Bonjour à tous !
Après 5ans et demi sans prendre l'avion (et donc sans flight report), il était temps d'enfin revoler ! Le voyage est assez court car ayant lieu durant les fêtes; Boston est un bon compromis, la ville est assez petite et se visite rapidement, et le vol n'est pas trop long.
Après 3 nuits sur place, il est temps de repartir.
Le routing est très simple, l'aller s'est fait avec Delta, à bord de leur récent A330-900neo, et le retour se fait avec Air France, à bord d'un (également) récent A350-900.
Enchainement de vols
- 1
- 2AF333 - Boston > Paris (A330-900neo)
1 - Départ de Boston-Logan
Flight Radar m'indique que mon avion sera F-HUVD (aka Nantes), livré à peine 1an plus tôt et doté des cabines les plus récentes. L'avion est parti un peu en retard de CDG mais rien de bien méchant.
Le départ est prévu à 18h45, et nous arrivons à l'aéroport par le métro à un peu plus de 15h. La navette de bus nous emmène directement au niveau départs du terminal E en 15min.


Le vol est annoncé à l'heure avec un départ de la porte E5.
N'ayant aucun bagage à mettre en soute, et ayant déjà effectué l'enregistrement en ligne, nous pouvons directement aller passer la sécurité.

Il n'y aucune attente aux contrôles. Le passage de la police aux frontières est expédié et nous passons tout de suite les contrôles très stricts de la TSA.

Après avoir enlevé manteau, veste, ceinture, chaussures… et tout remis, nous arrivons en salle d’embarquement.
Le hall principal est grand, propre, et moderne. Rien a voir avec la zone des arrivées, ni avec d'autres aéroports américains comme JFK ou O'Hare.

La salle d'embarquement est aussi décorée pour Noël.

En revanche, dès que l'on quitte le hall principal pour se rendre dans la jetée, vers la porte E5, c'est beaucoup moins agréable. On retrouve le coté classique des aéroports américains, c'est étroit et pas très beau, sans vrai boutique. Heureusement, il y a peu de départs, donc c'est très calme et il y a beaucoup de places assises. Les toilettes sont assez sales, des déchets au sol, pas de papier, et des traces de…. vous avez compris.

Un avion pour San Juan vient de quitter la porte E6, où notre vol est désormais annoncé. La porte E5 est désormais affectée à un vol Delta pour Amsterdam.

Pour patienter en attendant notre avion qui survole toujours l'Atlantique, un peu de spotting.
Un B787 de British Airways partant un peu avant nous pour Heathrow, le remorquage d'un A321neo de TAP se préparant pour repartir à Lisbonne, un A350 de Qatar partant plus tard dans la soirée pour Doha, une vue malheureusement très partielle d'un A340-600 de Lufthansa en cours d’embarquement pour Francfort, un B767 de Delta stationné sur la porte E6, et derrière une ribambelle d'Airbus de Jet Blue, un B789 d'Etihad, prêt a repartir à Abu Dhabi.








Je me promène à la toute fin du terminal E et à l'entrée du terminal C, une zone hyper calme, d'où se fait l'accès au salon Air France, et où vous pouvez être bien tranquille pour patienter.

Le nombre de vols partants du terminal C est impressionnant.

Enfin, à 17h, notre avion atterri avec 30min de retard. Étant garé au niveau de la porte E5 (même si l'embarquement est annoncé en porte E6), il n'y aucun moyen de l'observer depuis le terminal, les seules photos de l'avion seront donc floues, et lointaines..




L'embarquement débute à 18h15 dans un chaos total. Aucune file d'attente n'est créée, seuls des panneaux indiquent l'emplacement où les passagers de chaque zone doivent se rendre. Comme il n'y a pas de files claires, tout le monde s’agglutine en formant un gros troupeau devant n'importe quel panneau. Lorsque la zone 1 (Business et Sky Priority) est appelée, tout le monde essaye de passer, aucun contrôle des priorités n'est fait, donc c'est premier passé, premier servi, que vous soyez en Business ou en Economy.
Et comme si ce bordel généralisé ne suffisait pas, en même temps, à la porte E5 juste à coté, l'embarquement du vol Delta pour Amsterdam débute. Il n'y a également aucune organisation, donc au final, tous les passagers des 2 vols ne forment qu'un seul gros troupeau essayant d'avancer. Le personnel est dépassé et sur les nerfs, des annonces au micro sont faites en hurlant pour tenter de séparer les passagers des 2 vols….
Après 15min, nous embarquons. Pour en rajouter une couche, le système de contrôle automatique, où vous n’êtes sensé que montrer votre visage à une caméra qui vérifie votre identité et vous laisse passer pour embarquer (et vanté sur les écrans de la porte d’embarquement comme "Easy as 1-2-3") ne fonctionne pas. 2 agents doivent donc vérifier le passeport et scanner manuellement la carte d'embarquement. Nous parcourons ensuite plusieurs couloirs qui nous ramènent enfin dans la passerelle de la porte E5, où se trouve notre avion (notre avion est en porte E5 mais l’embarquement se faisait en porte E6, et l'avion de Delta se trouvait en porte E4 mais l'embarquement se faisait en porte E5, vous suivez ?)



2 - Le vol
Entrés par la porte 2L, passage dans la cabine Business, surement beaucoup plus agréable pour un vol de nuit… D'ailleurs la classe Eco était complète, mais la Business n’était même pas rempli au 2/3. Avant l’embarquement, le personnel au sol a proposé aux passagers de se surclasser à un tarif préférentiel.
Nous sommes accueillis par un équipage pas franchement très chaleureux, mais pas non plus froid, juste neutre. De toute façon, cela colle bien avec l'ambiance du vol pas vraiment détente : retour de vacances et vol de nuit.

Sur mon siège se trouve un coussin, la couverture, et un casque. Il fait extrêmement chaud dans l'avion, la couverture n'est absolument pas nécessaire. Malgré le fait que je sois petit (1m72), je suis quand même à l'étroit, beaucoup plus qu'à l'aller dans l'A339neo de Delta.


J'aime bien l'interface des écrans, bien pensée et intuitive. Et la vue caméra est vraiment super, la qualité vraiment pas mal. L'écran en lui même est de dimension généreuse, avec des bords très fins.
Par contre, la publicité Air France de 2min obligatoire au démarrage de l'écran… juste insupportable. Surtout que juste après le décollage, après un plantage de l'écran, je serai obligé de la revoir à nouveau.
Le commandant nous informe qu'il y aura des turbulences pendant le vol et que nous voleront assez haut pour en éviter le maximum.


Le repoussage commence à 19h05, donc avec 20min de retard. Il fait nuit, et la lumière de la cabine se reflète, mon téléphone ne fait pas de belles photos.
La vidéo de sécurité est lancée, personne ne la regarde. Une autre pub est lancée à la suite et le volume est vraiment trop fort, c'est franchement insupportable. Une jeune fille à 4 sièges de moi crie déjà, et comme elle doit avoir moins de 2ans, les PNC amène une ceinture spéciale et demande à son père de la prendre sur ses genoux ce qu’il refuse. Nous sommes au bord de l’incident, les PNC sont à 4 autour de lui, en lui rappelant qu'il est en train de mettre la vie de sa fille en danger et que l'avion ne décollera pas tant qu'elle ne sera pas attachée. Je m'attends déjà à ce que l'on revienne à la porte mais finalement il cède. Je suis vraiment en colère contre cet homme, comment peut-on être prêt à mettre en danger de mort son enfant….




Nous décollons finalement à 19h15 vers l'est, avec une belle vue sur Boston.




Le repas est servi 1h15 après le décollage. Je choisi le poulet basquaise et riz, avec une salade de choux en entrée, du pain, du cheddar, et un gâteau au chocolat. C’est plutôt bon, sauf le cheddar américain qui est infect. Les quantités sont plutôt correctes. Encore une fois, le steward qui me sert est neutre, il parle très peu. Une première zone de turbulence démarre dès le début du service et les PNC sont déjà obligés de rappeler à l’ordre les passagers qui continuent de se lever pour aller aux WC.


Petit passage aux WC après le repas, c'est propre et beaucoup plus spacieux que dans l'A330neo de l'aller.

Petite vue sur la porte arrière gauche. Les lumières sont rapidement éteintes après. Impossible de dormir, entre les secousses permanentes, les cris quasiment aussi permanents de la jeune fille que son père ignore d'ailleurs largement, et la chaleur vraiment accablante à bord, le vol n'est pas franchement reposant…

La zone de turbulence la plus sévère débute un peu avant le survol de l’Irlande. Ça secoue pas mal, et encore une fois, des personnes continuent de se lever pour aller aux WC malgré l'interdiction…. Une hôtesse doit même hausser le ton sur un passager récalcitrant. Le père de la jeune fille refuse de nouveau de l'attacher, et la cheffe de cabine vient elle-même lui rappeler que dans cet avion, il est soumis à l’autorité du commandant et de l'équipage. Il finit par céder.
1h30 avant atterrissage, les lumières sont rallumées en bleu, blanc, rouge et le petit-déjeuner est servi dans le petit sac.
Étant en plein sous la lumière rouge, mes photos sont médiocres, mais le petit-déjeuner se compose d'un yaourt à boire à la vanille, d'un pot de jus d'orange, d'un pain avec beurre et confiture de fraise, et un petit fromage.
C'est pas franchement terrible, le pain est tout mou, mais bon. Le diner n'a été servi que 3h plus tôt, donc personne n'a vraiment faim.



La route empruntée pour ce vol.

L'atterrissage a lieu à 7h15 en heure locale et se fait sur la piste nord, vers l'ouest. Le plafond nuageux est très bas, on ne voit ni Paris, ni l'aéroport, et le sol se découvre seulement quelques secondes avant le touché.
Nous roulons jusqu'au hall L, ça signifie pas mal de marche pour arriver à la PAF..







Nous sommes à la porte à 7h27 très exactement, le débarquement commence rapidement après. Nous sortons par la porte 1L.
Dernière vue de la cabine Economy.

Dernière vue des sièges Business.

Première (et dernière) vue directe sur l'avion. Il est 7h40 et nous partons vers le hall K et la PAF.


Nous entamons le dédale de couloirs, tapis roulant, escalators, et navette.




Nous arrivons à la PAF où il n'y a aucune attente, passage rapide par les Parafe. D'ailleurs pourquoi est-ce que les Parafes de l'arrivée sont réservés aux +12ans, alors que les mêmes mais au-dessus, au départ, sont réservés aux +18ans ?

Quoi qu'il en soit, le passage est rapide, nous n'avons pas de valise à attendre sur le tapis, et à 7h57, nous sommes sortis, direction le RER B.

Le voyage est terminé, merci de m'avoir lu. Et à bientôt, sûrement dans moins de 5ans, pour un nouveau vol !
Merci pour ce FR très complet !