Avis du vol entre Frankfurt et Paris en classe Affaires avec Air France Hop

Départ de la grisaille de Francfort

Pour rappel, ce voyage à Francfort était l’occasion de se rendre au WTT Champions, un tournoi de tennis de table : après avoir vu les demi-finales la veille, il est temps de rentrer en France et, peut-être, retrouver le soleil. 
En effet, durant ces 4 jours passés à Francfort, je ne crois pas avoir vu un rayon de soleil. 

Ce voyage était également l’occasion de glaner quelques XP : voici d’ailleurs le routing.

Départ depuis le Sofitel Opéra à 14h45, pour un vol prévu à 17h30 : oui, c’est très large mais je dois accomplir une mission à l’aéroport en trouvant de l’argent brésilien. 

Lorsque je vous disais qu’il ne fait pas beau à Francfort, les plus observateurs verront la « Main tower » : j’avais initialement prévu de monter à son observatoire, mais vu les conditions météo, je me suis ravisé. 

Je rejoins la station Hauptwache afin d’y prendre le S-Bahn en direction de l’aéroport : le ticket coûte 6€30 pour l’aller, la fréquence est plutôt bonne avec un train toutes les quinze minutes. 

Je pensais trouver une ville un peu plus propre que Paris, mais j’ai été surpris de la relative saleté dans les trains, la présence de nombreux sans-abris dans les métros, et les effets de la consommation d’alcool en soirée. 

Arrivée à FRA

Après une quinzaine de minutes, nous arrivons à Regionalbahnhof de l’aéroport qui se trouve au T1. 

Petit coup d’œil sur un premier FIDS afin de confirmer que mon vol partira bien du T2, et de la porte D25 en l’occurrence. 

Petite photo auprès d’un FIDS à l’ancienne au T2, avant de me diriger vers le LISA local. 

Ce dernier se trouve en haut de ces Escalators. 

Un peu de spotting durant le trajet avec cet B777 de LATAM en direction de Sao Paulo, un B737-8 d’Anadolu Jet à destination d’Ankara et un A320 (il me semble) LH. 
En petit bonus, la marée de taxis prête à accueillir des clients au T2. 

Arrivée au T2 de FRA

Petit passage très rapide auprès d’un bandit manchot afin de récupérer mon BP, puis accomplissement de la mission et passage du PIF. 

Pas de photos, mais j’ai pu bénéficier de la fast Lane mais également du package « all-inclusive » au PIF : palpation pour un étiquette au niveau de la chemise, et sur les 4 bacs contenant mes effets personnels, 2 seront arrêtés. L’un contenant mon sac à dos (ma gourde, vide, a dû intriguer peut-être) et l’autre mon imperméable. 

L’avantage de la fast lane reste que peu de passagers étaient éligibles, et ce n’était pas la course pour ranger les affaires et/ou se rhabiller. 

Passage à proximité du duty free où je ne m’arrêterai pas. 

Salon Air France - KLM

Arrivée au salon AF-KLM où l’accueil est… existant : le cerbère à l’accueil m’adressera un timide « Hello », contrôlera mon BP et terminera avec un « Welcome ». 

A mon arrivée, le salon est relativement vide mais se remplira, l’embarquement approchant. 

À noter que les toilettes se situent à l’extérieur du salon, il faut tourner à droite, descendre les quelques marches d’escalier et de nouveau tourner à droite. 

Retour au salon où il est encore l’heure du « tea time » avant de passer au dîner à 16h30. 

Mon choix sera plutôt light, ayant pris un petit-déjeuner assez copieux en fin de matinée, et souhaitant profiter de la collation durant le vol. 

L’embarquement est annoncé un peu avant 17h au salon, une fois arrivés en porte, personne n’attendait en porte puisque tout le monde était déjà à bord du pax bus. 

Les priorités ne sont bien évidemment pas respectées puisque tous les pax se retrouvent dans le même paxbus. 

Après un petit tour de bus, nous voilà au pied de notre oiseau pour ce soir. 

Installation à bord

Instant P et escabeau : je suis d’ailleurs assez surpris de voir qu’à FRA mais également à AMS, il reste des escaliers manuels. À l’heure de la volonté de réduction des TMS (troubles musculo-squelettiques) pour les travailleurs, manipuler ces escaliers n’est peut-être pas très recommandé… (déformation professionnelle, je vous prie de bien vouloir m’en excuser). 

Accueil très agréable en cabine. 

Assis en 1A, dans un Embraer, le pas est très généreux. 

Je retrouve, sur mon siège, un oreiller, une bouteille d’eau et une serviette rafraîchissante et prends connaissance de la fiche de sécurité. 

Nous repoussons ensuite et entamons notre roulage vers la piste 18 : ce roulage s’est avéré très désagréable, en effet, une secousse à chaque plaque de béton du tarmac se fait ressentir en cabine. 

C’est toutefois l’occasion d’observer la faune locale : je m’excuse pour les photos, difficiles à prendre de nuit avec les reflets. 
Un B777 que je ne parviendrai pas à identifier, un A340 LH, du Condor, un A350 d’Ethiopian, un 747F de Korean Air et encore du Condor que je ne parviendrai pas à identifier devant Lufthansa Technik. 

Croisière et prestation à bord

J’avais remarqué le bruit de baleine des PW1900G qui équipent les Embraer 195-E2 à l’aller, mais les GE CF34 parviendraient presque à concurrencer les GE90 du B777 en croisière. 

Dès les PNC libérés, la prestation est servie : même si la présentation ne met pas en valeur cette salade de lentilles, figues, châtaignes et kumquats, sur la crème de butternut à l’orange, ce repas s’est avéré très bon tout comme la tarte au citron. 

il me semble que nous étions 4 ou 5 pax en J, mais notre charmante PNC nous a apporté la prestation au plateau, sans faire apparaître le trolley. 

Une fois le service en Y terminé, notre PNC repassera proposer une boisson chaude et j’opterai pour un thé. 

PNC, niveau 100

Nous entamons notre descente vers CDG et pouvons apercevoir la région parisienne ainsi que la Tour Eiffel

Train sorti et verrouillé, 3 vertes

Et une belle vue sur le T1 paré des couleurs nationales 

Merveilleuses PNC, dernier virage

Nous nous posons, de manière dynamique, en 08R et freinons fort pour prendre un taxiway permettant de réduire le roulage j’imagine. 

Nous passons derrière ce B777 tricolore : bien que la qualité de la photo soit médiocre, il est si impressionnant de passer à proximité de tels avions sachant que la soufflante d’un de ses moteurs GE est aussi grande que le fuselage de notre E190. 

Nous nous stationnons au large du 2G après que les PNT aient réalisé une annonce non standard en indiquant « Merveilleuses PNC, dernier virage ». 

Je n’ai pas manqué de confirmer cela à notre PNC à la sortie de l’avion : en effet, elle a su se montrer attentionnée, a parlé en espagnol à la cliente hispanique assise derrière moi. Un contraste très important avec les PNC de mon vol aller. 

Je profite du court trajet en paxbus pour tirer le portrait de cet E170. 

Je rejoindrai ensuite le 2F avec la navette qui nous attendait à la sortie du 2G et serai agréablement surpris de ne pas avoir à repasser le PIF.