Avis du vol entre Dubai et Manama en classe Economique avec Emirates

Petit routing de week-end vers Bahrein en continuation des visites aussi touristiques que possible des capitales libres de la région avant expiration de mon statut QF. C'est également une soupape après une semaine de travail intense qui a fait de moi temporairement un Shadok.
Après le succès de DOH, l'échec cuisant à l'immigration de KWI et MCT effectué avant mes débuts rédactionnel sur FR, voici Bahrein.
Seconde fois pour moi à BAH où j'étais resté une journée après un épique return mileage run *A LAX-IAD-KWI-BAH pour 800 USD.
Puisque je suis un lounge-junkie assumé, je décide de passer la soirée et la nuit au salon EK.
Départ donc en début de soirée m'offrant ce point de vue sur Jumeirah Lake Towers, le quartier jumeau de Dubai Marina encore en développement pour certaines tours.

Le métro est bondé comme chaque soir en direction du centre mais on arrive à bon port.

Au terminal 3 directement à l'intérieur.

Et à l'extérieur du terminal entièrement dédié à EK et QF.

Ne voyageant pas en business, pas de limousine et donc il faut marcher pour rejoindre la zone premium de check-in

Avec ses machines à BP que j'utilise pour récupérer une épreuve papier.

Et en avant, pour rejoindre le concourse ! Ce long chemin agrémenté de travelators se trouve en fait sous les taxi ways.

Le check-in first class : pas d'attente mais je n'ai pas vu d'agent à son poste.

Le check-in business class : logiquement plus occupé.

Je me présente au filtrage d'avant PAF et PIF.
L'agent m'indique qu'il ne peut me laisser passer que 8 heures avant l'horaire de départ, soit en ce qui me concerne un peu avant 1 heure. Il est 20h, soit cinq heures d'attente landside. Cela commence mal ! En revanche si on est en transit cela semble être un cas différent ou si l'on dispoe d'une résa pour un transit hôtel de DXB.
Mais je ne m'avoue pas vaincu.
Je quitte la soi-disante zone Premium pour rejoindre mes semblables moins statufiés en zone Economy.
Les deux agents de la zone premium ont dû se concerter sur la règle avant de me l'opposer. Qui sait, peut-être aurais je la chance de tomber sur un ignorant ou un crétin en zone Economy ?
Donc marche arrière et re-marche avant. Au passage je ne vois aucune zone d'enregistrement pour les Silvers EK et QF, c'est dommage car ils ont clairement la place.

Arrivé au filtrage, même topo, mais on m'indique d'aller voir un représentant EK qui se trouve à proximité. On pourrait bien se demander à quoi il sert sinon à traiter des cas bizarres comme le mien.
Il me reçoit poliment et en voyant sur mon BP électronique que je suis affiché en Skyward Platinum (je ne lui dirai pas que c'est QF en fait, héhé !!), il semble soulagé car il a un argument de poids à faire valoir à son superviseur qui ne fera aucune difficulté.

Malgré ce joker, 10 bonnes minutes sont nécessaires pour régler la question car il faut annoter mon dossier de voyage.
Je passe l'egate (le paraphe local) qui ne me posera pas de souci compte tenu de ma situation. J'aurais plutôt pensé que c'est l'immigration plus qu'EK qui aurait posé des problèmes.
Étonnamment très peu d'attente au PIF de la Y, pourtant à 20h au Terminal 1 (compagnies non EK), c'est un vrai zoo.

Mon vol n'est pas encore affiché, aucune porte n'a été assigné. Je suis donc libre de choisir mon salon entre les concourses A, B et C.
J'opte pour le B : à l'étage avant l'accès à gauche au salon J et à droite au salon F se trouve cet étal de ce marchand de vins que l'on retrouve dans les salons F d'EK aux portes A et B.

Direction à droite toute !

Le rêve en vitrine au sein du salon First.

J'ai choisi le salon B car :
- il a été le seul à proposer un champagne un peu plus haut de gamme que la J
- son espace restaurant est plus sympa que le salon A
- sa zone fumeur n'est pas isolée (donc cela sent moins mauvais)
Accueil courtois avec le sourire de la Cerbérine.

Contrôle presse The Economist ***ENGAGED***

***IN PROGRESS***

***IN PROGRESS***

***TOTAL FAILURE*** (je vous épargne tous les racks que j'ai checkés !)
Mais au moins, j'aurai récupéré 4 quotidiens nationaux.

Petit apéritif avec cahouètes, le temps de finir un peu de boulot qui me poursuit jusqu'au milieu de mon week-end.
OUI MAIS !
Plus de Moët Millésimé 2004 au salon B, le seul à m'en avoir proposé.
La seule explication est qu'EK est en train de revisiter à la baisse son offre.
Mais l'incohérence susbiste : au salon A, le moët regular est accompagné du rosé qui est absent ce soir.

On se console avec les petits suisses pour grands qui se marient fort bien avec le Moët même regular.

Une fois le boulot achevé, je rejoins la zone fine dining avec son menu qui n'a pas changé depuis le 21 février.
cf mon FR : http://flight-report.com/fr/report-9453.html

Malheureusement le bar ne sera pas disponible. Dommage cela aurait été mon premier choix.

On patiente avec un peu de champagne.

Et on s'aperçoit que la NSA s'est infiltrée jusque dans vos APN !!

Je choisis les King Prawns sur une déclinaison d'avocat, très beau dressage, bonne cuisson, c'est très honnête (mais bon c'est pas du étoilé, entendons nous bien).

Ma sélection buffet en attendant les Prawns servies à mon retour.

Cela, j'aime beaucoup : l'attention aux détails, les verres sortent du réfrigérateur.

Pour permettre ce test : Malartic Lagraviere 2011 vs un Vulcaia fumé Inama 2011.
Victoire française, je suis très Bordeaux en ce qui concerne le jus de raisin fermenté.

On continue avec en plat principal le jarret d'agneau qui quoique préparé à la vietnamienne s'est avéré enjoyable et pas très exotique. Je l'accompagne du mm Pontet Canet 98 du précédent routing. Je ne ferai pas de test pour le rouge avnt le lendemain (et j'ai eu raison).

Le poached meringue qui est en fait une bête île flottante en dessert.
Rien d'extraordinaire mais c'est le meilleur dessert que j'ai mangé ds les salons EK (c'est vous dire le niveau…).

Bon alors ne comptez pas faire vos cadeaux de mariage en piquant les couverts !

Coucou ! A défaut de pouvoir le faire en vol.

On termine sur des fruits, les melons sont Economy class, de la courge bref. Seules les mûres et l'ananas s'approchent du correct. Décevant.

Regard condescendant tant qu'on le peut ! Cela ne durera pas !

Le wifi fonctionne tout comme FR. Du kangourou au menu.

Et puis dodo/digestion jusqu'à 3 heures du matin.
Une douche pour se réveiller.

Avec force détails : vide et comme à l'armée.

Spartiate.

Serviette sous emballage, mais…
Les serviettes de la douche sont rêches. J'ai une sainte horreur des serviettes rêches.
Les tabourets sont méchamment écornés.

Amenities

Ceintre pour faire oublier combien ces cabines sont mal commodes.

Une fois bien propre, le petit-déjeuner s'impose

Mais, toi non plus tu n'as pas changé

Jus d'orange frais bienvenu.

Quelques clichés de l'offre buffet, avec mini donuts nouveaux ou ignorés jusqu'à présent.

Refueling pour estomacs britanniques.

Refueling pour estomacs français.

Zone qu'elle serait bien pour y manger si les banquettes n'étaient pas aussi basses. Avec ma taille, j'ai l'impression de retomber en enfance.

On commence les hostilités avec un plat de la carte jour non prévu au petit déjeuner.
Pas de difficulté mais on voit que je détone.
On poursuit l'offre marine de la carte avec les noix de Saint Jacques.

Pas gégé mais je finirai.

Entre temps, le vin blanc aura changé !
Mais il est de même niveau et se laisse boire facilement car de très bonne tenue.

On enchaine dans la même veine du petit déjeuner décallé. Avec ce sandwich qui m'intrigue depuis le début.

Pain ciabatta trop mou.

Décevant, car sans talent, je n'en mangerai qu'un (ce n'est pas bien de jeter la nourriture mais là c'est pour le report).

Egalement pour le report, j'irai vérifier le faire valoir du Pontet Canet.
Ridiculement jeune vin néo-zélandais de 2011 qui se fait littéralement satelliser par le Pauillac 1998.
Je n'arrive pas à comprendre comment on peut proposer ce non-choix. Cela n'a aucun sens et c'est systématique dans ces salons tant en rouge qu'en blanc (mais dans une moindre mesure).
Mais je préfère un bon avec un mauvais, que deux moyens.

On finit avec des gauffres fraîches. Un peu longues à être servies (10 bonnes minutes), bonnes mais pas assez croustillantes.

On termine les agapes sur le test Croissant. Réussi, un bon croissant comme en France.

Docs de voyage avec mon second passeport, mon premier passeport sans tampon israelien est chez les Saoudiens (prochains FR) !

Pod électrique ou les prises européennes et américaines (mais pas australiennes) sont facilement fichables. J'ai toujours été surpris par le manque de clairvoyance des designers de salon d'aéroport. Ils savent que la clientèle vient des 4 coins du monde mais ils s'échinent la plupart du temps à nous mettre uniquement les prises locales.

En quittant le salon, belle perspective de la piscine à la EK. Le bâtiment dans le bâtiment est le transit hotel.

Retour au zoo car pas d'embarquement à partir du salon.

La porte allouée est la B9, j'ai eu le nez creux dans le choix du salon. Déjà en final call après 10 minutes.

Naturellement plus d'embouteillage en final call.

C'est bien un A332

Direction à droite toute ! Mais cette fois-ci ce n'est pas la meilleure des directions. Pas de surclassement (mais je n'y ai jamais cru).

A6-EKY

J'ai tout de même un lot de consolation : j'ai réussi à choper un bulkhead en m'enregistrant sur les bornes automatiques la veille.
Alors que ces sièges semblaient occupés lors du online check-in. Cerise sur le gateau : pas de voisin.

Coup d'oeil furtif sur la J : 2/3/2 sur un 330, on se croirait sur Corsair.
Pour des vols CC c'est le top, mais pour un LC c'est très en deça.

Winglet à terre.

Pas (d'équivalent en Y)

Kholkhozo-screen

Siège high tech avec support lombaire et télécommande aussi ancienne que l'appareil.

Casque à disposition pour un CC : remarquable car QR ne le propose pas.

Poubelle de table legacy.

Je croyais voler sur EK pas sur AF !

Test Horatius raté. Pas dégeu juste négligé. On a vu pire.

Malgré mon embarquement de dernière minute, les opérations trainent en longueur, on ne partira jamais à l'heure.
Du coup, on s'occupe.

Vue cabine Y, remplissage faible environ 70 pax pour 183 sièges.

La pieuvre étend son emprise sur le monde.

Siphonnage bien ordonné. On peut facilement ouvrir de nouvelles lignes sans surcharger la route map : on peut y aller donc !

Siphonnage aussi à l'est.
Pas sûr qu'ils volent encore vers Conakry !

59 A388, c'est sûr c'est pas Air Vanuatu avec son B737 et ses deux ATRs.

Oshibori chaud distribué pour meubler l'attente (vol d'une heure, je le rappelle).

Finalement on repousse.

Concourse C à droite, à gauche le B, plus loin le A. Pas pu prendre en photo le D encours de construction.

La tour avec ses béquilles, ils ne devaient pas être sûrs de leur maitre d'ouvrage.

Un 388 au concourse C ! Plus de place déjà au concourse A ?

Un peu de couleur sur fond de ciel pas vraiment azur.

Deux 388 au concourse B, décidément.

Air Pique-Nique

Décollage.

Décollé du smog ! On voit Sharjah au loin.

Repas servi rapidement : pas de prestation chaude, mais un croissant salé pas bon, un yaourt, un muffin et quelques morceaux de pomme en sachet. Petit jus d'orange puis service thé ou café.
Non non, c'est sûr finalement je ne suis pas sur AF.

En revanche sel et poivre ??

Il y a ICE et ICE.

Pas de AVOD.

On est bientôt arrivé

Manama en vue.

Approche finale.

Atterrissage sans problème

CX en attente pour HKG via DXB.

Gulf Air land

Bah ! C'est bien Bahrain ! et pas les Bahamas.

A cet après-midi, petit scarabé !

Sortie après la PAF qui me rend la monnaie en riyal saoudiens au lieu de dinars bahreini.
Quel souk !

Merci de m'avoir lu !