Avis du vol entre Pointe Noire et Brazzaville en classe Economique avec Trans Air Congo

Bonjour à tous !
Après quelque temps passé à lire vos -passionnantes- aventures sur FR, j'essaye aujourd'hui de franchir le pas de rédiger mon propre FR…
Expat' depuis plusieurs années, j'effectue régulièrement des vols intra-Afrique, entre l'Afrique subsaharienne et l'Europe, et bien sûr d'autres vols loisirs.
Mes photos ne corresponderont sûrement pas du premier coup aux standards FR-iens, je m'en excuse d'avance ! :D
Pour ce premier FR, direction la République du Congo (surnommée Congo-Brazzaville, à ne pas confondre avec sa voisine la RDC, République Démocratique du Congo, surnommée Congo-Kinshasa).
Le vol du jour relie Pointe-Noire (la capitale économique pétrolifère) à Brazzaville (capitale administrative).
L'autoroute est toujours en construction et la liaison ferroviaire demande 10 à 15h pour parcourir les 550km qui séparent les deux villes, c'est dire l'importance de la liaison aérienne !
Après cette petite révision de géographie, place au FR en lui-même !
Arrivée à l'aéroport de PNR 1h30 avant le départ du vol Trans Air Congo (alias TAC compagnie aérienne congolaise appartenant à une holding libanaise).

J'étais en correspondance à BZV sur le vol AF BZV-CDG, je m'attendais donc à devoir récupérer mon bagage à BZV pour le faire ré-enregistrer avec AF… et là, GROSSE et EXCELLENTE surprise : il y a un code-share non avoué entre TAC et AF, et mon bagage est enregistré jusqu'à CDG, sans devoir le récupérer à BZV !!
(AF a des agents à PNR pour le vol direct PNR-CDG)
Pas de photo de la salle d'enregistrement, vous connaissez l'animosité des autorités de ces pays-là sur la prise de photos dans les aéroports…
La carte d'embarquement est à des années-lumières de la carte d'embarquement sur smartphone :D
Ici, tout est manuel écrit sur un petit carton. Plus de carte TAC aujourd'hui, alors on pique celles de TAB (le cousin béninois appartenant à la même holding).

Une fois le boarding pass en poche et débarassé du sac jusqu'à CDG, direction l'embarquement des vols nationaux.
J'entends crier derrière moi : Ah non non monsieur ! Pour brazza il faut monter à l'étage !
L'étage ? Mais c'est la salle d'embarquement internationale ! Bref, suivons le mouvement. Personne à la PAF et aux douanes : au moins c'est sûr que je ne me dirige pas vers un vol international (il n'y en a aucun à cette heure-là de toute façon, l'Ethiopian vient de partir).
L'avantage de la salle d'embarquement internationale est sa grande baie vitrée avec vue sur la flotte TAC (désolé pour la photo floue, prise avec mon portable le plus discrètement possible, interdiction oblige).

Et c'est à ce moment que je comprends pourquoi l'embarquement se fait depuis la salle internationale : l'avion (aux couleurs de WOL = Wings Of Lebanon, encore une touche de la holding) est positioné pour un embarquement par passerelle !!! En règle générale, tous les vols intérieurs sont embarqués par escalier (cf. photo précédente).
On aperçoit le boeing d'Ethiopian à l'arrière plan.

Pas de photo de la cabine, désolé, seulement une photo du siège devant moi, avec un téléphone Verizon qui fleure bon l'Amérique !

B737 bien vieux, qui doit au moins en être à son 3è ou 4è propriétaire… La cabine est bruyante, mais pour un vol intérieur de 45min on n'en tiendra pas trop rigueur.
Catering ultra-light sur ce genre de vol, consistant en un verre (en plastique) d'eau, de Fanta ou de Coca.
Arrivée avec juste 5min de retard à BZV, j'ai le temps de sauter dans un taxi pour aller boire un verre en ville avant de revenir pour mon vol international.

Merci d'avoir lu mon premier FR jusqu'au bout ! :)