Avis du vol entre Paris et San José en classe Economique avec Air France

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans cette nouvelle série consacrée à une escapade en Amérique Centrale au Costa Rica et Nicaragua pour bien finir l'année 2024. 

Un bonus touristique sera détaillé à la fin de chaque FR de cette série.

Partant avec une agence de voyage pour un circuit en groupe, je n'ai malheureusement pas la maitrise du choix des vols au départ de CDG, mais la forte probabilité de tomber sur AirFrance me convient très bien.
AF venant de rouvrir sa liaison saisonnière directe avec San José quelques jours auparavant, peu de chance d'avoir à faire une escale aux USA nécessitant un ESTA.

Pour le préacheminement vers CDG, j'ai longtemps hésité à prendre un départ BSL avec le vol du matin, mais la correspondance à CDG aurait été juste à l'aller, et supérieure à 5h au retour en passant par AMS.

Il n'y aura donc pas de préarch aérien pour ce routing, mais un aller-retour en TGV depuis Strasbourg.

La valse des surclassements

Du côté des surclassement, on m'a dans un premier temps proposé à l'ouverture de l'OLCI une offre à 849€ pour un surclassement Y -> J. Cette offre est ensuite montée à 1.419€ le matin du départ (on peut voir le remplissage J en l'espace de quelques heures…). La W étant pleine depuis le départ.

Finalement en arrivant à l'aéroport, la dernière place en J était prise, laissant cette fois libre une place en W à 349 € : bien qu'il s'agisse d'un hublot au 1er rang, là encore je ferai l'impasse.

A défaut d'aller à l'avant de la cabine, je décide toutefois de modifier mon siège.

Les membres Flying Blue Silver ont la possibilité d'accéder gratuitement aux sièges premium à compter de 24h avant le vol. Cela me permet de récupérer l'issue de secours 30L avec l'extra-legroom. Une sorte de baroud d'honneur pour mon statut expirant juste après ce routing.

Aéroport Paris Charles de Gaulle

Pas de prise de risque au niveau du train, d'autant que j'avais une correspondance serrée à Strasbourg : arrivée 4h avant le vol

Une fois à l'étage de la gare, je découvre au parking un 787 de Qantas qui assure la liaison directe avec Perth (et au passge le 380 EK derrière avec sa nouvelle livrée NBA)

Direction maintenant le 2E pour déposer les valises

Il y a du monde à certains comptoirs d'enregistrement ce matin

Côté SkyPriority c'est vide, mais mon statut Silver ne me permet pas d'accéder à ces comptoirs là : je dois me rendre aux SP n°5.

Finalement je décide d'aller tout au fond du terminal pour enregistrer aux comptoirs 11, ceux prévus pour mon vol. Ici évidemment tout doit être fait soi-même : l'impression des BP et accrocher son tag bagage.

Dernier appel pour un surclassement au niveau de la borne où le fameux siège à 1.419€ est de retour, mais revenu à son prix initial de 849 € : c'est encore une fois non !

Une fois ma valise bien équipée, direction les comptoirs relativement déserts, où là encore, il faudra tout faire soi-même.

Direction maintenant la PAF avec très peu de monde, contrairement au reste du terminal. En quelques minutes les formalités PARAFE seront expédiées.

Partant du Hall K, j'aurais pu traverser directement la PIF et m'installer en porte. Mais ayant près de 3h devant moi, je préfère partir en direction des portes L pour m'installer au seul Lounge proposé par Priority Pass à CDG.

Juste avant de passer la PIF des portes L, on rejoint une annexe déserte où, tout au bout, se trouve le Yotel Air.

Yotel Air

Le "lounge" correspond aux parties communes de cet hôtel d'aéroport. 

L'accueil est très cordial et l'on m'indique que la politique du salon a changé depuis sa récente rénovation. Il n'y a plus de limite dans ce que l'on pouvait consommer, ni besoin de passer par le personnel pour récupérer à manger : dès l'instant où l'on consomme sur place, c'est open bar.

Il est également possible de réserver un douche gratuitement.

Le salon est bien remplit en revanche

Le buffet est approvisionné, mais l'offre reste comme toujours, basée sur du snacking

Environ 1h avant le début de l'embarquement, retour sur nos pas pour revenir aux portes K et passer la PIF.

Toujours aussi peu de monde dans la file, c'est un bonheur.

Passage rapide dans l'immense DutyFree du coin

Pour enfin déboucher au niveau des portes

Un peu de spotting à l'extrémité, puis il sera l'heure de rejoindre notre porte.

La vue sur les avions est connue pour être nulle ici

L'embarquement

Très bon point pour AF : l'embarquement débute à l'heure ! Et comme toujours, l'avion entier se précipite pour faire la queue

J'écarte la foule tel Moïse pour rejoindre la file Zone 3, quasiment vide pour ce vol

Le passage est rapide et comme bien souvent, ça coince au moment de rentrer dans la passerelle.

10 minutes plus tard, la passerelle est libérée et nous pouvons rejoindre notre avion

Une passerelle est dédiée à la Business vers la porte 1L. Pour les autres, ce sera tout droit !

L'avion : A350 (F-HTYO)

Informations sur l'avion
- Immatriculation : F-HTYO
- Type : Airbus A350-941
- MSN : 546
- Mise en service : mars 2022 (2.8 ans)
- Configuration : 34 J (1-2-1) / 24 W (2-4-2) / 266 Y (3-3-3)

Informations sur le vol
- Durée de vol officielle : 11h35
- Durée de vol effective : 10h48
- Délai à l'arrivée : - 45 min
- Distance : 8.942 km
- Altitude de croisière : 34.000ft
- Piste de Départ / Arrivée : 26R / 07

L'accueil en porte est souriant comme toujours sur AirFrance. 

Passage par la W qui n'est pas encore bien remplie pour l'instant

Puis traversée de la 1ère cabine éco

Pour rejoindre ma place juste après, sur ce doublet en issue de secours

Il existe un long débat entre le 30L et le 31L pour savoir lequel des deux est le meilleur siège. Il est vrai que les deux bénéficient d'un espace pour les jambes illimité, le 31L permet de profiter d'un hublot mais je trouve le 30L est plus pratique pour sortir et se déplacer en cabine.

Quoi qu'il en soit, ces 10h de vol devraient se passer confortablement pour moi

L'armement est classique avec un coussin, une couverture et un casque. 

La fiche de sécurité est présente sur la paroi à côté

Une prise de courant est disponible en sol à côté de la porte, même si elle m'a l'air plutôt à destination de l'équipe de nettoyage.

Bien sûr dans l'accoudoir se trouve la tablette et notre IFE

Pas mal de reflets pour l'IFE sur ce vol de jour.

Repoussage, roulage et décollage

Je profite des webcams pour observer les derniers mouvements au sol

Le CdB prend la parole pour nous annoncer un temps de vol court aujourd'hui grâce aux vents au-dessus de l'Atlantique : environ 10h30 soit une arrivée avec à peu près 45 minutes d'avance à San José.

Il faut dire que la durée de vol sur ce segment est au petit bonheur la chance : certains trajets durent 10h08 comme le 31 octobre, ou bien jusqu'à 12h06 comme le 7 janvier (trajet direct, sans circuit d'attente), soit potentiellement jusqu'à 2h de vol en plus !

Maintenant que nous sommes prêts, les consignes de sécurité sont diffusées sur les IFE. Léger inconvénient de mon siège : l'IFE doit être rangé lors des phases critiques.

Le roulage est assez rapide, et nous nous élançons de la 26R avec une vingtaine de minutes de retard

Une fois les PNC libérés, une distribution de serviettes rafraichissantes est effectuée

Côté divertissement, le WiFi est fonctionnel sur ce vol

Déjeuner à bord

Le service débute assez rapidement, environ 40 minutes après le départ. Le plateau distribué est très complet comme souvent chez AF

AirFrance continue de proposer gratuitement du champagne en éco

Les couverts sont en bois, en rupture avec la "montée en gamme" du champagne proposé

En entrée, un taboulé bien dense dans son récipient en carton. Un peu "étouffe-chrétien"…

On continue avec la traditionnelle blanquette de poulet

Le camembert Président et un moelleux au chocolat (bien dense et bien choco) pour terminer

Une fois le plateau débarrassé, un nouveau passage est effectué pour le service des boissons chaudes et digestifs

Déroutement médical ?

Durant le service, on sent l'équipage nerveux : ça appelle les différents postes, ça fait des A/R rapides d'un bout à l'autre de la cabine. Jusqu'à l'annonce "y a-t-il un médecin à bord ?" lancée plusieurs fois.

Plusieurs personnes s'annoncent auprès de l'équipage et sont ensuite conduites en vitesse à l'avant après vérification de leur carte professionnelle.

La situation dure plusieurs dizaines de minutes, puis tout semble rentrer dans l'ordre. Un bébé s'est étouffé avec la fameuse entrée et heureusement que non loin se trouvaient 4 pompiers qui ont pu lui porter très rapidement les gestes de premier secours.

La CCP passera ensuite voir chacun de ses collègues pour annoncer un débrieffing à l'arrivée à SJO.

Suite du vol

Après toutes ces émotions, le vol se poursuit.
Je profite de ma place pour me dégourdir les jambes et multiplier les A/R au galley pour me réapprovisionner. L'inconvénient c'est qu'on ne fait que boire et manger du coup sur un vol de jour…

Au galley arrière, le bar est en libre service avec des snacks et le champagne est à la demande auprès des PNC

Par moment, c'est la bousculade à l'arrière pour atteindre le bar !

Petit focus sur l'équipage qui aura été très agréable sur ce vol, facilement accessible pour discuter. Nous aurons même le droit à quelques "indiscrétions" sur le rythme de vie des PNC à bord avec notamment un aperçu de la zone de repos lors de la relève. Toujours un petit plus.

Collation

Le temps passe finalement vite, et 1h15 avant l'arrivée le traditionnel sachet "Bon Appétit" nous est servi

Le contenu est complet, sachant que je n'ai pas cessé de grignoter à bord

En complément, un cake chaud tomates chèvre est également distribué.

Approche et atterrissage

L'équipage procède maintenant aux vérifications en cabine afin de préparer notre atterrissage.

A défaut de hublot, je profite de l'approche sur l'IFE, jusqu'à ce qu'il faille le ranger bien sûr.

Le temps a l'air exécrable au sol. Notre descente sera bien chaotique et nous resterons dans le brouillard jusqu'à la dernière seconde.

A deux doigts de la remise de gaz selon l'annonce du CdB une fois au sol, nous sommes bien arrivés à SJO, avec une avance de 45 minutes.

Finalement on s'en sort tout juste avec notre arrivée, quand on voit les vols suivants qui n'ont pas du être une partie de plaisir avec 2 déroutements successifs sur PTY pour cause de météo.

D'ailleurs petite pensée pour les PAX du 17 novembre qui se sont retrouvés avec 2 déroutements sur PTY le même jour.
Ou le F-HTYH qui est resté 2 jours à PTY avant de repartir à SJO. Sacrée gestion côté CCO.

Quant au F-HTYQ du 17 novembre, sacré parcours du combattant pour lui : après 2 déroutements successifs à PTY, il y reste jusqu'au 19/11 pour arriver à SJO, puis rentre le soir à CDG.
Derrière il fait un A/R de deux jours à Francfort Hahn (HHN) : très surprenant, si quelqu'un sait me dire pourquoi… puis reprise poussive de son programme de vols.

Je ferme la parenthèse avec un focus sur notre bel A350 qui nous a finalement amené à bon port

Aéroport Juan Santamaria-San Jose

L'aéroport de SJO semble avoir quelques fuites : signe avant-coureur de notre météo pour ce séjour ? Affaire à suivre !

Le trajet à pied est assez long jusqu'à l'immigration. L'attente sera acceptable avec environ 15 minutes pour passer : de nombreux comptoirs seront ouverts.

Juste derrière, la zone de récupération des bagages où les nôtres sont déjà présents sur les tapis. Les bagages sont régulièrement sortis des tapis par le personnel de l'aéroport.

Il ne reste plus qu'à rejoindre le centre-ville de San José en un peu moins de 45 minutes de route et débuter notre séjour !

A noter que le pays accepte un peu partout la CB donc absolument inutile de faire du change à l'aéroport, d'autant plus que les taux sont prohibitifs.