Bonjour,
Je suis heureux de vous retrouver pour un nouvel aller-retour entre Paris et Genève.
Je vous emmène cette fois-ci dans le dernier vol de la journée de ce vendredi 6 juin, décollant de CDG à 20h45 en A220-300.
Je quitte Paris en milieu d'après-midi : mon lieu de stage est à Opéra, je profite de partir avant les bouchons de fin de journée pour sauter dans le RoissyBus et terminer en télétravail depuis l'aéroport. Pas de chance pour moi, malheureusement, c'est avec un ancien bus - comme souvent - que je ferai le trajet en direction de l'aéroport, et non les nouveaux cars.

Arrivée à CDG en 50 minutes chrono ! Même le RER n'aurait pas fait mieux.

Je rejoins le 2F. Hélas, pour une raison incompréhensible, le RoissyBus ne s'arrête plus au niveau des départs, mais à un arrêt désormais commun entre 2E et 2F. Je monte donc en direction du 2F.

Comme bien trop souvent, l'accès N°1 se voit sous-doté en personnel. Seule une des trois lignes est ouverte, entraînant une attente d'une vingtaine de minutes. Ce n'est pas admissible, encore moins à 15h30, pour un passage prioritaire. J'aurais probablement plutôt dû passer le contrôle au niveau général !

Une fois cette très légère colère surmontée, me voici enfin du bon côté de l'histoire (non, peut-être excessivement grandiloquent) de l'aéroport. Je file au salon, car mon travail m'a déjà envoyé une tonne de choses à régler. Je prends place derrière le comptoir, devant la grande baie vitrée donnant sur les pistes.

Puis vint naturellement le moment de la distribution de champagne au chariot… Accompagné de sa petite pâtisserie. En travailleur consciencieux, je me suis empressé… D'accepter la proposition.

Que j'accompagnerai très vite de quelques autres douceurs.


Si l'endroit est confortable et le concept du Comptoir sympathique, notons néanmoins qu'il ne donne pas nécessairement l'ambiance la plus professionnelle qui soit. Je me demande bien ce qu'ont entendu mes supérieurs au cours de quelques - courts - téléphones réalisés tandis qu'à côté de moi, les cocktails étaient en pleine préparation !

Voici plus en détail l'offre en fin d'après-midi. Comme toujours au 2F, c'est qualitatif, plutôt plaisant, et en l'occurrence, les buffets étaient convenablement regarnis lorsque nécessaire.




Une fois ma séquence télétravail terminée, je change de placer pour me parer au dîner chaud qui sera mis à disposition dans quelques minutes, aux alentours de 19h. Comment souvent le vendredi en fin de journée, le salon est assez rempli.

Avant de manger, je me concocte un petit sandwich.

Puis le temps tant attendu arriva enfin : la mise à disposition des plats chauds. Comme toujours trois propositions, dont une dévouée aux saveurs de la mer… Je n'aime pas vraiment, et d'ailleurs, terrible faute de FRiste débutant, j'ai complètement oublié de prendre cette marmite maritime en photo. En revanche, vous pourrez admirer sous toutes ses coutures les plats sur lesquels j'ai jeté mon dévolu. Il s'agissait de canard, avec polenta à la truffe, dans l'une des marmites, et d'un "essai gastronomique", disons, autour des petits pois, dans une autre marmite. Le canard est souvent bon au 2F, cette fois-ci à nouveau ; l'espèce de mélanges de petits pois est connu de ceux qui viennent régulièrement dans le lounge, il est également correct, mais étrangement moins réussi que parfois.

C'est néanmoins suffisamment bon pour que je m'en accorde une deuxième assiette.

En revanche, comme toujours ici, il y a un sérieux problème de gestion de l'offre chaude. D'abord, seul le plat carné est véritablement consommé : dès que celui-ci est déposé, la marmite est prise d'assaut. Et l'accompagnement de la viande dans la marmite reste intact tandis que la viande disparaît deux minutes après avoir été mise à disposition. Dans le même temps, les deux autres marmites sont totalement ignorées par les passagers. Je pense qu'une solution plus pérenne que ces mini-marmites réalimentées toutes les vingt minutes pendant les heures avec plats chauds devrait être trouvée, notamment pour rééquilibrer en fonction de la demande manifeste des clients, avec plus de viande, et moins du reste…
Voici l'état de la marmite de canard, au troisième réapprovisionnement de celle-ci, 2 minutes - je n'exagère pas - après qu'elle a été déposée.

Pour conclure, quelques nouvelles douceurs.


Puis il est temps de me rendre en porte d'embarquement.

Avec 5 minutes de retard mais dans le respect des priorités, j'accède à la passerelle.

En porte, l'équipage était occupé par un autre passager, je suis donc entré sans salutations. Je m'en remettrai ! Cabine bien connue mais élégante et agréable.

Je prends place au dernier rang de la cabine. Pour rappel, j'aime particulièrement les turbulences…

Dehors, tout se passe bien.

Dedans, l'embarquement suit son cours.

Repoussage avec sept minutes de retard.

Dernière vue sur notre cher salon.

Nous longeons le 2F.

Décollage, à 21h09.

Peut-être n'étais-je pas le seul FRiste à bord !

Étrangement, je ne suis pas le seul sur la dernière rangée, qui est généralement neutralisée pour centrage sur les A220 - mais accessible aux Elite +.

La montée se poursuit.

Puis survient un magnifique survol de Paris. Certainement pas mis en valeur par ces photos.





Bonne nouvelle pour moi, le vol est assez turbulent, avec de résistants nuages. Enfin en l'occurrence, c'est ma mise au point qui a résisté.

Service traditionnel. Je n'aime pas ce sandwich mais l'ai pris juste pour vous ! L'équipage fait son travail et ne se montre pas trop froid. Ni excessivement chaleureux.


Comme toujours en LC chez AF, la prestation est parfaite. Le problème étant qu'elle ne diffère en rien en MC… Thé et coca pour accompagner le sandwich que je n'ai pas mangé.

J'en profite pour vous rappeler l'espace pour les jambes - plutôt confortable, mais à 1m69 / 40 kg, il est rare que j'aie un autre avis à ce sujet.

L'absence de voisin m'a permis de ranger mon sac sous le siège d'à côté… Et également de laisser mon sandwich sur ce dernier.


Le vol se poursuit.




La cabine est préparée pour l'atterrissage.


Dehors, il fait de plus en plus sombre, tandis que nous sommes de plus en plus bas.


Débarquement dans les règles, en dernier. Mais avec une expérience originale. Il y a environ deux mois, exactement sur ce même vol, le dernier de la journée un vendredi, l'hôtesse en porte, en me voyant, s'est exclamée : "Eh !! Salut !! Comment vas-tu ?" Je n'avais pas la moindre idée de qui était cette hôtesse mais n'avait pas eu l'occasion de lui demander d'où elle pensait que nous nous connaissions. Et là… Pareil ! Exactement la même personne, exactement la même phrase. Hélas, cette fois comme la dernière fois, je n'ai pas eu la présence d'esprit de lui dire "Mais d'où croyez-vous me connaître ?" D'autant que j'ai l'impression que ma question sonnerait forcément un peu agressive ou sur un ton offusqué, alors que je trouve cela simplement très drôle. Ce n'est clairement pas une faute professionnelle, puisqu'elle est évident qu'elle me confond avec quelqu'un. Cela donne presque un côté convivial.
Sur ce, je quitte GVA.

Merci de m'avoir lu. À très vite pour le retour !
Merci beaucoup pour le partage !
L'offre du salon est vraiment chouette mais comme tu le dis, Air France devrait prendre en compte les goûts visiblement plus carnés qu'autre chose de ses clients.
Je fais un bon dans le futur du FR : 40 kg et tu avales tout ça au salon ? Moi rien qu'avec le sandwich, le champagne et la mignardise je prends 1 kg :)
A bientôt !
Bonjour et merci pour le partage.
Longue file d'attente prioritaire pour accéder airside, pfff...
L'offre du salon l'après-midi permet de se faire un excellent goûter.
C'est aussi intéressant à l'heure du souper, avec un bon choix de plats chauds.
Le siège du offre un bel espace pour un gabarit de 1,69 m et 40 kg, soit 16 cm et 47 kg de plus que moi ! Et comme le dit l'ami Esteban, si je mange autant que vous, je suis assuré d'être malade ensuite, c'est vraiment trop injuste ! 😉
Belles photos au dessus de Paris.
Les PNC ont fait le job, un point c'est tout.
Sempiternel sandwich et boisson d'accompagnement, c'est encore gratuit mais jusqu'à quand ?
L'hôtesse vous prends pour une connaissance, la prochaine fois, il faudra être clair avec elle ! 🤣
A bientôt.
Merci pour ce FR.
Bon vol et prestations, avec secousses : all in !
J ai aussi pu constater qu’au moment du dîner, les plats de la mer ou végétarien étaient « minoritaires » coté demande…. Mais répondre à la demande selon le vira ratio serait plus cher. Il faut donc savoir être efficace face au buffet 😇(idem en coktail, on peut dire c est un métier 😂).
Pour l’anecdote avec l hôtesse, je vous suggère l idée suivante pour ne pas lui taper l affiche (et qui devrait être un reflexe journalistique d’investigation) : au prochain coup (puisque jamais 2 sans 3), donnez lui rapidement une carte de visite en suggérant de se prendre un café un verre sur gva à l’occasion pour se rappeler le bon vieux temps. Quand elle lira le nom plus tard soit c est le pot au rose et fini les saluts enjoués (mais ensuite sourire plus timide au prochain croisement), soit vous vous connaissez et vous aurez un message (et la va falloir faire chauffer la mémoire),
En tout cas, quelque chose me dit qu’avec ce teasing, je vais lire tous les prochains CDG-GVA !