Avis du vol entre Nîmes et Dublin en classe Economique avec Ryanair

Bonjour à tous, et bienvenue dans ce nouveau report à destination de la capitale irlandaise, Dublin !

Raison du voyage

Poursuivant mon rêve de devenir pilote, si possible sans avoir à débourser une somme monstrueuse d’argent, j’ai postulé en février dernier au programme cadet de la compagnie irlandaise Aer Lingus. Après avoir réussi les premières étapes des dossiers et des psychotechniques, je suis invité par la compagnie à passer les entretiens, à Dublin. Je réserve alors ma date, le 8 avril, et commence à regarder les options disponibles pour me rendre en Irlande. L’idée de partir depuis Nîmes me vient assez rapidement, ayant le vague souvenir que Ryanair proposait des vols directs vers Dublin. Partir depuis Nîmes est plus pratique que depuis Marseille ou Toulouse, et cela me permettrait de reporter une nouvelle ligne sur FR, ainsi que l’aéroport de Nîmes pour la 3eme fois. Le billet ne coûte que 23€, mais j’ajoute pour 20€ le pack avec bagage cabine, siège et embarquement prioritaire.
Pour le choix du retour, Ryanair ne propose pas les bons vols pour revenir sur Nîmes, ou même Béziers. N’ayant pas envie d’aller jusqu’à Marseille ou Toulouse, le retour sera plus simple : ce sera KLM, et une escale à Amsterdam. C’est l’option la plus économique pour revenir sur Montpellier : avec le tarif jeune, j’en aurais pour un peu moins de 200€.
Le routing ressemble donc à ça :

Merci de vous être arrêter sur me report, bonne lecture !

Aéroport de Nîmes Grande Provence - Méditerranée

Pour se rendre à l'aéroport de Nîmes en transport en commun, il faut prendre le bus. La ville de Nîmes à mis en place une navette par vol ; il ne faut donc pas la rater ! Me voici donc largement en avance à la gare de Nîmes Centre, d'où part notre bus. L'aller simple est assez cher : compter 7€ pour rejoindre l'aéroport.

Nous arrivons à l'aéroport un peu après 15h40, soit 1h15 avant l'horaire de l'avion. J'ai le temps. Nous sommes salués par deux rafales en formations, faisant un passage bas sur Nîmes.

L'entrée du terminal est plutôt simple.

Malgré un commerce ouvert, la taille du hall donne une impression de vide. Il n'y a pas grand monde.

Pour rejoindre la sécurité, il faut obligatoirement passer par le check-in. Deux comptoirs sur six sont ouverts.

Cela doit faire un petit bout de temps que ces comptoirs Ryanair n'ont pas servi…

Comme il est obligatoire de réaliser le check-in en ligne avec Ryanair, et que peu de personnes mettent leurs bagages en soute, les comptoirs servent en réalité juste à un contrôle d'identité (vérification du nom sur le bp et la pièce d'identité). Pour les rares passagers avec bagages en soute, il n'y a pas de transfert classique des valises par tapis. Des employés attendent avec des chariots et les emmènent directement à l'avion.
Voici mon bp : 

Après la vérification, on accède au pif. Un portique et un scanner à bagages sont ouvert. Les gendarmes ne sont pas très efficace, c'est assez lent. Lorsque je passe le portique, bip bip bip, il se met à sonner. Il faut vraiment qu'à chaque voyage je sonne. Une autre gendarme arrivent doucement, me demande mollement de montrer mes mains, et me frotte la bande de papier, avant d'insérer la tige de papier dans sa machine. Puis, elle s'en va, sans rien dire. Je lis sur la machine "aucune substance détectée", j'en déduis alors que je peux m'en aller, et je vais récupérer ma valise. J'ai connu plus cordial comme contrôle.
Que l'on embarque pour un vol Schengen ou non, il faut passer par la douane. Après contrôle du passeport (encore une fois avec une douanière assez désagréable), on arrive directement dans la salle d'embarquement, composée de deux portes. J'aurais mis 20 minutes à passer Airside.
Ici, pas de duty free à traverser. Si l'on souhaite acheter à boire ou manger, il faut se diriger vers deux distributeurs cachés au fond de l'une des deux pièces.
Bien que nous soyons le dernier vol de la journée, les deux salles d'attentes sont bondées, impossible de trouver une place assise. Je n'ose pas imaginer à quoi ça ressemble lorsque deux Max arrivent avec peu d'intervalle.
Notre avion n'étant pas encore arrivé, je m'installe près d'une fenêtre, collée à la porte 2.

Les mythiques KC135 de Garon ne sont pas loin.

Il y a du trafic en ce lundi après-midi, mais la taille des aéronefs reste assez petite : je vois passer du Mermoz Aviation, de l'ESMA, et un Aermacchi MB339 de SDTS.

Notre avion ne devrait plus tarder.

Dehors, ça s'active.

J'espère qu'il n'est là que de manière préventive !

Avec 10 petites minutes de retard, notre fier destrier atterrit et roule jusqu'à nous.

Le désembarquement est rapidement commencé.

3 Canadairs nous font l'honneur d'atterrir simultanément.

À 16h30 (soit 25 minutes avant l'ETD), une annonce est faite, indiquant que l'embarquement va commencer. Sans faire attention, en m'installant proche de la vitre, je me suis mis tout à l'avant de la queue prioritaire ! Un vieil Irlandais me le rappelle assez violemment (ce qui suscite l'incompréhension des passagers autour de moi). Pour ne pas faire d'histoire, je le laisse passer devant moi, mais je reste quand même dans la file, possédant aussi un billet prioritaire. Alors que les derniers passagers débarquent de l'avion, nous sommes autorisés à sortir.
Une fois sur le tarmac, un agent nous stoppe, pour que l'on laisse les derniers passagers descendre. 

Bien qu'aucun passager du vol précédent ne soit sur le tarmac, nous n'avons toujours pas le go pour rejoindre l'avion : une passagère PMR attend une aide, qui n'arrive pas. Je vois du coin de l'oeil mon vieil Irlandais qui s'énerve. Heureusement qu'il est passé devant moi pour arriver plus vite à l'avion ;p . Après 10 minutes d'attente, nous pouvons y aller. Comme je suis rangée 27, c'est pour moi un embarquement par l'arrière de l'appareil.

Vous ai-je présenté notre avion ? Aujourd'hui, 9H-QBH nous amènera en Irlande : c'est un Boeing 737-8AS de presque 10 ans, livré neuf à Ryanair, et appartenant depuis 2020 à la filiale MaltaAir (d'où l'immatriculation maltaise).
J'arrive rapidement à l'escalier (ou plutôt le plan incliné). Gros plan sur notre dérive.

Instant Porte :

Et Fuselage Shot !

Le vol : FR9777

Accueil cordial par deux hôtesses. Cette cabine jaune m'avait manquée ahah. Je remonte l'appareil jusqu'à la rangée 27.

Étant rentré parmi les premiers, j'y suis rapidement. Je n'ai aucune difficulté à mettre ma valise dans le rack à bagages.
Voici mon siège et mon hublot pour ces prochaines 2h30 ! 

J'ai de la chance, mon siège est assez propre. Ce n'est pas le cas partout. En effet, difficile de passer un coup de ménage lorsque la rotation dure 30 minutes…

Le temps que l'embarquement continu, faisons le tour du siège : la pas est typique,

la tablette est assez grande,

les consignes de sécurité, pour qui les aurait oubliées,

le psu,

sans oublier la vue ! Le refueling est en train de se terminer.

Tiens, un A330 SAA, plus trop en état de vol.

À 16h50 (5 min avant l'ETD), l'annonce "boarding completed" retentit, pour mon plus grand bonheur : la cabine est quasiment pleine, il ne doit rester qu'une dizaine de places, dont les deux à côté de moi !

S'en suit une annonce du cdb : même si nous partirons avec 15 minutes de retard, nous devrions être à l'heure en Irlande, après 2h20 de vol et une croisière à 38,000ft. Le vol risque d'être turbulent, et le premier passage du Bob aura lieu juste après le décollage.
À 16h55, alors que nous aurions dû partir, les portes se ferment et, à 17h la séquence de démarrage des moteurs commence, en même temps que la démo des consignes de sécurités. Rapidement, nous partons, sans avoir besoin d'un pushback. On croise une première fois la piste, et on arrive au point d'attente Echo de la piste 18.

À 17h10, après une légère attente, le pilote met les gaz et nous partons !

On tourne immédiatement à droite, cap vers le nord !

On traverse la couche nuageuse, qui est assez fine.

Et deuxième virage à droite, me permettant d'apercevoir la ville de Nîmes

Notre point de départ.

La montée est assez rapide.
Pour les historiens, le Pont du Gard.

Pour les cyclistes, le Mont Ventou.

Pour les chimistes, la CN de Tricastin.

Les dernières neiges des Alpes contrastes avec ce ciel céruléen.

Après une dizaine de minutes de vol, nous sommes autorisés à nous lever. Le chef de cabine fait une annonce : nous arriverons à 18h30 (heure irlandaise) soit après 2h20 de vol, et le passage du Bob va commencer. En effet, au même moment, un steward passe dans l'allée et distribue des menus à ceux qui veulent. Je n'en prends pas, ne voulant rien acheter.

Plusieurs Air-to-Air s'enchainent : Easyjet, Ryanair, Air Arabia, …

La ville de Lyon, avec notamment les aéroports de Bron et de St Exupéry.

C'est à ce niveau que, bercé par de légères turbulences et les odeurs de pizzas de mes voisins de derrière, je m'assoupis. Lorsque je me réveille, nous avons bien avancé : nous survolons Le Touquet et Boulogne-sur-Mer.

C'est parti pour une traversée express de la Manche.

Bienvenue en Angleterre !
L'aérodrome d'Ashford.
Le passage du bob parfum et produit cosmétique a lieu au même moment.

Suivi de Londres et de sa banlieue.

Sans oublier Heathrow !

Nous voilà au Pays de Galles.

Un incendie fait rage, et embrume une bonne partie de la région.

C'est au-dessus de la Baie de Cardigan que nous commençons notre descente.

Du givre apparait sur le hublot.

Alors que la consigne des ceintures se rallume, les pnc font un dernier message à la cabine : nous devrions atterrir d'ici 10 minutes, c'est le dernier moment pour aller aux toilettes. De plus, ce vol étant le dernier de journée de l'équipage, une société de nettoyage va venir laver l'avion avant ses prochains vols, donc nous allons devoir sortir e plus vite possible pour leur laisser la place. Du Ryanair dans toute sa splendeur.

Direction Dublin !

Dont voici sa baie.

Notre destination finale. J'avais choisi un siège à droite exprès pour essayer d'apercevoir la ville. C'est réussi !

Mais soudainement, virage à gauche…

Je comprends rapidement que nous entrons en hold.

On reprend la direction de l'aéroport !

Eh non, c'est reparti pour un tour.

On reprend la direction de l'aéroport.

Non, toujours pas, nous continuons à tourner.

Le virage est brusquement avorté, cette fois-ci, nous prenons réellement la direction de l'aéroport de Dublin !

Et c'est parti pour une longue finale, assez turbulente, mais au-dessus d'un paysage que j'adore déjà.

Le sol n'est plus très loin !

Touché pas si dur, à 18h37. Le freinage l'est beaucoup plus.

Nous commençons le roulage, puis attendons au bout d'un taxiway le temps qu'un avion devant nous s'en aille.

767 Cargo.

Shamrock en vue !

En moins de 5 minutes, nous sommes garés.

Dès la consigne éteinte, toute la cabine se précipite. Magnifique instant Danette.

J'attends sagement mon tour.

Aéroport de Dublin

En arrivant au niveau de la porte, la température irlandaise saisit directement le visage !

Notre dérive, qui n'a pas bougé.

Notre voisin est arrivé de Copenhague.

Merci du voyage !

Dernière vue sur l'appareil :

Le cheminement se fait à pied jusqu'au terminal.

Fáilte !

Tout droit pour moi !

Les murs font l'honneur de la ville.

Il y a du monde.

Le chemin jusqu'à la sortie est assez long.

Elle approche !

Après le passage de l'immigration, nous voilà au point de non retour.

Le trajet jusqu'au terminal des arrivées m'aura pris un peu plus de 10 minutes.

Je sors et me dirige directement vers la navette de l'hôtel, avant de passer une bonne nuit pour être prêt pour le lendemain !
Merci de m'avoir lu et à bientôt ! 

Notre vol sur FlightRadar24, ainsi que notre arrivée.