Avis du vol entre Abu Dhabi et Rome en classe Premium Eco avec Alitalia

Bonjour à toutes et tous,
Voici le retour de mon Mileage-Run à Abu Dhabi.
Pour rappel j'ai accumulé au cours de ce voyage de 24 heures 15 432 miles pour un coût de 332 dollars soit un cpm de 2,1 centimes.

1. Paris-Rome (Alitalia, Airbus A320, Economy)
2. Rome-Abu Dhabi (Alitalia, Airbus A330-200, Premium Economy)
3. Abu Dhabi-Rome (Alitalia, Airbus A330-200, Premium Economy) VOUS ETES ICI
4. Rome-Genève (Alitalia, Airbus A320, Business)

Débarqué de mon vol en provenance de Rome, à l'heure, et réembarquant dans seulement 3h vers la même destination, j'ai assez de temps pour pour passer à l'extérieur.
Ma dernière visite aux Emirats datant de l'été 2012, je n'avais pas remarqué qu'il est désormais nécessaire de remplir un formulaire d'immigration.
Celui ci n'est pas distribué à bord avant l'arrivée, il faut donc le remplir sur des comptoirs prévus a cet effet avant le passage de la PAF.
J'arrive dans les premiers et aucun stylo n'est mis à disposition, il faut donc en avoir un sur soi ou se mordre les mains. Je tente de le remplir rapidement mais les questions sont très douteuses et dans un anglais très approximatif : on nous demande par exemple le métier effectué dans le pays de destination (?).
De plus, la salle est vite engorgée et des files de personnes se créent derrière moi ce qui génère du stress. Du coup, je mets un peu n'importe quoi puis me dirige vers les comptoirs de la PAF. Les policiers n'ont visiblement rien à faire du formulaire et se contentent de tamponner le passeport (à mon grand désespoir, le grand tampon bleu indiquant les conditions de séjour en anglais et arabe a disparu).
Je remonte au niveau des départs et m'enregistre dans un espace dédié Premium, accueilli par des hôtesses assez désagréables. Après avoir passé la sécurité et la police dédiée, je suis de nouveau air-side.
Je me dirige ensuite vers le salon d'Etihad. Une hôtesse m'accueille et m'informe avec le sourire que les passagers avec statut sont priés d'utiliser le lounge Al Reem en contrebas.
L'enregistrement prend un peu de temps et je me retrouve dans ce salon pas du tout à l'image qu'on se fait d'Etihad : petit et bondé. Il est très dur de trouver une place et il n'est pas spécialement agréable (c'est aussi un pay-in)
Tout ceci fait qu'il est malheureusement sans intérêt. Il n'y a qu'une douche et il faut guetter la sortie du précédent client pour avoir une chance de l'utiliser.

La zone de restauration est également très fréquentée. L'offre est plutôt complète mais malheureusement pas de très bonne qualité.

Espace journaux.

Après avoir regardé les news sur la télé du salon, je suis fatigué et je n'ai qu'une seule envie, m'asseoir dans l'avion et rentrer chez moi.
Direction la porte numéro 3 qui se trouve dans un mini satellite. Des agents en uniforme AZ supervisent l'embarquement.

C'est à l'heure que je retrouve la même cabine et un équipage différent (bien entendu). Cette fois ci, je m'installe à droite et au fond de la cabine, en 9L. Je suis juste devant la cloison.

L'inclinaison maximale du siège W : plutôt bonne comme vous pouvez le voir.

L'embarquement se finit rapidement et le remplissage sera très faible : nous ne serons que 4 passagers pour 17 sièges.
A ce moment, je vais voir un PNC dans le galley et demande si un surclassement en Magnifica est possible (cette cabine est dans ma to-do list mais le réseau assez pauvre d'Alitalia ne me le permet jamais) : c'est possible pour 500 euros. Ce n'est pas un mauvais prix mais je reste raisonnable vu le remplissage de la Premium qui m'assure un vol déjà confortable.
Le steward me dit cependant qu'il reste à ma disposition si je change d'avis.
Le verre d'accueil est alors distribué et vol du matin oblige, le choix se limite au jus d'orange chimique ou à de l'eau

On décolle rapidement et le brouillard recouvre vite les terres.

Le petit-déjeuner est distribué après 30 minutes environ. Je suis servi par un steward aux manières un peu brutales mais sympathique au demeurant.

Au contraire du diner de la veille, sur ce vol rien n'est fait pour différencier le service W du service Y. Le petit déjeuner est acceptable quoiqu'assez insipide et il n'y a pas de choix de plat chaud.

Je passerai la première moitié du vol à terminer mon travail à rendre le lendemain jusqu'à ce qu'on survole les Monts Zagros qui me rappellent ces horribles 3h30 du bac blanc de SVT en février. Je tente de distinguer ophiolites, nappes de charriages et autres plissements mais rien n'y fait, je suis vraiment nul en géologie. Pour l'anecdote, je dirais le lendemain à mon prof que j'ai été jusqu'en Iran pour prendre des photos et lui demander de m'expliquer le cours à partir de celles ci et j'ai mis 10 minutes à lui dire que non, je n'ai pas pris les photos sur Google Earth mais que j'avais bien survolé les lieux au cours d'un voyage de 3h aux Emirats la veille. Autant vous dire tout de suite qu'il ne m'a plus jamais interrogé du restant de l'année.

Par la suite, je m'endors pour 3h30 et me réveillerai alors que nous suvolons des contrées beaucoup plus verdâtres (la Croatie il me semble).

La cabine est très calme du fait du remplissage peu élevé

1h avant l'atterrissage, une collation est proposée, sur le même type de plateau en plastique que le petit déjeuner de la veille.
C'est suffisant mais le cookie n'a aucun goût

Après 1h nous arrivons à Rome sans encombre.

Le débarquement se fera par paxbus :(

Merci pour votre lecture.