Avis du vol entre Munich et Paris en classe Affaires avec Lufthansa

Et voici le dernier épisode de cette série. Je serai bref car le vol en soi a peu d'intérêt ; il s'agit juste de mon post-acheminement de Munich à Paris pour rentrer au bercail. J'aurais pu d'ailleurs ne pas le reporter mais cela donnera toutefois l'occasion de voir le salon Lufthansa First/HON de Munich.
Le routing au complet :

1. Paris Charles de Gaulle - Casablanca Mohammed V, Air France (Economy) sur A319
2. Casablanca Mohammed V - Doha Hamad International, Qatar Airways (Business) sur A332
3. Doha Hamad International - New York J.F. Kennedy, Qatar Airways (Business) sur B77W
4. New York J.F. Kennedy - Los Angeles World Airport, American (Flagship First) sur A32S
5. Los Angeles World Airport - Miami Dade International, American (Domestic First) sur B738
6. Miami Dade International - Panama Tocumen, American (Business) sur B738
7. Panama Tocumen - Miami Dade International, American (Business) sur B738
8. Miami Dade International - Los Angeles World Airport, American (First) sur B772
9. Los Angeles World Airport - Munich J. Franz, Lufthansa (First) sur A346
10. Munich J. Franz, Lufthansa - Paris Charles de Gaulle (Business) sur E195

La décoration du salon rappelle celle du FCT (mobilier identique, mises en place identiques) mais parce qu'il est plus petit et qu'on reconnaît le bâtiment (et qu'on le voit) du terminal, il y a moins d'impression d'intimité.

Toujours comme chez son grand frère, la presse est présentée à l'envers et n'invite donc pas du tout à y piocher. C'est dommage, la sélection est large mais voilà comment l'économie d'un geste ruine complètement l'intention.

L'alcool n'est pas en libre service ; les commandes se font soi au bar, soi à la table (les serveurs sont prompts à passer et repasser). La sélection de bouteilles est moins large qu'au FCT mais tout de même conséquente (d'excellentes références mais aussi des alcools du quotidien, ce qui est bien pour ceux qui ont leurs habitudes).

Les buffets sont jolis, mais j'y reviendrais plus tard.

Pour l'instant, je prends juste un expresso en attendant la préparation d'une douche. Notez que le café m'a été amené avec un oshibori.

La douche est vite prête. Elle est grande, agréable et dispose de quoi s'asseoir et ranger ses affaires.

Une fois douché, changé et bien réveillé, je reprends la visite des buffets. Tout semble appétissant et de qualité.

Je me laisse tenter par un verre de Champagne rosé et un peu de saumon (les deux très bons) que je grignote en rattrapant mon retard sur FR ;)

Notre vol arrivant de Los Angeles à 13h40, nous aurions pu faire une connexion courte et prendre le vol pour Paris de 15h45. C'était suffisant pour prendre une douche mais pas pour profiter un peu du salon et prendre son temps. Nous avons donc opté pour le vol de 17h20, ce qui nous laisse amplement le temps et permet aussi de déjeuner/dîner pour commencer à se recaler.
Dîner que nous avons donc fait en testant l'option de restauration à la table du salon.

Malgré des ingrédients classiques (qui au moins plairont au plus grand nombre) et des touches lufthansesques en cuisine (risotto aux mangue, vinaigrette à la pomme…), la carte met en appétit car…cela sent très bon dans la zone restauration :)

Pour l'entrée, je me fais ma propre assiette d'antipasti à base de ce qui m'a fait de l'oeil au buffet. Parfait.

J'ai opté pour le filet de boeuf émincé au poivre. Une fois qu'on a retiré le morceau d'aneth crevé et les pétales de fleurs des champs (LH un jour, LH toujours !), c'est excellent.

Mon ami opte pour les parpadelle et arrive à la même conclusion. Il est normal que la Bavière soit influencée par la proche Italie, mais là on soupçonne clairement ma cheffe en cuisine !

Je fais comme d'habitude l'impasse sur le dessert mais comme c'est un FR à quatre mains, vous aurez le droit au cheesecake.

Nous sommes à l'étage des portes hors-Schenghen, nous quittons donc le salon par les escaliers qui mènent au niveau inférieur et nous permet de passer directement aux portes Shenghen.

Embarquement avec portillons automatiques et priorités appelées en allemand uniquement…

Cabine classique d'Embraer, en configuration 1-1 en J puisque le siège voisin est neutralisé.

Le pitch est bien meilleur que dans les Airbus.

Et on dispose donc d'un couloir et d'un hublot. Tous ces points font que cette configuration est très nettement supérieure.

On repousse à l'heure.

Très rapidement après le décollage, la PNC en charge de la J (mais pas dédiée à la cabine : comme c'est le protocole chez LH, elle ira ensuite aider en Y). Le pain est distribué en corbeille mais pas servi : la PNC insiste pour que tous les passagers se servent à la main. Pas super, surtout que ce n'était pas le cas avant (et mon vol suivant confirmera que c'est désormais bien le protocole).

Le passager du rang 1 ne connait pas bien LH : il attaque tout de suite son plateau :)

Allez, top chrono ! Il est 18h22 lorsque m'ont plateau m'est servi. Ensuite, la PNC finit toute la cabine (pas très grande pourtant) avant de retourner au galley préparer son trolley de boissons.

Que c'est joli en cabine :) Tout est déjà sorti puisque la sélection d'alcools est la strictement la même en J et en Y. Et ne pensez pas que les clients Y de LH aient la chance d'avoir une carte J ;)

Et top ! Me voilà servi. Cinq minutes…au deuxième rang avec juste une personne au premier. Je ne suis pas à 5 minutes près dans ce vol assez long pour déguster, mais quelle débilité…!
Le Champagne du salon était excellent, ca serait dommage de gâcher ça avec n'importe lequel des alcools bas-de-gamme de chez bas-de-gamme qui ornent le trolley : coca light ^^

Je n'ai pas grand chose d'autre à raconter sur le vol :) Voilà la descente qui commence.

Et les images familières qui reviennent.

L'intérêt du T1 est que les bus y sont très rares. Son inconvénient est une livraison bagage parfois très lente…

Mais ce n'était pas du tout le cas ce soir là : les tapis tournent déjà ! Il n'y a plus qu'à récupérer le sac, prendre le RER et retrouver la routine.

Fin des vacances ! Aux prochaines :)