Introduction
C’est le trajet d’un aller-retour CDG-FCO avec ITA Airways qui n’avait alors que quelques mois d’existence, dont l'appartenance à Skyteam par héritage Alitalia était incertaine, à l'époque aussi où l'on commençait à voir le bon bout de la crise Covid, sans en être totalement sortis.
Ce vol a déjà été reporté (beaucoup plus rapidement !) par notre compagne de voyage ici.
Cette mise en route de la nouvelle AZ sur les décombres d'une compagnie aérienne en faillite était un peu chaotique. Par exemple, le tarif prévoyait un "enregistrement rapide et en ligne" (quelle compagnie aérienne de premier niveau ne l'offre pas ?)…

mais en fait, l'OLCI qui basculait sur le site d'Air France plantait systématiquement.

Et avant cela, rien à faire pour entrer nos références Flying Blue (alors Elite +), et de ce fait, impossible de choisir gratuitement nos places
(On notera le graphisme particulièrement sommaire du plan de l'avion. Ca sentait le site conçu à la va-vite)

Payer 12 € par PAX et par segment parce que le site est mal conçu ? Merci, mais non merci.
Bref, voici le routing
Enchainement de vols
- 1AZ317 - Economique - Paris → Rome - Airbus 319
- 2AZ332 - Economique - Rome → Paris - Airbus 320
CDG très tôt le matin, landside
Il y a certes des bus de nuit, mais quand même, le taxi est plus adapté pour atteindre CDG ce jour là. Encore que « jour » est un terme plutôt inapproprié…

… car l’horaire de ce vol pique sérieusement les yeux. Sans surprise, au terminal 2B / 2D, et à une heure aussi indue, les vols au départ sont presque tous exploité par easyJet

Paris vous aime…

… mais si vous avez un souci commercial avec ITA Airways, il va falloir attendre

L’enregistrement, c’est là bas

Avec une file Skypriority, parce qu’ITA Airways était alors « plus ou moins » dans Skyteam.

Ce vol date de l’époque Covid : il faut s’être muni d’un masque FFP2 (les masques chirurgicaux de la saison 1 du Covid n’étaient plus de mise), et un formulaire de déclaration sanitaire, qu’il valait mieux avoir rempli en ligne à l’avance ? mais il y a des formulaires papier

La file Skypriority est quasi-vide

Malheureusement, cet avantage va être largement mangé par le passager devant nous, dont la gestion des bagages va prendre un temps infini

Bref, ce n’est qu’au bout de vingt minutes que nous repartons, BP traditionnels en main.
A cette heure -là, j'aurais vraiment aimé bénéficier d'un "enregistrement rapide et en ligne" !

Un petit en-cas

Une employée examine les documents sanitaires des PAX de la file éco

Tiens, un employé semble être arrivé au comptoir d’ITA Airways !

L’embarquement est par là

… à l’étage

Un coup d’œil en arrière

CDG très tôt le matin, airside
L’avantage d’une heure aussi matinale, c’est qu’il n’y a pas foule au PIF : en cinq minutes, nous sommes airside

Les vols sont « in orario », « pünklich » ou « à l’heure », sauf pour les infortunés PAX à destination de Milan dont le vol easyJet est annulé.

Ce n’est vraiment pas l’heure de vendre quoi que ce soit aux PAX : le rideau de fer est baissé un peu partout


… à part des en-cas, des boissons ou de la presse

Mieux vaut ne pas attendre ici

.. parce qu’il n’y a pas âme qui vive à ce bar

La porte D58 est vers là

Bon voyage !

Un escalier double qui donne l’impression de ne mener nulle part.

Toujours aussi peu de monde sur le trajet

Portes D58 à D60 au niveau inférieur ?

C’est le signe d’un transfert en PAXbus

L’embarquement n’a pas commencé, mais la porte est ouverte et il fait bien froid

Neutralisation de fauteuil, très datée époque Covid

Le personnel en porte se met en place

… et nous voici dans le PAXbus, avec ces deux sièges Skypriority – il faut donner l’impression de privilèges

Embarquement : la cabine d'un A319 ex-Alitalia
Arrivée au pied de l’avion, trop près pour le saisir en un seul cliché


Le PAXbus vu de l’escalier

Fuselage shot

Instant porte

Livrée Alitalia, mais il est exploité par ITA Airways

La cabine J

La cabine éco, encore presque vide

Le hublot est correctement aligné

La moquette est propre

Les sièges peuvent s’incliner

Je n’avais pas encore d’inclinomètre

26 cm du bord de l’assise à l’aumônière : le pitch est correct

C’est un Airbus : la largeur des sièges, et donc entre accoudoirs, est standard

Passenger Service Unit

Logo Alitalia sur l’aile

C’est un A319 ou un A320 ? Comment voulez-vous que je le sache, si Mme et moi avons chacun une carte de sécurité différente ?


Embarquement terminé, et bonne nouvelle : l’horaire est suffisamment dissuasif pour que nous ayant un siège libre à notre rangée

Fin de repoussage nocturne

Vol nocturne
Décollage

Pas de repères d’ensemble : je n’ai pas réussi à identifier le paysage nocturne

La silhouette du réacteur dans la nuit, mais l’aube est proche

La prestation à bord est limitée à une boisson (un café pour moi)

… et 25 grammes de biscuits. Ca ne nourrit pas son Flight Reporter, et c’est particulièrement pingre par rapport à l’offre d’AF sur la même ligne. .

Soit dit en passant, le passage à ITA Airways n’a pas changé l’attitude des PNC, ostensiblement indifférents aux PAX.

Le soleil point à l’horizon


… et apparaît dans toute sa gloire


La suite du vol est au-dessus d’une mer de nuages

Jusqu’à la descente, mais le plafond est très bas

Arrivée à FCO
Posé à 7h25

La Poste italienne est équipée de 737

… et d’ATR72, ces derniers sortis depuis de la flotte

Transférée ou non à ITA Airways, la flotte Alitalia n’a pas encore été repeinte

737-800 Ryanair, A320ceo Easyjet…

… A320 Volotea :

… les LCC ont fini par avoir la peau d’Alitalia dont le réseau LC est trop limité pour faire vivre son trafic CC/MC.

Il y a encore beaucoup d’appareils en livrée Alitalia sur le tarmac de FCO, qu’ils soient repris ou non par ITA Airways

A319 aux couleurs d’Alitalia

Le PAXbus est arrivé

Fuselage shot

Le débarquement se fait par les deux extrémités de l’avion

Terminé ?

C’était bien un A319 !
(une seule issue de secours sur l'aile, c'est aussi un bon indice !)

A320ceo AirOne

A320 Lauda Europe, une filiale maltaise de Ryanair

Arrivée au terminal

Sas de sortie pour la livraison des bagages

Le vol AF CDG-FCO était parti un quart d’heure après le nôtre

22 minutes après l’arrêt complet de l’avion à son point de stationnement, dont seulement 6 minutes d’attente ici, nos bagages arrivent

Nous sommes le 31 mars 2022 : les Italiens ont mis en place des structures d’accueil pour les réfugiés ukrainiens. (Quelques mois plus tard, les britanniques recherchaient à SOU les témoignages de crimes de guerre en Ukraine, comme je l'ai relaté dans ce FR.)

Sortie aux multiples pictogrammes

Direction les loueurs de voiture

C’est contre-intuitif d’atterrir à FCO pour visiter la Sicile en voiture, mais ça peut se faire… enfin, approximativement, et c'est surtout beaucoup moins cher qu'avec les grandes chaînes de locations de voiture.

Merci de m’avoir lu !
Bonus : Spolète
Le but de ce voyage n'était pas d'aller à Rome, mais en Ombrie, dont la ville la plus célèbre est Assise, mais pour en découvrir quelques aperçus, il vous faudra attendre le FR de retour. En bonus de ce vol, je vous propose quelques vues de Spolète, beaucoup moins connue, mais méritant le détour
Merci François pour ce FR et la citation.
Un FR du temps ou on portait encore des masques et ou il fallait montrer patte blanche pour se déplacer.
L'Ombrie est une très belle région le hic a été la météo.
A bientôt
Dans combien de temps cela deviendra-t-il une page d'histoire que les plus jeunes auront oubliée, voire pas connue ?
La météo ne nous a pas été très clémente, mais la région méritait néanmoins le voyage
Merci pour le commentaire, à bientôt !