Le site d’AF a un peu cafouillé pour cet aller-retour : ma réservation n’était pas visible initialement sur le site (mais il y a une page sur le site pour y remédier), et les seuls sièges pouvant être choisis à l’avance, avant STD-30h étaient ceux en issue de secours. Pourquoi ne pas en profiter puisque :
- mon statut FB-Plat m’accorde la gratuité du choix de ces sièges
- l’avion prévu est un A321 (dont les issues de secours ne sont pas sur l’aile)
- la rangée devant celle des issues de secours n’a pas de siège au hublot, ce qui accorde un espace vital record au hublot
- tous ces sièges au hublot sont libres
- le vol va être presque intégralement de nuit, vue la réduction spectaculaire de la durée du jour à cette saison à ARN ?
Le site d’AF a décidément un peu de mal cette fois-ci, car initialement, il entend me faire payer de choix en euros ou en airmiles, mais en réessayant quelques jours après, j’obtiens le 10A gratuitement.
Ce n’est pas le tout d’être dispensé de payer pour être à une issue de secours, encore faut-il être autorisé à s’y asseoir
Le RER-C étant notoirement hostile aux PMR (en raison des escaliers pour atteindre le quai et pour se hisser dans les rames), ce ticket usagé par mes soins devrait être une preuve suffisante. (Le trajet aller, lui, était à la rigueur faisable en fauteuil, malgré un passage non goudronné et surtout la redoutable Côte des Gardes).
AF m’a demandé régulièrement de confirmer mon sexe (on ne sait jamais, de nos jours), mais c’est la première fois s’il me demande si je ne serais pas enceinte de surcroit, ce qui me rajeunit.
Mon tour de taille ? Voyons, des accoudoirs espacés de 45,5 cm d’un A320 AF, cela fait 142 cm (L = πD) pour un individu parfaitement arrondi.
Avec mes 12 cm de marge entre accoudoirs, ça le fait sans problème.
Un enfant de moins de 11 ans ou un bébé ? Utiliser autre chose qu’un smartphone pour prendre des photos est une preuve suffisante que je suis né au XX° siècle.
(J’ai vu beaucoup d’adultes se comporter comme des bébés en avion, ce qui justifie de séparer les deux catégories.)
Voyager avec un animal ? Pas d’oiseau ou de mammifère, et les Suédois me mettent suffisamment en garde dans le métro contre les désagréments causés par les tiques pour vouloir voyager avec.
Maîtriser la langue française ou anglaise ? Là, ça va être difficile. Pendant des années, ma DRH a traîné les pieds pour cocher dans mon profil que je maîtrise l’anglais, faute de diplôme d’anglais. Par ailleurs, ma brave dame, les jeunes ne savent plus s’exprimer correctement en français. Ah oui, mais je ne suis plus jeune, puisque né avant l’ère des SMS, donc ça devrait aller.
Après cet examen de conscience, j’ai considéré que le risque d’être changé de siège au dernier moment était limité, et j’ai validé le 10A.
C’était trop simple, car je découvre à l’OLCI que AF n’a rien trouvé de mieux que de changer le type de l’avion, repassant à un A320. Cela ne me surprends guère, car hors période estivale, les A321 sont rares sur cette ligne.
AF avait retenu que j’étais en issue de secours au hublot à gauche, ce qui est à son honneur, mais ce dernier est beaucoup moins intéressant, car situé sur l’aile et sans siège manquant devant.
Je trouve beaucoup plus pratique de commencer mon FR pendant l'embarquement et glisser mon PC dans l'aumônière, ce qui n'est pas possible si on est en issue de secours au hublot, donc exit l'exit row. Mais pour autant, pourquoi ne pas changer et prendre un autre siège que le sempiternel 6A. Soyons fou : j'ai choisi le 2F : contre le rideau et du côté droit, contrairement à mon orthodoxie.
Cette fois-ci, j’arrive tout juste pour monter dans l’Arlanda Express sans avoir besoin non plus de courir.
Le trajet dure d’ailleurs un petit peu plus que les vingt minutes normales, car le départ est retardé de quelques minutes pour cause d’attente de feu vert. La signalisation est au ferroviaire ce que le contrôle aérien est pour le transport aérien : le bouc émissaire de choix en cas de retard au départ.
Seul un retard catastrophique à l’arrivée à ARN pourrait me faire renoncer à mon détour par le Terminal 3 qui est de loin le meilleur endroit landside pour le spotting.
Mais avant un détour par ce pèse-bagages qui est non seulement en libre-service, mais aussi remis en service.
Un statut FB-Plat aux segments court-courrier, cela se reconnait aussi au fait de passer sous la barre des 12 kg avec 150 grammes de marge, sans avoir de balance chez soi. Évidemment, c’est quand on devient dispensé de contrôle tatillon à CDG pour cause d’accès SP qu’on maitrise ce savoir-faire, et par ailleurs, je n’ai jamais vu de tel contrôle à ARN.
Au Terminal 4, il y a des A320neo SAS, parfois imaginés par votre serviteur, des 737 avec winglet,
… ou sans winglet.
En revanche, la flotte de Norwegian Air Shuttle reste résolument monotype : 737-800 uniquement.
Bae ATP Nextjet et ATR72 SAS
Tiens, un 737 ASL Airlines au départ !
Arrivée d’un 767 British Airways
Que vient faire ce biréacteur sur l’un des points de stationnement pour biturboprops autour du Terminal 3 ?
C’est EI-FPD, un CRJ-900LR SAS
Arrivée d’un E-190 Finnair
Un oiseau rare à ARN : UR-CGV, un An-12BP d’Ukraine Air Alliance. Pour mémoire, j’ai déjà vu un autre An-12, appartenant à Cavok Air.
Malgré un test aléatoire de détection d’explosif, y compris dans mes bagages à main, le passage du PIF est rapide, ne serait-ce que parce que la queue est tellement réduite que cela aurait été une perte de temps que de contourner l’accès ordinaire pour passer par l’accès Skypriority.
Je n’ai aucune hésitation à exprimer ma satisfaction; le personnel est de plus très agréablement souriant.
En sortie de PIF, les PAX en attente d’embarquement pour AMS devant la boutique airside où j’ai mes habitudes
Mais cette fois-ci, c’est du pain que je rapporte en France et mieux vaut l’acheter en ville, car
- il y est beaucoup moins cher qu’airside
- il y a beaucoup plus de choix
- il n’a aucune contrainte de chaîne du froid
- il passe sans problème au PIF
Le bonus de ce récit vous en dira plus sur l’art de faire ses courses alimentaires à Stockholm.
Malheureusement, je ne verrai que ceci du 737 en livrée rétro dans lequel les PAX du vol KLM vont embarquer : il aurait fallu attendre beaucoup trop longtemps qu’il repousse, et la lumière aurait beaucoup trop baissé.
Deux appareils vus à leur arrivée un peu plus tôt : l’E-190 Finnair
Et le 767 British Airways
Passage d’un Saab 340 Nextjet
Arrivée d’EC-MLO, un CRJ-1000 Croatia Airlines loué à Air Nostrum, dont la dérive a conservé la livrée.
Etant chargé de 11, 85 kg de bagages à main, je m’offre l’ascenseur qui est rapide, et dont les portes sont motorisées pour faciliter l’utilisation par les PMR.
L’entrée du salon, où la dragonne est cordiale
Les journaux français ont été assez dévalisés, mais il reste Libération.
L’offre est plus diversifiée pour les magazines en français.
Il y a aussi un assortiment un peu hétéroclite de magazines sur un présentoir à gauche en entrant
… avec notamment un exemplaire du trop méconnu Greenland Today
Il ya encore moins de monde que les fois précédentes, et donc le choix de tables et canapés pour s’installer sans voisin.
Moirage artificiel des luminaires causé par la trame du capteur de mon appareil photo
J’ai pu m’installer ici, seul sur ce canapé avec une table basse pour Greenland Today et une table un peu plus haute pour les lasagnes.
Cet autre espace diamétralement opposé au fond du salon est également vide ; c’est celui dont le luminaire est trop près du sol.
Je n’ai pas la vanité naïve (ou la naïveté vaniteuse) de croire que le gestionnaire du salon lit mes FR, d’autant qu’ils sont postés en français, mais je constate avec satisfaction le retour de la variété que j’avais trouvé bien meilleure de boulettes de viandes. Mieux : il y a aussi celles que je n’aime pas, et comme tous les goûts sont dans la nature, offrir le choix est une bonne chose.
Les pommes de terre rissolées (avec quelques petits cubes d’une viande que je n’ai pas identifiée) et les pilons de poulet sont en standard.
Tranches de viande et de fromage « de petit déjeuner d’hôtel »
Ingrédients divers pour salades
C’est Byzance ! Il ya un deuxième panier de desserts sucrés
Au-dessus des sucreries (destinées aux enfants ?), il y a des verres de plastique, et au-delà de la portée des enfants, une autre étagère avec des verres en verre.
Les toilettes ne sont pas mieux indiquées ici que le salon à CDG-2F : il m’aura fallu plusieurs mois pour détecter ce pictogramme en hauteur. Elles sont raisonnablement propres, avec toujours cette eau soufflée au sol par les sèche-cheveux
Vers 18h30, le catering passe en horaire de nuit (car 18h30, ce n’est plus vraiment une heure pour dîner en Suède, en tout cas pas à la maison), avec du fromage et des röstis (malheureusement très mollassons) qui sont apparus ce mois-ci.
Gå till utgång (j’ai fait des progrès spectaculaires en suédois d’aéroport)
A défaut de l’A320 AF dont on ne voit que la dérive, voici l’A320 Air Berlin
L’instant porte
Fuselage shot
C’était inévitable : la rangée 2 est juste derrière le rideau, ce que je n’aime guère. La mauvaise nouvelle, c’est que les hublots ne sont pas bien alignés, mais cela n’aura guère d’importance pour ce vol de nuit. Un seul rang de J, donc, soit 4 places seulement sur 176. Il y avait probablement deux rangs de J dans le vol AF1062 précédent, car ces têtières en cuir (ou skaï ?) rouge désignent en principe les places en J.
La moquette est impeccable
… peut-être parce que c’est un A320 à cabine rénovée, ce qui se voit à ces prises USB en bout d’accoudoir, dont la présence ne se devine pas facilement.
L’alignement de sièges avec les têtières Y derrière moi, au début de l’embarquement. Je n’ai pas perçu de différence de confort avec ma têtière J.
19h35 : Embarquement terminé, mais il manque 3 PAX, auxquels ils est demandé nominativement de bien vouloir se présenter s’ils sont à bord.
19h38 : Malgré ces trois no-show, il faut descendre deux valises en soute, avant la fermeture de la porte de l’avion
19h42 : annonce d’une attente de 10’ supplémentaire pour un créneau de décollage, en raison de conditions orageuses sur le trajet
Ce n’est que deux minutes avant 20h qu’on repousse, donc avec une bonne demi-heure de retard. L’avion Air Berlin est parti avant nous, ce qui est dans la logique des horaires respectifs.
Être à droite permet de voir les terminaux successifs d’ARN quand on décolle piste 19R, mon appareil photo n’est pas assez sensible pour des photos de nuit depuis un avion au roulage. Pour mémoire, voici Sky City, la zone commerciale, surtout de restauration, située landside entre les terminaux 4 à droite et 5 à gauche.
Mon voisin sera de la variété expansionniste jusqu’au repas, simulant le sommeil pour mieux ignorer mes tentatives de reconquête de mon espace vital. Un impeccable costard - cravate est apparemment l'équivalent masculin d'un jeu de bagages Louis Vuitton d'une femme, pour ce qui est de respecter l'espace vital des autres passagers, si j'en crois mon expérience du vol aller.
Par ailleurs, ma liseuse est mal orientée et éclaire uniquement la tablette de mon voisin.
Et qu’ils sommeillent vraiment ou non, les PAX en 1A et 1F vont incliner dès que possible et pendant tout le vol leurs dossiers respectifs, laissant fort peu de place aux PAX en 2A et 2F pour utiliser leurs ordinateurs.
Pas d’utilisation d’ordinateur pendant l’atterrissage ni le décollage, bien sûr, mais pas de lecture de journal non plus, car l’intensité lumineuse est réglementairement réduite en cabine et ma liseuse est mal orientée, vers le siège de mon voisin. La note de confort sera médiocre cette fois-ci.
Pas de menu spécial cette semaine : quel est le menu standard de ce vol ?
Le plat chaud (pas très chaud, d’ailleurs) est constitué de poisson assez insipide, de riz trop sec, sauf si on utilise la sauce qui n’a de citronnée que la couleur, et les brocolis qui sont en standard dans les plats chauds éco de Servair.
Je n’ai pas été enthousiasmé par ce menu, d’autant moins que j’ai abusé du retour des boulettes de viandes que j’aime au salon. Je n’ai même pas totalement terminé mon plateau : j’ai recyclé le plastique d’emballage du dessert pour rapporter intact le pain à ma famille qui n’en demandait pas tant.
Et tout cela trouve sa place dans l’aumônière avant le débarrassage, libérant ainsi la tablette pour continuer ce récit.
Le vol se poursuit, avec pas mal de turbulences dans la descente vers CDG. Atterrissage piste 27R, ce qui veut dire sans vue vers l’agglomération parisienne en étant assis à droite. Le Terminal 1 est à donc à gauche pendant l’atterrissage, mais à droite lors du roulage en direction du Terminal 2. Il est plus près, mais l’avion roule plus vite au sol qu’en fin d’atterrissage, et les photos nocturnes ne sont pas vraiment facilitées.
A320 Wow Air
A350-900 Qatar Airways
L’un des deux MD-82 d’ALK Airlines, une compagnie charter bulgare créée en 2016 dont je découvre l’existence (merci aux auteurs germanophones de cette fiche Wikipedia). Désolé pour le flou : on passe trop vite trop près de son point de stationnement.
Salutations souriantes à la sortie de l’avion
L’avion n’a quasiment rien rattrapé de son retard : 28’ à l’arrivée au bloc.
Long cheminement jusqu’à la salle de livraison des bagages
Et queue pour les taxis tellement longue qu’elle remonte jusqu’à l’intérieur du terminal
Ce n’est pas une longueur record, cependant, car elle ne serpente pas à l’extérieur
欢迎来到巴黎 !
Dix-sept minutes pour être dans le taxi (je m’attendais à pire, en fait) : la pluie qui tombe sur Paris aurait-elle incité plus de PAX que d’habitude à choisir l’option taxi ? En tout cas, elle a cessé à mon arrivée à mon domicile
Merci de m’avoir lu !
Le buffet des salons de CDG-2F ne suffisant pas pour tenir jusqu'à la fin de la semaine, il me faut bien faire des courses dans une épicerie à Stockholm. Le bonus qui suit vous fait découvrir par le petit bout de la lorgnette ce qui fait qu'Union Européenne ou pas, Espace Schengen ou pas, les épiceries sont moins uniformisées en Europe que les chambres d'hôtel des chaînes internationales.
(Pour les détectives en herbe, je précise que les photos qui suivent ont été prises dans deux épiceries différentes, appartenant à deux chaînes concurrentes).
Cela fait longtemps que l’on trouve à Paris du pain suédois de marque Wasa : il n’y a pas tromperie sur la marchandise, car il y en a des mètres linéaires à Stockholm. En revanche, le pain disponible en grandes galettes rondes au salon d’ARN ne rend pas compte de la diversité de l’offre en ville, ici dans le rayon du bas.
Le pain, ça contient normalement du gluten, mais à Stockholm, on pense aussi à ceux qui y sont allergiques. Ce rayonnage n’est que produits sans gluten.
Il y a des pâtes et des céréales de petit déjeuner que j’ai préféré ne pas essayer
…mais aussi des smoothies : une courte recherche m’a appris que même si un smoothie maison n’a aucune raison de contenir du gluten, l’industrie agro-alimentaire ne se prive pas de l’utiliser comme additif de manière parfois inattendue.
Pour ce qui est des soupes en sachet (ce n’est pas de la cuisine, mais ça dépanne bien), je préfère me fournir à Paris, car il y a beaucoup plus de choix et cela se transporte très bien en bagage à main…
…contrairement au quinoa, produit inconnu et donc suspect aux yeux de certaines PIFettes de CDG, comme relaté dans ce FR.
Non, rien à voir avec l’aéroport de Los Angeles : lax, cela veut dire saumon en suédois, et cela ne s’achète pas seulement airside à ARN.
ABBA, c’est un groupe de pop suédois au succès planétaire dans les années 70, mais combien de mes lecteurs savent qu’il a dû demander l'autorisation d'utiliser cet acronyme formé des initiales des prénoms du quatuor à Abba Seafood, entreprise fondée vers 1850 par Johan Gerhard et Carl Henrik Adolf Ameln? Ce nom (Aktie Bolag Bröderna Ameln = Ameln Frères SARL) a été déposé en 1906.
ABBA n’existe plus que sous la forme d’un musée à Stockholm et de droits d’auteur pour ses membres, mais Abba vend toujours d’excellents filets de harengs marinés à la moutarde.
… ou sans moutarde
Abba fabrique aussi du kalles kaviar qui n’a rien à voir avec les œufs d’esturgeon : c’est le nom déposé en 1954 pour nommer cette pâte à tartiner vendue en tubes qui ressemble à du tarama, mais que je trouve abominablement salée.
Elle est maintenant déclinée en de nombreuses variantes, par différentes entreprises, toujours en tubes, et souvent présentée comme ceci dans les épiceries. C'est tellement connu en Suède que je l'ai vue parmi les exemples cités de produits qui ne passent pas au PIF, car pâteux de plus de 100 ml.
Tout aussi incontournable dans une épicerie qu’au salon d’ARN, les boulettes de viande (Köttbullar), en multiples variétés, en frais
… comme en surgelé
Les Suédois sont très créatifs pour ce qui est des variétés de lait et de yaourt, parfumés d’un grand nombre de manières différentes. En revanche, je n’ai pas encore vu de lait UHT.
Il y a à peu près autant de briques laktos & mjölkfritt (est-il besoin de traduire ?)
Comme par exemple cette boisson à goût de fruits secs, garantie sans fruits secs, sans soja, sans produit laitier, sans gluten, mais compatible avec une alimentation végétalienne.
Plutôt que du lait, vrai ou faux, vous voulez de la bière plutôt légère ?
Pour les mineurs, il y a des variantes alkoholfri ou très peu alcoolisées
La vente de boissons alcoolisées entre 2,25% et 3,5% est en effet interdite aux moins de 18 ans, et les linéaires concernés de bière et de cidre sont explicitement identifiés comme tels
Au-delà de 3,5% d’alcool, non seulement vous devez avoir 20 ans minimum, mais vous ne pouvez les acheter que dans les commerces Systembolaget (littéralement « Compagnie Système », un nom assez curieux pour ce monopole d’État), et être prêt à une addition salée, car les taxes sur l’alcool sont très élevées.
Vous avez le mal du pays ? Le rayon des fromages français de cette épicerie vous permettra d’y remédier, mais le prix au kilo a doublé sur le trajet.
Ce n’est pas parce que le nom est français que le fromage l’est : ces pâtes à tartiner sont fabriquées au Danemark.
Vous pourrez manger votre fromage avec une baguette de pain d’aspect très français, mais je n’en ai pas acheté.
Rien d’étonnant à trouver aussi des produits d’hygiène corporelle, avec ici la gamme masculine à gauche et féminine à droite… et un cas intéressant de « taxe rose inversée ».
L’expression « taxe rose » désigne cette pratique marketing qui consiste à fixer un prix supérieur pour un produit destiné aux femmes, mais qui ne diffère du produit d'origine que par l’emballage, le positionnement dans les linéaires, la couleur, et d’autres détails sans importance. A votre avis, lequel de ces deux paquets de dix rasoirs jetables Bic à deux lames est le plus cher : le rouge tirant sur le rose dans le rayon féminin, ou le vert dans le rayon masculin, ?
Vous avez répondu : le paquet rouge destiné aux femmes, bien sûr ?
Raté : les consommatrices suédoises sont manifestement combatives, et ce sont elles qui payent le moins cher.
(Si je n’avais pas des rasoirs Bic orange, importés de Paris où ils sont encore moins chers, je passerais au rouge sans qu’il me monte au front, au propre comme au figuré)
Lösgodis, cela veut dire « bonbons en vrac ». Il y en a des dizaines de variétés, que vous pouvez mélanger sans limite, car ils sont au tarif unique de 89,90 SEK le kilo, avec une réduction pousse-au-crime de 10 SEK si vous en achetez plus d’un kilo à la fois. En Suède comme en France, ce rayonnage est près des caisses.
Que vous ayez ou non cédé à la gourmandise, mieux vaut vous laver les dents, et les marques en rayon ne sont pas très dépaysantes.
Il n'en a pas toujours été ainsi : la marque phare il y a un siècle était Stomatol, qui a disparu des linéaires, mais pas des mémoires, car cette enseigne lumineuse est presque un monument historique : ce fut en 1909 la première enseigne lumineuse animée de Suède.
(La loi suédoise ne permet pas actuellement de protéger au titre du patrimoine des enseignes lumineuses remarquables, mais on envisage d'élargir le champ pour pouvoir les inclure).
Après un déménagement, deux longues périodes d'extinction, les 1361 lampes à incandescence brillent à nouveau le soir
… mais c'est dans cette courte vidéo prise par votre serviteur qu'on l'apprécie le mieux.
Retour à l'épicerie d'aujourd'hui : après avoir fait vos courses pour la semaine, il faut bien sûr passer à la caisse. Les caisses en libre-service ne sont pas inconnues à Paris, mais la particularité ici, c’est qu’il n’y a qu’une caisse manuelle où l’employé tourne le dos aux cinq caisses automatiques. Le seul contrôle est l’obligation de scanner son ticket de caisse pour ouvrir l’assez symbolique portillon de sortie, juste derrière le client dans cette photo ; je n’ai pas l’impression qu’on envisage l’hypothèse d’un client indélicat ne scannant pas tous ses achats.
Si vous avez une carte du magasin, vous pouvez vous identifier par votre personnnummer, identifiant administratif qui fait la toute différence entre un résident et un visiteur même régulier comme votre serviteur. Obtenir son personnnummer est une sorte de bizutage administratif aléatoire, même pour des citoyens de l’UE : un collègue l’a obtenu en trois semaines (et tout le monde s’émerveille devant ses super-pouvoirs), deux autres ont galéré pendant plus d’un an. Un prestataire de service s’est trouvé un temps dans une situation kafkaïenne, l’entreprise refusant de finaliser son contrat de travail tant qu'il n'avait pas de personnnummer et l’administration refusant de le lui délivrer tant qu’il n’avait pas de contrat de travail.
Comme je n’ai pas de personnnummer, je n’ai pas de carte de fidélité (qui ne me manque pas, vu le chiffre d’affaire de mon alimentation), et je paye banalement par carte bancaire, d’autant plus banalement que je doute de jamais toucher un billet de banque suédois au XXI° siècle.
Ce qui change des habitudes françaises, c’est que l’on compose son code PIN d’abord, puis qu’on valide le montant de l’achat. Cela n’a aucun intérêt particulier à une caisse automatique, mais aux caisses manuelles, on compose son code PIN avant même que le caissier ait fini de scanner vos achats, ce qui permet de gagner du temps, le paiement étant de ce fait presque entièrement en temps masqué.
Bon appétit !
Merci Mètre Marathon pour ce FR ;)
J'approuve pour le feu vert : avec mes navettes quotidiennes vers Strasbourg, je connais désormais la signalisation ferroviaire comme la routière, et c'est assez intéressant ^^
Côté vol, c'est dans la moyenne basse pour le catering, basse voire mauvaise pour la ponctualité...
Ce bonus est intéressant. Je savais que les suédois étaient très réfractaires à l'alcool chez les jeunes mais je pensais que le vin, la bière et le cidre étaient autorisés aux jeunes de 18 ans et + et que seuls les alcools forts étaient à +20
A bientôt !
A moins de faire le parcours en cabine, les PAX ne voient pas grand chose de la signalisation sur LGV, et c'est dommage.
Préparer ce bonus m'a donné l'occasion d'améliorer ma culture générale sur la réglementation suédoise au sujet de l'alcool ;)
Merci pour le commentaire !
Il ne verront pas grand chose même: sur LGV seuls des repères fixes sont présents (hors manœuvres) et tout est reporté en cabine...
Pour les curieux, je vous invite de MSC (Marseille St-Charles) à LYD (Lyon Part-Dieu) en cabine... grâce à Youtube !
https://www.youtube.com/watch?v=wZ_bLXQiksc
C'était le sens de ma réponse :)
Si je ne m'abuse, il me semble que dans la signalisation ferroviaire, un "feu", qu'il soit vert, jaune, rouge, blanc ou violet est appelé "signal", mais c'est évidement du pinaillage ^^
Magnifique une de couv :-) ! La preuve qu'il se passe toujours quelque chose à ARN. Merci pour le partage.
J'ai su instantanément que j'avais ma photo de titre en voyant cet An-12; elle t'était particulièrement destinée :)
Merci pour le FR ! :)
Au plaisir !
Merci pour ce nouvel épisode !
Par contre, je trouve que cet A320neo ressemble bigrement aux 737 d'ASL et Norwegian. :p
Et un coup de fouet pour le 2F, un ! :)
Merci pour le report et le bonus alimentaire !
Merci; à bientôt pour le trajet suivant !
Merci pour ce partage.
Un changement de siège pour éviter la routine, et un plateau repas assez moyen.
Superbe bonus, lors de mon weekend à Stockholm j'ai pu constater que la délivrance d'alcool à ma fille qui à 19 ans était impossible.
(et que boire dans mon verre était également surveillé), et surtout l'omniprésence des Seven-Eleven qui nous ont rappelé nos séjours asiatiques.
A bientôt
Lors d'un de nos derniers voyages au Japon, Mme Marathon a été amusée de devoir certifier sur un écran tactile à la caisse d'un 7-Eleven qu'elle avait 20 ans révolus, au motif de la présence d'une bière dans nos achats. J'ai prétendu que c'était parce qu'elle ne faisait vraiment pas son âge, mais elle a plutôt pensé à un logiciel indifférent à l'apparence de l'acheteur. :)
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Je compare le plateau AF à celui de LX et constate que pour 5 minutes d'écart ,(dans l'horaire), la compagnie française fait beaucoup mieux que sa concurrente suisse... (Qui ne propose qu'une quiche chaude), Il est certain que l'on se lasse beaucoup plus vite lorsque l'on prend cette "navette" toutes les semaines !
Le bonus est très intéressant, je ne connaissais pas le produits abba qui n'ont donc rien à voir avec le groupe pop mondialement célèbre.
L'emballage du pain rond me fait pensé à celui d'une tome ou d'un reblochon ^^
Merci pour pour le partage, à bientôt !
Il reste du temps entre la fin du débarrassage et le début de la descente lors de ces vols entre CDG et ARN : il serait possible de faire le même service sur un vol plus court.
Les épiceries ne font pas partie des itinéraires standard des touristes, ni des brochures touristiques, mais cela fait partie de mes buts de mes visites en voyage. Avant mes navettes, je ne connaissais pas non plus Abba, dont les produits étaient disponibles au petit déjeuner quand je descendais à l'hôtel, mais pas dans le conditionnement d'origine.
Mme trouve que ce pain suédois va très bien avec du reblochon, mais heureusement que ce dernier est d'un diamètre moins imposant !
Merci pour le commentaire, à bientôt !
Merci pour cette nouvelle navette retour ;-)
A bord, la prestation est dans la moyenne basse de ce que nous avons pu voir avant, mais ça reste encore très correct.
Ce vol semble être abonné aux retards :-(
La nuit vient vraiment bien vite en ce début d'automne, c'en est presque lugubre.
Merci encore pour ces bonus locaux, toujours rafraîchissants ;-) Peut-être pourrait-on organiser un mini event FR "privé", vous apportant du saumon fumé de Suède, et moi ramenant du caviar (en conserve) depuis la Fédération de Russie ou l'Ukraine, voire même l'Azerbaïdjan ^^^^
La marge de régularité dans l’horaire permet de rattraper généralement vingt minutes, en revanche, il n’y a absolument pas de mou dans le turnover à ARN : si l’avion arrive en retard, il repart avec au moins ce retard.
On perd 3 minutes de jour le matin et le soir à cette saison, soit 20 minutes par semaine, ça fait beaucoup !
Merci pour le commentaire et la suggestion !
Merci François pour ce FR.
Les boulettes du salon à ARN, c'est comme la TdM des salons EK l'an dernier : on les cherche mais on ne l'a pas forcément à tous les coups.
Le mieux pour vérifier que son voisin impérialiste du coude dort réellement est de le prendre à son propre jeu et de poser sa tête sur son épaule. Cela le fera sursauter permettant une diversion propice à une contre attaque tactique quarante centimètres plus bas.
Bof, bof le catering. On te croit sans peine sur la saveur de ce plat.
欢迎来到巴黎 ! C'est ironique avec cette queue :)
Bonus original et toujours rédigé avec humour !
Je ne suggère pas de passer la journée dans le salon d’ARN, même si je n’en connais que le buffet du soir.
Difficile de feindre l’endormissement sur son voisin quand on passe le vol à taper un FR ou à mesurer un plateau repas bien quelconque. (J’attends le surclassement qui me permettrait de décrire la prestation de la J, mais je ne suis pas prêt à y consacrer 169 EUR, comme AF me le propose régulièrement)
L’ironie de ce message de bienvenue ne m’avait pas échappé :)
Bien que mes souvenirs de caviar soviétique soient évidemment lointains, à dépense actuelle égale, je n’y préfère pas le kaviar suédois.
Merci pour le commentaire, et à bientôt pour le retour halal !