Avis du vol entre Marseille et Porto en classe Economique avec Ryanair

Bonjour à tous !
Me voici de retour avec un flight report sur Ryanair, entre Marseille et Porto. Je vous l'accorde, Ryanair on connait, mais il s'agit d'une ligne absente de ce site et puis une fois qu'on commence les FR, on devient vite accros ! Et j'ai pris de nombreuses photos du très bel aéroport Francisco Sà Carneiro au retour que je vous ferai partager.
Introduction
Ma destination finale n'était pas Porto au Portugal, mais Vigo en Galice, à deux heures de bus. Mon choix s'est très vite porté sur cette alternative, car l'aéroport de Vigo est bel et bien desservi par Air France (en E-Jet), mais cela supposait de une une escale à CDG et de deux un tarif à quatre chiffres extrêmement exagéré.
Donc, MOL-Air me voici, avec un billet à environ 75?/pers. mon Co-PAX (expression empruntée à Marathon :P) n'avons pas longtemps hésité.
L'avant vol
Habitant à Aix-en-Provence, l'aéroport de Marseille est accessible par une navette toute les demies heure pour la modique somme de 7,60? (hum…) avec escale à la gare d'Aix TGV. Le trajet est rapide et sans encombre.
Le pitch est un peu juste :

Un autre appareil de la flotte :

IFE collectif avec géo vision :

Au bout d'une petite demie heure de trajet, MRS est en vue, avec ce 767 d'ELAL au décollage pour Tel-Aviv :

L'arrêt ce situe juste devant le MP2, terminal Low Cost récent qui a bénéficié d'une architecture moderne et toute en finesse :

Les compagnies présentes ici, à noter que Norwegian utilise le Hall 1 avec les autres compagnies régulières :

Les vols en partance en cette fin d'après midi, avec beaucoup de monde pour Tanger :

Nous faisons ensuite la queue pour l'enregistrement, ce qui est en fait inutile vu que nous ne transportons que 2 bagages à main. L'employée nous dirige donc vers la sécurité, par un passage mal défini qui bien indiqué permettrait aux distraits comme moi de ne pas faire la queue pour rien.

Passage de la sécurité. Comment dire… Choquant. Peu de monde mais une gestion catastrophique. J'étais conscient d'embarquer à bord des produits liquides que j'étais prêt à mettre dans des sachets plastiques qu'on me distribuerait (comme dans n'importe quel aéroport européen), mais là personne ne me demande rien, on insiste lourdement sur le fait qu'aucun ordinateur, iPad ou autre ne reste dans les sacs, mais ma valisE est passée dans la machine sans encombre avec une dizaine de produits liquides. La BAA en ferait une crise cardiaque…
Le hall d'attente bondé comme d'habitude avec un nombre de banquettes insuffisant. Je photographie une carte des destinations proposées ici :

Le vol est appelé en porte A, les priorités sont respectées. S'en suit une attente interminable dans une petite pièce vide avec une chaleur insupportable. En plus je vois arriver le 773 d'Air Austral sur le tarmac mais impossible de le prendre en photo correctement depuis l'intérieur :(

Un 1ier 738 de Ryanair déboule à fond la caisse en face de nous, avec un sticker Bye Bye SkyEurope, mais il ne s'agit pas du nôtre, et nous attendons encore quelques minutes avant l'arrivée du Boeing tant attendu, qui effectue un magnifique virage contrôlé pour se garer dos au terminal :

Le vol :
Enfin l'embarquement, notre appareil est le EI-EGA, premier vol en novembre 2009 avec Ryanair :

Nous prenons place au rang 6, et on aperçoit la dérive du réunionnais, qui avoisine un Airbus d'Aigle Azur :

Le pitch est très acceptable étant donné que je mesure 1m85 :

Le personnel se compose de quatre PNCettes portugaises plutôt agréables, dont certaines parlant français, mais assez fermes avec les passagers qui commencent à boucher l'allée en tenant absolument à rester ensemble alors qu'ils montent parmi les derniers…
A côté de nous, un énorme Antonov stationne :

Pendant qu'un A320 d'Air Corsica s'en va :

Nous partons enfin et dépassons le 738 pour Groeningen, qui devait pourtant partir avant nous :

En chemin cet A321 d'Air Méditerranée s'aère l'esprit :

Et nous décollons pour longer la côte d'Azur. Le commandant annonce des turbulences prévues au niveau de Barcelone :

Les PNCettes distribuent le magazine de bord, et nous prennons un Snickers avec de l'Ice Tea pour 4? :

Le reste du vol est assez turbulent, et le signal reste allumé. Les publicités mentionnaient la Communitad Valenciana. Voici ensuite le winglet (of course) et quelques vues de la descente. La quantité de nuages ne fera qu'augmenter, inversement proportionnelle à l'espoir d'arriver sous le soleil ;)

Un aterrissage un peu brutal, mais applaudit par tous les passagers. Ajouter à cela la fameuse trompette Ryanair pour nous annoncer que nous sommes à l'heure, ça donne une belle pagaille !
Première photo au sol, ce 772 de la TAAG, compagnie de l'Angola, ancienne colonie portugaise en Afrique et qui relie Porto à Luanda depuis l'hiver dernier :

Le terminal et un habituel A319 de la TAP :

Le débarquement est rapide, nous rejoignons le terminal à pied, et je peux immortalisé cet A320 d'EZY :

Et une fois à l'étage, revoici notre coucou dont le débarquement n'est pas encore terminé :

Pour finir quelques photos de la salle de livraison et du hall arrivée, le tout dans un bâtiment très moderne (je n'ai pas retrouvé la date de construction du terminal, mais il ne devait pas dépasser les 5 ans) et très agréable.

S'en suit une attente assez longue pour le bus en direction de Vigo, 2h30 de trajet avant le dodo :)