Avis du vol entre Nagoya et Seoul en classe Affaires avec Korean Air

"Un air de déjà-vu" ! Et pour cause, je retourne à Séoul. Je reprends la direction (que je n'ai jamais vraiment quittée) de l'Europe et donc le cours de mon billet sur Alitalia. Pour offrir une desserte assez complète du Japon, Alitalia a négocié plusieurs partages de codes avec Korean Air et utilise le vol FCO-ICN comme feeding.
Du coup, c'est un peu le hasard du routing si ce tour du monde a été construit avec Asiana (avec mes miles en billet Lufthansa) et Korean Air (en codeshare sur billet Alitia), les deux compagnies coréennes. Et du coup, me voilà avec deux transits à Séoul !

1. Rome Leonardo Da Vinci - Boston Logan avec Alitalia en Business sur A330
2. Boston Logan - New York J.F. Kennedy avec American en Economy sur A321T
3. New York J.F. Kennedy - Seoul Incheon International avec Asiana en First sur A380
4. Seoul Incheon International - Nagoya Centrair avec Asiana en Business sur A321
5. Nagoya Centrair - Seoul Incheon International avec Korean AIr en Business sur B77W (vous êtes ici)
6. A la cour de François Ier

Il y a eu vraiment deux étapes sur ce périple : Boston où j'ai passé 3 jours (2 nuits) et Nagoya où j'en ai passé 4 (3 nuits).
Pour les deux premières nuits, je restais au Hilton Nagoya qui offre une belle vue sur le downtown et une situation excellente tout près de la gare centrale. Il est agréable, mixant confort standard et un petit côté japonisant (comme on le voit avec ces volets) mais le bonus hôtelier sera consacré à un autre établissement plus loin.

En bonus touristique, j'ai fait les incontournables comme le musée des sciences ou le château de Nagoya.

Mais la visite la plus intéressante se situe à l'extérieur de Nagoya, dans la ville de Toyota (pas nommée ainsi au départ mais renommée par la suite en remerciement à son entreprise bienfaitrice) où la compagnie du même nom opère des visites de ses usines.

Pas de photos autorisées à l'intérieur des usines, mais c'est une visite à faire absolument, pour peu que vous vous intéressiez bien sûr au monde industriel.

Et je quitte donc mon hôtel le troisième soir, même si mon vol n'est que le lendemain matin. Je prends tout de suite le train pour l'aéroport qui se trouve assez loin de la ville mais qui est bien desservi.

Et dans le terminal, je me dirige vers cet endroit aux faux-airs de lounge.

C'est en fait un capsule-hôtel, une singularité japonaise qu'il me fallait essayer au moins par curiosité. Et celui-ci, au coeur du terminal, était en plus très pratique pour ce vol matinal.
Une fois le check-in fait, on vous attribue une capsule et un casier du même numéro. La salle des casiers est d'ailleurs le premier endroit que l'on traverse.

On peut y déposer ses affaires, et dans le casier se trouve un sac avec un kit complet pour la nuit : pyjama, trousse de confort et d'hygiène, serviettes, chaussons, etc…un vrai kit complet comme on en trouverait en First.

Ensuite, direction les capsules mêmes, version "haut de gamme" du dortoir.

Voici la mienne pour la nuit. Deux mètres carrés, assez hauts pour se redresser sans baisser la tête, mais guère plus.

La tête de lit contient le panneau de contrôle, qui fait réveil, un coffre, des prises électriques et une lampe de secours au cas où. On capte le wifi et on peut régler sa musique également.

Une fois couché, voici ce que cela donne. La couette est plutôt bien et finalement, entre la disposition, l'espace et les éléments de confort, c'est très proche d'une suite de première classe ;) ! Le catering en moins bien sûr.

Le lendemain, après finalement un fort bon sommeil, direction les douches communes. Pour la comparaison avec la First, il ne reste plus qu'Emirates en jeu ;)

Rien à voir avec les auberges de ma jeunesse, ici tout est très propre et les produits sont de qualité. L'économie se fait sur la surface.

Et le côté vraiment pratique, c'est qu'une fois dehors on est au coeur du terminal.

Tellement efficace que j'arrive même à l'enregistrement de mon vol avant que celui-ci n'ait commencé. Les lignes sont déjà bien préparées mais personne n'est en poste.

Je tente les bornes automatiques mais comme à chaque fois, mon nom composé perturbe le système. Mais pour une fois, je note un message clair et intelligible, ça change des "Réservation introuvable" ou "Erreur, adressez vous au comptoir" ou encore "Notre système de réservation est indisponible actuellement".

Pour passer donc un peu le temps, je me dirige vers la terrasse, sur le toit du terminal.

J'y aperçois notre appareil. KE a l'habitude d'envoyer tout ce qui traine sur Nagoya (A32x, A33x, B77x…) mais aujourd'hui je tire le gros lot avec un B77W, donc forcément une configuration long-courrier à bord.

Pour la suite du spotting depuis la terrasse, je vous laisse voir par vous-mêmes, ce sera toujours plus juste que si j'essaye ^^

D'un côté le terminal international avec toutes les compagnies étrangères, de l'autre le domestique avec les acteurs locaux.

Je ne suis pas adepte du spotting, mais je crois qu'une livrée spéciale, c'est toujours ça de pris ! Que la force soit avec moi :)

On termine par le plan du terminal et une dernière vue sur mon oiseau du jour, pour lequel je peux enfin enregistrer.

Une fois mes cartes d'embarquement en poche, je me dirige vers les portes internationales et me rendant compte que l'aéroport de Nagoya reçoit les palmes de Skytrax. Aïe, si c'est comme ICN, c'est mal parti.

Et en effet, pas de fast track non plus à NGO et une longue queue à la sécurité. C'est ça la formule magique pour faire un aéroport 5* ?!
Je profite de l'attente pour immortaliser mes documents de vol avec qu'ils ne soient déchirés. Bien sûr, je ne retournerai pas au Caire mais le boarding-pass me sera utile pour la file prioritaire à FCO et pour accéder au salon, car je repars sur Paris en Economy.

Une fois airside, tout de même plus vite qu'à ICN, direction le salon.

C'est un endroit vieillot et un peu claustrophobique au sous-sol.

Une sélection de presse uniquement en coréen et japonais, et un buffet miteux forment toute l'offre.

Ma sélection : une gauffre sous blister, un café à base de soluble et un jus d'orange en poudre.

Et pour couronner le tout, le wifi ne fonctionne pas.

Inutile de perdre du temps dans cet infâme sous-sol, je retrouve la lumière et vais m'installer en porte.

Là au moins le wifi gratuit de l'aéroport me permettra d'immortaliser la Une, et tant pis si je n'ai plus de café soluble à dispo, lol.

Une fois l'embarquement lancé, je suis parmi les premiers dans la file SkyPriority et même le premier à obliquer dans la nourrice P/J.

Je suis attendu !

Traversée de la First, qui rappelle celle d'Asiana sans les écrans géants.

Et arrivée dans la cabine J, qui présente elle aussi des sièges bien larges.

Voilà le mien, à droite de la photo, côté hublot.

Les sièges hublots disposent d'un passage et d'une tablette supplémentaire que les sièges couloirs n'ont pas. Ceci dans le but d'offrir un accès direct à tout le monde. Autant dire que les sièges hublot sont bien plus privatifs, avec un feeling de mini-suite, que les sièges couloirs n'ont du coup pas, étant fort exposés au couloir.

Au final, cela donne beaucoup d'espace, c'est très agréable.

Petit tour du siège, en commençant par les commandes et connectiques :

Puis la tablette, et le rangement qui justement contient le menu, ainsi qu'une paire de chaussons.

Au dessus de l'ottoman, un rangement assez profond pour y glisser son sac, et refermable pour pouvoir l'y laisser pendant le décollage / atterrissage.

Un casque que je n'essaierai pas sur ce vol d'une heure et vingt minutes.

Le menu contient une page pour le vol aller, avec un choix coréen ou un occidental, comme Asiana.

Et sur notre vol, c'est déjeuner japonais ou petit-déjeuner occidental.

C'est adéquat, mais les boissons sont un peu en retrait, notamment avec juste un vin rouge générique.

L'IFE est mis en marche au sol. Je note une plus large sélection que sur Asiana.

Une boisson d'accueil est proposée une fois l'embarquement avancé à moitié. La photo non préméditée ferait passer notre PNC pour une SQ Girl d'un FR de Durian !

Pas d'alcool non plus chez KE au sol, donc ce sera jus de goyave.

Ce n'est pas très important, mais dans une telle configuration, on a envie de se retrouver avec un service de long-courrier…or le vol est vraiment très court.

Seul le siège 8B est utilisé….je n'ai personne ni devant, ni derrière, ni à côté de moi. Cela renforce l'effet très privatif de ce siège.

Puis ce gros machin est mis en marche avec le bruit et les vibrations qu'on lui connait.

On repousse. Je dois me convaincre que je ne suis qu'en Business tellement j'ai l'impression d'avoir de l'espace ! Cette cabine doit être vraiment sympathique pour un long vol.

A noter qu'on peut suivre l'airshow sur la télécommande pendant que les caméras sont sur l'écran central.

Et c'est parti ! On commence à se cambrer vers 180 km/h avant de prendre notre envol dans la grisaille.

Mon passeport a failli se faire la malle au décollage : les concepteurs ont oublié d'insérer un petit décoché qui maintiendrait les affaires en place. Pire, ils ont même prévu un toboggan juste derrière ^^

Une fois la couche nuageuse traversée, les PNC sont libérés et commencent par distribuer un oshibori.

Comme je n'ai pas de voisin, j'ai même double tablette pour moi.

Puis, assez surprenant pour un vol du matin, un apéritif est proposé. Une Bud', voilà une bonne idée :)

Accompagnée de cacahuètes en sachet…si j'étais le fils du PDG de KE, j'en ferais un scandale ^^

A noter que l'apéritif est proposé au siège, ce qui semblerait assez banal en A32x mais qu'ici, cela fait faire de nombreux allers et retours sur de grandes distances à nos PNC.

Pour le plateau par contre, le trolley sera de sortie. J'ai opté pour le petit-déjeuner, que j'avais pensé pouvoir prendre au salon…

Autant Asiana sort les nappes et y met du sel en sachet, autant Korean choisit la salière à même le plateau. Allez comprendre :)

Omelette, bacon, pommes de terres. Simple mais bon, même plutôt vraiment bon pour une omelette d'avion.

Et en dessert, forcément des fruits.

Un petit tour aux toilettes ensuite. C'est très spacieux. Bien sûr pas de trousse sur ce moyen courrier mais il y a quand même pas mal de produits proposés aux toilettes.

Puis les nuages se dissipent enfin sur la Corée.

Descente au niveau de Séoul et approche d'ICN et de son oeuvre d'art phallique.

On est bien à Incheon, c'est marqué en gros !

Flotte variée de KE présente sur place, c'est bien normal.

Et comme je vous disais dans le FR précédent, j'hérite toujours des portes les plus éloignées dans les terminaux, je ne sais pas pourquoi !

Débarquement : le PNC ferme la marche du dernier client J mais n'empêche pas les clients Y de commencer à remonter le couloir eux-aussi. C'est finalement aussi bien comme ça.

Puis direction le tansfert pour le prochain vol !

A bientôt !