Avis du vol entre Atlanta et Paris en classe Economique avec Air France

Suite et fin d'un retour du Costa Rica vers Paris.
Partis le matin vers 7h de San José, nous atterrissons après 4h de vol à 13h (heure d'Atlanta), cf http://flight-report.com/fr/report-7725.html. Nous devons embarquer à 16h20 pour Boston sur le vol DL 2300, puis aurons 30 minutes de correspondances pour rejoindre Paris sur le Boston - Paris DL 243.
Alors que nous transitons dans l'aéroport d'Atlanta et en profitons pour nous restaurer, un violent orage comment à s'abattre.
Confiants, nous rejoignons la salle d'embarquement, pensant cet aléa météorologique sans incidence. Finalement, nous constatons que la plupart des vols du terminal annoncent un retard.
Ca ne loupera pas pour notre Atlanta - Boston lorsque le chef d'escale prend le micro pour prévenir de 50 minutes de retard. Et là, patatra, notre correspondance à Boston est compromise, et notre retour sur Paris de fait.
Ni une ni deux, nous nous dirigeons vers le comptoir et tentons de trouver une solution avec le chef d'escale. Il est particulièrement souriant et cherche la meilleure solution. Après quelques consultations sur son écran et des appels au service bagages, il nous confirme qu'il y a de la place sur le vol Air France vers CDG à 17h40. Il nous propose cette alternative que nous acceptons, nous assurant que nos bagages nous accompagnent en soute.
Direction le concourse F. Nous sommes 1h30 avant le départ. Spotting des alentours et de notre avion, un 777ER immatriculé F-GSQD.

Le vol est annoncé à l'heure. La personne à la chemise à carreau fera les annonces dans un bon français.

Direction Starbucks pour un dernier rafraichissement avant l'embarquement.

Puis, comme prévu, l'embarquement démarre.

Et là, c'est the drama !
Le document que le chef d'escale du vol pour Boston nous a remis pour embarquer sur le vol de Paris n'est pas un boarding pass mais une contremarque dont la validation finale n'est pas apportée. Nous n'en savions rien, les numéros de place, de vol et les informations passagers y figurant pourtant.
A l'embarquement de notre vol, le personnel d'escale avec la chemise à carreau nous affirme qu'il ne peut pas nous laisser embarquer et qu'il faut aller au comptoir Delta plus loin dans le terminal. Mon travel partner et moi même nous y précipitons au galop.
Arrivés au comptoir, une vingtaine de personnes et autant de minutes d'attentes pour parvenir à l'assistance. Ca sent le loupage de vol ! Marche arrière, je retourne au comptoir du vol AF et exige une assistance expresse. Une 'gentille' hôtesse au sol prend pitié de ma demande et nous accompagne en courant au comptoir Delta.
Elle se hisse derrière le desk alors que nous entendons l'annonce de dernier appel. Le stress monte. Elle cherche, ne trouve pas. Se montre sceptique. Puis, après de longues secondes, elle sort un get it!. Elle nous tend un document et nous ordonne de courir à l'embarquement.
A bout de souffle, nous rentrons dans l'avion, nous serons les derniers passagers dixit un PNC chaleureux, qui de quelques mots apaise notre coup de chaud.

Nous prenons place sur une rangée de 4 où nous ne serons que 2. Replissage au 2/3, pas plus.

Je trouve le pitch très correct. Il faut dire que ça me change de l'inconfort de Delta lors des vols précédents.

L'IFE est bon, et le programme ne permet pas de s'ennuyer.

Puis, distribution du menu. J'ai pu le consulté via l'IFE également. Mon choix se porte sur le boeuf à la forestière.

Cheers ! J'accepte volontiers le champagne proposé en apéritif, de même qu'un petit cognac pour favoriser la digestion et le sommeil ensuite !

La viande est un peu trop cuite, mais l'ensemble est plutôt gouteux. Ce plateau me laissera une bonne impression générale.

Inspection de rigueur dans les toilettes. Pour le coup, je les trouve spacieuses, du moins celle de l'arrière de la cabine Y.

La cabine est plongée dans le noir, le bar est dressé.

Alors que nous approchons le sud de l'Irlande, distribution du petit dej.