Avis du vol entre Frankfurt et Madrid en classe Affaires avec LATAM

Bonjour à tous,
Eté, vacances, amis… et une destination à choisir.
Il était question d’aller à Hong-Kong pour rendre visite à deux amis en VIE là-bas, mais ils nous ont vivement recommandé de ne pas venir en Août à cause des moussons qui ne nous laisseront pas profiter de la ville comme il se doit.
Nous nous rabattons donc sur l’Europe du Sud, et c’est le Portugal qui s’est assez rapidement imposé : j’allais déjà en Grêce début Juillet pour le travail et je souhaitais découvrir un pays que je ne connaissais pas.
Le match Lisbonne versus Porto à mis la capitale sur le tapis : ce sera donc Porto, pour quelques jours de déconnexion intensive - durant lesquels j'ai finalement un peu bossé…
Je l’ai découverte assez tard, mais Air France faisait une offre très agressive en Business Européenne ex-GVA, et je m’en sortais avec un GVA-CDG-LIS aller/retour pour 321 euros et un peu plus de 10000 miles dans la poche ! Il me suffisait d’ajouter un LIS-OPO avec Ryanair à 40 euros A/R et le tour était joué. Il fallait aussi trouver une solution pour rallier Geneve depuis Bordeaux ou Paris.
Mais nous avons tardé à nous décider sur la ville et l’offre s’est expirée, tout début Juin si je ne me trompe pas. Si ça m’a quelque peu agacé sur le moment, ce n’est finalement pas si grave car j’ai mon statut Platinum AF déjà renouvelé pour 2017 et j’aimerais profiter un peu de mon statut Sapphire chez OW pour mes voyages personnels.
Depuis Bordeaux, je n’ai pas énormément de choix pour rallier Porto :
- Iberia : BOD-MAD-OPO aller/retour
- Ryanair : BOD-OPO en direct
Depuis Paris, voici les possibilités :
- TAP : ORY-OPO en direct
- Iberia : ORY-MAD-OPO aller/retour
- Ryanair : BVA-OPO en direct
- Transavia : ORY-OPO en direct
Les nombreux FRs à son sujet ont quelque peu éveillés ma curiosité, mais le vol en 5ème liberté de LAN (désormais LATAM) en Dreamliner m’ont amené à réfléchir au routing suivant :
- FRA-MAD en J avec LATAM
- MAD-OPO en Y avec Iberia le lendemain
- OPO-MAD en Y avec Iberia/Air Nostrum
- MAD-FRA en J avec LATAM
Coût de l’opération : plus de 360 euros, le MAD-OPO en Y en plein Août étant quelque peu onéreux…
Je regarde, à tout hasard le prix d’un FRA-OPO en J et là, je trouve le billet suivant, que j’achèterai immédiatement sur le site de LATAM pour 292 euros.

Aéroport Frankfurt – Aéroport Madrid Barajàs, LATAM, Boeing 787 Dreamliner, Business, mercredi 3 Août, 19h30
Aéroport Madrid Barajàs – Aéroport Porto, Iberia/Air Nostrum, Bombardier CRJ-1000, Business, jeudi 4 Août, 7h35
Aéroport Porto – Aéroport Madrid Barajàs, Iberia/Air Nostrum, Bombardier CRJ-1000, Business, mardi 9 Août, 8h30
Aéroport Madrid Barajàs – Aéroport Frankfurt, Boeing 787 Dreamliner, Business, mardi 9 Août, 15h30

J’ai mis du temps à me décider sur le vol qui m’amènera à Francfort, et la semaine précédant le vol, LH et AF affichait toutes deux des prix prohibitifs  ce sera donc le TGV, en 1ère classe, pour m’acheminer vers et me ramener de Francfort.
Ce FR commence donc à Gare de l’Est, d’où je partirai assez tôt pour terminer ma nuit dans le train (je ne suis pas fan du train mais il faut reconnaître que les sièges sont confortables) et prendre le temps de visiter la ville que je ne connais que par son aéroport.

Après 2 heures de balade, je récupère ma valise et me dirige vers les bornes pour voyager en toute légalité sur les lignes de la DB (Deutsche Bahn) en direction de Frankfurt Flughafen. Le trajet ne dure guère plus de 11 minutes.

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Je suis arrivé un peu tôt à l’aéroport, afin de visiter ce haut lieu Lufthansien et boucler deux/trois choses que j’ai encore à faire.
Terminal 1 pour nous aujourd’hui.

Tout au fond, aile C, avec Condor et El Al.

Rien n’est encore disposé, et le self check-in ne m’autorise toujours pas à choisir mon siège en toute autonomie… et je ne peux donc pas passer le PIF. Pffffffffff

Du côté de Condor, par contre, c’est carton plein ! Les files d’attente sont assez longues, que ce soit en Economy ou Premium Economy, mais les choses sont plutôt bien opérées.

Ici-bas, une zone de l’aéroport bien connue de nos amis Senator(s).

Au grè de ma promenade digestive, je croise l’offre de surclassement suivante pour les passagers Air China. Je trouve que l’offre de surclassement de la Y à la J est intéressante, si tant est que le billet Y ne doit pas être dans la catégorie « deep-discount » N…

50 minutes avant le début des opérations, la zone d’enregistrement est prête et je patiente en premier dans la file prioritaire. La file générale va très vite se remplir elle aussi, jusqu’à atteindre l’entrée de la zone C alors que l’enregistrement n’a pas encore débuté, ce qui laisse présager un vol plein.

Alors que la file Business est enfin ouverte, une vieille mamie blonde arrivée 5 minutes après moi me grille la priorité : il va de soi qu’en bon gentleman, j’aurais proposé à mamie de passer avant moi, mais je n’apprécie pas qu’on me grille la priorité de la sorte.
Qu’à cela ne tienne, l’agent(e) au sol qui s’occupe de mon enregistrement est très sympa et me demande si je souhaite que ma valise soit directement acheminée à OPO où si je souhaite la récupérer ce soir pour mon escale. Elle partira jusqu’à OPO sans que je n’ai à m’en soucier.

Elle me remet les 2 BPs ainsi qu’une invitation estampillée LATAM pour le salon Air Canada.

Les contrôles de la PAF se feront très rapidement, c’est automatisé et ça marche plutôt bien.
Rejoindre la PIF demande quand même une bonne dizaine de minutes de marche, j’ai trouvé ça assez long.

J’en profite pour spotter cet avion d’Asiana Airlines, une compagnie que je ne croise pas souvent.

Une fois sur place, si une distinction existe entre passagers Y et J/P, je n’ai pas trouvé ça très clair et j’ai surtout trouvé les contrôles longs.

Je finis tout de même par arriver au salon Air Canada, qui semble plutôt joli de l’extérieur.
Impression confirmée à l’intérieur également, où je suis reçu par une allemande assez âgée mais très sympathique.

Le salon offre une vue claire sur le tarmac, avec en premier plan un A321 de TK.

Voyons voir l’offre solide…

… et le salad bar

Et pour terminer, l’offre liquide, (je n’émettrai aucun avis à ce sujet).

Le vin qui a retenu mon attention… comme par hasard !

1ère sélection : grilled chicken avec des légumes de saison, un peu de junk food et un verre de vin chilien. Bon, mais pas renversant.

2nde sélection : quelques préparations à tartiner qui me faisaient de l’œil au salad bar, c’est meilleur que mon choix précédent mais toujours rien de transcendent.

J’assiste, en l’intervalle de 10 minutes, à un ballet intéressant de gros porteurs Lufthansa.

Kuwait Airways s'invite ici…

Continuons le tour du salon avec cette quite zone (que je n’aurais pas détesté trouver à la suite du routing)

Offre de magasine

La pièce centrale de ce salon, qui constitue plus une pièce de lecture qu’un endroit où se restaurer.

L’unique magazine qui a attiré mon attention (et m’a permis de réaliser combien mon allemand a rouillé…)

30 minutes avant le début de l’embarquement, je décide de prendre une douche : c’est très propre, mais il n’y a pas, comme chez Air France, de trousses mises à disposition avec les produits de première nécessité (brosse à dent, brosse à cheveux et tutti quanti).
Les shampoings, gels douches et conditioners se trouvent dans la cabine, et l’eau coule sous la porte de la douche donc le sol sera imbibé d’eau… (mais moi, je suis propre comme un sou neuf)

Je me dirige vers la porte B42 d’où notre vol part ce soir et voilà le bébé !

L’embarquement prioritaire sera respecté, je serai le 4ème à entrer dans l’appareil et je serai accueilli par des hôtesses radieuses par un « holà, buenos dias »

La cabine n’est ni full access ni en épi et ça dégage une sacrée impression d’espace.

La télécommande, elle, par contre, s’apparente à celle des vieux A340 de QR.

L’apéritif est proposé : j’opte pour le champagne, les noix tièdes sont proposées.

On trouve deux magasines dans les pochettes de rangement…

… et j’en profite pour vous présenter la flotte LATAM.

L’embarquement continue, et j’en profite pour faire un saut aux toilettes, que je trouve personnellement très petites.

On y trouve quelques produits de beauté pour agrémenter le vol.

Des magazines sont proposés aux passagers.

Nous repoussons à 19h46, en disant au revoir à ANA qui stationne à côté de nous depuis toute à l’heure.

Une vidéo de démonstration est diffusée : je la trouve plutôt bien faite.

Et je me mets à l’aise en rangeant mes Sebago dans le coffre prévu à cet effet – que nenni, une hôtesse me les rangera dans le coffre à bagage.

Décollage à 20h01 et une fois que les PNC sont libérés, on nous distribue un oshibori chaud et parfumé.

Le casque est correct.

Un trolley en bon état fait son apparition, a priori nous n’aurons pas de choix pour ce menu.

Le plateau est distribué tel quel : c’est un peu léger à mon avis…

L’hôtesse arrive ensuite avec une corbeille de pains et de crackers, malheureusement ceci ne sont pas chauffés 
Les couverts sont par contre en acier et logotés.

On nous propose ensuite les boissons, je choisirai le même vin rouge que ma voisine qui s’avèrera excellent.

La salière et la poivrière sont réussies (British, AA, si vous lisez ce FR…)

Du coup, je dîne en regardant un film : c’est bien exécuté et tout est bon, mais à cette heure-ci, un peu de chaud ne se refuse pas ;)

En parlant de chaud, un trolley arrive à nouveau pour débarrasser nos plateaux et nous proposer une boisson chaude : je mangerai donc la pâtisserie avec un thé vert.

La nappe est elle aussi siglée LATAM – l’intégration pleine et entière de LAN et TAM suit son cours 

Nous nous approchons progressivement de Madrid, et le mood lighting vire au violet.

Atterrissage à 22h 13, il nous faudra quelques minutes pour rejoindre notre porte, quitter l’avion, et passer la PAF car nous atterrissons en zone non-Schengen.
J’ai appris une mauvaise nouvelle en atterrissant (de l’intérêt de jeter son portable à la poubelle en vacances ) et j’en ai oublié une casquette que je portais : on ne l’a pas retrouvée mais le customer service de LATAM a été hyper réactif et très investi, merci à eux.

Un peu avant 23h, une navette AccorHotels arrive au T4 de Barajàs et me déposerai, 25 minutes plus tard, au Pullman Airport & Feria où j’ai réservé une chambre pour la courte nuit.

Mon statut Platinum chez Accor a amené l’hôtel à me surclasser et je trouverai même un petit mot sur ma table.

Cette journée se termine avec un Bailey’s au bar et un bon dodo. A bientôt pour le prochain leg !