Bonjour à tous !
Je reviens sur le site avec un FR intra européen, qui fait partie d'une série de vols que j'ai effectué pour me rendre en Ecosse au début des vacances de Noel. L'itinéraire était le suivant :
MRS-AMS en A319 opéré par Air France,
AMS-EDI en 738 KLM,
EDI-AMS en E190 KLM Cityhopper
AMS-MRS en A319 Air France.
Je n'ai donc reporté que ce tronçon, la ligne MRS-AMS étant déjà sur le site et n'ayant absolument rien d'extraordinaire. Il s'agit en fait pour moi de partager mon premier vol en Embraer 190, et accessoirement ma première fois sur KLM Cityhopper.
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En cette veille de Noël il est l'heure de repartir vers le sud, et nous arrivons à EDI avec 1h30 d'avance. A noter que le drop-off est payant, donc tout véhicule souhaitant déposer des passagers près du terminal doit s'aquitter de une livre sterling. Un peu mesquin.

La porte d'entrée principale du terminal étant condamnée, il nous faut passer par les arrivées et longer le check-in jusqu'aux comptoirs partagés par AF-KLM. Comme on le voit, il n'y a absolument personne.
Nous nous sommes enregistrés la veille par internet, pas besoin de passer par les bornes pour imprimer les BP, et nous déposons nos bagages en quelques minutes. L'agent d'escale était polie, sans plus.

Le passage de la PIF était relativement laborieux, comme très souvent à EDI, et il nous a fallu une vingtaine de minutes pour franchir les portiques. Sur les 6 portiques, seuls deux étaient ouverts… ceci explique cela.
Arrivée en salle d'embarquement, je tombe nez à nez avec ce 787-8 de Qatar Airways en partance pour Doha. Je ne pense pas en avoir déjà vu d'aussi près, donc j'en profite.
QR opère l'un des quelques vols longs courriers présents à Edimbourg, les autres étant opérés par Etihad (Emirates elle est restée à Glasgow), United, American et Air Canada Rouge.


Nous partons ensuite en quête de déjeuner, souhaitant éviter les sandwichs de type Costa. Nous prenons donc place au restaurant situé entre les portes 10 et 11 qui donne une jolie vue sur la piste. Malheureusement, après avoir attendu une petite demie heure notre commande et en voyant des personnes arrivées largement après nous être servis, nous nous plaignons auprès des serveurs qui nous expliquent que la commande est tout simplement passée à la trappe.
Il est un peu trop tard pour envisager de refaire les plats et de les manger sereinement, c'est donc agacés que nous quittons le restaurant et allons acheter un sandwich alors que sonne l'heure de se rentre en porte.
L'appareil du jour vient d'arriver un peu en retard, il s'agit de PH-EZY, livré à KLM Cityhopper en 2013.

L'embarquement est annoncé avec les priorités, même si aucune file organisée ne semble s'être mise en place.

Une fois sur le tarmac, une agente nous demande notre numéro de siège et nous invite à monter par l'arrière.

Une vue depuis la passerelle qui gigote un peu à cause du vent

L'accueil à bord aurait pu être plus chaleureux, et nous remontons l'allée jusqu'à la rangée 15. Embarquer par l'avant aurait peut être été plus rapide.
Le pitch est assez bon pour mon mètre 82. Vous remarquerez l'absence de magazines de bord, sûrement emprunté par les passagers précedents.


L'embarquement se termine assez vite et la chef de cabine (probablement écossaise vu l'accent) nous souhaite la bienvenue à bord, suivie (ou précédée, je ne sais plus) par une annonce du Captain, lui aussi britannique. A mon avis aucun des PN ne parlait hollandais, ce qui ne me pose pas de problème outre mesure. Je me suis quand même dit que ça me ferait bizarre de me retrouver sur un vol HOP pour Porto avec du personnel entièrement portuguais :p Cela dit c'est bien ce qui arrive quand on voyage sur Ryanair. Breeeef

Le roulage, avec les consignes de sécurités manuelles avec audio en anglais et en néerlandais.
Nous arrivons au seuil de piste et patientons quelques instant le temps que ce 737 de Ryanair atterrisse.

Et c'est parti ! Quelques turbulences en traversant la couche nuagueuse…



Je me rend aux toilettes arrières alors que l'hôtesse pas très rigolote prépare le chariot du service. Elle aura l'amabilité d'attendre que j'en ressorte pour s'engager avec dans l'allée.
La prestation est la suivante : sandwich fromage et jus de pomme. Le sandwich fromage est proposé d'office mais la chef de cabine qui a rejoint sa collègue propose à ceux qui rechignent un sandwich au poulet… j'aurais fait l'inverse mais bon

Verdict : pas mauvais, heureusement un peu de mayonnaise dans le sandwich ne le rendait pas trop sec
Le reste de ce court vol se déroule normalement, et nous commençons une longue descente qui me fera souffrir dans les oreilles à cause du rhume que j'ai attrapé dans les Highlands. Le commandant annonce un atterrissage à l'heure, mais un roulage de 10 minutes (ça veut dire qu'on arriver en retard ?)

Nous resterons dans la purée de pois un bon quart d'heure avant d'en sortir et d'apercevoir la côte.




Atterrissage sur la polderbaan, au milieu de la campagne !

On voit la tour de contrôle ! Non non pas celle à droite, plus loiiiiiin là bas !


Effectivement une petite dizaine de minutes plus tard nous atteignons City Hopper Land, ils sont mignons ces petits avions. On voit que la repeinte avec la nouvelle livrée est en bonne voie, surtout sur les vieux Fokkers.




Débarquement par bus, puis nous allons profiter des 5 heures d'escales pour aller faire un tour de bâteau en centre ville, où malheureusement il pleuvait des cordes !
Le vol AF vers MRS était banal, un personnel assez enjoué, catering assez mauvais (un sandwich thon tomate dans une sorte de pain au lait tout mou, toujours mieux que les Scrottchis qui sont encore servis EX-MRS).
bonsoir. ca veut dire quoi cityhopper ? quelle est la différence ?
ok. merci scott05.
Bonsoir ! Cityhopper est juste la filiale régionale de KLM, c'est un peu l'équivalent de HOP pour Air France.
Quant au nom je pense que ça se réfère juste au verbe to hop, sautiller. C'est donc un avion qui sautille d'une ville à l'autre !