Avis du vol entre Rome et Paris en classe Economique avec Air France

Bonjour à tous,
Reprise et fin de ce routing pouilleux de la fin du mois d’avril.
TLS – LYS : vol Hop ! : pas de FR pour cause de temps exécrable tant à TLS qu’en vol : pas de photo exploitable.
LYS – FCO : vol Hop !
FCO – BRI : vol AZ.
BRI – FCO : vol AZ
FCO – CDG : vol AF : enfin c'est parti !
CDG – TLS : vol AF : pas de FR.
Le second paxbus de la journée nous conduit jusqu’au paradisiaque terminal de Fiumicino. Nul doute que le réalisateur de Vacances romaines l’eut volontiers choisi comme décor –je confonds peut-être avec la vie est belle- et que Léonardo da Vinci est fier, même à titre posthume, de n’être pour rien dans l’architecture et la déco des lieux. Mais qu’y connaissait-il le Léonardo.

Nous y voilà donc et nous partons en quête d’un guichet AF pour faire imprimer nos BP jusques à TLS via CDG (et accessoirement faire suivre nos bagages.)
Le Papoumada a de la mémoire et se souvient que les lieux sont « no photos » : entre nous, qui a envie d’immortaliser un endroit aussi moche ?
Allez, un petit FIDS avant d’aller faire un tour au salon dont Cobra m’avait informé de la localisation.

Point de fioritures ce matin, Papoumada n’est pas d’humeur, son estomac crie famine. Je me jette donc directement sur les victuailles proposées.
Du salé.

Du sucré.

Offre chaude du matin aussi standard que classique, à croire que vous êtes à AMS, à BCN, à HKG, à SIN autant qu’à FCO.

Les boissons, adaptées à l’heure matinale, pour moi en tout cas.

Quelques yaourts pour le calcium (Papoumada ne rajeunit pas contrairement à ses élèves.)

Pas de photos du décor, pour au moins deux bonnes raisons : c’est moche –des tons de blanc jaunis, des sièges à bout de souffle, enfin AZ-style vous m’avez compris- et c’est blindé de pax fort intrigués de me voir faire le tour du buffet avec mon Nikon.
Sans transition donc, la file d’attente pour l’embarquement.

Du monde en SP, dont pas mal de resquilleurs refoulés : le passage est donc rapide non seulement pour votre serviteur mais également pour ses deux accompagnants.

Nourrice « hôpital », sans lumière extérieure ni publicité.

Le poste de pilotage de la passerelle télescopique.

Profil peu flatteur certes, je m’en excuse auprès de lui, de notre A-320.

Cabine en 3 – 3 comme il se doit. La bande rouge soulignant les coffres à bagages apporte incontestablement un plus visuel.

Le hublot est propre ; je confesse ne pas avoir sur le moment eu l’idée de vérifier si l’avion était récemment passé par ARN et donc si Marathon avait nettoyé le plexiglas.

Le pas(tachou) dont on n'a d'autre choix que de se satisfaire pour deux petites heures. Si un jour je croise l’apôtre de la densification, mon mètre octante et quelques ne répond de rien.

Consignes de sécurité pour analphabètes (pardon, en version polyglotte.)

Nous nous mettons en branle à l’heure prévue et parcourons AZland.

Un intrus à bas coût non azéri mais espagnol.

Revoilà AZ : bientôt collector?

Un finnois finaud.

Un concurrent d’El Al.

Nous prenons notre tour derrière cet A-330-300 DL.

Et nous voilà au-dessus des installations de FCO.

Une fois le littoral atteint, cap au Nord.

Nous naviguons entre la Corse et le Continent.
Îlot et ligne de crête corse en arrière-plan.

Puis nous longeons le littoral. La Spezzia ?

C’est avant le franchissement des Alpes où nous ne croiserons pas Hannibal que le repas est servi.
Enfin, le sucré-salé de circonstance sans aucune pompe.

Même si les miracles de la photographie pourraient laisser croire à un lecteur voyageant rarement qu’une nappe blanche fut dressée.

Les Alpes enneigées se suffisent à elles-mêmes. C’est grandiose et tout commentaire trop plat ou grandiloquent.

Les nuages prennent le dessus et s’entrouvrent parfois.
La descente sur Paris est amorcée.

Je pensais Paris interdit de survol. Le Louvre au premier plan, l’Île de la Cité à gauche et au fond des jardins que je peine à identifier. Je mise un Ariary sur « Luxembourg. »

Le Louvre.

Les Invalides et la Tour M.

L’icône.

Parc des Princes et Jean Bouin.

Bois de Boulogne : les experts savent sous la frondaison de quel arbre chercher.

Banlieues nord de plus en plus lointaines : les sans-dents ont aussi le droit de partager notre bruit et nos odeurs de JetA1.

Toucher en vue !

Libanais, mauricien et A-380 AF.

Jumbolino boudeur.

A-380.

2E où quelque allié styteameux et code-shareux vient mettre un peu de fantaisie.

En vue du 2F.

Nous prenons notre place parmi d’autres appareils made in TLS ou Hambourg.

Ici s’achèvent le routing d’avril, le CDG-TLS n’étant pas reporté faute d’envie (je suis honnête et ne vais pas accabler la météo ou quelque autre circonstance indépendante de ma volonté.)

Pour terminer, quelques images de la ville partiellement troglodyte de Matera.
Matera serait une des plus vieilles villes du monde après Alep et Jéricho.

La ville compte plus de 150 églises rupestres, certaines comportant des fresques médiévales.

Qualifiée de honte nationale par Alcide de Gasperi dans les années 1950 tant la misère faisait des ravages sanitaires dans la population, Matera est célèbre pour ses maisons troglodytes.

Le classement de la ville au patrimoine de l'UNESCO en 1993 a été le début d'une grande campagne de restaurations.

Décor de nombreux films comme le Christ s'est arrêté à Eboli de Carlo Levi, c'est le tournage de la Passion du Christ de Mel Gibson en 2003 qui donne à la ville une notoriété internationale.

Une ville très agréable à parcourir hors des foules estivales.

A bientôt !