Avis du vol entre Tokyo et Paris en classe Economique avec Japan Airlines

Bonjour à tous,
voici un FR sur le vol HND–>CDG opéré par JAL en effet, devant rentrer plus tôt que prévu de Tokyo, je me retrouve sur ce vol bondé avec comme seul choix de prendre une place en éco. Un peut déçu de ne pas obtenir de place en affaires ou en premium éco, je me dis finalement que ce n'est pas si mal de voyager en éco histoire de me rappeler que la majorité des gens voyagent derrière dans des conditions pas toujours géniales et qu'un peu d'humilité ne peut faire que du bien…..
Rien à dire sur l'enregistrement qui était un peu compliqué en raison du changement de dernière minute du billet. Très peu de monde à 23h45, c'est un peu la fête de Star Alliance avec un vol pour Bangkok, Honolulu et Singapour.

Le contrôle de sécurité est très lent car il n'y a pas de tables continues pour faire glisser les paniers, les gens doivent porter ces derniers d'une table à une autre. Connaissant bien le Japon, cela me surprend beaucoup qu'ils acceptent ce genre de désorganisation qui nuit à la qualité et à l'efficacité des contrôles.
Le terminal parait fantomatique avec juste quelques boutiques ouvertes.

Clin d'oeil à Marathon avec l'espace enfant

Bien que je n'ai d'attrait particulier pour les toilettes, je trouve l'idée de ce repose bébé absolument génial

Voici l'appareil du jour, un Boeing 777-200. Je suis désolé pour la pauvreté du spotting mais il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent

Boarding à l'heure avec organisation à la japonaise (contrôle en amont des passeports) que je dois admettre est d'une redoutable efficacité. Au passage, le personnel annonce qu'il y aura des turbulences au décollage et pendant la première partie du vol tout en s'excusant du désagrément que cela va engendrer. L'embarquement sera effectué en 17 minutes chrono avec les PNC se démenant pour placer les bagages à mains des passagers (tout en souriant), en un mot : impressionnant .
J'ai adoré le petit dessin animé avec des personnages type Wii expliquant le rangement des bagages dans les compartiments et les mesures de savoir-vivre à pendre lors de l'inclinaison des sièges.

La cabine est assez agréable avec une configuration 3-3-3

Pushback à l'heure et immédiatement après le décollage les turbulences commencent. On commence à se croire sur le Silverstar (pour ceux qui connaissent :-) ) mais rien de bien méchant.

45 minutes après le décollage, on passe près de Sapporo et cela secoue toujours pas mal, les hôtesses commencent le service… qui ne durera pas longtemps en raison de très fortes turbulences (PNC assises et attachés) et je commencent à me dire que je vais avoir un vol vraiment pourri. 20 minutes plus tard, le service peut commencer au menu : des crackers japonais, un croque-monsieur et 2 génoises. C'était pas terrible mais pratique vue l'heure tardive et la volonté de tout le monde de dormir.

L'IFE est pas trop mal avec quelques films récents en français

Après une distribution de bouteilles d'eau , il est temps pour moi de dormir. A mon réveil, un petit tour dans l'avion s'impose, on trouve un chariot parfaitement rangé avec un choix limité de boissons et de crackers.

A noter, également un passage très régulier des PNCs avec de l'eau.
J'ai déjà entendu pas mal de personnes se plaignant du fait que dans les avions d'Air France, on allumait la lumière 2h00 avant l'atterrissage pour servir le petit-déjeuner mais JAL doit détenir le ponpon. En effet 3h30 avant l'atterrissage, allumage des lumières et attente d'une heure supplémentaire pour le service de ce qu'il appelle le petit-déjeuner : une espèce de soupe au lardon avec de la purée (me faisant penser à plat de vomie) avec un sandwich au coleslaw. J'avais l'impression d'être chez KLM :-).

Ca y est on arrive enfin à destination :

Atterrissage avec 45 mn d'avance à Paris :
Le terminal 1

Après un roulage interminable, on arrive enfin à la porte, bye-bye JAL.