Après quelques jours dans la très excitante, trépidante, tourbillonnante New-York, voici venue l'heure du retour…
Rappel du routing :
- TLN - ORY / AF Y - c'est par là !
- ORY - JFK / AF J - c'est par là !
- JFK - ORY / AF J - on y est
- ORY - TLN / AF Y
L'arrivée à JFK
L'avant-veille du départ, je reçois un message d'Air France me proposait une substantielle remise pour un transfert aéroport avec la compagnie Blacklane. Je fais une simulation sur le site dédié, et j'arrive à un tarif inférieur de 20% à celui d'un taxi classique. Banco, je réserve. Le système est souple et permet de modifier ou d'annuler sa commande jusqu'à 1 heure avant le pick-up. Tout est payé en ligne, pas de cash ou de tips à gérer.
14h30. L'imposant Mike nous attend en bas de l'hôtel dans son tout aussi imposant SUV Chevrolet.

Durant le trajet, Mike se montrera particulier bavard durant le trajet, en venant même à évoquer la politique américaine avec Trump, sujet ô combien sensible sur lequel j'évite prudemment toute prise de position…
En arrivant à JFK, un A340 LH passe au-dessus de nous.

En moins de 45 minutes, Mike nous dépose au terminal 1 de JFK. Il est ravi lorsque je lui demande de prendre la pose à côté de son char, en mode 'men in black' !

Mike nous a arrêtés directement devant l'entrée AF SkyPriority.

La porte d'à côté est réservée à quelques (rares) bienheureux…

La porte SP nous fait tomber directement sur le comptoir d'enregistrement de la P d'AF, bizarrement positionnés à côté des comptoirs de Saudia.

Pour les comptoirs J et Y, c'est de l'autre côté. Pas grand-monde.

Nous sommes pris en charge immédiatement par une agente AF parlant français. Comme à l'aller, je lui demande un emballage pour notre valise beige, histoire de ne pas la récupérer marron. Embarrassée, elle m'indique que ce n'est pas prévu. J'insiste et elle va demander à son responsable. J'en profite pour prendre en photo le comptoir, joliment agrémenté de fleurs.

Derrière, les bagages s'entassent. Panne de tapis ?

L'agente AF revient et m'indique que ce n'est pas possible, que les emballages sont exclusivement réservés aux poussettes. Je lui explique qu'à l'aller cela n'a pas posé de problème, mais devant son air impuissant je comprends que je n'obtiendrai rien d'elle. Tant pis…
Nous voici délesté de nos bagages. Les comptoirs sont vraiment déserts, même en Y.

Le hall est plutôt lumineux et agréable, d'autant qu'il n'y a pas trop de monde à cet endroit…

… en revanche de l'autre côté, pour passer les formalités, c'est l'enfer !!!

En voyant la queue monstrueuse, je retourne devant les comptoirs AF et demande à une agente (cette fois-ci ne parlant pas français) s'il existe une file pour les pax SkyPriority. Incroyable, mais vrai : celle-ci ne savait pas ce qu'était un fast-track !!!! Elle finit par me dire qu'il n'y a qu'une seule file et qu'il faut faire la queue comme tout le monde. Merci Madame…
Je décide d'aller moi-même explorer les environs et je découvre qu'il existe bien un point de passage dédié.

Nous nous positionnons dans la queue dédiée aux pax J, mais les panneaux sont si bas et mal indiqués que de nombreux pax Y s'y entassent aussi. Il faudra l'intervention d'un agent de JFK pour remettre un peu d'ordre.
Voyez un peu le bazar… et ça n'avance pas vite !

J'ai largement le temps de photographier le FIDS.

Enfin, on arrive à passer le check des BP, ça avance mieux. Les PAFmen US veillent… (à quoi je ne sais pas).

Griffonnage de BP au poste de sécurité et passage du PIF avec des agents particulièrement désagréables. En tout, plus d'une demi-heure pour passer les formalités de sortie dans une ambiance guère agréable. Autant dire que la note de JFK ne va pas être fameuse…
Nous arrivons airside à 16h. Juste à la sortie du PIF, le lounge LH. Ce n'est pas avec mes 2 vols Aegean de cet été que mon statut *A m'en ouvrira les portes…

Directement le lounge AF. En chemin, achat d'un bon bourbon en duty free.

On aperçoit de loin la "virgule".

Juste avant d'arriver, je retrouve l'A340 LH qui était passé au-dessus de nous en arrivant à l'aéroport.

Nous y voilà !

Le salon AF
L'accueil à l'entrée du salon est assez glacial. Le dragon ne parle pas français et je ne le verrai pas sourire…
Sinon l'arrivée est plutôt sympa avec ce grand hall très lumineux.

A gauche en entrant, l'offre de presse.

Quelques vues du salon au rez-de-chaussée.


Mais je préfère aller à l'étage et nous empruntons l'escalator. C'est en fait une mezzanine, offrant une vue imprenable sur… les auto-ponts desservant JFK. C'est lumineux mais pas très gai :-(

Bon par contre la grande virgule est du plus bel effet.

De l'autre côté, on aperçoit un peu mieux les pistes.


La décoration est originale.

Nous nous installons dans ce petit espace assez cosy.

Bon, faisons un petit tour de l'offre de restauration.

OK, le plus important, il y a du champagne. Je connaissais Laurent mais pas Joseph…

Moult vins rouges…

… mais aussi du blanc et quelques alcools forts.

J'allais oublier les softs.

Je trouve la présentation des vins disponibles au salon assez élégante. Je ne pense pas l'avoir vu ailleurs.

L'offre de pains est assez impressionnante !

Notre sélection.

Santé ! (on commence au perrier…)

Je me connecte ensuite au wifi, dont le mot de passe a été aimablement tamponné sur le verso de nos BP par le dragon de l'entrée.

Ce qui me permet de consulter la une du jour !

Un peu plus loin, une agente AF se bat avec une télé qui ne fonctionne pas.

Un petit tour aux toilettes. L'accès fait un peu cheap (en les cherchant j'ai failli entrer dans les cuisines).

Bof, propreté moyenne.


En retournant vers ma place, j'aperçois (près des toilettes et des cuisines) une porte ouverte donnant sur une salle de restauration beaucoup plus chic, sans doute réservée à des pax P.
Intrigué par le nombre de pains différents, je décide d'en goûter quelques-uns.

Tiens, mais ne serait-ce pas M. Janaillac, PDG d'AF-KLM ?

Celui-ci sera extrêmement discret. J'étais étonné qu'il n'y ait pas de nuées d'assistant(e)s à sa suite. Il fera le tour du salon guidé par sans doute la chef d'escale, puis se rendra dans la salle de restauration dédiée aux pax P vue plus haut.
Bon il est l'heure de se diriger vers la porte d'embarquement. Vue de l'accueil depuis la mezzanine.

Il y a un escalator pour monter, mais pas pour descendre, et de fait avec un bagage c'est assez peu pratique.
En sortant du lounge (bien sûr pas un au revoir de la part de l'agent de tout à l'heure), j'aperçois sur le côté le salon Clarins. Bon sang, je l'avais oublié celui-là !

Je m'avance mais c'est fermé. Décidément, je n'en aurai jamais vu la couleur.
En ressortant je tombe sur un roll-up vantant le night service. Bah planqué là, personne ne risque de le voir.

Nous quittons le lounge avec une impression mitigée. Madame regrette qu'il n'y ait pas de mur végétal, comme à DXB par exemple.
L'embarquement
Nous repassons prendre nos achats alcooliques au duty free (c'est semble-t-il la règle ici) et nous dirigeons vers la porte 6.

17h40, l'embarquement n'a toujours pas commencé.

Tiens, voilà notre pépère du jour. Il s'agit de F-GSPB, un gamin qui va sur ses 20 ans tout de même. Lui au moins il bénéficie de la nouvelle livrée, contrairement au 777 de l'aller.

A ses côtés, un compère Skyteam - mais trop dry pour moi pour que j'essaie un jour !

Il n'y a pas foule… ça sent le vol pas plein.

Pas loin, un magnifique mérou AF.

Côté droit…

… côté gauche.

A côté de moi, un passager prend lui aussi des photos, et me voyant faire également, me dit avec un grand sourire : "beautiful, isn't it ?"
17h50, toujours pas d'embarquement. Nous retournons faire un tour aux boutiques.
Lorsque nous revenons en porte, il est 18h05, l'embarquement a déjà commencé. Mais en réalité il touche déjà à sa fin. Embarquement bouclé en moins de 15 minutes ?!

Nous présentons nos BP, un agent AF (souriant cette fois) les scanne, mais ne vérifie même pas nos passeports. Etonnant !
Jetbridge désert - et aveugle.

Nous c'est à gauche.

Le vol
Accueil en porte par la CCJ.

Juste un mot sur elle : nous ne la reverrons plus de tout le vol ! Elle s'occupera de l'allée gauche de l'appareil, le CCP s'occupant de la partie droite.
Vue de la cabine (désolé pour la photo floue).

Ah ben ça alors, j'étais persuadé que le patron d'AF-KLM aurait pris un vol pour CDG. Eh bien non !

S'il avait eu le choix, j'aurais été curieux de savoir s'il aurait voyagé en J ou en P…
Bon revenons à nos affaires. Mon siège, qui contrairement à l'aller servira aussi de lit (déjà présenté à l'aller et dans de nombreux FR).

Pourquoi est-ce que je commence toujours par mettre couverture et coussin dans la boîte à pied ?

L'un des 2 GE-90 sur lequel nous comptons pour traverser l'Atlantique. Le Saoudien n'est toujours pas parti. (Vous pensez que désormais les femmes pourront aussi piloter les avions en Arabie Saoudite ?)

Bon, ça va, Madame est toujours contente ^^

Nous avons repris 2 sièges l'un derrière l'autre, comme à l'aller, car finalement c'est une disposition qui nous avait bien convenu.
Vue de l'arrière de la cabine J. C'est la même configuration qu'à aller, avec seulement 7 rangées. J'estime le remplissage à 80%.

Le magazine AF de septembre. Ce qui est sympa quand on voyage à cheval sur 2 mois, c'est qu'à quelques jours d'intervalles on a 2 magazines différents.

Lancement de l'IFE.

A noter que nous avons eu des difficultés avec l'IFE. Celui de Madame a dû être rebooté en début de vol, avant de replanter avant l'arrivée. Le mien aussi a planté en fin de vol.
Puis distribution des trousses. On complète la collec'.

La petite bouteille d'eau (plus d'Evian ?)

Je la replace dans son rangement, près des branchements.

Allez, on s'attache.

Distribution de magazines. Je prends le Monde, dont la une n'est pas très rassurante.

Puis distribution des menus.

Au menu ce soir :


La carte des vins et boissons est inchangée (cf. l'aller).




Pour le petit-déjeuner, deux possibilités sont proposées : un petit-déjeuner complet ou un petit-déjeuner light.

Un peu plus tard, un PNC me demandera quel est mon choix. Souhaitant optimiser le temps de repos, j'opterai pour la formule légère. Il prendra lui-même en note mon choix (ça tombe bien, il n'y a pas de stylo dans les trousses AF ;-).
Puis verre d'accueil.

Les consignes de sécurité.

18h30. Nous "push-backons" pratiquement à l'heure et nous retrouvons à côté de l'A380 AF (ou plutôt derrière lui).

A ses côtés un 787 de la RAM.

Distribution d'oshibori chaud.

Le CCP passera voir tous les passagers de notre allée (sans manifestement de priorité selon les statuts) et les saluera par leur nom avant de prendre la commande (ici avec mes voisins américains).

Je lui demande son avis car j'hésite entre les deux plats, le tournedos et le plat du chef (poulet basquaise). Très diplomate, il me propose d'essayer le plat du chef et si cela ne me convient pas je pourrai changer. Très pro ! En lui glissant que nous avions un passager un peu particulier ce soir, il n'a pas semblé en faire grand cas.
Forcément à JFK, pas mal de monde sur le tarmac. Le roulage et l'attente seront assez longs, près de 45 minutes.


Un B747 appartenant à l'Emirat du Koweit.

Allez, c'est parti !



C'est aussi beau au départ qu'à l'arrivée. Dommage que le temps soit nuageux.




Comme à l'aller, je suis le vol sur la télécommande.

Le vol retour est plus court que le vol aller.

Le temps est très couvert. La lune s'est levée (c'est beaucoup plus beau en vrai qu'en photo).

Bon c'est pas tout ça mais on a du travail. Je commence à m'occuper des photos pour le FR, en ayant pris soin d'activer l'IFE en mode 'cockpit', que j'apprécie beaucoup.

Le service de l'apéritif commence.

J'aime bien ces petits ramequins.

Santé !

Madame se plonge dans ses lectures.

Voilà le fameux habillage du trolley qui avait fait défaut à l'aller. C'est vrai que c'est quand même mieux.

Madame est servie !

A gauche de Madame, la pax sera entrée en mode dodo dès le début du vol et ne profitera d'aucune prestation.
La table est mise et dressée.

Je persiste aux bulles : champagne et perrier-rondelle.

Le beurre est visiblement ex-USA.

Le duo salière/poivrière que je n'aime toujours pas.

Huile au vinaigre balsamique (désolé pour la photo de mauvaise qualité).

Le fromage qui reste sous son emballage pour, me dit le PNC, le garder frais (?).

La salade, cette fois avec des amandes effilées.

Voici l'entrée. Crevettes marinées, bloc de foie gras de canard à l'armagnac, pain aux noix, gelée de figues et cacao

Les crevettes et le foie gras étaient bons, mais j'ai été déçu par le pain.
Pendant ce temps, nous volons à 39.000 pieds à près de 1.000 km.

Et voici le plat du chef. Poulet basquaise, chorizo et poivrons, riz au safran

Je trouve le dressage très bien réalisé. C'était très bon, relevé juste ce qu'il fallait. Très prévenant, le CCP m'a demandé si je souhaitais changer, mais je lui indique que cela me convient.
Madame quant à elle a opté pour le boeuf. Tournedos poêlé sauce forestière, cèpes à la bordelaise, pommes Anna (enfin ce qu'il en reste !)

Le PNC chargé du service débarrasse le plat et ôte enfin le couvercle du fromage.

Tout cela était bien bon !

Et le dessert. Je prends les fruits et le trio, accompagné d'un sorbet. Et de champagne, on ne se refait pas.

La pastèque est présentée en boules.

Hmm !

Un thé par-dessus tout ça.

Puis petit tour pour se dégourdir les jambes. Passage aux sanitaires (pas de photos, mais elles étaient impeccables à chaque passage) puis au galley. Le bar ne fait pas très envie…

On peut contrôler l'éclairage de la boîte à pieds. Jour…

… nuit !

Je termine mon film et me mets en mode nuit. On en est là.

Je marmotte environ 2 heures. C'est agréable de pouvoir s'allonger complètement à plat.
Environ 45 minutes avant l'atterrissage, le PNC viendra me réveiller délicatement et proposera de me servir le petit déjeuner commandé.

Je lui demanderai un refill de jus d'orange, accepté avec le sourire.
Puis distribution d'un oshibori chaud.

Le CCP fait le tour de la cabine pour prendre congé. On arrive, c'est toujours trop court…

Au-dessus des nuages, il fait toujours beau.

En-dessous, c'est autre chose.

Atterrissage à 7h35.

Orly sous la grisaille, ça sent la fin des vacances.

Au loin, un B777 AF au contact.

Désolé, plus de photos après. Nous débarquons rapidement. Le passage de la PAF s'effectue avec fluidité. Etant en correspondance, pas de récupération de bagages.
Notre vol pour TLN part du hall 1 dans 3 heures, heureusement qu'il y a un nouveau salon pour se reposer, car finalement on aura dormi moins de 3 heures !
A bientôt pour la suite.
Merci beaucoup pour ce beau FR bien détaillé ! Perso, j'ai fait un JFK/CDG fin août (vol de 16h20) en J et j'ai pu du coup profiter du soin Clarins ;-) Le spa ouvrait à 15h15 ou 15h30 si je me souviens bien. Je me suis tout de suite inscrit en entrant dans le lounge AF, vers 14h30. Mais personne ne me l'avait proposé, je n'ai du compter que sur mes connaissances FRiennes. Le spa n'était en effet pas très bien indiqué, pas plus d'ailleurs que la possibilité de bénéficier d'un soin gratuit. Ce dernier dure 15 minutes, c'est un soin visage rapide avec un léger massage tête et épaule au préalable. C'est court mais quand même bien agréable avant de prendre l'avion...! Je n'ai jamais fait les soins Clarins de CDG donc pas de point de comparaison. A bientôt !
Merci pour le commentaire. La prochaine fois, j'essaierai de penser à m'inscrire dès mon arrivée, mais il est vrai que l'accueil au salon de JFK était loin d'être... accueillant justement !
A bientôt
Merci pour ce FR du vol retour Stéphane.
Vraiment dommage pour l'expérience au salon qui confirme ce que m'a dit un ami mardi : l'attention du staff n'est pas au niveau.
Amusant de voyager avec le président du Groupe !
A bord rien à redire que cela soit sur la cabine, l'équipage ou le catering. J'aime bien la saucière du service ultra business et la recette du poulet basquaise avec le chorizo me plait beaucoup . Je te crois sur parole quand tu dis que c'était bon. On sent que vous avez pris du plaisir tous les deux sur ce vol. Bon choix le petit déjeuner express sur ce vol court. il faut mieux dormir un peu plus longtemps surtout quand tu continues au delà de Paris.
Merci Christophe. Je te confirme que le poulet basquaise au chorizo était très bon ! j'ai trouvé que c'était un plat original pour du catering aérien.
Par contre si l'on veut bien profiter du service, le temps de sommeil reste bien court... Et je repartais le soir même sur Paris pour le boulot !