Bonjour à tous les FRistes,
On se retrouve aujourd'hui pour la première transition de notre grand voyage de fin d'année en Argentine : le passage d'Ushuaia à El Calafate (pour la visite du Perito Moreno et du Fitz Roy).
La transition est effectuée par un vol direct proposé par Aerolineas Argentinas, en Boeing 737 MAX 8.
Aerolineas Argentinas propose plusieurs vols avec escale, avant de rejoindre l'un des deux hubs de Buenos Aires (AEP ou EZE). C'est le cas de mon vol du jour : il effectue la liaison USH - FTE - AEP. Environ la moitié des passagers descendront à FTE, l'autre moitié continuera jusqu'à AEP.
Ces liaisons sont bien pratiques, puisqu'elles permettent d'éviter de repasser par Buenos Aires pour faire une longue et chronophage correspondance.
Rappel du routing :
Enchainement de vols
- 1
- 2
- 3AR1899 - Economique - Ushuaia -> El Calafate - Boeing 737 MAX 8
- 4AR1695 - Economique - El Calafate -> San Carlos de Bariloche - Boeing 737-800
- 5AR1681 - Economique - San Carlos de Bariloche -> Buenos Aires - Boeing 737 MAX 8
- 6AF411 - Economique - Buenos Aires -> Paris - Boeing 787-9
Nous quittons le bout du monde pour nous aventurer vers d'autres contrées de la patagonie.
Nous arrivons à l'aéroport d'Ushuaia en taxi. A noter, il n'existe pas de transport public vers l'aéroport d'Ushuaia, le taxi est obligatoire. Pour l'accès, ça n'est donc pas top. Néanmoins, l'aéroport étant relativement proche du centre ville, les plus téméraires s'y aventureront à pieds (une voie verte destinés aux piétons et aux vélos est en effet disponible). Cela nécessite environ 1h de marche depuis le centre-ville.
A notre arrivée, nous allons tout de suite enregistrer nos valises en soute au comptoir skypriority d'Aerolineas Argentinas, qui sera bien vide :

Bien que petit, l'aéroport d'Ushuaia dispose d'un certain nombre de services avant de passer les contrôles.
Un restaurant (aux prix très onéreux…) :

Un duty-free :

Ainsi qu'à de nombreux endroits, une propagande selon laquelle les Malouines appartiendraient à l'Argentine !

Les contrôles et l'aérogare airside sont situés à l'étage. Nous nous dirigeons vers le passage du PIF :

Contrôle des cartes d'embarquement, et passage rapide des contrôles :

Nous voici airside !
Après les contrôles, les services sont bien moins développés.
Cette unique boutique de nourriture est présente :

On voit tout de même le hall d'arrivées depuis les baies vitrées :

Vue d'ensemble du hall d'arrivées :

Une mini boutique de bibelots semble présente…mais fermée !

Il existe un lounge, le W Lounge, dans lequel, en principe, nous ne devrions pas avoir accès. Pour cause, c'est un lounge privé, exclusivement Priority Pass, et qui n'est pas censé avoir d'accord avec les compagnies aériennes.
Nous y tentons tout de même notre chance, avec notre carte d'embarquement, accompagnée de notre carte flying blue Air France.
Et……ça marche !
Les règles auraient-elles changées récemment ? Nul ne saura.
C'est officiellement le plus petit lounge que j'ai vu de ma vie.
Vue d'ensemble :

Petit mais bien garni :
Offre de snacks :

Pains et gâteaux argentins :

Choix d'empanadas :

Boissons alcoolisées :

Boissons alcoolisées bis :

La minuscule petite salle du lounge.

Pouvions-nous vraiment en demander davantage à un aéroport comme Ushuaia ? Je ne pense pas.
La présence de ce lounge, même si c'est dans un espace minuscule, est déjà une bonne chose dans un tel aéroport.
Et je trouve l'offre honnête, peut-être même meilleure que dans d'autres lounges de certaines capitales internationales que j'ai pu faire.
Ayant déjeuné avant de venir à l'aéroport, je me ferai cette assiette de desserts !

Je resterai dans ce petit lounge jusqu'à l'arrivée de l'oiseau à USH.
Il s'agit d'un Boeing 737 MAX 8, qui arrive tout droit d'EZE.
Un type d'appareil qui, comme chacun sait, n'a pas très bonne réputation. Pour ma part, c'est ma troisième fois à bord d'un MAX, après une première fois chez Icelandair, et une deuxième fois chez Aeromexico.

Quelques jours avant le vol, cela devait encore être un B737-800 normal. Aerolineas Argentinas interchange facilement en effet entre les MAX et les NG. A titre personnel, cela m'est égal, mais dans l'air du temps, cela pourrait être un moyen pour brouiller les pistes, pour quelques passagers scrupuleux de ne pas monter dans un MAX.
Retour dans l'aérogare :

Et instant porte d'embarquement :

Avec une ponctualité exemplaire, et un respect des zones d'embarquement impeccables, l'embarquement commence.
Instant passerelle :

Instant porte d'entrée de l'avion.
On notera la publicité mensongère d'un wifi à bord. Il n'en est rien.

Mon siège du jour sera le 5A.
Vue d'ensemble de la cabine du Boeing 737 MAX 8, qui semble bien plus récente que la précédente :

Mon très bon pitch :

Plafonnier de l'appareil :

Notices de sécurité :

A nos côtés, un B737-800, en direction de Buenos Aires, sans passer par FTE cette fois :

Vraiment rien à dire sur la ponctualité. Avec même un peu d'avance, la passerelle se rétracte :

Le commandant de bord annonce une durée de vol d'1h et 05mn, et un niveau de vol de fl360 (puisque sur AR le niveau de vol est annoncé clairement).
On repoussera à l'heure.
Flaps 15 :

Roulage rapide et alignement :

Takeoff vue mer :

Trust set, et vue d'ensemble sur la ville d'Ushuaia :

Rotate :

Positive climb, gear up :

Dernière vue de la ville la plus au sud du monde, et des montagnes en arrière plan :

Flaps up, et clear right :

C'est un décollage à la niçoise - virage quasi immédiat après avoir quitté le sol, pour faire trois quart de tour, revenir sur soi et remonter vers le nord, afin d'éviter les montagnes et prendre de l'altitude :

On aperçoit en hauteur l'aéroport d'Ushuaia :

Vue de haut de la ville d'Ushuaia et de son aéroport :

Mauvaise surprise au cours du vol, aucun catering.
J'irai poser moi-même la question aux PNC. Ils m'expliqueront que dans le cas d'un vol avec escale, mais avec destination finale Buenos Aires, le service n'est assuré que sur la deuxième partie du vol, la partie vers Buenos Aires.
Ainsi, le tronçon Ushuaia - Calafate n'a aucun service. Mais le tronçon Calafate - Buenos Aires en aura un.
Je trouve que c'est un vrai point négatif. Aerolineas Argentinas n'est pas une low cost, et devrait fournir un catering, même minime, au cours du vol.
J'apprendrai après que chacun peut en réalité demander une boisson aux PN, mais il faut dans ce cas se lever, et aller chercher la boisson soi-même. Bien entendu, je ne le ferai pas.
La table de mon vol restera donc fermée…

Les PN seront inexistants pendant ce vol.
Toutes les procédures de sécurité seront correctement effectuées (d'où ma note de 3/10, et non moins), mais ils ne passeront pas même une seule fois dans le couloir au cours de ce vol.
Bref, Aerolineas Argentinas nous propose ici un bus volant pour El Calafate…
Rapidement, la descente commence, alors que nous survolons les steppes de l'Argentine méridionnale :

Signal de ceinture allumée, même si, Aerolineas Argentinas oblige, nous ne sommes pas encore à fl100.

Sous la couche de nuages, on aperçoit des paysages quasi désertiques :

"Tripulación, dies mil pes"
Le rideau va être ouvert (fl100) et la cabine préparée pour l'atterrissage :

Flaps 5 :

Flaps 15 :

Nous sommes alignés sur la piste.
Flaps 20 :

Flaps 25 :

Gear down :

Flaps 30 :

Approaching minimum :

Minimum, continue :

Touchdown :
Speedbreaks up
Reversers normal :

Nous voyons les guides indiquant à l'avion quand s'arrêter.
Aérogare de FTE :

Débarquement par une passerelle :

Aérogare d'arrivée :

Salle des bagages :

Aucune attente : mes deux bagages sortirons les premiers, puis les autres bagages prioritaires suivront.

Encore une fois un respect incontestable du skypriority des bagages, qui est très plaisant à voir. Une fluidité exemplaire.
Nous sortirons rapidement et rejoindrons le centre-ville en taxi.
A noter qu'à l'inverse d'USH, des transports collectifs permettent de rejoindre le centre ville d'El Calafate depuis l'aéroport.
Merci de m'avoir lu,
A bientôt pour de nouvelle aventures.
Eelv1996
Bonjour et merci pour ton FR!
Très bonne gestion de l'aéroport d'USH! Il manquerait juste un bus pour le centre-ville et ce serait un 20/20 :)
C'est bizarre de ne pas donner de catering même minime (café ou coca) sur un segment de plus d'une heure...
Bonne journée
Hello Elie et merci pour cet opus qui est très intéressant prenant à mon tour des vols équivalents dans quelques semaines avec AR.
L'aéroport d'USH semble moderne et efficace avec en prime un accès au lounge au bluff. A bord c'est une cabine plutôt standard même si tu as pu voler à bord d'un des appareils qu'ils ont récupérés de Belavia (leur logo est toujours sur les cloisons en cabine 😇)
Pour le reste AR offre un service basique mais là aussi très efficace avec un bon respect des priorités.
bon vols !
Merci pour le FR !
Superbe aéroport qu'USH, et je vois que la ponctualité en Argentine semble s'être améliorée .. en tout cas pour AR. Fut un temps, elle n'était pas épargnée par la gestion catastrophique des aéroports de CABA.
Heureusement c'est un peu mieux.
J'habitais au Chili mais je me suis suffisamment rendu en Argentine - en empruntant quelques fois AR, pour m'apercevoir de la chute drastique du catering sur la compagnie. Il y a quelques années (avant covid); tu aurais eu une empanadas chaude sur USH-FTE, et un plat chaud pour les vols vers CABA.
Latam ne fait pas vraiment mieux (un tout petit peu) sur ses PUQ-SCL.
C'est dommage une telle descente.
Pour les 10 milles pieds, c'est "pies" et pas "pes", pez avec un z veut d'ailleurs dire poisson ^^ diez mil pies.
Toujours une super région, à couper le souffle, tant par les paysages que de se dire qu'on est le plus au sud possible ...
J'ai une préférence pour le côté Chilien tout de même, sauf le Perito Moreno qui est clairement une des plus belles choses que j'ai vu ^^
Les 737MAX en Amérique du Sud (AR, Copa, entre autres), c'est assez terrible car ça reste une région où les gens prennent peu l'avion et en ont peur (que ce soit des turbulences, ou alors des articles de presse sur les MAX).
A bientôt pôur la suite.
L'audace a été récompensée avec l'entrée possible au salon qui précède un vol 100% utilitaire digne d'une vraie low cost.
A coté, le sandwich Air France accompagné d'une boisson font figure de festin.
Mais que les vues du décollage sont belles.
Le Max a pris le relais des DC10 dans les peurs collectives aériennes. A la fin des années 70, c'était l'avion que beaucoup cherchaient à éviter même une fois le problème de la porte cargo arrière identifié et corrigé.
Merci Elie pour cette suite et à bientôt.