Avis du vol entre Lyon et Strasbourg en classe Economique avec Twin Jet

Bonjour à tous,

Voici le deuxième segment de mon trajet Marseille–Strasbourg. Suite à mon premier segment MRS-LYS:
https://flight-report.com/fr/report/72410/air-france-hop-af1545-marseille-mrs-lyon-lys/

Ce vol est un peu particulier, car il est opéré par Twin Jet. En effet, Air France a annoncé en octobre 2024 l'arrêt de sa liaison LYS-SXB, avec une suppression effective depuis le 30 mars 2025. C’est donc la petite compagnie aixoise Twin Jet qui reprend désormais cette ligne assurant 3 aller-retour quotidien en semaine.

Ce Flight Report est d’ailleurs exclusif! En effet c’est la toute première fois que Twin Jet assure cette liaison, et j’ai eu la chance de le prendre le 1er avril, soit le lendemain de son vol inaugural  !
Ce qui fait de moi l’heureux premier à publier un Flight Report sur cette toute nouvelle liaison.

Arrivé de mon premier vol au terminal D, je me dirige vers les correspondances.

L’avion est bien affiché et prévu à l’heure. J’attends donc, comme d’habitude, dans le terminal D… mais je remarque que le vol n’apparaît pas sur le panneau des départs de ce terminal, seulement sur l’écran global regroupant toutes les correspondances. Je demande à un agent qui m’informe que le vol ne partira pas du terminal D. C'est donc partie pour 5 minutes de marche sous le tarmac direction le terminal centrale.

C’est une première pour moi dans ce grand aérogare. Habituellement, toutes mes correspondances à Lyon se font au terminal D, donc je n’ai jamais eu besoin de passer par le terminal central, puisque je débarque et repars directement depuis le D.

Malheureusement, pas de salon pour moi à Lyon cette fois. Les détenteurs de Priority Pass ou même d’une carte Amex Platinum ne sont pas acceptés dans les salons actuels de l’aéroport. Il y a pourtant encore 3 ou 4 ans, Lyon comptait deux salons accessibles via Priority Pass — dommage que ce ne soit plus le cas aujourd’hui… 

Je me console en apercevant, par hasard, l’arrivée de notre avion du jour : un Beechcraft 1900D de Twin Jet, fraîchement posé en provenance de Strasbourg.

La porte est annoncée pile à l’heure. Il est alors temps pour moi de me diriger vers la B07, une porte presque cachée, située tout en bas, au niveau des pistes, au rez-de-chaussée.

Quelques minutes avant l’embarquement, une agente passe parmi les passagers et appose une étiquette sur chaque bagage cabine, afin d' assurer une remise directe des valises au pied de l’avion à l’arrivée à Strasbourg.

Peux de temps aprés un mini-bus arrive et l'emarquement commence.

L’ambiance est très différente de celle d’un vol classique. Tout le monde semble détendu, et certaines personnes — encore inconnues quelques minutes plus tôt — discutent déjà entre elles. Ce vol, tout nouveau pour beaucoup de passagers, suscite la curiosité et devient rapidement le centre des conversations. Sur les 18 sièges que compte l’appareil, nous ne sommes 17 à bord.

En moins de deux minutes, nous voilà arrivés au pied de l’avion. Le nôtre est celui au premier plan. Quant à celui en arrière-plan, je l’imagine en partance pour Bologne, Milan ou Pau, ce sont les trois seules autres destinations desservies par Twin Jet au départ de Lyon.

Le commandant de bord nous accueille et supervise la gestion de bagages avec le personnel non naviguant au sol. Certains passagers se prennent même en photo sur les marches de l'avion. 

Je suis installé au siège 1C, tout à l’avant de la cabine. C’est à la fois le pire et le meilleur siège : je n’ai qu’un petit aperçu de la fenêtre située derrière moi, mais en contrepartie, je peux suivre en direct les moindres faits et gestes des pilotes. Sur ce type d’avion, il n’y a aucune séparation entre le poste de pilotage et la cabine passagers — une expérience assez unique !

J'ai d'ailleurs pu entièrement filmé le décollage.

Rotation…

Peu après le décollage, l’unique membre d’équipage à bord passe voir chaque passager individuellement pour prendre les commandes de boisson. Je m’aperçois alors que mon siège ne possède pas de tablette rabattable ; mon PC portable fera l’affaire…

L’hôtesse repasse quelques minutes plus tard pour nous distribuer une madeleine. J’avoue être un peu déçu par l’en-cas : aucun choix salé, et je m’attendais peut-être à tort à recevoir un petit sandwich, comme j’en avais déjà vu dans d’autres Flight Reports de Twin Jet. Mais bon, c’est un vol très court, alors rien de bien grave non plus.

La safety card.

Une bonne vingtaine de minutes avant l’atterrissage, le commandant éteint l’éclairage cabine. C’est assez surprenant, car nous sommes littéralement plongés dans le noir, avec pour seul éclairage les instruments du poste de pilotage et les feux clignotants sur les ailes de l’avion.D’autant plus qu’aucun des 18 passagers n’activera son éclairage individuel.

La piste est déjà en vue, prêt pour un atterrissage en approche sud-est.

Atterrissage sur l'unique piste 05 de l'aéroport

Une fois arrivés sur l’aire de stationnement, le copilote nous demande de patienter quelques minutes, le temps pour lui et les équipes au sol de sortir les bagages à main.
Voici une petite vue de la cabine vide.

Je récupère ma valise au pied de l’avion, comme prévu, puis me dirige tranquillement vers le terminal. Contrairement à Lyon, ici aucun membre du personnel au sol ne m’a fait de remarque en prenant quelques photos de l’appareil — ce qui est franchement appréciable !

Une dernière vue de notre avion du soir.

Je suis alors le dédale d'escalier qui nous mènera au tapis.

Pour ma part pas de bagage en soute, je me dirige alors vers la sortie.

Je me dirige ensuite rapidement vers la gare de l’aéroport pour attraper le train de 21h49… que je finirai par rater ! Et le retour sur Strasbourg fera donc en Uber car pas de train avant presque 1 heure….

C’est ici que s’arrête la deuxième partie de mon trajet depuis MRS. Merci de m’avoir lu.