Avis du vol entre Paris et Istanbul en classe Affaires avec Turkish Airlines

Bonjour à tous,
j’ai le plaisir de partager avec vous une nouvelle série de vols vers le Japon. Une urgence professionnelle m’a obligé à faire un rapide aller-retour à Tokyo mais le problème est que lorsque l’on veut prendre un billet long courrier pour la semaine suivante le tarif peut s’avérer totalement prohibitif.
Rapidement, il fallait exclure AF, BA, LH ainsi que les compagnies japonaises au départ de FRA et de CDG avec des prix au alentour de 2000 € pour un billet en classe économique et jusqu’à plus de 5000 € pour un billet en business. J’ai aussi volontairement exclu le trio du golfe pour éviter un vol à rallonge bien que Emirates proposait un tarif intéressant mais cela ne collait vraiment pas au niveau des horaires et j’ai du mal à voyager dans une compagnie qui n’est pas dans une alliance.
Ayant la chance d’être dans une position assez centrale pour le choix d’un aéroport de départ, j’ai étendu mes recherches sur FRA, LUX et CDG (ZRH est maintenant exclu en raison de la hausse massive du franc suisse) et Turkish Airlines au départ de CDG est apparu rapidement comme le choix le plus intéressant aussi bien au niveau du tarif que pour les horaires des vols. La cerise sur le gâteau est que ce voyage me permet de valider mon statut elite (équivalent au Star Allliance Gold) chez TK jusqu’en 2018.
Le trajet a été le suivant :
- Paris (CDG) - Istanbul (IST), Turkish Airlines, business, A321
- Istanbul (IST) - Tokyo (NRT), Turkish Airlines, business, B777-300ER
- Tokyo (NRT) - Istanbul (IST), Turkish Airlines, business, B777-300ER
- Istanbul (IST) - Paris (CDG), Turkish Airlines, business, A330
Cela faisait quelque temps que je n’avais pas transité par CDG et j’ai rejoint ce dernier depuis Strasbourg en prenant le TGV. A l’approche de CDG, les avions du maitre des lieux occupent l’espace.

Le célèbre FIDS de CDG accueillant les passagers de la gare SNCF.

Une fois au terminal 1, je me dirige directement vers les comptoirs de Turkish Airlines pour récupérer mes cartes d’embarquement. L’employé me fait remarquer que sur le vol entre Istanbul et Tokyo mon siège est situé dans le couloir et je lui demande de me changer cela. Rapidement elle me réédite ma carte d’embarquement avec un siège au hublot et me souhaite un bon voyage avec un grand sourire.

Les écrans rappellent que nous sommes toujours en alerte après les tristes événements de janvier.

Passage dans les tubes pour rejoindre le niveau supérieur.

Le contrôle des passeports sera très rapide sous l’oeil indifférent d’un policier occupé à discuter avec ses collègues. A noter que le système parafe ne fonctionnait ce qui semble être récurrent au terminal 1.

Sans aucun enthousiasme, je vais attendre mon vol au salon Star Alliance. L’accueil est très agréable.

J’ai été mauvaise langue car le salon est vide et la, je le trouve vraiment agréable malgré son plafond bas.

La zone pour la nourriture avec une offre plus que moyenne.

Les boissons :

Mon choix qui est assez décevant.

A la une du site un FR de Pititom.

Mes documents pour le voyage

Petit passage par la terrasse avant de rejoindre le satellite d’ou partira mon vol vers Istanbul.

Le passage de la sécurité sera très rapide en utilisant l’accès n°1. L’embarquement est proche et se fera sur 2 portes : une pour les passagers premium et une pour les passagers voyageant en économique.

L’accueil est agréable et je découvre la cabine qui est totalement standard. La section business se résume à une neutralisation du siège central et le pitch est assez limité.

La cheffe propose la traditionnelle limonade avant le décollage.

A l’heure prévue, la passerelle est retirée pour une mise en route de l’appareil,

pendant que les PNCs proposent la presse.

Au-revoir le terminal 1, rendez-vous dans 72 heures.

Le roulage est assez court et nous prenons notre envol.

Distribution du loukoum, signature de Turkish Airlines ( je sais que cela va énerver Pat62 :-) )

Le menu

L’entrée qui était bonne.

Les koftes étaient excellents. On peut critiquer le fait d’avoir un plat qui apparait très régulièrement chez TK mais au moins ils respectent leur tradition culinaire et le plat est excellent :-)

Le fromage et le dessert étaient du même niveau.
C’est l’anniversaire d’une des passagères et la cheffe apporte un gâteau ainsi que du champagne. C’est une excellente attention, il est juste dommage qu’une part de gâteau (qui est énorme) n’est pas proposée aux autres passagers :-)

Cela me permet de faire une petite disgression sur les PNCs. Lui me fait penser à musclor (je comprend maintenant l’expression fort comme un turc :-) ), il est très souriant, attentionné et rigole beaucoup avec les passagers mais il y a un mais. En effet il est parfaitement à l’aise avec les passagers turcs mais pas avec moi car son anglais est très limité ce qui se ressent dans son interaction avec moi. C’est un problème qui semble récurrent chez Turkish et cela se vérifiera encore sur les vols suivants.
Je ne vais pas m’en offusquer et retourne à mes occupations. Il n’y a pas d’IFE individuel mais juste des écrans diffusant un film qui semble absolument ennuyant au possible ce qui me motive à poursuivre la rédaction de la suite de mon dernier périple au USA.

Le temps passe très rapidement et je prend encore un thé avant la fin du voyage.

Atterrissage à l’heure à Istanbul et bien entendu j’ai droit au paxbus pour rejoindre le terminal. A noter que pour les passager business il y a un bus spécifique mais on embarquera quand même quelques passagers provenant de la cabine économique pour le remplir :-)