Bonjour et bienvenu à bord de ce nouveau report.
Nouveau report, nouveau routing, petit week-end soleil entre amis direction Malte.
Constitution du routing :
Début février des amis me disent qu’ils partent pour un long week-end à Malte ayant trouvés des vols pas cher la veille sur Ryanair et me proposent de venir avec eux.
Pour le routing nous partons donc au plus simple tout en profitant d’un tarif imbattable de 65€ aller/retour par personne.
Ryanair a ouvert beaucoup de lignes au départ de Toulouse depuis novembre (Lisbonne, Madrid, Varsovie, Londres STN, Brussels CRL, Fès, Berlin et Malte) le vol vers Malte est programmé 2 fois par semaine le jeudi et le dimanche idéal pour un long week-end !
Ce qui nous donne le routing suivant :
Jeu 30/03/2017 FR3043 TLS-MLA Ryanair B737-800 c’est maintenant.
Dim 02/04/2017 FR3044 MLA-TLS Ryanair B737-800 c’est bientôt
J’avoue être un peu intrigué, c’est en effet mon premier vol low-cost avec la compagnie Irlandaise et on attaque avec un vol d’un peu plus de 2 heures.
Cette ligne n’est pas totalement une nouveauté, Ducourf l’avait reporté sur Air France à l’époque des bases de provinces en juillet 2012. Toutefois seul le retour avait été reporté et les photos ne sont plus visibles.
A noté qu’AF n’a pas totalement abandonné la ligne TLS-MLA car elle y effectuera 3 vols par semaines durant le mois d’aout.
Tout commence le jeudi matin, lorsque une de nos amies nous dépose tous les trois à l’aéroport avant d’aller au boulot. La dépose minute depuis la mezzanine des départs étant encore fermée.
Mes compagnons profitent de la proximité du distributeur afin de retirer un peu d’argent. J’en profite pour prendre en photo le FIDS, malheureusement la photo réalisée avec mon téléphone n’est pas géniale.
Nous nous dirigeons vers le PIF, malgré une affluence certaine le passage reste rapide avec un délai d’un peu plus de 5 minutes.
Airside mes compagnons décident de prendre un café, pour ma part je fais un peu de spotting. Au programme des appareils courant comme cet Airbus A319 d’Air France en provenance de Lyon.
L’A321 réalisant les vols Lab’line vers Paris.
Hop ! en ATR72-600 depuis Marseille.
Ou encore ce Crj 1000 d’Air Nostrum pour Madrid.
Il y a toutefois beaucoup de vols et d’avions liés au fabriquant d’avion Airbus, pour commencer les avions de transport bélougas.
Les avions d’essais avec l’A380 n°1 qui sert de banc d’essai pour le moteur de l’A350-1000 (le rose).
En parlant du A350-1000 le voilà au loin prêt à partir pour un nouveau vol d’essai avec les Pyrénées en toile de fond.
Et moins flagrant cet A319 de Germania qui assure un vol privatisé par l’avionneur une navette entre Toulouse et Hambourg Filkenwerder. Si vous voulez plus d’information je vous invite à consulter le FR de Gadget sur le sujet.
Bref ce n’est pas tout mais nous avons un vol à prendre. Si dans certains aéroports français les contrôles PAF sont aléatoires pour les vols dans l’espace Schengen, j’ai bien l’impression qu’à Toulouse c’est obligatoire. La partie de l’aéroport dédiée aux vols internationaux est ridicule et du coup ça bouchonne dès le passage de la PAF.
Petit coup de gueule contre les passagers du vol pour Madrid dont une bonne trentaine à couper la queue à l’invitation des agents pour ne pas rater leur vol, attention louable j’en conviens cela m’est déjà arrivé d’en bénéficier, mais quand la moitié des passagers sont en retard et bien ils retardent les autres passagers, au final toutes l’avance que nous avions avant le passage à fondu durant les 20 petites minutes d’attente.
Nous arrivons donc à la porte en même temps que notre appareil sans avoir à faire la queue pour intégrer le parcage, bien entendu délestés de nos valises ayant été désignés volontaires pour mettre nos valises cabines en soute gratuitement…
Le BP grâce à la technique RYRthebest® j’ai obtenu un hublot gratuitement.
Vue de la partie international du hall 4 avec son architecture pare-soleil moderne mais pas vraiment spotter friendly.
Les différents personnels et véhicules de pistes s’affairent auprès de notre appareil.
Puis les fauves sont lâchés notre appareil du jour est EI-EBX âgé d’un peu moins de 8 ans, l’embarquement se fait par l’avant à l’aide de l’escalier intégré dans le fuselage et par l’arrière à l’aide d’un escalier mobile.
Comme tous les 737NG motorisation CFM56.
Après un accueil en porte souriant, je rejoins mon siège (09F) vue de la sellerie fatiguée et au design quelque peu daté.
Continuons notre exploration du siège avec le pas passable pour 1,72m.
Comme vous le savez, pas de pochette, pas de magazine autre que celui de la vente à bord distribué à la demande et les consignes de sécurité placardé sur le siège devant vous.
Dehors l’avitaillement se poursuit, puis c’est au tour des bagages cabine en surnombre d’être chargés.
Ces opérations trainent un peu alors que l’embarquement des passagers est lui terminé.
On profite du trafic avec l’A350-900 d’essai n°1 qui part pour quelques tours de pistes et un ATR d’Avianca qui, rassurez-vous, n’opère pas un TLS-BOG mais part uniquement pour un vol d’essai avant sa livraison.
Sinon il y a aussi du classique avec Easyjet partant pour Orly et British Airways en provenance de Heathrow venant se garer à nos côtés.
Enfin les portes sont fermées et nous repoussons avec 20 bonnes minutes de retard.
Nous rejoignons la piste 14L d’où nous nous élançons avec de belles vues sur les installations d’Airbus et la banlieue à l’ouest de Toulouse on distingue d’ailleurs la base de loisir de la Ramée.
De l’autre côté de la carlingue (où se trouvent mes compagnons de voyage) on profite d’une excellente vue sur Toulouse.
Un peu plus loin c’est au tour de l’ancienne base aérienne de Francazal.
Au loin les Pyrénées sont encore bien enneigées. Il n’y a aucun nuage et peu de brume c’est donc toute la chaîne que l’on peut voir, sublime.
Nous quittons la campagne pour le moment verdoyante de la Haute Garonne pour le Tarn avec la montagne noire, puis un peu plus loin Castres et son aéroport.
La croisière se poursuit sans l’ombre d’un nuage, on peut donc voir à la fois les Pyrénées Orientales et les côtes catalanes.
Nous quittons la France au niveau de l’étang de Thau avec une belle vue sur Agde.
Quelques passages nuageux sur la méditerranée.
Puis nous survolons les rivages de la Sardaigne au niveau de la ville d’Oristano.
Avant de quitter la Sardaigne on aperçoit au loin la ville de Cagliari.
Malheureusement mon hublot déjà peu propre commence à se couvrir de givre…
Voici la route suivie
Pendant ce temps les membres d’équipages poursuivent leurs allers-retours incessants avec les chariots de vente à bord, chouchou, beignet boissons fraiches ! Les passagers eux sont calmes et peu dépensiés ce qui agace un peu notre chef de cabine dont la mine n’est plus aussi souriante que lors de notre accueil à bord.
Un petit regard sur notre plafonnier hold school qui contient aussi les gilets de sauvetage (une spécificité Ryanair il me semble).
Air to sea avec un gros porte conteneur.
Puis l’on commence notre descente vers la Méditerranée le début de la descente sera ponctué d’un message du commandant indiquant une vue sur l’Etna à gauche. Pour ma part je ne verrai que de l’eau jusqu’à l’atterrissage. Mais grâce à mes compagnons de voyage voici l’autre côté avec l’approche sur les iles Maltaises.
Gozo
Comino
Et enfin Malta avec un zoom sur la grotte bleu.
L'appareil s’éloigne on repasse à la vue côté droit de l’avion car l’atterrissage en piste 31 nous impose un demi-tour au large de Malte.
Nous survolons la zone portuaire Maltaise
Puis la ville d’Il-Brolli et les quelques champs qu’ils l’entourent.
Puis nous rejoignons le plancher des vaches dans un grand boum du à un atterrissage plutôt virile accompagné d’un tonnerre d’applaudissement digne des vols charters des années 90. Petit coucou aux Allemands qui remontent la piste.
L’aéroport de Malte avec un tarmac bien remplie de curiosité avec Air Malta en livré retro mais surtout deux avions gouvernementaux. Un Bombardier Challenger de la Luftwaffe et l’A319 de la République d’Arménie.
Les vues lors du roulage, avec le parking au large, la zone cargo avec ce 757 de DHL puis la zone militaire avec les hélicoptères de la « Forzi Armati Ta’Malta » avec un AW139 moderne mais aussi une antique Alouette III.
Pour nous ce sera parking au large + tour de pax bus.
Cobus 3000 siglé aux couleurs de l’ile et de Mastercard.
Débarquement avec l’équipage qui reste poli mais qui n’a plus le même sourire qu’au départ.
Débarquement par l’escalier inclus dans l’appareil, direction le paxbus, notre voisin d’en face est un A320 d’Alpha Star, immatriculé en Arabie Saoudite c’est un avion privé mais après quelques recherches c'est un ancien Air Asia, sans doute reconfiguré toujours est-il qu’il n’a été vu qu’à Malte d’après Airliners.
Dernier regard sur notre destrier avant le départ du bus.
Après avoir parcouru quelques centaines de mètre nous arrivons au terminal, dernier regard sur le parking.
Pas de contrôle pour les vols Schengen on file directement, après une attente d’un peu plus de 10 minutes, récupérer nos bagages.
Nous passons par la zone ground side des arrivés où l’on retrouve les comptoirs des loueurs de voiture, un café Costa, mais aussi un guichet de vente de pass pour les transports Maltais.
Nous prendrons un pass valable 7 jours pour 21€ avant de rejoindre les arrêts situés juste devant l’entrée de l’aéroport. Concernant les transports en commun Maltais point positif les bus vont aux quatres coins de l’île toutefois les fréquences sont faible environ un par heure sur toutes les lignes ils sont souvent bondés mais surtout ils ne respectent aucun horaire embêtant pour les lignes aéroport.
C’est ici que je vous laisse, j’espère que ce report vous aura plus, et je vous retrouve si vous le souhaitez dans le report du vol retour publié de suite.
Hello Scorph, voici un FR qui me rappelle de bons souvenirs. Vol effectué aussi avec FR. On reste bien dans l'esprit low-cost où tout doit aller vite mais avec un temps de vol de 2 heures, cela reste supportable. Pas de presta réalisée par leur "force de vente"?
Une (toute) petite précision, Oristano en Sardaigne est bien plus qu'un village avec ses plus de 30 000 habitants et des plages sublimes dans les parages.
Merci du partage! Je file lire le vol retour.
Guillaume
Merci pour ce retour Guillaume,
Pour Ryanair comme tu le souligne ça fait le travail, j'ai craqué lors du retour pour un panini.
Concernant les villes Italiennes je me remets à ton expertise ainsi qu'a celle de Cobra.
Bon vols
Merci pour ce FR avec de magnifiques photos !
Bonjour,
Avec plaisir, merci pour ce retour.
Bon vols
Merci pour ce FR très détaillé.
Spotting à TLS qui vaut bien un café chez Paul ou ailleurs.
De belles images aériennes pendant la croisière grâce à la complicité des compagnes de voyage.
Cela semble assez confus à MLA.
Pour Ryanair, que dire, à éviter...
A bientôt!
Bonjour et merci pour ce commentaire.
Les compagnes était malheureusement des compagnons lol.
Sinon concernant MLA l'aéroport est petit, sans doute trop petit en hors saison. Concernant Ryanair, je pense que s'il existait une autre compagnie pour faire les vol direct je l'aurais concidérai