Avis du vol entre Paris et Tokyo en classe Premium Eco avec Air France

Bonjour à toutes et à tous,
Cela fait plusieurs années que je ne suis pas allé au Japon et c’est avec un grand plaisir que je suis amené à y retourner. Depuis mon dernier voyage il y a eu quelques changements, AirFrance ne dessert plus l’aéroport de Narita mais celui de Haneda, l’avantage est qu’il est plus près du centre de Tokyo. Ensuite, à cause des contraintes géopolitiques le temps de vol est allongé de 2 à 3 heures. Autre point, les horaires de départ de Paris sont soit le matin à 9:25 pour une arrivée à 6:50, soit le soir 21:55 pour une arrivée à 19:25. J’ai donc opté pour le vol de 9:25 pour arriver tôt le matin et enchaîner par une journée active ! Pour ce voyage j’avais choisi un billet classe Economy et lors de mon enregistrement j’ai opté pour un surclassement de la classe Economy à la classe Premium Economy, que je n’ai jamais encore testé et avec à la clef un passage en Sky Priority.
Arrivée matinale à 6h40 à l’aéroport CDG car il faut prévoir une petite marge en cas de problème, trajet, encombrement des zones d’enregistrement, pour un séjour d’une dizaine de jour le bagage en soute s’impose, et des zones de contrôles. A cette heure avancée le terminal 2E n’est pas trop encombré.

Le vol AF282 est prévu à l’heure et le check-in est prévu au comptoir 10, j’ai donc le temps de voir venir avant l’embarquement. Pour la petite histoire la zone après le comptoir 6 était fermée, je n’ai pas cherché à comprendre pourquoi, je me suis donc rendu au check-in 6 qui en plus était le check-in Sky Priority.

Pas d’attente pour l’enregistrement de mon bagage qui part sur le tapis roulant avec l’étiquette jaune Priority. De même, l’attente pour les contrôles des passeports est limite suffisante pour avoir le temps de prendre une photo ! Il n’y a aucun avantage à être en Sky Priority pour ce passage, du moins à cet horaire.

Nous passons ensuite devant un panneau nous faisant rappeler une des deux compagnies principales de la Sky Team !

L’embarquement étant porte M48, il est nécessaire de prendre la navette qui dessert les portes K, L et M.

Une fois les derniers contrôles passés sans trop d’attente j’accède aux portes M.

Et j’arrive aux boutiques de ces portes.

Où je me dirige vers le salon, car ayant opté pour un surclassement de la classe Economy à la classe Premium Economy j’étais persuadé avoir aussi un accès aux salons. Je m’y suis donc dirigé confiant et après avoir salué les hôtesses au sol présentes je scanne mon billet et voyant rouge avec un son ne laissant aucun doute sur l’autorisation qui m’était accordée concernant l’accès à ce salon… J’ai bien demandé si une faveur pouvait m’être accordé, car j’avais planifié de prendre mon petit-déjeuner ici, mais aucun passe-droit ne m’a été donné.

Pour mon petit-déjeuner je me suis donc rué sur le commerce proposant un croissant à 2,25 Euros, une mascotte à 3,85 euros et un thé à 4,30 Euros, dont la présentation fera certainement des envieux.

Après m’être rempli l’estomac je me suis dirigé vers la porte d’embarquement où notre oiseau du jour était posé, prêt pour le long vol. Il s’agit du F-GZNH, nommé Mulhouse, Boeing 777-328ER dont la date du premier vol est le 13/11/2010, c’était donc son anniversaire, du moins à l’atterrissage à l’heure de Tokyo et pour son retour !

La queue pour embarquer commence à se former et après avoir passé les derniers contrôles nous avons attendus plusieurs minutes avant d’accéder à l’avion.

Je rejoins mon siège Premium Economy, où le coussin et la couverture habituelle m’attendent, ainsi qu’une bouteille d’eau et un casque audio. Les sièges de la classe Premium Economy sont en 2-4-2, ce qui permet d’avoir plus d’espace en largeur, notamment au niveau de l’accoudoir où sont placés les tablettes. L’espace entre deux rangées est aussi plus importante ce qui est agréable pour le recul par rapport à l’écran. L’espace vital est plus important et il n’y a aucune difficulté au niveau des genoux et pour allonger les jambes, du moins pour une personne de 1,85 m. Deux points sont peu gênant, la patte du siège de devant qui est au milieu et l’accoudoir qui ne se relève pas, donc pour sortir lorsque le passager de devant est allongé il faut être un peu contorsionniste.

Les instructions de sécurité sont uniquement en vidéo, les PNC n’ont plus à les réaliser. Personnellement je trouve que l’on y prête moins d’attention. Le pilote nous informe que le trafic aérien est saturé sur l’est de la France est que la tour de contrôle ne nous donne pas l’autorisation de décoller, il va falloir patienter plusieurs minutes.

Avantage Premium Economy, un verre de champagne est servi avant le décollage et une trousse de confort comprenant un masque occultant, des bouchons d’oreilles, une paire de chaussette, une brosse à dent et un dentifrice est offerte.

Décollage à 10:03, avec presque 40 minutes de retard, et distribution de serviette rafraîchissante.
Une heure après le décollage est apporté le plateau repas estampillé Premium. Tout d’abord des mini feuilletés en apéritif, mais sans apéritif proposé, le verre de champagne était déjà bu depuis une bonne heure et demi, bien sûr il était possible de demander un deuxième verre. Au menu ce midi, une déclinaison d’artichauts et noisettes hachées, un poulet sauce pruneau, petits pois, compotée d’oignons rouges, pointes d’asperges ou gratin de pâtes trofie aux cèpes et noisettes, camembert, Paris-Brest. Le point négatif est qu’on a le menu avec le plateau et il nous a d’abord été proposé des pâtes éco car il n’y avait plus de plat de pâtes Premium, puis retournement de situation il en restait 2 ou 3. De plus, lorsqu’on tombe sur un PNC qui n’a pas été formé par le chef Frédéric Simonin, Le choix proposé se limitait à du poulet en sauce ou des pâtes aux champignons, pas très attrayant ! Lorsque j’ai demandé si le poulet était servi avec du riz une réponse positive m’a été donnée… La distribution du menu en amont, par exemple lors de la proposition du verre de champagne avant le décollage, est simple et en améliorerait la rapidité et la qualité du service.
Mon choix s'est porté sur le poulet en sauce avec du riz accompagné d'une bouteille de vin rouge (non Premium !). Le repas était bon, j'ai même hésitait à demander si il était possible d'avoir un verre de rouge Business, car il y a surement une bouteille d'ouverte, pour accompagner le camembert mais je n'ai pas osé… De plus qu'il n'y a pas de PNC accessible car occupé, si on a besoin de quelque chose (pain, vin, boursin, …) il faut s'armer de patience. Il est préférable de prévoir au moment du service.

La proposition des dernières sorties des films est toujours aussi conséquente. J'ai donc regardé les petites mains, un truc en plus et le larbin.

Le sommeil fut léger, mais il est aussi compréhensible qu’il est difficile de le trouver de 14h à 20h, cela correspond à une bonne sieste ! Durant la "nuit" des points boissons et grignotage sont à plusieurs endroits, par contre, en comparaison à mes voyages précédents vers la même destination, les glaces ne sont plus proposées…
Avant l’atterrissage rendez-vous avec la boite bon appétit bien fournie.

Arrivée en avance à 6:34 heure locale, soit 12h31 de vol. J’aurais bien aimé prendre la photo du parcours mais il n’était plus présent sur la carte juste après l’atterrissage. En regardant celui de flightradar24 il est chaotique avec un demi-tour, vous vous en passerez, désolé.
L’arrivée à Tokyo Haneda se passe bien et les contrôles et la douane ont été réalisés sans attente. Les documents à renseigner ont été distribués durant le vol et nous avions le temps nécessaire pour les remplir. Petit conseil, prendre un stylo avec soit facilite le remplissage de ces documents et évite d’ouvrir les compartiments à bagage pour aller chercher un dans son sac.

Bienvenu à Tokyo !