Avis du vol entre Paris et Papeete en classe Affaires avec Air Tahiti Nui

Bonjour à tous les FRistes,
Me voici de retour pour un rapide saut professionnel à Tahiti. Cette fois-ci, j'ai pu sécuriser la Business de bout en bout. Le temps sur place est court et les journées sont prévues très chargées avec mon client.
De plus, je suis avec un associé de mon cabinet, et il a refusé que je voyage en Y alors qu'il était en J.
L'itinéraire, simple, sera le suivant :
- 17/01/2016 : Paris Charles-de-Gaulle - Papeete - TN7 - Business - Airbus A340-300 - Vous êtes ici
- 23/01/2016 : Papeete - Paris Charles-de-Gaulle - TN8 - Business - Airbus A340-300 - A venir
Je pars 3h30 avant le vol depuis mon domicile situé près de la Tour Eiffel. J'utilise le service Le Cab, efficace et surtout réservable contrairement à Uber.

J'arrivé à CDG peu avant 10h, le trafic étant dense à l'approche du terminal 2A. A priori, à cette heure-là, le dépose-minute sature quelque peu, un peu comme au terminal 2E une heure plus tard, en pleine "P2" Air France.
Les comptoirs Business sont très bien signalés et surtout, vides :

L'agent d'enregistrement, très efficace, m'enregistre jusqu'à ma destination finale, Papeete, en me donnant une seule carte d'embarquement pour Papeete, la procédure de Transit international étant en vigueur à LAX, ville de transit. Il s'agit donc d'un vol direct, avec 1 stop à LAX.
Voici mes documents de voyage :

Direction ensuite le PIF 2A/2C :

Grâce au pass "Accès numéro 1" remis à l'enregistrement, pas plus de 3 minutes d'attente à la PAF et virtuellement zéro minutes au PIF.
Je trouve globalement les agents au 2AC plus aimables qu'au 2EF, mais c'est peut être juste de la chance.
Direction ensuite le mall… euh le terminal Air Side 2AC !

Puis une fois le Duty Free franchi, direction le salon :

Air Tahiti Nui utilise le salon Cathay Pacific à Charles-de-Gaulle, qui a très bonne réputation. L'accueil est chaleureux, très aimable et professionnel.

Le salon est très élégant, à l'instar des autres salons de la compagnie que j'ai eu le plaisir de visiter à Hong-Kong :

Le salon est très lumineux, et offre de belles vues sur le tarmac. Ici, notre zinc du jour :

L'offre de restauration chaude peut paraître famélique, mais elle a été complétée par d'excellents oeufs brouillés 1 minute plus tard. Seules les saucisses cocktail font un peu peine à voir ici.

L'offre liquide est en revanche assez bonne, la présence de champagne est un plus dont ne bénéficie pas le salon Admiral's Club d'AA voisin. Il est de bonne facture et je m'en servirai deux coupes pendant mon temps au salon.

Ma sélection solido-liquide :

L'embarquement de mon vol commençant assez tôt, je n'aurais qu'un peu plus d'une heure au salon.
Lorsque j'arrive en porte, l'embarquement a déja commencé depuis un quart d'heure et la file Economy est déjà bien résorbée. J'embarque en priorité et pénètre dans l'appareil après un dernier contrôle règlementaire.
La cabine est toujours aussi agréable. Les premiers rangs de la classe Business n'ont pas de coffres à bagages centraux, ce qui donne une impression d'espace incomparable.
Une boisson de bienvenue est proposée : Champagne, Jus d'orange ou Mai Tai.

Le siège est confortable en position repos, mais vraiment toboggan en position lit.

Les toilettes sont joliment agrémentées de fleurs.

Nous repoussons à l'heure vers Los Angeles, mais devons passer au dégivrage avant de décoller.
Le service commence environ 30 minutes après le décollage.
Voici le menu proposé sur ce tronçon :
Le service du déjeuner est vraiment découpé en 5 passages sur ATN : apéritif, entrée, plat, fromage, dessert et café.
Pour l'apéritif, je choisis le champagne rosé Brut Jacquard, offert traditionnellement sur ATN, en apéritif. Celui-ci arrive avec un blini crèmé et une crevette comme amuse-bouche (très frais), et un sachet de cahuètes. J'crois ché clair, Cherge !
Le sachet de cahuètes fait très Y.

Vient ensuite l'entrée. A part le saumon mariné, très frais, le reste était assez moyen, notamment le gloubi-boulga de canard, à gauche sur la photo. Par contre, le champagne rosé était toujours aussi bon. La salade de mâche était aussi très bonne.

Mon choix de plat n'étant plus disponible (crevettes), je me rabats sur la pièce de boeuf, qui est arrivée découpée donc trop cuite, bien sûr :

Ca n'ai guère l'air appêtissant et rassurez-vous, le goût était à la couleur de l'image. Surtout les haricots verts, complètement immangeables.
Le fromage était quant à lui d'excellente qualité, et le Saint-Emilion qui avait eu le temps de s'aérer, absolument parfait avec :

Le dessert était lui aussi excellent, surtout le cheesecake passion, au centre sur la photo :

Quelques minutes plus tard, je m'endormais profondément pendant 6 bonnes heures avant d'être réveillé par le rallumage assez violent des lumières dans la cabine, tôt, beaucoup trop tôt avant l'arrivée (2h15 avant je crois).
La prestation est servie. Très décevant, sans beaucoup de goût :

Puis nous arrivons à Los Angeles. Atterissage très doux, et arrivée en porte avec quelques minutes de retard.
Le débarquement est quasi-immédiat, mais l'agent d'escale tient à terminer toutes ses (longues) annonces de bienvenue dans toutes les langues avant de laisser le moindre PAX débarquer. Nous sommes aussi assez loin de la zone d'immigration, et je mettrais un peu plus d'une heure pour franchir les contrôles.
Le parcours de transit n'a pas changé, et une carte de transit ainsi que l'invitation au salon m'est remise.
Les contrôles de sécurité américains en revanche, sont vides, et je me retrouve airside en quelques minutes seulement, après un passage TSA agréable et une agente latino qui a gentiment flirté avec moi :)

Air Tahiti Nui utilise le salon "No Name" du TBIT de LAX, le "Los Angeles International Lounge" :

Le salon est petit, mais assez plaisant, avec différents espaces et une "terrasse" donnant sur l'intérieur du terminal :

L'offre liquide est plutôt très bonne et en libre service.

L'offre solide est diverse mais pas réellement à mon goût :

Les commodités sont fonctionnelles et assez joliment décorées. A mon passage, elles étaient également très propres.

Ma sélection : un café Starbucks et l'une de mes bières préférées avec un citron vert enfoncé :

L'embarquement est annoncé plus d'une heure avant mais j'hésite à partir aussi tôt du salon, surtout que le FIDS ne bouge pas. 15 minutes après l'annonce, je pars quand même vers la porte… Erreur, car l'embarquement n'avait effectivement pas commencé. Je retiendrai la leçon pour le retour…
Les priorités à l'embarquement sont là aussi strictement respectées.
Nous embarquons donc sur le même appareil que sur le premier tronçon CDG-LAX, et repoussons du block à l'heure prévue initialement.
Le service commence 30 minutes après le décollage par un apéritif, toujours au Champagne rosé pour moi, avec cette fois-ci une verrine concombre-saumon sur une mousse crème-citron. Mélange pas très heureux, en tous cas pour mon palais. Et toujours ces infâmes cahuètes.

L'entrée est très fraîche. Chaque chose est bonne séparément, mais les mélanges ne sont pas très heureux non plus. Mention spéciale néanmoins pour la cuisson parfaite de la langoustine.

Le plat qui était pourtant prometteur, se révèle décevant, très décevant même, le poisson étant trop cuit et la sauce miso sans goût, trop visqueuse. Les accompagnements sont très mal assaisonnés.

Le fromage fait honte à la France, mais je ne suis pas surpris au départ de LAX.

Les desserts, en revanche, sont de nouveau excellents.

La suite du vol me fait plonger dans les bras de Morphée, la fatigue ayant raison du siège toboggan ATN.
Je zapperai la deuxième prestation.
Voici notre appareil à l'arrivée :

Merci de m'avoir lu !