Bonjour à toutes et tous,
Voici enfin le dernier des FR de cette série d’été à laquelle j’aurais consacré beaucoup de temps d’écriture !
Rappel du routing
- Genève-Paris CDG (AF1843, Airbus A319, Business)
- Paris CDG-New York JFK (AF008, Boeing 777-200ER, NEW Business Class A Cocoon in the Sky), par JulienIP ICI
- New York JFK-Amsterdam (KL640, Airbus A330-200, Economy)
- Amsterdam-Munich (KL1791, ERJ190, Economy)
- Munich-Amsterdam (KL1794, Boeing 737-800, Europe Business Class)
- Amsterdam-Beijing Capital (KL897, Boeing 747-400 Combi, World Business Class), par biaman94 ICI
- Beijing Capital-Tokyo Haneda (JL022, Boeing 767-300ER, Executive Class)
- Tokyo Haneda-Beijing Capital (JL021, Boeing 767-300ER, Executive Class)
- Beijing Capital-Paris CDG (AF381, Boeing 777-300ER, Business)
- Paris CDG-Berlin Tegel (AF1734, Airbus A321, Business)
Mais c’est plus facile à dire qu’à faire et j’ai vite remis les pieds sur terre en réalisant qu’il allait encore une fois être difficile de lever la barrière de la langue et de m’adapter au mode de vie local… Je souhaitais me rendre à Tian’anmen Square mais la préposée au guichet ne souhaite visiblement pas faire autre chose que de me vendre le billet le plus vite possible. Heureusement que ma maîtrise du japonais m’a permis de trouver sans soucis le parcours sur une carte.
Le réseau de transport est globalement bon mais c’est dès que l’on veut monter ou sortir du métro, c’est la loi de la jungle et le sens des manières japonais manque cruellement.
La cité interdite est une désillusion. J’ai trouvé l’endroit moche, mal organisé, mal fléché et sans intérêt. Par contre, on a vraiment l’impression d’être à l’autre bout du monde. C’est étrange.


Vu que je me suis rendu compte au bout de quelques tentatives qu’il était parfaitement inutile de tenter de parler anglais, j’ai opté pour la simplicité : me faire passer pour un chinois. J’avais soif et je suis allé acheter cette bouteille de thé au chrysanthème dans une échoppe non loin de Tien’anmen. Après avoir sorti un « Nihao » le vendeur me dit le prix en chinois, que je ne comprends évidemment pas. Je donne au hasard un billet de 10 Yuans et bingo, c’est suffisant. J’aurais paru idiot sinon ^^
Je décide de m’installer dans un restaurant manger un morceau. La première serveuse que j’appelle fait une grimace, feint de ne pas comprendre et part. J’arrive après 5 minutes à en attraper une seconde, à laquelle je dois pointer du doigt mon choix sur le menu (légumes, riz, thé). On m’apporte vite les légumes et le thé, mais pas le riz. Passablement fatigué de cette nullité en anglais, je commence à crier en japonais mais ça ne change rien à la situation. Puis dans un élan de désespoir, je vais chercher un stylo dans mon sac, écris sur la nappe en papier de la table « ? », le caractère du riz en japonais. Et là ça marche… On m’apporte mon bol de riz. Hourra !
Retour à l’aéroport après cette balade qui a malheureusement confirmé mes précédentes impressions sur le pays.
Le terminal 2, d’où part Air France, est vide à cette heure-ci. Tellement vide qu’on peut entendre les policiers passer et roter élégamment dans l’enceinte du bâtiment qui fait écho.
Les départs de cette soirée. Notez le long vol vers Luanda très largement retardé.
L’accès à la zone d’enregistrement pour les départs internationaux est réservé aux détenteurs de passeport, dans un pays qui n’a que récemment assoupli les délivraisons de titres de voyage.
Au delà de ce contrôle se trouvent les différents comptoirs d’enregistrement des compagnies étrangères. Ceux d’Air France ont été laissés en l’état (un vol AF et un vol KLM partent en début d’après-midi), mais sans surprise, à 4 heures du départ, aucun employé de la compagnie n’y est affecté.
Heureusement, j’ai été un minimum prévoyant et ai imprimé au lounge Japan Airlines de Tokyo ma carte d’accès à bord Beijing-Paris, ce qui me donne la possibilité de passer directement en zone airside, n’ayant pas de bagages à enregistrer.
Les contrôles d’immigration et de sûreté sont décongestionnés à cette heure creuse de la soirée. Je me retrouve rapidement dans la zone d’embarquement.
Air France utilise en ce moment le BGS Premier Lounge. Bien vu : il s’agit du même opérateur tiers que le salon auquel JAL m’a invité lors de mon passage en sens inverse il y a quinze jours. Voyons si ce deuxième opus, dans un terminal différent, va battre le précédent record de nullité.
Le premier tour d’inspection des lieux va malheureusement aller en ce sens… le lounge comporte une unique salle, à l’éclairage glauque, qui n’a rien de premium.
Une petite partie est réservée en marge de la salle principale pour les éventuels clients de première classe, derrière les branchages que vous voyez à droite de la photo ci-dessous.
Le ménage n’est pas bien fait et on se croirait vraiment dans un bistrot parisien à voir ces traces de saleté.
Comme à tous les buffets d’aéroport en Chine, des employés le surveillent. Je ne me suis pas risqué à photographier la zone. Voici en revanche ma sélection : il y a de quoi se nourrir mais c’est qualitativement plus que médiocre.
Les documents de voyage : la carte d’embarquement format A4 et le visa de transit. Pas besoin de carte Gold : l’accès aux privilèges sol est garanti du fait de ma cabine de voyage.
On trouve un petit Business Center avec des iMacs, mais leur utilité est de toute façon réduite à cause de la Grande Muraille d’Internet qui empêche l’accès à Gmail, Facebook, twitter…
Un étalage de revues inintéressantes.
Le salon ne possède ni toilettes ni douche. Trop c’est trop : je considère que dans tout local dans lequel de la nourriture est servie, par mesure d’hygiène, des toilettes doivent être installées. Ce BGS Premier Lounge marquera un triste record en termes de notation parmi les nombreux salons que j’ai pu noter jusqu’à présent. Je me rappelle avec contentement que je dois refaire mon stock de nouilles instantanées et que ce passage en Chine est idéal pour ce faire, et quitte le salon avec un peu d’avance.
Une fois mes emplettes finies, je me dirige vers la porte où l’embarquement vient de commencer. Je suis appelé : on me prend ma carte d’embarquement A4 et on me remet à la place deux cartes carton. Je demande à conserver l’original, mais on me répond qu’AF en a besoin pour justifier ma sortie du territoire.
Je vois que le numéro Flying Blue n’est pas inscrit sur la nouvelle carte : je demande à l’inscrire et à en faire état sur la carte d’embarquement au cas où j’aie à faire une réclamation.
Un choix exhaustif de journaux est proposé en passerelle.
Notre appareil ce soir sera le F-GSQY, qui a la particularité d’être le B77W équipé du système WiFi on Board !
Il est équipé des NEV3
J’ai choisi le 6L pour ce vol, deuxième rangée de la cabine principale. (Il y a une mini cabine de deux rangs devant le galley)
Je profite de l’embarquement pour photographier la cabine Affaires encore vide.
Coussin, couette et désormais chaussons sont disposés sur le siège à l’installation du client.
Malgré le faible taux de remplissage en Business, j’aurais un voisin installé en 6K. Le pitch pour ce vol (excusez la tenue ! C’est pas qu’il fait chaud en Chine mais … :p)
L’IFE nous souhaite comme toujours la bienvenue à bord.
C’est après au tour des PNC de nous souhaiter la bienvenue en nous offrant un verre. Champagne pour ma part.
Il est temps de se mettre à l’heure française où je n’ai pas mis les pieds depuis un mois maintenant.
30 minutes après l’embarquement, on repousse enfin. Mais le brouillard et la pollution empêche toute vue lointaine.
Le vol pour rentrer à la maison sera court, 10 heures seulement.
On décolle et on s’extirpe de l’épaisse couche nuageuse pékinoise.
Les IFE sont allumés, mais comme d’habitude le mien ne servira qu’à la géovision.
Le service commence en trombe - il est 1h30 du matin - par une distribution d’oshibori.
Les bruits du trolley se font entendre et il est temps de déplier la table …
Mais la mienne présente un problème : elle est totalement bancale ! Du coup elle s’affaisse sur mes genoux. Impossible de manger proprement dans ces conditions.
Je fais part de mon problème à la PNC de ma rangée qui s’en inquiète immédiatement et me propose le siège 11L. Je fais d’une pierre deux coups : je règle mon problème de table et j’ai le duo de fauteuils pour moi tout seul !
Mon verre m’accompagne.
Il est maintenant temps de véritablement profiter du menu :
Sans surprise, sur ce départ tardif, ce sera un plateau unique allant on-ne-peut-plus à l’essentiel.
La présence d’une interprète chinoise sera indispensable pour accomplir les (nombreuses) demandes de la clientèle.
Le plateau arrive.
Salade fraicheur et julienne de crabe
Sans grand intérêt mais rafraichissant
Suprême de poulet sauce au romarin, polenta frite, ratatouille, épinards en branche
Aucun intérêt, polenta et présentation à revoir
Tartelette a la fraise
Cela ressemble étrangement aux pâtisseries qu’on achète le dimanche midi pour les déjeuners de famille lol
Couverts
Un repas en demi-teinte, malheureusement sans approfondissement dû à la vitesse à laquelle le service doit être fait sur ce vol aux horaires peu arrangeants.
Je n’avais jamais essayé le WiFi en avion, je décide d’opter pour le forfait 1h à 7h. Il existe aussi un forfait pour tout le vol à genre 15 euros, mais vu que j’allais passer la plupart du vol à dormir ça ne rime pas à grand chose.
Du coup, photo corporate alors que je goûte avec délectation à Facebook après une demi-journée de censure.
Nous sommes en été et au périgée de notre trajectoire on peut apercevoir le jour.
J’aurais dormi un peu plus de 6 heures ce qui est bien sur un vol de 10 heures. A mon réveil le trolley du petit déjeuner n’est pas bien loin de mon siège.
Nous entamons la phase finale du vol en passant au dessus de Copenhague.
Le plateau m’est servi avec quelques viennoiseries. Il y avait trois choix (Oeufs/Pancakes/Nouilles), j’ai opté pour ces dernières.
Nouilles E-Fu, champignons shiitake, pak-choy et carottes en julienne sauce soja, émincé de poulet à la sauce d’huitre
C’est bon mais la présentation pourrait être tellement plus élégante encore une fois…
Le plateau contient quelques mauvais fruits industriels.
Je demande un espresso à la PNC très présente de ma rangée qui me l’apportera tout de suite (et non pas au bar ! lol)
La cabine se prépare à l’atterrissage.
On va bientôt passer la dernière frontière de notre parcours.
Je me dégourdis les jambes vers la zone Premium Economy mais les trolleys sont en plein débarrassage, je retourne donc en J.
On s’aligne…
Les lumières se font de plus en plus proches…
Et le jour de plus en plus clair
Touchdown qui conclure cette honorable performance d’Air France.
On se baladera un peu dans Roissy avant de s’amarrer au S3.
Il est 5 heures du matin, ce grand complexe aéroportuaire qu’est Roissy s’éveille et le flux de passagers en correspondance commence à se faire entendre dans les couloirs. Direction le 2F pour ma correspondance vers Berlin.
Je rejoins à l’entrée du salon du 2F1 ma mère, qui vient d’arriver directement de Tokyo en Business également. Mère et fils se retrouvent au lounge, son parcours est Tokyo-Paris-Genève et le mien Pékin-Paris-Berlin… C’était un joli moment d’y penser, je suis d’accord avec vous ;)
J’ai tout juste fait quelques photos du salon avant d’accompagner ma mère à sa porte pour GVA et de re-sauter dans l’A320 vers TXL. Comme dit en introduction, pas de FR sur ce vol, la fatigue s’est accumulée et j’avais encore une grosse journée derrière.
Le salon est vite plein mais nous réussissons par chance à trouver deux sièges côte à côte.
Le buffet avec ses quelques tranches de charcuterie et des yaourts.
Ma sélection.
Presse du jour.
Je réussis à convaincre ma mère d’aller se doucher avant d’embarquer car elle aussi a une longue route derrière. Du coup cette trousse viendra compléter la dizaine qui commencent à s’empiler sur mon étagère !
Un petit regard à l’extérieur…. Merci d’avoir suivi cette longue série et à bientôt pour de nouvelles aventures :) !
Merci pour ce FR
Le salon est vraiment médiocre
Offre catering très limitée et en plus ce n'est vraiment pas appétissant
L'expresso c'était du Segafredo ?
L'un dans l'autre un vol très moyen
A bientôt
Merci pour ce FR Kristof. Deux repas avec tout sur le plateau, c'est vraiment dommage. Je comprends pour le 1er repas vu l'heure, mais le deuxieme repas aurait pu etre plus complet. Ton 7/10 semble alors genereux car pour moi c'est tres moyen. Au final c'est bien d'avoir eu une tablette cassee car tu as pu avoir deux sieges.
Difficile la barrière de la langue à Pekin.
Lors d'un déplacement professionnel au fin fond de la chine en 2005, je me rendais directement en cuisine pour
faire une sélection à vue.
Vol correct sans plus en raison de l'horaire et de la présence de l'ancienne cabine.
Merci pour ce FR !
Amusant ce vol pour Luanda à Pekin !
Les horaires du tien sont moins amusants par contre^^
Merci ;)
Un Pékinois ou un Parisien qui parle pas anglais, même combat.
Tellement vide qu’on peut entendre les policiers passer et roter élégamment dans l’enceinte du bâtiment qui fait écho.--> t'exagères pas un peu là. C'était si fort que ça?
Le BGS lounge est froid et impersonnel
Je trouve le plat chaud chinois de nouilles bien consistant pour un petit-déjeuner et ça change des traditionnels oeufs.
Merci pour ce FR Kristof.
Merci pour ce FR.
Je confirme pour la difficulté de la langue en Chine !
le salon est triste en tous points et le catering n'est pas très appétissant, bref pas un vol des meilleurs sur de la J d'AF.
Merci pour ce FR.
Les Chinois sont un peu comme les compagnies aériennes : Il ne faut pas avoir de grandes attentes les concernant et alors on n'est pas déçu. ;)
Personnellement je trouve cette barrière linguistique intéressante et passionnante, mais ce n'est que mon avis. ^^
En plus toi qui parles japonais tu as déjà un léger avantage par rapport à nous autres pauvres occidentaux. ;)
Ce salon est digne des pires lounges de PVG.
A bord ce n'est guère brillant avec une cabine datée et un catering ex-PEK toujours limite.
A bientôt.
Merci à toi !:)
Tu pensais que crier en japonais allait fonctionner 70 ans après l'occupation? :)))
Il y a des choses rendus compliqués par le décalage culturel parfois, mais c'est aussi ce qui fait le sel des voyages, et la base des plus grands fou rires (parfois bien après). J'adore le Japon, et l'Italie, mais ça me peinerait de voir les Italiens se comporter comme des japonais !^^
L'aéroport est correct, le salon un peu bof, au moins as tu pu te sustenter
Vieille cabine qui vieillit mal, AF s'est fait estourbir sur la qualité du matériel.
Les repas sont pas géniaux. Ex-PEK c'est souvent le cas de toute façon, mais demander une bonne polenta à PEK, il faut vraiment aimer les risques. Le PDJ est pas extra, très copieux je trouve. Les nouilles dans un bol un peu stylisé aurait été tellement mieux
Super sympa ce chassé croisé familial !:)
Merci pour toute cette série qui nous aura tenu en haleine, et qui aura été distillé avec maestria !:))
Mais du coup, tu m'as redonné envie de retourner au Japon, c'est vilain ça ! :)))