Bonjour à tous,
J’ai le plaisir de vous retrouver pour une nouvelle série, cette fois-ci indienne et datant du début de l’année. L’idée première est de tester Vistara avant la disparition de la marque et de son produit (tout du moins le soft) mais autant joindre l’utile à l’agréable en partant découvrir certains des lieux les plus célèbres de l’Inde. Bien que m’étant souvent rendu en Inde, je n’ai jamais visité le Taj Mahal ni le Rajasthan, qui sont pourtant des incontournables. Le routing sera simplissime, Aller-Retour Paris - Delhi avec Vistara afin de tester le produit de nuit et de jour, « trajet de "surface" de Delhi à Agra (initialement voulu en train, mais c’était plus simple en voiture/chauffeur) et 2 vols intérieurs avec la low-cost incontournable Indigo : de Agra à Jaipur puis de Jaipur à Delhi.
Enchainement de vols
- 1UK022 - Affaires - Paris → Delhi - Boeing 787-9
- 26E7724 - Economique - Agra → Jaipur - ATR72-600
- 36E2165 - Economique - Jaipur → Delhi - Airbus A321neo
- 4UK021 - Affaires - Delhi → Paris - Boeing 787-9
J'arrive relativement tardivement au Terminal 2E de Charles de Gaulle où Vistara enregistrait à l'époque.
Enregistrement

Et plus précisément à la zone 10.

Je récupère ma carte d'embarquement maintenant collector (mais je ne collectionne pas), j'apprécie quand les compagnies font l'effort d'avoir un liseré coloré et encore plus quand celui-ci est propre à une cabine.
Pas le choix du siège, il n'en reste que 2 et plus aucun hublots.

Passage rapide PAF/PIF puis lisa pour rejoindre le Hall L (S3).

Notre avion est là et il est déjà en train d'embarquer.

Il s'agit du VT-TSD, l'un des 7 Dreamliner de Vistara et qui ont maintenant rejoint la flotte d'Air India depuis le 11 novembre 2024.

Embarquement
Pas de souvenir si un respect des priorités a été effectué mais il y avait bien une file dédiée pour la Business.

Une seule passerelle connectée : porte 2 gauche.


JV avec Singapore Airlines (et TATA) oblige, la cabine n'est pas s'en rappeler celle de SQ pour ses vols régionaux et court LC.

Il s'agit du siège SYMPHONY de l'équipementier français STELIA Aerospace.

Avec un total de 30 sièges entre les portes 1 et 2, c'est une densité normale du LOPA pour un Boeing 787-9 tout en permettant de garantir un accès direct au couloir.

Ce siège est également utilisé par Turkish Airlines sur ses Boeing 787-9 et Airbus A350-900.

Niveau armement : couverture et oreiller.

Paire de mules sous l'ottoman.


Bouteille d'eau et trousse de confort.

Les autres détails du sièges avec la pochette à littératures…

…les commandes du siège et la télécommande de l'IFE…

…et enfin les 3 liseuses au niveau de la têtière.

Le service débute par un verre d'accueil, uniquement du soft malheureusement, QR ne serait donc pas la seule…

Suivi d'un oshibori à la pince.

Découvrons le kit de confort de la marque Forest Essentials.

C'est bien de mettre en avant une marque indienne avec des produits ayurvédique qui font la renommées de la région du Kerala notamment.


Les consignes de sécurité sont diffusés sur les écrans.

En vol
Décollage et cap au nord-est.
L'airshow est particulièrement moderne en ayant opté pour l'interface Arc de Panasonic.



Dîner
Découvrons le menu du jour soir. La carte des vins est présentées séparément (comme pour les compagnies du golfe).

On y retrouve du champagne avec du Laurent Perrier, une belle réference en J.
Mais aussi 3 vins français…

…et un sud-africain.

La carte du bar détaille aussi les apéritifs et spiritueux, c'est du classique mais c'est complet.

Des bières mais aussi des cocktails.

Je ne vais pas vous surprendre en optant pour du champagne, celui-ci est accompagné par un mélange de noix dans un ramequin.

Pour la suite, dressage de la table avec un set en papier (mais plutot qualitatif).

Le menu est relativement succinct avec une entrée unique et un choix entre 4 plats.

Trois choix de dessert mais une absence de fromages !

J'ai le droit à un refill de bulles…

…avant le posage du plateau qui présente donc l'entrée et le plat en même temps.

Starter
Pasta orechiette and tomato salad

L'entrée n'est pas mauvaise mais n'est pas digne d'une J !
Main Course
Corn Fed Chicken
Served with soya ginger sauce, mashed potatoes, snap peas in olive oil and steamed cauliflower.

En revanche le plat est excellent en plus d'être bien présenté, la sauce est particulièrement goûteuse et le poulet très tendre.
Pas de fromage donc, passons au dessert.
Dessert
Creamy Gianduja Shortbread with Vanilla Mascarpone Cream

Ce dessert est excellent et je crois l'avoir déjà vu/goûté sur d'autres compagnies au départ de Paris, probablement une spécialité de Servair.
Un repas dans l'ensemble satisfaisant même si les quantités sont un peu chiche.
WiFi
Avant le dodo, un coup d'oeil sur l'offre d'internet par WiFi proposée.

Les passagers Business disposent de 50 mb gratuitement, c'est mieux que rien.

Repos
Le siège est un full flat agrémenté d'un sur-matelas. C'est d'autant plus appréciable que le cuir n'est pas très agréable pour dormir.


Réveil quelques heures plus tard alors que le soleil est en train de se lever.

Le galley au niveau des portes 2.

Il reste alors un peu plus d'1:30 avant l'arrivée et le service du petit-déjeuner à déjà commencé, c'est un peu trop tôt à mon goût sur un redeye.


IFE
Je retarde un peu mon plateau pour découvrir l'IFE, voici le casque audio anti-bruit relativement standard.

L'interface simple, quelques programmes et films récents mais rien de transcendant.

Par contre le "Live TV" qui est toujours appréciable.

Petit-déjeuner
L'offre de PDJ présente des fruits frais en entrée et un choix entre 2 plats : occidental ou indien.

Le plateau présente bien, j'opte pour un cappuccino et un jus d'orange.

Starter
Freshly Sliced Fruit

Très bon et toujours sympa d'avoir du kiwi et groseille.
Main Course
Scrambled Eggs
Served with grilled sausage, shredded potato cake, sliced mushroom and tomato basil sauce.

Les oeufs sont incroyables, ils sont probablement préparés à bord comme sur certaines compagnies en First, cela fait toute la différence.
Je termine avec un espresso.

Après ce bon PDJ, la cabine se prépare gentiment pour l'arrivée et l'ensemble des hublots sont dé-obscurcis.

Je regarde CNN.

Et j'en profite pour regarder le contenu de la pochette.

Et en particulier le magazine de bord avec les 2 pages qui nous intéresse je pense le plus.
Le réseau qui se composait essentiellement de vols intérieurs et régionaux, ainsi qu'une poignée de long-courrier vers l'Europe avec Francfort, Londres et Paris.

Et la flotte avec du Airbus en "fuselage étroit" et du Boeing en "fuselage large".
A noter aussi la pub pour le lancement quelques semaines plus tard du Paris - Mumbai pour le début de la saison été 2024 … et qui a déjà été arrêté à la fin de cette même saison.

Approche et arrivée
Notre trajet relativement sinueux.



Bienvenue à l'aéroport Indira Gandhi de Delhi.
Airbus A321 Air India.

Boeing 777-300ER Saudia avec la livrée spéciale "75 years".

Nous aurons le droit à 2 passerelles ici.

Dernière vue sur notre avion.

ainsi que cet Airbus A320 Air India qui semble bien fatigué.


C'était un beau coup pour une compagnie indienne, de chopper le code UK !
C'était aussi une niche très intéressante pour qui avait quelques miles chez Miles & More, avec des barêmes ras les paquerettes.
Et au final un bon produit, adéquat pour la distance servie. Mais qui n'a pas survécu, comme quoi le produit ne fait pas tout.
Merci pour ce FR !
Merci pititom pour ton commentaire.
En effet, probablement le meilleur produit des compagnies indiennes mais très niche dans leur activité LC.
Espérons que le nouveau Air India s'inspire des pratiques de Vistara.
C'est vrai que c'est dommage que cette compagnie ait disparu. Elle proposait un bon produit, sur les vols domestiques aussi si je me souviens bien.
Air India a encore du chemin à faire pour atteindre ce niveau ou celui qu'avait Kingfisher mais ils semblent être sur de bons rails. Merci pour ce Fr
Merci Moritz.
Avec la fusion, il n'était en effet pas cohérent de garder les deux marques et "Air India" dispose d'un nom et d'une histoire bien plus longue. Même si comme tu le dit, il y a encore du chemin à faire, d'autant plus qu'entre les compagnies du Sud-Est Asiatique d'un côté, et du Moyen-Orient de l'autre, le niveau attendu est élevé.
C'était sympa de les prendres en tout cas.
A+