Bonjour à toute la communauté FRiste et bienvenu(e)s au tout dernier segment de notre incursion estivalo-hivernale dans le continent austral.
Enchainement de vols
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- 4NH585 - Economy - Tokyo > Matsuyama - Boeing 787-8
Nous avons affaire à un vol domestique d’une heure plus-plus, le lendemain de notre arrivée au Japon.
Les vues depuis la chambre de notre hôtel sont formidables.

Regrettablement, il nous faut quitter ce ‘balcon sur tarmac’ et regagner un des trois terminaux de HND.
Afin d’y arriver, la navette proposée par l’hôtel nous sera utile.

Compte tenu de la courte distance qui nous séparait de l’aérogare, on fut déposé au T2 de Haneda en moins de dix minutes (apres un bref arrêt au T3).

UN PARCOURS MOUVEMENTÉ
Un peu de confusion s’en suit, car les bornes automatiques ont du mal à retrouver ma réservation et je suis prié de passer par les comptoirs humanoïdes, qui sont très sollicités à cette heure-là.
Et il ne reste que 30 minutes avant le départ de notre vol…
Finalement une aimable superviseuse prend en charge mon dossier et suggère de me diriger à l’espace dédié aux encartés ANA-Star Alliance, qui est beaucoup moins garnit.
Je la remercie bien car, grâce à sa proactivité, j’aurais mon billet en main 25 minutes avant notre départ.

De justesse, mais dans les limites.
(20 minutes avant départ est la limite requise pour franchir les contrôles de sécurité, pour les vols domestiques au Japon).
Au-delà des filtres il faut déceler notre porte, qui semble être déserte…

Et pour cause, car il y a eu un changement de dernière minute et l’embarquement se fera par bus ! (du moins, initialement…) Bon sang !

Alors, c’est descente au Rez-de-chaussée.

Et scannage de nos documents de voyage.

Afin de monter dans un bus.

Qui ne diffère guère d’un bus de ligne métropolitain.

Très peu adapté, donc, aux vicissitudes des déplacements internes dans une aérogare.
Ici c’est HND qui dérape, car chez JAL (T1) l’offre autoroutière est la même.
On est déposé après 8 minutes…

… en face d’un édifice ?!…

… qu’il faudra prospecter…

… afin de retrouver l’étage des départs que l’on arpentait dix minutes auparavant ?!?!?
C’est trop rocambolesque, tout ça ?!?

Seulement à notre arrivée à Matsuyama, et après consultation, on nous expliqué que les travaux de l’extension nord du T2 n’étaient pas achevés et que, conséquemment, l’annexe n’était pas encore reliée au bâtiment principal.
Note : Depuis mars 2025 il parait que les bus ne sont plus nécessaires pour se rendre aux portes 46-52 du T2 de HND.
Essayons d’apaiser notre perplexité avec la contemplation de l’horizon.
Voici une séquence de notre destrier du jour.



On est en lastissime call.

LA MACHINE ET LE VOL
Le nez de notre oiseau, âgé de 12 ans au moment des faits.

Le sas d’accès.

Et sa porte.

Accueil neutre, mais poli.
On nous encourage à avancer vers le couloir tribord afin de rejoindre notre siège.
Sans surprise, on se retrouve dans une dense cabine, où 335 âmes peuvent s’attarder : 12 en Premium (2+2+2) et 323 en économique (3+3+3).


Dans cette déclinaison de gros porteur, le siège a l’air un peu plus confortable que ceux équipant les récemment rénovés B777 domestiques.

Le pas reste toujours bon, mais nul écran individuel est à retrouver.

Et malgré cela, un boiter entrave le libre déploiement de pieds ou jambes sur les sièges K ou J ?!?!

Le hublot, lui-même est bien usé (une myriade de petites entailles).

Il faudra être acrobatique pour la prise d’images.

Nous repoussons avec 15 minutes de retard.

On croisse de grands frères.

Et des êtres chères.

Plus tard, on passe devant le terminal international de HND (T3).

Ce matin, décollage de la 16R.

Ce qui, en dépit des rayures, nous offre de belles vues sur la rivière Tama 多摩川.

Les nombreuses aires industrielles des bords de mer de Kawasaki 川崎市 suivent.

HND et ces mêmes aires, perçues de plus loin.

Juste 15 minutes plus tard le service se déclenche.

Ce matin l’équipage sera très souriant, vraiment radiant.

Une grande partie de la cabine somnole, ce qui facilite le travail des ravissantes pcnettes.

C’est café pour nous ce matin.
Buvable.

Mi-vol et pas de vues mémorables. Juste des nuages.

Lors de notre descente les cieux s’éclaircirent, ce qui nous permet d’entrevoir l’archipel des Geiyo 芸予諸島 et les ponts qui les relient (la fameuse route cycliste de Shimanami Kaido).

Ainsi que d’autres éparpillements d’îles, dominant ce coin de la Mer Intérieure de Seto.

Nakajima 中島 est synonyme d’atterrissage imminent.


Nous y sommes presque.

On touche le sol de l’île de Shikoku 7 minutes avant l’horaire préétabli.
Le roulage, comme toujours à MYJ, est supersonique.
En dépit d’un accueil initial neutre, l’équipage s’est révélé très chaleureux au cours du vol (dans la limite des restreintes protocolaires de rigueur au Japon).
Aurevoir et merci !


Ci-bas, un résumé de notre parcours, avec l’envol et l’approche en détail.

C’est Matsuyama et son onsen qui nous accueillent.

Tout comme le personnel au sol d’ANA.

Le carrousel 1 à MYJ, c’est toujours pour l’Alliance Rebelle JL (y compris Jetstar Japon). Le carrousel 2 est pour les forces impériales.


Au nom de la tradition, montons à la terrasse pour faire un aurevoir en toute règle a notre destrier du jour.

C’est la fin du récit ainsi que de cette série australe du mois d’aout 2024.
Merci de votre lecture et de vos commentaires.
Bons vols à toutes et tous.
C'est quand même plus agréable de voler en 787 sur un vol domestique, même en l'absence de cabine internationale et de divertissement.
ANA est la seule a envoyer du gros porteur à MYJ?
Merci pour ce FR et la série