Bonjour à tous,
Je suis heureux de vous retrouver pour un nouvel aller-retour entre Paris et Genève, donnant l'occasion d'un séjour de neuf jours dans ma terre natale, le plus long depuis deux ans et mon départ pour étudier à Paris.
Je quitte mon travail à Opéra avec un peu d'avance pour éviter le trafic de fin de journée et finir en télétravail depuis le salon du 2F.

Arrivée sans encombre au terminal 2F.

Passage du contrôle sécuritaire prioritaire avec une très légère attente, rien de dramatique.


Puis je retrouve enfin notre lounge bien aimé.

Le buffet, plutôt qualitatif comme toujours, bien que l'offre salée soit peu garnie en ce milieu d'après-midi.



Petite sélection de milieu d'après-midi.

En passant me resservir, je tombe devant un intrigant chariot, rempli de mignardises que je n'ai jamais venu lors de mes moult passages dans le salon. J'interroge l'employée qui le transporte pour savoir si ces mignardises sont accessibles quelque part, hélas la réponse fut négative. Je me demande bien d'où elles viennent. L'espace Ultimate ?

Bon, je reconnais que cette petite photo volée est plutôt ratée. Mais peut-être identifierez-vous tout de même la marchandise !
Une espèce de quiche est mise à disposition peu avant le repas du soir.

Puis les plats chauds font leur apparition.




Ma sélection. C'est correct mais un peu moins envoûtant que parfois.

L'offre du comptoir. Pas convaincu.

Je termine sur une note sucrée.

Les lieux sont chargés en ce vendredi soir.

Puis je me dirige, une dizaine de minutes avant l'embarquement, vers ma porte.

En passant devant un monument du patrimoine culturel français.

La zone d'embarquement est assez occupée.

Les passagers prioritaires sont appelés avec cinq minutes d'avance sur l'horaire !

Sans même avoir à attendre dans la passerelle ! C'est très rare.

Instant porte

L'accueil n'est pas très chaleureux et, surtout, je retrouve mon PNC honni. J'ai dû voyager avec lui en tout cas cinq fois cette année, il est sincèrement désagréable et ne semble vraiment pas motivé dans son travail. En outre, il a, à chaque reprise, porté un masque au cours de l'intégralité du vol. La première fois que je l'ai vu, j'ai pensé qu'il était malade et qu'il entendait protéger les passagers, ce que je trouvais louable. Mais puisqu'il a conservé à chaque fois son masque, il semble qu'il profite surtout de l'atmosphère post-pandémie qui a permis de baisser les standards de service et, par exemple, d'éviter de se soumettre à des désagréments certains pour les professionnels du milieu, par exemple sourire aux clients… Peut-être naturellement qu'il a des proches dont la santé est fragile ou que lui-même a besoin d'être particulièrement attentif. Mais dans ce cas, il porterait plutôt un masque FFP2, pas un vieux masque chirurgical, qui plus est n'est généralement pas bien placé sur son nez. Bref, j'aurais beaucoup de compassion si le port systématique du masque chez lui n'était pas qu'une manière ostensible de faire le strict minimum dans le contact avec les passagers. Puisqu'en outre, il ne compense pas ce masque par un service agréable ou chaleureux (auquel cas je n'aurais probablement même jamais remarqué ledit masque).
Par ailleurs, sur les A220, les coffres à bagages s'ouvrent vers le bas et non vers le haut. Tellement bas que s'ils restent ouverts pendant l'embarquement nombre de passagers se blessent de façon inéluctable - j'ai expérimenté, et je ne fais même pas 1m70 ! L'annonce préétablie par AF prévoit donc de demander aux passagers de fermer les coffres avant de s'asseoir. Cela se fait généralement sans effet car les passagers qui ne connaissent pas l'avion partent simplement du principe qu'ils sont tombés sur un équipage un peu flemmard. Certains PNC précisent donc dans leur annonce quelque chose comme : "Sur cet avion, les coffres à bagage tombent vraiment très bas, il faut donc les refermer avant de s'asseoir pour éviter toute blessure". La précision est bienvenue. Mon cher PNC masqué, lui, modifie certes l'annonce… Mais pour la rendre encore plus sentencieuse, puisqu'il dit simplement : "Merci de refermer les coffres avant de vous assoir. Oui. Avant de vous assoir." Pas sûr que cela ait le moindre effet…
Cela étant, AF devrait en effet modifier son annonce sur la question, pour que les gens referment véritablement ces coffres avant de s'asseoir.
La cabine désormais bien connue des A220.

Je prends place au dernier rang de la cabine, comme à mon habitude sur ces appareils, qui dispose d'un hublot correctement aligné. Généralement, en outre, les derniers rangs des A220 sont neutralisés pour centrage, et sur la cinquantaine de vols que j'ai dû faire en un plus d'un an avec des A220, en prenant place au dernier rang, je n'ai eu des voisins que deux fois, sauf erreur. Serai-je chanceux ce soir ?

L'avion est en cours de ravitaillement.


Et l'embarquement se poursuit.

Je suis donc au 31A. Une passagère, plutôt agitée, s'avance jusqu'à ma rangée… elle prend heureusement place au 31F. Enfin prendre place est inexact, puisqu'elle n'a eu de cesse, dans les minutes suivant son arrivée, de se lever pour reprendre des choses dans son sac, changer ses écouteurs, simplement se mouvoir… Un comportement assez erratique franchement agaçant.
Bref, voilà pour l'instant doléances. Dans le doute, voyant la cabine se remplir jusqu'au dernier rang, je déplace mon sac, que j'avais comme toujours confortablement installé sous le siège à côté de moi. Mon statut Platinum m'accordera-t-il un trajet sans voisin ?

Hélas, non ! Deux amies ou sœurs prennent place, l'une devait être au 31C, l'autre au 31E, et demandent donc au monsieur alors installé au 31D de prendre place à côté de moi pour qu'elles puissent rester ensemble.

Repoussage avec un peu d'avance.

Roulage pas excessivement long.


Décollage.



Les prises ne seront activées que tard dans le vol, une fois pleinement arrivés en croisière, il me semble qu'habituellement c'est un peu plus tôt. En tout cas, il s'agissait de la première que je comptais sérieusement dessus pour recharger mon téléphone.

Le vol est complet à 100 %, et puisque les effectifs sur A220 sont assez limités, le service est lent. Très lent. Le sandwich arrive. Je le prends pour vous le montrer, mais ferai l'impasse sur sa consommation.

S'agissant des boissons, le chariot est toujours loin, très loin.

Je prends un petit duo de thé et coca.

Le vol se poursuit.

Puis je suis débarrassé. Je conserve mon thé, l'arrière n'a reçu les boissons que quelques secondes avant que les PNC préparent la cabine pour l'atterrissage..

Une hôtesse me demande alors de débrancher ma prise USB (je n'utilise tellement jamais cette prise que j'avais oublié ce point-là). Mon voisin, endormi, fait également charger son téléphone. Une fois réveillé deux minutes plus tard, je lui signifie, de la plus polie des façons, que "au besoin, l'hôtesse nous a demandé de débrancher nos téléphones pendant l'atterrissage." Il me répondra, de façon ultra agressive : "Oui ben c'est pas si grave." Et laissera son téléphone branché. Avec diplomatie, je lui ai alors dit que je pensais simplement qu'il dormait lorsque la demande avait été faite, mais que je ne souhaitais pas du tout lui donner l'impression de jouer au petit donneur de leçons. Et miracle, il se décida alors à débrancher son téléphone - pour autant, je me demande vraiment quels sont les risques de surchauffe spécifiques aux phases de décollage / atterrissage…
Approche.


Touché. Freinage franchement brutal.

Puis nous débarquons.


La valise est distribuée en moins de cinq minutes, ce n'est pas le fort de GVA normalement mais sur le secteur France ils sont sur ce point toujours très efficaces.
Je quitte les lieux.

Merci de m'avoir lu ! À très vite pour le retour.