Fin de notre escapade aux îles Galápagos, ce 12 août au matin nous rentrons sur Quito depuis l’aéroport Seymour sur l’ile de Baltra.
Notre périple
Rappel de l’itinéraire :
- Un premier petit vol de pré-acheminement avec KLM, KL 1246, CDG > AMS, B737, le 23/07 : c'est par ici, avec une vidéo
- Un inédit, long vol KLM, KL 751, AMS > UIO, B772, le 24/07: c'est là, avec une vidéo
- Une nouveauté tant pour la compagnie et la destination, avec l'équatorienne TAME, A320, UI0 > escale GYE > GPS, le 08/08 :c'est par là, avec également une vidéo
- Le retour, TAME, A320, GPS > UIO, le 12/08, c'est maintenant…
Rappel pour ceux qui n'ont pas encore lu le FR du vol aller, le choix de la compagnie, de l'horaire, des places a été fait par le voyagiste qui propose vol + croisière.
Le matin, nous sommes au port de Ayora, il faut traverser l’ile de Santa Cruz en car pendant environ 45 minutes pour 42 kilomètres pour prendre ensuite un bac pour une traversée de 150 mètres en 5 - 10 minutes pour reprendre un autre car qui nous conduit en 5 minutes jusqu’à l’aéroport Seymour. Ce n’est pas bien rapide car il faut attendre à chaque fois.
La vue depuis le débarcadère avec l'ile de Santa Cruz en face et la route rectiligne qui la traverse.

Nous arrivons à l’aéroport à 9 h 50, ça devrait aller pour s’enregistrer…
Une photo du panneau que je n’avais pas eu le temps de prendre lors de notre arrivée.

L’entrée principale depuis laquelle on voit les guichets d’enregistrement des compagnies Tame, Avianca et Lan.

Notre vol EQ 192 est affiché, prévu à 12 h 30.

Un regard derrière moi, pendant qu’on patiente. Ce n’est pas grand. Au fond, l’accès au PIF/PAF près de la boutique. Au sol on distingue une peinture d’une tortue.

On fait la queue et là, une bonne nouvelle se répand car on propose aux premières personnes du groupe à s’enregistrer de prendre un autre vol Tame qui part à 10 h 55 et en plus il est direct pour Quito… Ma seule crainte, car naturellement nous sommes dans la file qui n’avance pas, c’est qu’il ne reste plus de places disponibles…

A notre tour et ouf, nous acceptons ce que la charmante agente du check-in nous propose, gagner 3 heures… car au lieu d’arriver à 17 heures à Quito, nous arriverons à 14 heures (heure locale). Bon je raterais un atterrissage – décollage à Guayaquil. Je demande un hublot, pas de souci et en plus nous avons des places à l’avant de l’appareil en 6 A. Que demander de plus ?
Cool, mais pas le temps de trainer. Il faut simplement prévenir l’agence de voyage pour avancer le transfert.
J’avais prévu un reportage photo complet à l’extérieur et l’intérieur, moi… (on devait patienter 2 heures) mais ce n’est plus d’actualité…
Donc sans tarder, on se dirige vers l’embarquement. Une petite galerie commerciale. Les prix ne sont pas affichés.




Une vitrine de sculpture bois me permet de poser la carte d’embarquement et le reçu de transit délivré lors du voyage aller.

Après quelques pas nous voici au contrôle des bagages.

Il n’y a personne devant nous. Les agents sont sympas, souriants. Je passe, récupère mes affaires, attend mon compagnon. Et là derrière nous, beaucoup d’agitation. Une femme s’énerve et hurle et je la vois en train de se dévêtir. Ni une ni deux je dégaine mon appareil photo. On voit ses vêtements au sol. Le personnel reste imperturbable.
Nous ne restons pas regarder, on passe en salle d’embarquement, retrouvons les personnes avec qui nous avons voyagé.

La perturbatrice passe en salle d’embarquement, sous très bonne garde. Elle s’est rhabillée. Comme elle haussera à nouveau le ton, elle sera conduite dans une autre salle. Je ne sais pas si elle a pris le vol. J’en profite pour photographier à travers la vitre pas très propre, la salle et les personnes de la sécurité qui se marrent, c’est l’attraction du matin.




Je ne sais pas s’il y a du wi-fi, pas de photo corporate, pas eu le temps de regarder.
Une photo de la boutique attrape touriste par excellence avec un prix spécial américain, la tablette de chocolat à 8 $, de la marque soutenue par le groupe français Bongrain. Fort en marketing.

Un peu de spotting par les baies vitrées. Un Aerogal est stationné et puis c’est tout. J’ai raté le décollage du vol de 10 h 10. Je ne vois pas notre avion qui est caché par la couverture de l’allée.



Le tri sélectif.

Une autre vue de la salle d’embarquement

Le bar

C’est l’heure d’y aller. Contrôle ultra rapide, on remet la carte d’embarquement, l’hôtesse ne la regarde pas, découpe le talon et en route.

A nous l’Airbus A320 immatriculé HC-CGW, 11 ans, arrivé à la Tame en 2008.

Embarquement par l’avant pour nous, étant au rang 6. Les moteurs vrombissent. Une personne âgée arrivée en fauteuil roulant alors que nous étions déjà à bord, a dû monter les escaliers par ses propres moyens avec ses béquilles.




Vue d’un siège en business en passant

Mon siège pour les heures à venir.
A la différence de l’avion que nous avions eu à l’aller, les sièges ne sont pas en cuir mais en tissu, le porte document est sous la tablette et non dessus, avec une décoration relativement sobre. L’avion a commencé sa carrière chez la salvadorienne TACA en 2003.

Une miss sourire en porte, qui n’a pas répondu à mon « buenos dias » en rentrant dans l’avion. Ça promet.

Le pitch est correct. Il n’y a pas de publicité façon low cost sur la tablette (ni au recto ni au verso), voir la différence sur mon FR du vol aller.
La littérature est dans la pochette. Je ne vous la refais pas, la carte en 3 volets, le magazine de la compagnie, un pavé tout en espagnol (idem, voir le vol aller pour les détails) avec les destinations nationales et internationales, la flotte de 20 avions de la Tame, etc.



L’accoudoir a vécu. Le divertissement est inactif, j’avais mon casque et l’adaptateur mais pas de musique diffusé.

A l’heure, nous quittons le point de stationnement, consignes de sécurité à la main, on roule sur la piste, à droite vers la raquette puis demi-tour et décollage (en image animée sur la vidéo en bas de page).




Je vous remet une photo prise à l'aller pour se rendre compte de l'aéroport sur l'ile

Retour au vol
L’avion est rempli à 60 % je dirais (et moi qui craignait ne pas pouvoir prendre ce vol).


45 minutes après avoir quitté les Galápagos, nous recevons une collation, un sandwich un peu sec, façon pain doux, tranches de fromage, de jambon, salade et, pour faire passer, un verre d’eau gazeuse Güttig servi à la bouteille. Mais là c’est pas mal. Çà a le mérite d’exister, cependant c’est léger. Le service était correct mais toujours pas de sourire.


Ensuite on somnole, on s’est levé à 5 heures.
Environ 2 heures après être parti nous survolons Quito.

On aperçoit l’aéroport où nous allons atterrir.


Demi-tour, ça remue encore alors qu’on s’aligne. C’est une caractéristique de ce nouvel aéroport il me semble (on a en parlé avec des locaux et tous les vols sont ainsi, ça remue et parfois il y a trop de brouillard pour atterrir mais depuis septembre il y a un système d'éclairage des pistes donc ça pourrait changer).


Là c’est le drame, mon appareil photo n’a plus de batterie… je ne peux plus zoomer, il s’éteint tout seul. Donc je termine sans zoom marche-arrêt et obligé de finir avec mon portable et du coup j’ai fait beaucoup moins de photos, mais la caméra fonctionne toujours.

13 h, heure des Galápagos, nous arrivons. Il est 14 h à Quito, il y a une heure de décalage. Atterrissage musclé, aérofrein de sortie.

On vient se parquer près d’un A319 d’Aérogal/Avianca.

On sort parmi les premiers, le cheminement est mal indiqué. On va à droite. Il y a une erreur sur le fléchage mais ça ne dérange personne, donc un agent est venu nous montrer la sortie car nous attendions devant une porte fermée. Il fallait aller à gauche, mais il fallait pousser les portes vitrées !
Pas de contrôle des passeports, si je me souviens bien.


Récupération très lente des bagages cette fois également (pour voir la salle, détail dans mon FR AMS-UIO, ici). Mur opposé au carrousel.

Par contre ensuite une fois sorti, c’est rapide, le parking est tout à côté, il se paie en chemin à une barrière de péage.
A 14 h 57 alors que nous sommes en voiture direction Quito, il y a eu un important tremblement de terre de magnitude 5,1. Il n’y en avait pas eu un aussi fort depuis plus de 20 ans. Il y a beaucoup de poussière mais pas de panique. Nous n’avons rien ressenti, seulement les fortes répliques le soir même et le lendemain matin.

Nous avons eu de la chance de pouvoir prendre ce vol EQ 190 car l’aéroport de Quito a été fermé durant 2 ou 3 heures. L’épicentre était à côté, 10 kilomètres je crois. Tous les appareils électriques de l’aéroport se sont arrêtés nets, les vols ont été détournés temporairement vers Guayaquil.
Plus d’images de l’aérogare dans le FR suivant.
En bonus, quelques photos de ce séjour inoubliable :



















Pour ceux qui sont arrivés jusqu'ici et qui ont encore du temps, une vidéo récapitulative de ce vol :
A suivre
Merci pour ce FR et le super bonus. Encore une destination qui fait rêver.
Il me plait bien ce petit aéroport, presque trop moderne à la limite, mai sympa;
Bon vol, même si la PNC avait une allure à la Monique sur la photo ;-)
Merci. L'aéroport est vraiment agréable et revendique le titre du premier aéroport écologique du monde (ben oui, sûr que recevoir des avions c'est écologique)
www.ecogal.aero/web
Un descriptif sur une brochure www.ecogal.aero/brochureecogal/Brochureespanol.pdf
Le personnel de la Tame n'a pas été informé qu'ils ont des clients...
Merci pour ce fr !:)
Sympathique événement PIF, on était vraiment à deux feuilles près de l'hiver :))
La cabine est correct tout comme le catering
Le bonus est superbe, outre ce qui est proposé, les photos sont vraiment de qualité, bravo !:)
J'ai reçu mon nouvel APN je vais essayer de piquoter un peu de mon côté pour mon prochain fr ! ^^
Un hybride, Fuji xm-1 ^^
Parce que Leica tu places ça dans le abordable toi ;-)
Je tient aussi à remarquer qu'Icare était parti mater avec la police ^^
Quel modèle d'APN Arnaud ??
@Horatius: J'aurais du préciser, reste t'il des marques abordables pour le commun des mortels autre que Leica en Europe ^^
Merci pour votre commentaire.
Ce n'est pas en France que j'aurais pu immortaliser cet instant.
Pour les photos, les conditions, la lumière étaient pas mal quoique parfois ça bougeait sur le bateau, le matériel est aussi de qualité.
je n'aurais pas dit mieux Marc ;)
Jamais sans Fuji !!:))
En même temps pour la photo, en non Japonais, il reste quoi, Leica?
Hasselblad
Merci pour ce FR
Et ce super bonus. Je ne parle pas de l'hystérique de GPA (Grande Poupée Allumée) mais du reste.
Ouais l'équipage,pas trop sympa, mais combien bien de GPA? Au fait ils cultivent quoi comme champignon la-bas?
Sinon, plutot cool le changement de vol proposé par la compagnie (vol surbooké?) parce que à voir vos photos votre vol n'avait pas l'air très plein, vous dites 60%, il semble même moins.
Désolé mais je ne sais pas ce que veut dire GPA...
Oui plutôt cool d'avoir eu le vol précédent.
Sincèrement je ne sais pas combien nous étions à bord, entre 40 % et 60 % sans doute.
GPA, en l'occurence: Grande Poupée Allumée et aucune référence à un débat qui agite bien des gens aujourd'hui (Grossesse Pour Autrui) mais référence à une madame qui a l'air un peu histéro d'ou ma qeustion sur les champignons.
La dame en question remettait en cause de devoir passer ses affaires au scanner et donc insistait bien pour montrer au personnel qu'elle n'avait rien de dangereux sur elle, elle était visiblement prête à plus de dévêtir. Elle était complètement disjonctée.
Pas besoin de champignons, la chimie fait des trucs formidables
Magnifique couleur du ciel, un bonus Electrisant.
Sœur sourire en guise de PNC :)
Au final coup de chance pour le changement de vol.
Seymour propose des séances de Streap tise en guise d'animation, cela mérite un 10 !
Merci pour ce FR !
Merci,
ce n'est pas à Terrace qu'il y aurait un tel spectacle, peut-être un enlevé de doudoune pour montrer son mécontentement :)
Oui ce fut un sacré coup de chance d'avoir eu l'opportunité de prendre ce vol car sinon nous serions arrivés forts tard sans doute.
GPS a montré la voie à suivre pour l'animation !
Je soupçonne l'auteur d'avoir vidé la batterie de son appareil photo au PIF :)
Je pense que cette scène est déconnectée de la culture locale, quelle qu'elle soit. Où qu'on soit dans le monde, une personne déjantée peut faire n'importe quoi. Ce qui peut changer, en revanche, c'est la réaction du personnel.
Je partage le goût de ces petits aéroports où l'on embarque à pied. Le seul inconvénient est qu'ils sont souvent peu user-friendly, faute de galerie dominant le tarmac... et de trafic à photographier.
Un bon point pour Tame qui propose de prendre le vol précédent; les majors ont souvent une vision étriquée de la réservation non modifiable.
Merci pour ce FR et son superbe bonus !
Merci pour votre commentaire.
Le personnel a été impassible, aucun mot au dessus de l'autre. La femme la plus proche,debout, lui a répété les obligations de formalités, lui a ensuite demandé de s'habiller pour pouvoir passer dans l'autre salle en lui disant qu'il y avait des enfants et que comme cela elle ne pourrait pas prendre l'avion. Le maitre chien est venu dans la salle d'embarquement lorsque la jeune femme s'est à nouveau mise à crier. Avant le maître chien était au niveau de la sécurité.
Comme nous sommes restés finalement peu de temps, 50 minutes entre l'arrivée à l'aéroport et l'embarquement, nous n'avons pas subi les inconvénients que l'on peut ressentir dans un petit aéroport.
Merci pour ce FR
Et surtout le bonus PIF : Icare n'en a pas perdu une miette ;)
La langue pendante et au premier rang, ouaf !
Vol moyen avec ce sandwich comme catering
Très joli bonus touristique
A bientôt
merci et à suivre.
Que de beaux spécimens dans ce FR, et de toutes natures en plus.
C'est magnifique.
Merci pour le partage.
De rien (seulement un peu long à produire :)