Avis du vol entre Stockholm et Paris en classe Economique avec Air France

OLCI à ETD-29h59’ : il reste trois places au hublot pour remplacer le siège au couloir qui ne m’intéresse jamais.

A ETD-8h, il y avait curieusement plus de trous dans l’emmental, et ils s’étaient déplacés vers l’arrière, contrairement à moi qui suis resté à ma place

La veille au soir, le vent avait chassé les nuages : il valait mieux s’emmitoufler en raison du froid, mais la clarté de l’air m’a permis d’agrémenter ce en pré-bonus FR d’une photo de l’af Chapman, ce trois-mâts construit en 1888 qui a été converti en auberge de jeunesse après la seconde guerre mondiale.

[Fredrik Henrik af Chapman (1721 – 1808) fut à la fois armateur, scientifique et amiral de la marine suédoise. Pour son analyse scientifique de l’hydrodynamique des navires et son approche industrielle de la construction navale, il est considéré comme le premier architecte naval de l’ère moderne.]
Cette digression est un prétexte pour faire l’impasse sur le trajet par l’Arlanda Express depuis la gare centrale, déjà largement décrit dans les FR sur les vols AF1063 des semaines précédentes dont je ne saurai trop vous recommander de les commenter doctement après une lecture que j’espère attentive. ^^
Donc après une longue montée depuis les profondeurs du tunnel de l’Arlanda Express, direction le couloir d’accès au terminal 3, d'où vous allez constater que le beau temps de la veille ne s'était pas maintenu.

Cet ATR72 Danish Air Transport est un habitué d’ARN. Ce n’est pas à l’avant de ce type d’appareil que se trouvent les places les plus confortables.

Encore moins confortable, un C130 de l’armée de l’air suédoise

Le voici qui s’en va

Il y a un nombre inhabituel de Bae ATP Nextjet visible ce soir, et un nombre malheureusement habituel de reflets sur les vitres.

Là, en revanche, c’est un Saab 340, de la même compagnie aérienne.

En zone de fret, les deux 757 DHL sont fidèles au poste

Le 767 UPS est de retour à l’extrémité de la zone de fret, en revanche, l’appareil d’Ethiopian Airlines passe toujours sa journée ici.

C’est un 787 parce que c’est écrit devant l’aile, et ce n’est pas parce que c’est écrit Addis-Abeba derrière l’aile qu’il va nécessairement y rentrer ce soir, après avoir été tracté vers le terminal 5, mais c'est le cas.

Arrivée d’un A320 ; contrairement au 787 ET, ce n’est pas parce que c’est marqué Berlin au-dessus de l’aile qu’il va y rentrer, car lui partira vers DUS.

Arrivée d’un 738 SAS.

Il fait juste un peu trop sombre pour tenter des photos filées de 737 SAS atterrissant piste 01L et il y a eu beaucoup de déchet (non, je ne parle pas de ces trois photos, mais des autres :).

La semaine prochaine, si le vent ne tourne pas, ça sera peut-être mieux ?

Ayant épuisé le sujet et l’éclairage faiblissant, autant passer airside. La queue est très raisonnable, et pourtant comme la semaine dernière, il n’y a que trois files ouvertes au PIF. Alors pourquoi cet engorgement au PIF la dernière fois ? Je ne le sais.

Ce que je sais, c’est que ce clavier n’était pas là la semaine dernière. Ça améliore beaucoup les statistiques de satisfaction des PAX de ne pas les interroger quand ça va mal. En face de la sortie du PIF, arrêt impératif au stand pour un achat attendu par Mme.

Le 737 KL repousse à l’heure

Ce n’est pas encore l’heure pour le 767 BA

Et pour l’A320 AF qui n’est pas encore arrivé, j’ai tout mon temps.

Ce présentoir est nouveau, mais ce magazine est entièrement dans une längue étrånge qui m’est incönnue.

L’embarquement commence à ETD-20’, soit l’heure à laquelle AF annonce que la porte est fermée. La file Skypriority est beaucoup moins longue que d’habitude : une petite vingtaine de personnes.

Les employées commencent l’embarquement Economy alors que la file Skypriority n’est pas encore totalement résorbée, mais on ne va pas chipoter pour deux ou trois PAX Economy pas Elite qui sont passés devant le PAX Economy Elite Moins que je suis.

Je trouve toujours un peu désobligeant le fuselage shot d’un A32x AF, faute de pouvoir inclure le F.

Pour compenser, le mot est entier ici, avec le bonus de montrer la porte. Les PNC à l'entrée était en conversation de nature privée au lieu de me souhaiter la bienvenue : un demi-point de pénalité.

Les dix derniers rangs où il n’y a encore qu’un PAX

La tache de lumière juste au-dessus de l’extrémité de l’aile…

C’est le 747-200 bien connu, transformé en hôtel

Mon rang avant qu’il ne se remplisse. L'avion devait ne pas être complet (mais cependant très plein), car il n'y a pas eu les annonces habituelles d'optimisation de l'espace dans les coffres à bagage et sous le siège devant soi.

Je n’ai pas photographié et mesuré mon siège cette fois-ci, histoire de vous inciter à lire mes autres FR ^^. Il y avait deux fiches de sécurité à l’état neuf dans le logement idoine devant mon siège. Elles ne tenaient pas très bien dedans et je me suis rendu compte une fois chez moi qu’une était malencontreusement tombée dans ma sacoche.

Arrivée inattendue d’un Saab 340 Nextjet à l’extrémité du terminal 2

Il va repartir avant nous en direction de Kokkola/Jakobst : le turn around est de 30 minutes chrono

Entre temps, on aura eu un rapide dégivrage après repoussage

Monsieur Marathon ? Je vous montre votre plateau repas scellé, avant de réchauffer le plat.
On se souvient en effet que j’avais vainement tenté d’avoir un menu kascher sur mon vol AF1262 à l’aller, et que l’opératrice de la hotline, particulièrement incompétente, m’avait commandé un menu kascher pour ce vol. Homme juste craignant moins Dieu que les cafouillages d’AF, j’ai préféré laissé les choses en l’état.

Or ce plateau n’est garanti kascher que si son emballage est intact avant réchauffage, et dans le plus pur respect du protocole concerné, une PNC me l’a montré, et m’a laissé avec le sourire immortaliser cette précaution.

Comme il est de règle, les menus spéciaux (il y avait un sans gluten devant moi, un autre non identifié un peu plus à l’avant, sans doute quelques autres) sont distribués d’abord, et cela tombe bien, car j’ai une faim de loup.
Et c’est la surprise ! Sans être médiocre, mon précédent menu kascher sur un vol AF1462 CDG-ARN en novembre 2016 ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable, mais là, c’est un plateau archi-complet qui arrive, sans bouteille d’eau occupant insidieusement le tiers de la surface.

L’emballage avec un double film plastique a permis à l’équipage de sortir le plat à réchauffer sans desceller le reste du repas,

… ce qui est garanti par cet adhésif difficile à détacher sans le déchirer. On notera que ce menu est glatt kosher, ce qui ne veut pas dire que les poumons du poulet étaient lisses, mais par abus de langage que les niveaux les plus élevés de cacherout sont respectés.

Difficile, mais pas impossible, et il est bien pratique pour retenir (en haut à droite) le couvercle de cette boite qui occupe la quasi-totalité de la surface du plateau standard.

Le même plateau, après avoir ôté l’opercule des fruits au sirop

Le plat chaud, c’est apparemment de l’émincé de poulet aux légumes avec du riz.

Un tantinet fade, mais beaucoup mieux une fois relevé avec cette moutarde

Mais avant, il avait une entrée avec de l’excellent saumon fumé sur une petite salade de pâte (et cèleri ?)

Je n’ai pas goûté cette « pâte au goût de beurre » à l’huile de tournesol

Globalement, c’était particulièrement copieux et très bon. Je rappelle que j’avais très faim dans l’aéroport : en tapant ceci dans le taxi qui quitte CDG, je n’ai plus faim du tout. La seule petite fausse note, c’était la capsule d’eau qui était fraîche. Vraiment très fraîche ^^.

Mais pas de problème, la PNC me l’a échangée avec le sourire contre une petite bouteille standard d’eau . Le café a un peu souffert de l’attente pour cause de photos, puis de fortes turbulences (PNC, fortes turbulences, assis et attachés !).

Ma voisine, une jeune et sympathique touriste suédoise, n’y tenant plus, a fini par me poser deux questions :
- Pourquoi prenez vous autant de photos ?
- Pourquoi avez-vous beaucoup plus à manger que moi ?
Ce fut l’occasion de lui faire un petit cours sur les menus spéciaux AF (un peu), et sur Flight Report (beaucoup), d’autant plus que j’avais chargé un FR en anglais à lire au cas improbable où j’aurais eu temps libre. Contrairement à ce que je croyais, j’ai eu encore moins que jamais du temps libre sur ce vol, mais néanmoins l’usage de ce FR. Dans le cadre de la comparaison du confort des cabines en éco, ma voisine apprécie particulièrement le cale nuque de ce siège AF.

Le seul petit inconvénient de ce menu kascher new look, c’est que sa boite est tellement imposante qu’il est inenvisageable de la glisser dans la pochette magazine après usage. Mais comme elle est faite d’un plastique assez rigide dont le couvercle est clippé, il est possible de la refermer soigneusement après avoir rassemblé tous les emballages et de poser son PC dessus pour continuer la rédaction du FR que vous êtes en train de lire.

Dans la poche magazine, on est passé à l’édition de mars, dans un état impeccable le 3 du mois. Il va falloir que je tienne un certain nombre d’aller-retours avec ce numéro et je n’en ai regardé qu’une petite partie

Juste le temps de constater que Benoit75008 a probablement plus de 4 ans, et que cela ne coûte que 9 € pour jouer avec les PNC à condition d’avoir un siège milieu vide comme dans ce vol CDG-WAW, ce qui est malheureusement assez rare en éco sur la ligne CDG-ARN.

Réduction de l’éclairage après la fin du dîner.

Descente vers CDG, avec une très belle vue sur Paris et sa banlieue nord. La Seine apparait ici en noir

La Tour Eiffel, juste derrière l’aile

Cette grande zone sombre est l’aéroport du Bourget ; en zoomant, vous pouvez distinguer les marquages de lumière bleue au sol.

Atterrissage piste 09L

Dernier virage

Sortie assez fluide de l’avion

Parti avec 40 minutes de retard, il est arrivé au bloc avec 38 minutes de retard, car le vent contraire a consommé toute la marge de régularité. Il y a eu les excuses de rigueur de l’équipage pour le retard, mais l'"arrivée tardive de l'appareil"n'explique pas tout : F-GKXU avait atterri à ARN à 17:51, soit ETA+11' (merci Flightradar24), et le roulage à ARN étant assez court, il a dû arriver au bloc à ETA+20'.

Dernier coup d’œil à F-GKXU

Et à son voisin

Arrivée dans la salle des bagages

Il est AIBT + 12’ et la livraison a déjà commencé ! Il y a des clichés à réviser au sujet des bagagistes de CDG.

Comme l’a souligné un lecteur du FR de mon vol AF1063 précédent, cette annonce dissuade abusivement tôt les PAX de prendre le RER.

En effet, quelques clics m’ont suffi pour trouver cette page :

Il n’était guère plus que 22h, et largement le temps pour faire l’impasse sur les bus de substitution. Je n’en avais pas besoin : j’ai pris la direction de la station des taxis, abordé uniquement par un chauffeur de moto-taxi sur le court trajet vers la porte 11. L’attente était nulle à la station de taxi, et le chauffeur de taxi sympathique, ce qui semble être souvent le cas le vendredi soir vers cette heure-là.
C'est la fin du récit de ce vol, et je vous propose maintenant un très court bonus suédois restant dans le thème des traditions gastronomiques liées à la tradition religieuse.
Cela n’a échappé à personne (hum !) parmi mes lecteurs Gentils (qui sont généralement aussi de gentils lecteurs) que nous sommes entrés en période de carême, et donc que le mardi de cette semaine était mardi gras.
A dire vrai, je l’avais moi-même un peu oublié, mais ces boîtes de pâtissiers dans les réfrigérateurs où les collègues suédois mettent leurs lunch boxes étaient là pour le rappeler, en plus d’un courriel proposant de les ouvrir à 14h30.

Ces boîtes contenaient des semmeltårtor, ou semla en français, comme celui-ci. Wikipédia écrit ici que
Le semla était mangé à l’origine le mardi gras, comme dernière nourriture de fête avant le carême. Cependant, avec le protestantisme les pays nordiques ont arrêté d’observer le carême, et le semla dans son bol de lait chaud est devenu un dessert traditionnel de février.
… mais non seulement ce mardi gras est le seul jour de février où j’ai vu cette pâtisserie, mais de plus aucun collègue n’a préparé de lait chaud, alors que cela aurait été si facile de le faire.

Les Suédois sont particulièrement attentifs aux problèmes d’allergies, et il avait été prévu et dûment annoncé qu’il y en aurait aussi sans lactose.

Elles n’avaient pas très bien résisté au transport et mes collègues les ont laissées à qui de droit.

La prudence est de mise quand il s’agit de couper le chapeau qui repose sur une très épaisse couche de crème à la graine de cardamome et à la pâte d’amande, laquelle justifiera sans doute quarante jours de jeûne pour compenser cet apport aussi calorique que culturel. En prenant soin d’attaquer le gâteau avec la pointe du couteau et non le tranchant, le défi était facile à relever.

Il n’y avait bien entendu aucune réunion planifiée avant 15h ce jour là, car pour rien au monde, personne n’aurait fait l’impasse sur cette fika (pause café) !
A bientôt pour une nouvelle variante de mon trajet hebdomadaire (teaser !), et merci de m’avoir lu !