en commun desservant l'aéroport.

Je respire une dernière fois l'air (frais) irlandais avant de retourner bien au chaud dans le sud de la France.

Comme expliqué dans le report du vol aller, EI offre la possibilité d'emporter un bagage cabine mais celui-ci doit être mis en soute. A DUB tout se fait de façon autonome. N'ayant pas pu avoir de sièges hublot lors de l'enregistrement en ligne, j'essaie de modifier cela sur une borne automatique. Malheureusement, sur ces bornes, impossible de changer de siège ou même de voir le plan cabine pour savoir s'il reste des sièges libres.
Ici le hall principal.

La file lorsque l'on est réfractaire à la technologie…ou juste un avgeek qui est en avance. Le personnel est efficace, mais l'attente assez longue. Une fois au guichet, la préposée me fera le changement rapidement et enregistrera par la même occasion ma valise.

Pas beaucoup de personnel de ce côté là…

Pour le PIF, direction l'étage

Voici le PIF, pas d'attente en apparence mais la file se prolonge derrière les cloisons blanches et il me faudra une vingtaine de minutes pour passer l'obstacle.

Juste après, le duty-free

…qui débouche sur cet espace commercial un peu plus aéré

En se faufilant derrière un pub, on trouve une sympathique vue sur les installations: Du EI et UA en 757.

Focus sur ce magnifique 767-300 Delta de plus de 26 ans qui s'apprête à repousser.

L'escalator qui mène vers cette jetée.

Particularité de DUB, le système de "preclearance" qui permet de passer la frontière américaine ici puis d'arriver comme un par vol domestique. Comme vous le voyez, impossible de manquer cette partie de l'aéroport.

La suite de cette jetée n'est donc pas accessible puisque pour les vols USA.

Retour à l'étage du hall principal, qui sert aussi de food court. Peu de choix et il y a beaucoup de monde. Je jetterais mon dévolu sur le Burger King, plusieurs minutes d'attente seront nécessaires.

Pour digérer, un brin de spotting au royaume Aer Lingus. Seul le Ryanair en finale fait tache. Au bout de la jetée, on distingue aussi la livrée Star Alliance du 757UA aperçu plus tôt.

J'adore vraiment cette vue! Focus sur EI-GAL, un A320-200 de 15 ans, reçu neuf par Aeroflot puis récupéré par Aer Lingus en 2017. Il porte encore fièrement l'ancienne livrée.

Le FIDIS avec la particularité "Go to US-CBP" pour les vols US, et il m'informe aussi qu'il faudra prendre un bus pour rejoindre ma porte.
Airside, il est tout à fait possible de rejoindre l'autre terminal, d'où la mention des vols Ryanair sur ce FIDIS.

Je prends donc la direction de ma porte. Il faut remonter ce long couloir

Au passage, un 777-300ER pour Dubaï, derrière, un A330 au repoussage.

J'ai un peu de temps donc je rejoins la rotonde dans laquelle j'étais arrivé.
Je peux donc voir cet A330 EI

Avec beaucoup d'étonnement, je me retrouve directement dans la salle d'embarquement du vol Qatar vers Doha. L'Irlande ne faisant pas partie de l'espace Schengen, ici les vols internationaux/Europe sont mélangés.

Direction la zone d'embarquement…pour prendre un bus qui m'amènera vers la véritable gate.

Le tour en bus est rapide et a le mérite de pouvoir offrir quelques vues plutôt sympathiques.


Découverte de ce "hangar" presque low-cost. Les vols qui embarquent ici me semblent être des destinations "soleil" depuis DUB et non des capitales européennes par exemple. Peut-être juste un hasard.

Un 320CEO dans l'ancienne livrée.

Un A320 avec une livrée spéciale Rugby arrive. Je n'osais espérer avoir une livrée spéciale car elles se font rares, mais c'est bien ce bel appareil qui va m'amener à Perpignan!

Malgré l'aspect low-cost, je trouverai une prise assez rapidement pour recharger mon téléphone. Pendant ce temps, l'embarquement a commencé avec un peu de retard et est sur le point de se terminer.

Embarquement en faux contact et il n'y a presque plus personne, l'occasion de bien profiter de cette livrée. L'appareil du jour est EI-DEG, un A320-200 reçu neuf par EI en 2004. Plus tout jeune mais il porte une magnifique livrée.

Après vous avoir présenté l'avion, une galerie pour la livrée. Je suis un peu à contre jour mais il s'agit de la livrée 'IFRU' pour "Irish Rugby Football Union" et elle a été dévoilée en mars 2024, soit seulement 3 mois avant ce vol. Il brille encore!



L'appareil du jour est baptisé "St Fachtna", un chef chrétien irlandais connu comme le fondateur d'un monastère vers Cork.

De ce côté, le CFM56 qui devrait tous nous amener à destination.

Fuselage shoot de rigueur

Le vol
Une fois à bord, l'accueil est bien moins enjoué qu'à l'aller. Je n'ai pas à aller loin pour trouver ma place, le 4F. Contrairement à l'aller j'aurai des voisins qui n'empièteront pas sur mon espace.
Le pas reste plutôt bon et le siège bien au-delà des standards européens.

Belle coïncidence alors que nous nous préparons pour le repoussage: la seconde livrée spéciale EI, elle aussi dédiée au rugby. Elle est par contre bien plus ancienne. Désolé pour les visages floutés automatiquement, cela illustre à la fois la qualité de la livrée et la puissance de ce nouvel éditeur.

On repousse avec une vue sur un A330 et deux A321LR qui se préparent à traverser l'Atlantique.

Le 787-9 QR repousse pour Doha

La maison historique de Ryanair.

Pour nous, direction la piste 16.

Et rotation! Le décollage aura lieu avec un retard non négligeable de 43 minutes. A voir si nous le rattraperons en vol.

En ce mois de juin, la campagne est encore bien verte! Après un demi-tour, nous passons rapidement au-dessus de la couche.




Le survol de l'Irlande pendant la montée sera rapide et les vues un peu obstruées.

Mais très rapidement, le ciel se découvre et les vues sur le sol deviennent magnifiques. Je suis bien content d'avoir un hublot.

Bref survol de l'Angleterre avec l'extrémité ouest du pays: la région des Cornouailles. La grande plage que l'on voit est la "Gwithian Towans Beach", un endroit qui, vu du ciel a l'air magnifique.

Quelques minutes après, c'est au tour de la France, plus précisément du Finistère d'apparaître. Un peu au-dessus du moteur: Roscoff

Toujours sur l'Atlantique, l'île de Noirmoutier et la ville de Pornic du côté moteur

Lors du survol de la Vendée, l'île de Ré commence à apparaître

La Rochelle et l'île de Ré

Le ciel est vraiment limpide aujourd'hui. L'île de Ré laisse la place à celle d'Oléron. La photo est belle mais ne rend pas aussi bien que dans la réalité.
Chaque vol, même les plus classiques réservent de belles surprises et nous permettent d'apercevoir la beauté du monde.

Oléron toujours, à côté, l'île d'Aix et entre les deux un petit point: Fort Boyard

Les derniers méandres de la Charente alors que l'on quitte progressivement le littoral

Trêve de rêveries et retour à l'intérieur avec une vue de la cabine. Le vol est quasiment full, avec encore une fois une quasi-totalité d'Irlandais. Cette ligne existe depuis des années et je ne me fais pas trop de soucis pour son maintien.
Vous remarquerez qu'il ne s'agit pas des mêmes cabines qu'à l'aller. Je l'ai trouvé légèrement moins confortable. Bon, à l'aller mon avis était peut-être aussi biaisé par le siège en issue et sans voisins

La vue depuis mon siège. Chez EI, aucun service gratuit, il faut se contenter du BOB qui rencontre un succès mitigé. L'équipage sera finalement très dynamique et vraiment présent en cabine. L'ambiance est vraiment détendue, aussi bien chez les PNC que les pax. Un appel au PA sera même effectué pour savoir si certains pouvaient conduire une passagère à quelques kilomètres de Perpignan.

Dehors, une belle vue sur l'estuaire de la Gironde.

La Garonne (sur la partie haute de l'image) et la Dordogne (plutôt en bas). Au fond, sur l'Atlantique, on distingue aussi le bassin d'Arcachon.

Ensuite, le ciel se couvre sur le sud de la France, ce qui met fin à ces magnifiques paysages.
On se retrouve donc quelques minutes plus tard, alors que la descente a déjà bien débuté.
Nous survolons alors l'Aude, le massif de l'Alaric et les Corbières.





Arrivent ensuite les Pyrénées-Orientales avec ici l'A9, le village de Salses et sa forteresse. Le secteur est bien plus sec que la campagne irlandaise!

La pleine du Roussillon avec au premier plan Saint-Laurent-de-la-Salanque puis au fond, Perpignan et les Pyrénées.

L'approche à PGF nous fait faire un demi-tour au-dessus de la mer pour s'aligner en finale.
Sur la première photo Canet-en-Roussillon et Sainte-Marie-la-Mer.
Sur la dernière photo Saint-Cyprien.




Fin de ce court survol maritime, encore Saint-Cyprien

L'approche se poursuit avec le petit village d'Alénya

Signe que l'on se rapproche de Perpignan, Cabestany.

Le centre hospitalier de Perpignan.

On croise à nouveau l'A9.

Puis posé! Le vol aura duré 1h51, un peu moins qu'à l'aller, mais cette fois nous accusons un très léger retard.

Quelques familles sont arrêtées sur le bas côté de la route qui longe la piste pour prendre en photo notre appareil qui, il faut le dire, est plutôt photogénique.

De belles machines en cours de démantèlement

Le parking

Le terminal passager, la proximité avec les parkings est appréciable.

On continue le tour des installations avec ici la tour et son imposant bâtiment.

La totalité des installations dédiées à l'aviation commerciale

Au parking, il ne fait pas beau à Perpignan!

Avant d'oublier, instant F-OITN old school

Une dernière vue sur la cabine.

Un fuselage shoot

Une vue grand angle de ce fuselage rugby…sur une autre terre de rugby!

Ici, aucun no photo donc j'en profite pour mitrailler cette livrée vraiment originale.




Dernière vue sur l'avion du jour qui repartira quelques minutes plus tard vers l'Irlande.

Aéroport de Perpignan Rivesaltes
La partie arrivée. Un contrôle d'identité sera effectué engendrant une attente de quelques minutes…ce qui dégrade la fluidité de l'aéroport

Notre voisin, un 737 TO sur le départ.

Tout est en version miniature ici: l'unique tapis bagage

La salle de récupération des bagages. C'est maintenant le début des vacances pour de nombreux Irlandais. Cette ligne bien pratique n'est vraiment pas à vocation business!

Je me dépêche de sortir mais malheureusement les quelques minutes de retard prises feront que le bus pour le centre-ville part juste devant moi. Je retrouve deux autres passagères dans la même situation et nous partagerons un taxi vers la gare de Perpignan. Bien plus onéreux que le bus mais plus vraiment le choix.

C'est ici que je conclus ce routing irlandais.
Merci d'avoir lu ce report! A très vite pour de nouvelles épopées!
N'hésitez pas à aller voir ou revoir mes précédents reports, likez et commentez.
Le vol par Flight Radar 24
Les informations de vol

Et la route du jour, avec une altitude de croisière de 37000ft

Un très bon vol AR sur EI sur une destination pas commune. Après KM, EI est sans doute ma deuxième compagnie préférée : tant de bons souvenirs pour moi. Bravo pour la capture de ces deux livrées spéciales. La livrée actuelle ne me satisfait guère, je préférais l'ancienne. Et je préférais encore plus celle d'avant ! Qui s'en souvient ?
Quant à l'accueil, il diffère beaucoup d'un équipage à l'autre, comme sur KM !!!
Merci pour le commentaire!
Effectivement, sur le réseau européen, les deux compagnies entretiennent quelques similitudes. Il faudra donc que je teste KM!
Il existe encore un A320EI dans une magnifique livrée rétro, avis aux amateurs!
A bientôt!