Avis du vol entre Lisbon et Paris en classe Economique avec Transavia

Bonjour à tous !
Voici donc le FR de mon retour de Lisbonne, le dernier de la série de trois que je vous propose donc :
VIE-CDG Vueling Ici
ORY-LIS Transavia Ici
LIS-ORY Transavia : vous y êtes
L'occasion de faire une petite comparaison entre Vueling et Transavia, pour cela rendez vous en fin de report.
Je vous en avais déjà parlé dans le FR du vol aller, mais Lisbonne dispose depuis peu d'un terminal low cost. Ce terminal, où tout est basique, encore plus que le T3 de CDG à titre de comparaison, se situe au sud de l'aéroport. Le seul moyen d'y accéder depuis le terminal principal est de prendre une navette gratuite, à l'image de ce qui se fait pour le 2G toujours à titre de comparaison.
Voici la zone d'enregistrement. Avec un moyenne de 3 à 4 vols par heure, ce terminal est malgré tout assez calme. N'ayant pas de bagages en soute, je ne vais pas m'y attarder.

Voici le tableau des vols avec le mien. Il est à l'heure. C'est une bonne nouvelle.

Un mot sur le PIF dans cet aéroport. Il est situe au sous-sol, un peu comme le nouveau PIF du 2A/2C toujours pour faire des analogies. Au rez de chaussée, une unique agente vérifie nos billets, ce qui provoque une longue queue, puis descendre un escalator pour se retrouver dans une grande zone qui ressemble furieusement à la zone de récupération des matériaux chez Ikéa. Ce n'est pas très sexy mais suffisamment grand pour ne pas avoir de queue à faire.

En sortant, on remonte vers la zone d'embarquement par un autre escalator. Et c'est là que se situe une incongruité dans le cheminement : on débouche sur un couloir minuscule qu'il faut emprunter pour passer dans l'arrière boutique d'un magasin de duty free par lequel il faut sortir par l'avant…

Voici la salle d'embarquement. N'imaginez pas faire du spotting, on ne voit quasiment rien de l'extérieur. Et un mot sur le duty free : C'est horriblement cher… 9,50€ les 6 pasteis de Nata lorsqu'elle sont à 5€ quasiment partout dans les boutiques les plus chères du centre-ville ! 13€ le mug, 3,50€ le magnet vendu 1€ en bas de mon logement à Lisbonne…Faudrait-il expliquer que depuis l'arrivée de l'Euro, les voyageurs de la zone schengen ne cherchent pas à se débarasser de leur monnaie locale à l'aéroport ?

Impossible de trouver une place assise dans ce terminal. Ce sera donc par terre en face des toilettes que je trouverai un coin "calme" pour attendre durant 1h.

On finit par embarquer. Et surprise, après avoir pris à l'aller le premier des 737 de Transavia, F-GZHA (qui n'est pas le plus vieux car ils ont aussi des secondes mains, mais qui avait commencé par le vol inaugural de la compagnie en 2007), voici le dernier né des avions de la flotte, F-HTVC, livré neuf en Avril 2016. (ce n'est pas celui à qui FR a consacré un reportage sur sa livraison ? Je n'arrive plus à le retrouver.)

A côté de nous un EasyJet pour Lyon.

Voici donc le F-HTVC. C'est sa troisième rotation de la journée après Amsterdam et Barcelone.

Transavia, EasyJet et Ryanair sont les trois compagnies qui monopolisent 90% du trafic du terminal.

On monte enfin

Les pilotes finissent le prévol.

L'accueil à bord est assez indifférent. Une hôtesse a semble t-il un chewing-gum dans la bouche et nous regarde de manière blasée.
Une fois en place on retrouve le EasyJet à notre gauche.

Un mot sur le pitch. Et c'est une grosse déception. Bien inférieur à celui de l'aller, aïe, mes genoux touchent. C'est juste un peu mieux que celui de Vueling car l'espagnole est dotée de sièges coques en plastique à l'arrière qui prennent de la place.

Comme tous les nouveaux 737, celui-ci est équipé du skyinterior de Boeing. Il y a bien un moodlighting, les coffres à bagages sont différents (plus grands ? Je n'ai pas testé, on a encore mis ma valise en soute !), s'ouvrent par le bas, et les tours de hublots sont différents. A ce sujet, cela n'a pas été très bien pensé. Les hublots du 737 sont, et depuis toujours, carrés. Ils ont voulu faire comme Airbus en mettant des contours ovales. Ce n'est pas très malin car cela masque les angles du hublot, donc on voit moins bien… Qui est l'ingénieur qui a pensé à ça ?

A titre d'information je fais 1m84.

Il y a un autre Transavia pour Amsterdam celui-ci. Avant nous a décollé un autre Transavia France pour Nantes.

Le roulage est court, et le décollage se fera en 03. Elle est tellement longue qu'on ne part même pas du seuil de piste.

vous remarquerez que l'aéroport est proche du centre-ville à Lisbonne.

On est déjà dans les nuages.

La cabine.

On a bien allumé air nav pro mais sans la carte cela ne sert pas à grand chose.

Après le décollage, une annonce nous indique que tous les sandwitchs sont à moitié prix. Visiblement c'est le dernier vol de la journée et ils ont encore du stock à écouler. Le jambon beurre en baguette ou le sandwitch poulet crudité en triangle passent de 6€ à 3 €. Je n'avais pas prévu de manger, mais j'ai pensé que c'était une bonne occasion de tester le wrap au saumon qui était aussi dans la liste. Pas de chance, ils n'en avaient plus, d'après la CCP depuis plusieurs jours.
On approche du Pays basque.

On est au dessus du golfe de Gascogne

Et on rentre en France par l'estuaire de la Gironde. Je m'arrêterais bien ici faire la route des vins du médoc moi !

On ne verra pas grand chose de la France car le soleil se couche déjà. A peine après avoir passé Bordeaux le commandant annonce déjà le début de notre descente, soit plus de 30 minutes avant l'arrivée. la descente se fera de manière très, très progressive, il ne devait pas être bien fort le vario.

Voilà chartres. A partir de là la luminosité sera très faible, et la qualité de mes photographies s'en ressentira.

On entre déjà en région parisienne.

L'approche se fera pour la 06, face à l'est. Tant mieux, comme je suis à gauche, je verrai Paris.

Vous voyez la Tour Eiffel ?

Et là voici quelque chose d'étrange. Au dernier moment nous interromptons notre approche de la 06 pour obliquer vers la 08 à droite.

Et nous nous posons, un peu long, sur la 08. S'en suivra un freinage dur, surtout à la fin quand le pilote du rajouter du frein au pied. Et oui, la 08 est plus courte que la 06 !

Malgré tout non, nous n'avons pas fini à Villeneuve-le-roi… Méfiez vous de Flight-Radar 24 !

Et voici une petite surprise. Nous n'allons pas en zone Schengen comme prévu, mais vers la nouvelle jetée Est ! Tiens j'étais content, je ne l'avais encore jamais vu de près en vrai !

Ce soir elle est occupée par beaucoup d'Aigle Azur.

Nous nous garons aux côtés d'un 737-800 d'Air Algérie. Nous avons atterri à 22h32 pour être au bloc à 22h35 pour un horaire d'arrivée prévu de 22h45 : Bien joué !

Nous sortons par une des passerelles de cette jetée est : Ils n'ont malheureusement pas investis dans des passerelles vitrées, et c'est tout de ce que je verrai de cette jetée est. Nous devons quitté la passerelle pour descendre vers un paxbus sur le tarmac. Il est dommage que cette nouvelle extension n'a pas prévue de cheminement intégrée pour les pax débarquant en zone schengen afin d'éviter qu'ils ne passent la PAF.

Un coup d'oeil sur le Air Algérie :

Et un dernier sur F-HTVC notre avion

Après une petite promenade en paxbus nous arrivons en zone de récupération des bagages, commune aux deux zones d'Orly Sud.

Ils font justement la pub de la rénovation d'Orly. Cette salle de récupération des bagages elle elle aussi récente, aménagée dans un hangar, et vient compléter la partie dans le bâtiment historique d'Orly Sud.

Pour finir, deux bonus :
La trajectoire du changement de piste :

Et le tracé du vol :

Les notes :
Transavia : après la cabine du vol aller, on revient à la triste réalité d'une éco du low cost. Toutefois les sièges sont plus fins que Vueling et n'ont pas cette satanée coque à l'arrière. Je rajoute quand même un point pour le skyinterior qui comprend les coffres à bagages et le moodlighting.
Equipage : plus nonchalant et débraillé qu'à l'aller. Probablement dû au fait que c'était leur 4ème vol du jour, contre le premier à l'aller, ils étaient sans doute plus fatigués. Mais cela n'excuse pas le chewing-gum lors de l'embarquement et certains regards un peu méprisant de l'hôtesse qui accompagnait la CCP, elle souriante. Je n'ai quasiment pas vu les deux autres, une hôtesse et un steward, qui s'occupaient de l'arrière de l'avion.
Divertissement : toujours pas mal pour Transavia avec l'appli et le magazine. Je remets la même note qu'à l'aller.
Restauration : j'augmente la note car c'est bien de la part de Transavia de vouloir baisser les prix plutôt que de jeter.
Lisbonne : Bon accès au centre-ville, fluidité des contrôle correct sans être extraordinaire, en revanche je sanctionne dans la case service le duty-free hors de prix, le manque de sièges dans la salle et l'impossibilité de voir les avions depuis le terminal.
Orly : Dommage pour le paxbus, l'avion repartant vers Tel Aviv le lendemain matin, il a dû se garer de l'autre côté. Sinon RAS, la livraison des bagages était plus rapide qu'à Lisbonne à l'aller. Toujours le même problème d'accessibilité à Orly, cf mon commentaire de l'aller.