Bonjour à tous, bienvenue sur le dernier vol de ce routing en direction de la France après un nouveau joli voyage en Laponie.
Ravie de voir que le bonus précédent sur les aurores boréales, vous a plu !
LE ROUTING
Enchainement de vols
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- 5
- 6AF7462 - CDG MPL
LE REPORT
Je vous avais laissé à mon arrivée en provenance d'Helsinki, sous un brouillard à couper au couteau autour de la région parisienne.
Un rapide coup d’œil, mon vol semble à l'heure.

Pas d'accès au salon, je traine donc dans le terminal, relativement calme à cette heure-ci.


Les prix ne sont pas vraiment intéressants, mais avec la carte de fidélité de Paris Aéroport, on obtient -25%.

Un peu de spotting par la fenêtre :

J'en ai assez de la balade, je regagne le terminal.


Je me pose finalement sur la première porte inutilisée pour vous raconter ce premier vol. J’ai du temps devant moi donc c’est devant un replay que j’attendrai que l’heure tourne. Mon embarquement est prévu pour 11H50, ce n’est pas la mer à boire mais on est tout de même plus à l’aise au salon.

Il est 11H30 lorsque je décide de bouger un peu. Mon vol est annoncé en F27 non loin de moi et il y a déjà beaucoup de monde qui attend.


Cette rotation est prévue en A318, autant dire le plus petit des Airbus de la famille chez AirFrance, ils sont d’ailleurs en voie de disparition depuis 2021, c’est donc assez rare de tomber dessus.
A 11H40 on nous annonce qu’un pré embarquement va avoir lieu, c’est parfait, nous sommes en avance.

On nous demande de venir nous placer dans les files correspondantes ce que tout le monde s’empresse de faire. Les zones 1 et 2 sont immédiatement appelées et peu après, la mienne, la zone 3, est invitée à embarquer…

… enfin plutôt à attendre dans la passerelle.

Le temps dehors ne semble pas vraiment s'être amélioré.

A coté de nous, TAROM embarque pour Bucarest.

Depuis la passerelle je vois le panneau de mon vol qui indique un TSAT à 12H50. Outch. Je choisis de l’ignorer pour l’instant.

Moins de 10 minutes plus tard, nous accédons à l’appareil. Ce petit A318 (F-GUGO pour les intimes) de 18 ans, fait bien des jaloux chez les avgeeks.

Le petit fuselage :

Et un instant porte :

Je prends place en 5A dans ce vieux coucou et redécouvre la cabine format planche à pain.


Les pleins de carburant sont en cours, nous sommes donc invités à ne pas nous attacher pour l’instant.
L’embarquement ne se terminera qu’à 12H10, il en faut du temps pour remplir un A318 dis donc !
A noter qu’à ma place en 5A je n’ai pas de hublot directement en face, il me faut soit me pencher en avant ou en arrière pour y accéder.

On peut pas dire qu'il y a de la place ici.

La chef de cabine nous souhaite la bienvenue et indique même que l’appareil est équipé de WiFi, ce que je vérifie tout de suite car j’ai eu la pop-up dès mon entrée dans l’avion, en comparaison avec tout à l’heure.

Le commandant de bord prend à son tour la parole et nous indique que nous sommes prêts au départ, mais que nous allons tout de même devoir attendre 12H50 en raison de la météo ici à Paris. Il faut dire que le brouillard ne s’est pas levé depuis mon arrivée à 9H. En dehors de ce retard, on nous annonce de bonnes conditions sur le trajet et à l’arrivée, pour ce vol d’une durée de 1H10.

Le commandant nous tient informé à 12H40 que nous avons encore 10 minutes d’attente, il a fait savoir au contrôle aérien que nous étions prêts mais rien à faire, nous devons attendre. Notre push aura lieu a 12H45 et avec lui les consignes de sécurité qui sont déroulées par l’équipage.
A 12H50 nous partons enfin au roulage et la moindre des choses à dire c’est que ça secoue pas mal.

On nous annonce finalement que nous allons encore devoir attendre 15 à 20 minutes avant de pouvoir décoller. Bon sang, on ne va jamais y arriver !

Petit spotting durant le roulage.






Nous continuons de rouler jusqu’à venir nous placer à la file derrière bon nombre d’appareils tricolores qui attendent eux aussi le décollage.


A 13H08 ça y est, c’est enfin notre tour. J’aurai à peine le temps de voir l'A380 d’Emirates au sol que tout sera tout de suite dans la brume. Je ne me rendais pas compte de l’épaisseur du brouillard.

Une fois la grosse couche de nuages passée, nous voilà à notre altitude de croisière.


Pour les collectionneurs, voici la plaquette de sécurité :



Le service s’agite en business dès l’altitude de croisière atteinte, derrière le rideau fermé.
En classe éco, il débute à 13H30, je ne souhaite rien boire mais je prends quand même la madeleine. Vu l’heure, le choix sucré ou salé est proposé, ça sera donc madeleine ou crackers au fromage.
(Oui je sais, il y a des miettes sur mon ordinateur…)

Le débarrassage ne trainera pas, il faut dire qu’avec 1H10 de vol, il faut accélérer le mouvement. Le début descente sera annoncé à 13H45. Dehors tout est dégagé, nous avons de belles vues sur les massifs.





Le Sud est en vue :


On nous annonce que notre atterrissage est imminent et c’est après le demi-tour habituel que nous nous alignons.

Traversée de la plage du Petit Travers (aka, mon meilleur spot de spotting !).




Nous nous posons à Montpellier Méditerranée à 14h05 avec les excuses de l’équipage quant au retard accumulé.

Un intrus !

Luxwing, un jet privé :

Nous venons rapidement nous stationner au contact, c’est l’heure de prendre congé de mon babybus.

Débarquement par passerelle :

Au revoir petit A318 !

Welcome back home (d’adoption)

Vu que j’ai encore ma valise à récupérer direction le carrousel à bagages.

Il est 14h20 lorsque les premières valises sont livrées, la mienne trainera un peu mais finira par pointer le bout de son nez.

Direction la sortie pour récupérer mon véhicule et regagner mon domicile, pour une fois, à une heure correcte.
Merci d'avoir lu cette série de FR. Je vous dis à bientôt pour une destination très différente.
Merci pour ce FR !
Les jours du 318 dans la flotte d’AF sont comptés… Et encore « grâce » aux problèmes moteurs des A220 je pense qu’ils vont continuer à voler encore un moment :)
À bientôt
Les jours sont en effet comptés mais on est pas à l'abri qu'ils restent encore quelques années, effectivement. A suivre !
Merci Laura pour cette suite et fin !
Chouette de tomber sur un babybus, l'avion qu'on aime tous ou presque ^^ Moins chouette le 5A.
Drôle d'avoir pour voisin Tarom, la dernière compagnie qui exploitait aussi l'A318.
A bientôt !
On aperçoit souvent TAROM au 2F, il faut dire qu'ils ont 3 vols par jours sur CDG donc ils sont pas mal présents.
Et oui, pas cool le 5A ! :(
Merci Laura pour ce FR
Du au fait de la suppression de tronçon, l'A318 joue comme le B737 (lui quelque soit la gamme) avec sur l'avant des hublots tronqués
C'est le seul de la gamme 320 à avoir cet inconvénient
Oui à terme les 318 tout comme les 319 vont être retirés de la flotte d'AF, mais quand? vu les problèmes sur les moteurs PW des A220, leurs sorties va très certainement être repoussées
A bientôt
Philippe
Pas cool le manque d'hublot, mais au final c'est juste un peu décalé alors ça allait encore.
En effet, vu les problèmes des 220, nos bons vieux babybus ne sont pas encore au rebut !