Review of Air France flight from Dubai to Paris in Economy

Introduction

Bonjour à tous,

Après à peine 40h sur le sol Émirati, je prends déjà le chemin du retour en France. Voilà déjà 4 fois que je viens ici, mais la raison du séjour cette fois était purement à but avgeek et non pas touristique même si j’ai profité de mes 24h à Dubaï pour refaire les choses que j’aime dans cette ville. S’aurait été dommage de rester à la piscine de l’hôtel toute l’après-midi !
J’en profite pour vous remercier de l’intérêt que vous avez porté à mon FR précédent et je vous invites à le lire si ce n’est déjà fait, pour comprendre le pourquoi du comment !

Pour rappel, si je suis entré aux Émirats Arabes Unis par Abu Dhabi, c’est donc par Dubaï que j’en ressortirai. Le retour étant vendu moins cher depuis DXB, acheté en billet prime promo à 15.000 miles + 65€, aller simple, bien évidemment !

Le routing :

« Économique (Ou First) » mais pourquoi donc ? Parce que je compte utiliser ce FR pour prouver que de simples petites attentions en classe éco peuvent faire de grandes différences et que ce n’est pas parce qu’on paye un billet bien moins cher qu’on ne peut pas passer un excellent moment à bord d’un avion ! ;-)
Preuve en est, vous verrez, que ce « banal » Dubaï - Paris va se transformer en une formidable expérience client !

Place au FR :

Aéroport international de Dubaï

Je quitterai l’hôtel où j’ai désormais mes habitudes lorsque je viens à Dubaï sur les coups de 8h. Un changement et une demi-heure plus tard, je débarque au terminal 1 de DXB.

Je retrouve ce terminal sombre et bas de plafond, loin des strass et paillettes du T3, réservé à Emirates.

Mon vol est bien prévu à l’heure, avec un enregistrement en zone 1.

Zone 1 que voici !

Nous sommes à 1h30 de l’embarquement et comme vous le voyez, il n’y a strictement personne aux comptoirs d’enregistrement ! Lors de l’OLCI, le vol ne semblait de toutes façons pas plein.

Ayant fait un peu de shopping à Dubaï, j’enverrai ma valise cabine en soute, mon sac à dos faisant lui-même la taille de ma valise.
La préposée me proposera de me surclasser en W pour 249€ et en J pour 799€, je déclinerai les offres, voyant que je pourrais possiblement bénéficier de 3 sièges en Y.

Mon BP m’est remis avec le sourire, la préposée m’indique que j’ai accès au lounge Skyteam, que je connais déjà.

Direction l’immigration et la sécurité avec au loin, le concourse C et ses nombreux A380 et 777… EK est la dernière des 3 major gulf airlines qu’il manque à mon tableau de chasse.

Pas mal de monde aux smart-gates (PARAFE local), un agent ouvrira les filoguides et dirigera quelques PAX, dont moi vers des PAFman qui s’ennuyaient. En 2 minutes, je suis de l’autre côté avec un coup de tampon en plus dans mon passeport.
L’attente se répètera pour le PIF, mais tout ira assez vite.

Pour rejoindre le concourse D, il faut emprunter une navette automatique, sorte de LISA comme au T2E à CDG.

La navette mettra d’ailleurs près de 10 minutes à arriver.
Nous arrivons rapidement aux portes D où sont regroupées la plupart de compagnies sauf EK qui reste dans son coin.
On retrouve notamment Turkish en 787 qui repartira pour IST ou Virgin qui rentra sur Londres à la même heure que nous. VS était d’ailleurs proposée en billets prime à un tarif correct (Ne me demandez pas combien avec ma mémoire de poisson rouge !) mais ce vol me faisait de l’œil, n’ayant encore jamais testé leur A330Neo. Néanmoins, un retour direct à Paris étant plus pratique, je n’ai pas cherché à comprendre !

Nous voici aux portes D, il faut redescendre d’un étage pour trouver le duty free.

Bon, encore une fois, devoir FRiste avgeek oblige, je passe une tête par la porte pour voir l’oiseau blanc qui me ramènera dans le froid.

Devoir avgeek étant fait, c’est maintenant le devoir de FRiste, direction le lounge Skyteam partagé par toutes les compagnies de l’alliance.

La préposée à l’accueil est adorable et se forcera même à me glisser 3 mots en Français, sympa comme attention !
Je suis autorisé à m’introduire à l’intérieur !
Le salon n’est pas immense mais en tous cas, suffisamment grand pour accueillir les quelques passagers des vols AF et VS.
Je trouverai sans problème un siège pour poser mon séant.

L’offre au buffet est celle du PDJ avec une large sélection d’offres chaude. On retrouve également des charcuteries, du fromage, des viennoiseries, des gâteaux…

Un espace avec un bar est disponible également. Dans les frigos, des jus, des bières et de l’eau en bouteille.

Ne mangeant pas le matin et n’ayant de toutes façons pas faim, je me contenterai d’emporter 2 bananes pour mon vol, ainsi que 2 bouteilles d’eau. C’est certes, pas écologique mais c’est sacrément pratique quand le salon les mets à disposition.

Le Wi-Fi est disponible dans le salon sans avoir besoin de rentrer d’info personnelle. Le temps de commencer la rédaction de mon vol aller, qu’il est rapidement l’heure de retourner en porte pour embarquer !

Je quitte le lounge salué par la proposée qui me lâchera un « À bientôt, bon voyage ! », vraiment très cool alors qu’on sent bien que le Français n’est pas sans langue maternelle !
Les divers salons sont situés sur la mezzanine qui surplombe le hall d’attente au niveau de la sortie du duty-free.

Je reprends la direction de ma porte en empruntant les travelators… C’est que j’ai pris une année de plus 2 jours plus tôt et que je commence à me faire vieille… Je compte demander l’assistance PMR d’ici 2 ans maximum !

J’arrive en D16 où de petites files sont déjà en place alors que l’embarquement débute dans 5 minutes. Quasiment personne en SP, alors comme à Disney, je m’engouffre dans la file fast-pass.

Le Flight-Report

L’embarquement est lancé à l’heure prévue, soit 10h15, je suis le 3ème à embarquer, et le premier en classe éco.

L’occasion de vous présenter mon oiseau du jour : Le F-GSQP, un Boeing 777-300ER de 18 ans ayant toujours volé sous les couleurs AF. Il s’agit d’un des triple sept du réseau COI avec ses cabines ultra densifiées comprenants 430 sièges en Y.

À côté, un 737 Smartwings mais opérant pour Spicejet un vol vers New Delhi.

Le F-GSQP est baptisé « Pomerol », région chère à mon ami l’Agent E., non pas qu’il soit alcoolique (Quoi que), mais qu’il est originaire de là-bas ! Vous aurez d’ailleurs l’occasion de le revoir courant octobre dans mes FR.

Instant porte de trèèèèès loin et fuslage-shot raté pour cause de rétroviseur !

L’accueil en porte est très souriant par une PNC et le CCP, ce dernier qui remarquera mes flammes « Remove » sur mon sac et me demandera si je suis passionné : « Affirmatif » !
Comme il n’y a personne d’autre en vue dans la passerelle, nous prenons 2 minutes pour discuter en nous rendons compte que nous avons un ami en commun… Titi, si tu me lis… ;-)
Il me dira que le vol est loin d’être rempli et que je pourrais changer de siège pour gagner plus de confort.
En attendant, il retourne à son accueil et moi, je patiente au 10A, siège que j’avais initialement pris, comme à chaque fois sur 777 COI.

L’embarquement ne s’éternise pas et le boarding completed est rapidement annoncé. On m’autorisera à migrer au rang 15 où un triplet est disponible. Je trouve ces cabines et ces sièges vraiment confortables, le seul petit point à noter, l’absence d’une prise de courant, compensée par la présence d’un port USB sous l’IFE (USB-A, attention !)

Avant de partir, un rapide coup d’œil à l’armement du siège qui comprends le casque, le coussin et la couverture. Couverture qui a visiblement été changée ! Rouge auparavant, elle est devenue bleue foncée.

La carte de sécurité qui restera à bord, ma collection la comprenant déjà !

L’écran est de bonne taille et le contenu de divertissement est toujours aussi bon et varié !

Ma vue n’est pas dégueu, j’aurai 2 hublots pour moi sur ce vol.

On viendra m’apporter un petit cadeau, gentille attention ! :-)

Le CDB se présentera et annoncera 7h30 de vol pour rentrer à Paris, un temps de vol exceptionnellement long dû aux forts vents contraires et à certains espaces aériens fermés qui nous imposeront un détour.
Le repoussage s’effectue avec 2 minutes de retard, imputable à la congestion de l’aéroport de Dubaï.

On laisse Air-Leadership à côté de nous.

À peine partis que notre place sera prise par cet Airbus A319 en provenance d’Ahvaz, ville de l’ouest de l’Iran.

J’allume la caméra, histoire de suivre le décollage. Beaucoup de trafic sur le tarmac, il nous faudra attendre environ 25 minutes avant de décoller. Toujours un meilleur score qu’en décembre 2023 où nous avions décollé une heure après avoir quitté la porte.

On laisse passer notamment cet A380 EK avec sa jolie livrée NBA en partance pour Hong Kong.

On a enfin l’autorisation de s’aligner !

Allez, bye-bye Dubaï ! À je sais pas quand !

Départ plein est, demi-tour et direction l’Europe !

Le centre-ville de Dubaï dominé par la Burj Khalifa.

On survolera ensuite « The World », un archipel d’îles artificielles qui sont censées représenter les pays du monde.

On m’apportera quelques éléments supplémentaires pour augmenter mon confort avec un oreiller et une couverture de la J.

Durant la montée, la cheffe de cabine Y viendra se présenter à moi en me disant : « Vous êtes Mr Ben ? Je vous cherchais, je ne savais pas où vous étiez passé ! », s’en suivra une petite discussion sur le pourquoi de mon week-end Avgeek… J’ai -encore une fois- dû passer pour un cinglé ! :-)
Elle me souhaitera bon vol et me dira que si j’ai le moindre besoin, je n’hésite surtout pas. C’était spontané et ça fait plaisir, je ne suis que Gold donc c’est au bon vouloir de l’équipage.
Le sus-dit équipage distribuera ensuite une serviette rafraîchissante.

À peine une heure après le décollage, le déjeuner est servi, celui-ci sera exactement le même que sur mon Dubaï - Paris de décembre 2023. Je choisirai le poisson qui de mémoire, m’avait laissé meilleur souvenir que le poulet.

Je ne toucherai pas à l’entrée, le plat est lui, bon et la cassolette, bien remplie. Le pain est hyper industriel.
Le dessert m’avait laissé un meilleur souvenir. Ça se laisse manger mais ça reste pas ouf.
En bref, c’est loin d’être digne d’un 5 étoiles mais ça fait l’affaire !

Le débarrassage aura lieu alors que nous bifurquons au dessus de l’Arabie Saoudite, direction l’Egypte.

Mon adorable CCP viendra me dire qu’il part faire son tour de repos et qu’à son retour, je serai invité à le rejoindre au galley pour discuter.
Je décide de me lancer un film culte du cinéma Français histoire de passer le temps.
Il fait très froid je trouve en cabine, après discussions avec l’équipage, il s’avère qu’ils ont effectivement un petit problème technique avec la clim qui est bloquée dans ma cabine uniquement.

La suite du FR va manquer un peu de photos… En effet :

À son retour du crew rest, mon adorable CCP viendra me voir me demandant si tout va toujours bien et me dire que je peux me joindre à lui au galley pour discuter un peu durant son tour de garde. Autant vous dires que je ne verrai pas passer les 4 dernières heures de vol.

Nous passerons notre temps à discuter de toutes nos expériences passées et futures, que ce soit avgeek ou travelgeek. D’autres PN se joignants à nous au gré de la conversation, ça me donnera également l’occasion d’en apprendre un peu plus sur les métiers de l’aérien, un monde finalement assez « fermé » mais qui s’est ouvert à moi le temps d’un vol.
En retour, c’est eux qui auront eu l’occasion d’en apprendre davantage sur mon domaine à moi, le ferroviaire.

L’avion et le train… Deux mondes qui depuis une centaine d’années se font de temps en temps la guerre, mais qui finalement se ressemblent et se complètent.

Un fort sympathique moment d’échanges, comme quoi, un simple vol sans histoire peut en créer une belle et en raconter de grandes.

Et si finalement, s’éloigner de la terre était la meilleure façon de rapprocher les Hommes ?

On « m’interdira » même de retourner à mon siège, je consommerai ma collation de fin de vol au galley afin de continuer notre discussion.
La collation est la même qu’il y a 12 mois, à savoir un mauvais smoothie fraise-banane, un sandwich au poulet, ainsi qu’un morceau de gâteau qui était la seule chose mangeable ! LoL
Heureusement, les PNC m’auront gâté et j’aurai droit à d’autres cochonneries à manger même si j’avoue n’avoir pas faim à ce moment-là.

La descente débute 30 minutes avant l’atterrissage, j’abandonne les PNC que je laisse préparer l’avion pour l’atterrissage et retourne à mon siège.

Dehors, le temps est couvert et c’est même la pluie qui devrait nous accueillir à Paris.

L’atterrissage se faisant face à l’est, nous avons gagné un tour par le nord-ouest Parisien.

Piste en vue !

Atterrissage en douceur, il nous aura fallu 7h31 pour rentrer de Dubaï à Paris.

Aéroport de Paris Charles de Gaulle

Roulage rapide vers le T2E, hall K, en 5 minutes, nous sommes au bloc ! L’avion repartira ce soir vers l’Île Maurice.

Débarquement ultra rapide, je saluerai les PNC que je croiserai au passage en m’arrêtant quelques instants pour remercier d’une grosse poignée de main, mon formidable CCP, merci pour tout Joël, et au plaisir de revoler ensemble ! ;-)

Passage par la petite J de 14 sièges qui n’était pas complète durant le vol. Je sortirai par la porte 1L.

Merci beaucoup le F-GSQP !

Nous sortons pile en milieu de jetée K, il n’y a même pas à marcher pour rejoindre la PAF !

PAF où il n’y aura d’ailleurs aucune attente !

Direction ensuite le tapis bagages pour récupérer ma valise en soute.

Sorti de l’avion à 16h10, je suis devant le tapis bagages à 16h14 ! Record battu !
Bon, il faudra attendre un petit quart d’heure pour la livraison des bagages où les priorités ne seront pas respectées, la mienne sortant dans le lot.
À 16h40, je serai dans le RER B qui me ramènera à Gare du Nord.

Le vol selon FR24.