Avis du vol entre Amsterdam et Beijing en classe Economique avec KLM

Ça faisait bien longtemps : une navette vers Pékin ! Ça devrait être l'avant dernière, la prochaine et normalement dernière est programmée pour la fin mars.
Je vous ai donc proposé :
- Air France en eco : http://flight-report.com/fr/report-8568.html ou http://flight-report.com/fr/report-8326.html ou même encore ici : http://flight-report.com/fr/report-7552.html mais il y en a plein d'autres…
- Air France en premium eco avec B&B http://flight-report.com/fr/report-10623.html ou sans B&B ici : http://flight-report.com/fr/report-8136.html
- Air France en business à l'ancienne : http://flight-report.com/fr/report-5524.html
- China Southern en eco : http://flight-report.com/fr/report-11556.html
Il était temps que je vous propose la version de la petite sœur bleue, KLM. KL assure le vol en 747-400 combi qui présente l'avantage d'avoir un grand nombre de places en business par rapport au nombre de places en eco, ce qui tend à augmenter la très faible probabilité de surclassement. C'est un peu moins vrai depuis la mise en service de la nouvelle J de KLM qui à espace égal propose sensiblement moins de sièges. Le vol de ce soir semble bien rempli dans toutes les classes de toute façon.
Routing version semi-chinoise

Vol de pré acheminement en CRJ-700 qui opère désormais les 4 rotations quotidiennes vers le second hub du groupe AF-KLM en dehors du dimanche. De temps à autre un CRJ-1000 prend le relais en offrant 30 places de plus. Les CRJ ont pris le relais des Embraer (145 majoritairement mais aussi quelques 170 ou 190) depuis environ un an. Pas de quoi se plaindre !

Arrivé à Schipol, direction le tristement célèbre Crown Lounge. Curieusement, c’est la première fois que je mets les pieds dans celui situé en dehors de la zone Schengen. Pas réellement différent de ses homologues de la zone européenne, à se demander même si l’offre de nourriture n’est pas encore moins bonne… Néanmoins, j’assure mes fondamentaux en effectuant cadrage-débordement sur la blanquette de Limoux. Le petit rouge manque singulièrement de caractère mais c’est préférable à un truc qui déchausse les dents.
La nourriture est, disons, typiquement celle offerte par KLM : le look et le goût sont semblables.

En ce samedi 21 novembre, c’est la mauvaise expérience de Numero_2 au CIP lounge qui fait la une. 1 partout.

2h30 dans ce lounge ne passent pas si vite que ça. Malgré son remplissage important, il faut reconnaître que c’est relativement calme. J’aime bien les photos de 747 sur fond de tulipes jaunes qui décorent la paroi, ça a un petit côté reposant.

Un petit coup tour dans l’aérogare pour s’occuper ? Tiens, c'est déjà Noël, ça change de l'atmosphère française ou belge

Sinon, en ce jour déclinant il y a quand même du schtroumpf

Gargamel selon Gagey et de Juniac

Royal Jordanian avec laquelle j'ai de bons souvenirs vers KL (pas M)

Mon 747-400 Combi, moitié fret, moitié pax

Embarquement à l'heure et dans le bordel qui caractérise un vol vers Pékin. Il y a une belle liste de stand-by, j'espère un instant qu'on me proposera un peu de cash et un routing original, mais non.

On irait certainement plus vite si on ne laissait pas les gens embarquer avec 2 énormes boîtes de playmobil en plus de leurs bagages à main ou si d'emblée les Chinois allaient s'assoir à leur place. Rien de nouveau sous le soleil donc…
Certaines valises cabine ne rentrent carrément pas dans les coffres pourtant largement dimensionnés d'un 747. Et évidemment le type couine quand les PNC demandent à la mettre en soute.
Bref, ça fait longtemps que je n'ai jamais pas vu un embarquement aussi compliqué alors qu'un 747 combi n'a qu'une capacité fort limitée. Malgré tout, en 30 minutes, tout le monde est assis et hormis quelques bagages à main en cours de descente en soute, nous sommes prêts.
L’IFE schtroumpf, vous connaissez : écran de taille raisonnable bien qu'au format 4/3, choix de films très correct. Pas tactile et multilingue uniquement au niveau de la page d'accueil.

Le siège est une version intermédiaire entre les gros sièges épais et les planches à main. Ça manque un peu de largeur aux coudes mais c'est dû aux énormes accoudoirs plus qu'autre chose.

17h34 portes fermées. Ça parait envisageable de partir à l'heure. Je ne vois rigoureusement rien dehors entre ma place sur la rangée centrale et le rang 30 qui signifie renfort de structure et absence de hublot !
Coussin merdique

Couverture qui ne l'est pas beaucoup moins

Boitier IFE maousse costaud et tâche du même acabit sur la moquette

17h37 on repousse. Roulage court pour Schipol et décollage. 10000 pieds rapidement atteints.
Les écrans en l'air font tout à fait jeunes, n'est-ce pas ?

Le service débute après des annonces très personnalisées du chef de cabine qui s'avérera très sympathique et disponible. En dehors de lui, les autres PNC autour de moi sont manifestement chinois, ce qui correspond aux passagers assis dans cette zone.
Apéro qui ne restera pas dans les mémoires à base de vin blanc vraiment pas bon et de 4 delicious noix de cajou. Mais avec une page de pub à la place des 2 noix de cajou qui manquent par rapport à avant. Sympa.

Toilettes à l'ancienne (pas à la turque quand même)

De mémoire, le choix pour le plat principal était curry bœuf pomme de terre (pompeusement appelé plat chinois !) ou pâtes aux légumes. Le plateau tel que livré.

Entrée quelconque

Plat pas mal, manque un peu d'épices pour être réellement bon.

Les habituelles profiteroles chimiques et archi-sucrées

La mini-boîte contenait un bout de fromage plastifié et deux crackers immondes.
Bref, un repas oubliable mais très correct pour de l’éco et au dessus des standard KLM.
Ensuite, mission impossible et dodo … Jusqu'au débarrassage du petit déjeuner de mon voisin. Je me contenterai d'un jus d'orange étant donné qu'il reste moins de 30 minutes avant l'arrivée. Forcément pas de photos du plateau que je n'aurai pas eu.
Approche de Pékin par le nord, je crois qu’en bientôt 30 A/R à Pékin, ça doit être la toute première fois. Le CdB nous avertit qu’en raison de la neige qui tombe à gros flocons, la visibilité est très mauvaise et on risque de devoir tourner en rond quelques heures. Finalement non, on atterrit très rapidement et on arrive au parking largement en avance. Autour de nous, le moins qu’on puisse dire c’est que blanc partout. D’ailleurs, un collègue chinois qui devait arriver de Canton verra son vol annulé à cause de la météo. Tous les LC seront retardés et les MC retardés ou annulés.
Effectivement, il fait moyennement beau

Nous nous retrouvons à l’immigration juste derrière le vol SU dans lequel n’ont manifestement pas été distribuées les fameuses fiches d’immigration. C’est un foutoir monumental, les russes rentrent puis ressortent puis retournent dans la file et il y a pas mal de monde. Je m’en tire en 45 minutes. Ma valise tourne gentiment sur le tapis à mon arrivée.
Ensuite, Airport express, métro, dodo. Inutile de dire que sur l’autoroute ça n’avance absolument pas, heureusement que je n’ai pas pris de taxi. On note en passant que la dizaine de stations de métro qui coutait 2 yuans en coute maintenant 4. Ca a doublé en un an, tranquille.

Retour d'ici une semaine sur le AF129.