Pour ces quelques mois avant le renouveau de FB, l'objectif est de profiter de la toute fin de mon statut FB Jeune et du barème très généreux sur les vols intérieur. Pour rappel, un FB Jeune gagne 1000 miles par vol intérieur plus un bonus de 4000 miles tous les 6 vols effectués en moins d'un an. Fin juillet, j'étais au 5e vol d'un cycle de 6. Il me restait donc 7 vols à effectuer pour toucher 2 fois le bonus.
La période de la Toussaint était la plus propice pour effectuer une partie de ces vols, d'autant plus qu'il reste sur le réseau domestique 2 vols exceptionnels : le ORY-LDE en rare fokker 100 et le CDG-LYS en 789. Cela fait déjà 4 vols possibles, il n'en restera que 3 à caser début 2018 et le tour sera joué.
Afin de bénéficier des tarifs les plus bas possible et les horaires les plus adéquats, j'opte pour un A/R ORY-LDE le mercredi 25/10 au matin afin d'avoir l'après-midi libre. Je choisis la date du samedi 28/10 pour l'A/R ORY-LYS.
Cependant, je souhaitais également prendre le train de nuit Paris-Nice avant sa fermeture définitive en novembre. Mais quitte à se rendre à Nice, autant effectuer un retour sympathique ^^ J'avais en tête de reprendre une nouvelle fois le 717 de Volotea avant que celui-ci ne disparaisse, et il se trouve que certains vols au départ de Nice sont toujours opérés en 717. Après avoir recherché des tarifs corrects et surtout des horaires et jours compatibles, j'opte pour un NCE-SXB le jeudi 26/10.
Malheureusement, ce vol arrive trop tardivement à SXB pour bénéficier d'une marge confortable avec le dernier TGV pour Paris. J'opte donc pour la solution la plus pratique, économique mais néanmoins red eye du car de nuit.
- 25/10 : Vol AF 5425 ORY-LDE (100, Y) : Cliquez ici - "Du beau monde à LDE"
- 25/10 : Vol AF 5429 LDE-ORY (100, Y) : Cliquez ici - "Timing très serré !"
- 25-26/10 : >>> Transfert Paris-Nice en train de nuit
- 26/10 : Vol V7 2519 NCE-SXB (717, Y) : vous y êtes ! - "Les Alpes vues du ciel"
- 26-27/10 : >>> Transfert Strasbourg-Paris en car de nuit
- 28/10 : Vol AF 7640 CDG-LYS (789, J) : Cliquez ici - "Voyage en agréable compagnie"
- 28/10 : Vol AF 7641 LYS-CDG (789, J) : Cliquez ici - "La fin d'une série"
Le train de nuit, voyage à l'état pur…
Le voyage de nuit a ce côté magique et poétique qui n'a rien à envier au grand jour. La nuit, c'est ce moment très particulier où un miracle se produit : le temps s’abolit… Fini les horaires tendus ! Le simple mot "retard" perd tout son sens. La nuit permet en toute simplicité de prendre le temps… et d'en gagner ! Curieux paradoxe n'est-ce pas ?
Un peu plus de 12h de voyage pour relier Paris à Nice, cela fait beaucoup mathématiquement parlant. Sauf que la nuit, ce temps n'a plus aucune importance. Nous partons le soir, nous arrivons le lendemain matin, nous avons ainsi gagné 2 journées complètes sans subir les réveils raides ou les couchés tardifs inhérents des premiers et derniers vols de la journée. Et puis… L'avion ne va pas partout. Le train, si !
Quand on peut contempler les étoiles depuis son compartiment tous feux éteints ; quand on peut rêver devant la campagne défilant à vive allure, éclairée au clair de lune, et quand on peut sentir les odeurs de cette campagne endormie en entrouvrant la fenêtre ; quand on peut se laisser bercer par le doux roulis et le léger chuintement de l'air ; quand on peut admirer les couleurs de feu de l'aube naissante à contre-jour des premiers contreforts alpins ou du rivage calme de la méditerranée… Quand tout cela se réalise, nous sommes alors immergés dans le Voyage au sens noble du terme.
Sous cette introduction quelque peu nostalgique et rêveuse ; grand amateur du voyage de nuit en général, et à bord des trains de nuit en particulier ; je ne pouvais point rater cette dernière occasion de monter à bord de ce qui fut autrefois le Train Bleu. Dernière ligne de nuit non sauvegardée par l'actuel contrat des TET entre l’État et la SNCF, sa disparition était inévitable en l'absence d'une volonté de fer pour croire en ce mode de transport si pratique, économique et poétique. C'est la dernière d'une longue série de disparitions douloureuses initiée en 2016 (Paris-Irun, Paris-Savoie, Luxembourg/Strasbourg-Nice/Portbou…). J'espère fortement que les 2 derniers axes encore financés par l’État sur la convention 2016-2020 continueront a perpétuer encore longtemps cette atmosphère. Le succès des nightjets autrichiens démontre que ce mode de transport est loin d'être has been.
A titre informatif, les deux derniers axes survivants sont : Paris > Briançon et Paris > Rodez / Toulouse > Latour de Carol / Portbou.
à la découverte du Paris-Nice
Revenons un peu à nos moutons ! Cette journée avait commencée par un A/R express à LDE le matin, suivie d'un après-midi de travail à Boulogne. Pour la suite du programme, il faut se rendre à Austerlitz. Pour éviter les parkings longue durée parisiens, je décide de laisser ma voiture juste en face à Meudon et de me rendre à Austerlitz en tram et métro. J'ai une bonne marge horaire (cette fois), ce qui me permettra d'acheter de quoi me sustenter à la gare. Ce soir, le train de nuit par exceptionnellement une bonne heure plus tôt, soit 20h31, en anticipation de travaux sur la ligne.
Pour lire ce petit bonus ferroviaire, cliquez ci-dessous :
Le départ aura lieu sous la nouvelle partie couverte de la gare, voie 4, aux côtés du Tri-Tranches Paris-Rodez/Toulouse/Portbou/Latour de Carol. Notre train possède lui 2 tranches : Paris-Nice et Paris-Briançon (séparation à Valence).
Depuis 2007, les trains de nuit de la SNCF sont composés à 100% de voitures corail. La grande majorité d'entre elles sont de type VU (avec compartiments) et dotés de couchettes (6 couchettes par compartiment en 2e classe, 4 couchettes en 1e classe). Pour compléter l'offre, 1 à 2 voitures dotés de sièges inclinés équipent chaque tranche. Ces voitures de type VTU (avec couloir central) ont la particularité d'être les dernières voitures (tout service confondu) encore dans leur livrée corail d'origine (années 1970).
Ci-dessous, une voiture dotés de sièges inclinés (B9 1/2tu) en livrée d'origine dite "Corail"
Concernant les voitures-couchettes, celles existantes de nos jours ont toutes été rénovées au début des années 2000 au sein du programme "Lunéa" avec une livrée bleue spécifique en imitant le style des rames Téoz (qui équipent les lignes diurnes Paris-Clermont, Paris-Toulouse et Bordeaux-Nice). Cependant, ce très beau pelliculage est fragile. Depuis la généralisation de la livrée dite "Carmillon" sur l'ensemble du matériel roulant de la SNCF, les voitures-couchettes se voient elles aussi attribuer une livrée carmillon. Celle-ci n'étant appliquée seulement lors des grandes visites de maintenance, on trouve donc des compositions très colorées, même si les voitures en livrée Lunéa sont désormais très rares.
Voiture-couchettes de seconde classe (B10c10ux) en livrée "Lunéa"
Voici maintenant 2 voitures-couchettes de seconde classe (B10c10ux) en livrée "Carmillon", celle avec les portes vertes étant en livrée dite "provisoire"
Voitures-couchettes de première classe (B9C9ux) et de seconde classe en livrée "Lunéa" et "Carmillon" sur la rame Tri-Tranches.
Mais la grande particularité du Paris-Nice fut d'avoir expérimenté un nouveau type de voiture en première classe. En effet, la SNCF et les RZD avaient conclu un partenariat pour la location de quelques voitures modernes Siemens utilisées sur le train Nice-Moscou. Ces voitures étaient louées et exploitées par la SNCF, la RZD s'occupant de la maintenance en les rapatriant par roulement régulier sur Moscou. Et c'est à bord de l'une d'entre elles que je gagnerai Nice.
A bord, l'aménagement est agréable et lumineux
Les places supérieures sont à proscrire pour les personnes âgées ou simplement de petite taille, avec ces deux malheureuses marches escamotables peu pratiques.
Le service offert est standard à l'offre d'Intercités de nuit, à savoir un coffret contenant des chaussettes, boules Quiès, mouchoirs, masque et lingette ; ainsi qu'une bouteille d'eau Saint-Benoît (depuis le retrait des distributeurs automatiques des voitures service en 2015, il est possible d'obtenir des bouteilles supplémentaires auprès du chef de bord).
Les couloirs sont eux aussi très lumineux… Même un peu trop, car leur éclairage agresse trop les yeux lorsque l'on sort du compartiment en pleine nuit.
Système d'information voyageur avec les températures extérieure et intérieure
Un peu de publicité dépaysante pour un service national ^^
Enfin, 2 cabinets de toilettes sont disposés en fin de voiture et l'un deux dispose également d'une douche.
Au final, malgré la modernité de ces voitures Siemens, je préfère quand même les voitures corail, avec leurs couchettes moins fermes, leur atmosphère plus chaleureuse et le confort procuré par les inégalables bogies Y32. Quelques photos de ce matériel pour comparer :
Compartiment de seconde classe
L'espace au-dessus du couloir permet de ranger de gros bagages. Cet espace n'existe pas à bord des voitures Siemens.
Compartiment de première classe
Et enfin pour la curiosité, la voiture sièges inclinés. A l'instar de sa livrée, l'aménagement intérieur est également d'origine.
Bref, il est temps de conclure cet aparté ferroviaire et de sombrer dans le royaume de Nyx… Bonne nuit !
Aéroport de Nice
Il est maintenant temps d'arriver au sujet principal de ce récit !
Arrivée matinale en gare de Nice avec une heure de retard, suite à un TER en panne dans la matinée ayant retardé l'ensemble de la ligne. Le voyage a donc duré 13h00 (ce qui est loin de me déplaire, la nuit en fut d'autant plus longue et reposante).
Je profiterai de cette belle journée pour visiter la capitale de la Côte d'Azur. Avant de rejoindre l'aéroport, petit tour sur la promenade des bretons.
Ici, nous sommes piles au point stratégique de l'approche à NCE. En effet, c'est ici que les aéronefs effectuent leur virage avant de se présenter en courte finale.
737-800 Norwegian
Courte finale…
767-300 British Airways
Oooh… Mais c'est une silhouette bien sympathique qui approche ^^
Il s'agit bien évidemment d'un A380 Emirates.
Après un transfert depuis la gare en navette, je découvre pour la première fois NCE.
Ayant préalablement imprimé mon BP à la maison, pas besoin de se diriger vers un comptoir (Money can be win everywhere… Le retrait du BP est payant chez Volotea). Direction le PIF. Celui-ci est bien chargé avec près de 20min d'attente.
Nous voici maintenant airside.
Le tableau des départs
Le terminal étant bondé, je réussis à me trouver un petit coin tranquille permettant d'observer un peu le trafic.
Une navette pour Orly est sur le point de repousser.
A320 Wizzair
787 Qatar
Toujours sympa de voir des bateaux depuis un terminal aéroportuaire ^^
Chez Volotea, le pré-embarquement est systématique. Cependant, toujours pas d'agent en vue… Ni d'avion d'ailleurs. Malgré la rassurante mention "A l'heure" sur le FIDS, un petit coup d’œil chez FR24 permet de démentir cette mention puisque notre avion est parti de SXB avec 30min de retard et est prévu avec 20min de retard en arrivant à NCE.
Les agents finissent par arriver à l'heure où aurait du commencer l'embarquement, mais rien ne sert de se presser effectivement puisque l'avion ne s'est toujours pas posé. Simplement, une petite annonce aurait été bienvenue pour que les passagers patientent sereinement. Devant une incertitude grandissante de mes voisins qui craignent pour leur correspondance avec un train à Strasbourg, vu qu'aucun agent n'a la bonne idée de prendre le micro, je leur informerai que le retard n'est pas très élevé et possiblement rattrapable.
Le pré-embarquement est lancé sans mentionner un quelconque retard. Sitôt bipé, je m'empresse de rejoindre la baie vitrée puisqu'au loin, une bien sympathique silhouette vient de se poser !
Demi-tour…
Sitôt l'appareil au contact, sa cabine se vide rapidement. L'embarquement est ainsi lancé avec seulement 15min de retard. Notre voisin, une autre navette pour Orly assurée cette fois en A321.
magnifique 717…
C'est avec grand plaisir que je vais monter pour la deuxième fois à bord du cadet de la grande famille des DC-9
Accueil très souriant en porte par 2 jeunes PNC. La cabine est agréable avec ses têtières colorées.
On retrouve l'aménagement standard de 2+3
Le pas est malheureusement très réduit
Les fameuses consignes de sécurités imprimées sur les tablettes, ce qui permet de retirer l’aumônière et avoir un peu d'espace supplémentaire malgré le pas réduit. Il n'y aura donc pas de test Horatius.
Les tablettes. Leur propreté est bien douteuse.
Cependant, il y aura bien un test Marathon et celui-ci n'est pas très concluant. En même temps, les temps d'escale sont tellement serrés qu'il n'y a guère le temps de faire un nettoyage poussé, d'autant plus que les PNC sont seuls à la tâche.
Instant F-OITN
Et le hublot beaucoup moins ovale que le Fokker 100 ^^
Malgré que l'avion soit complet, le pré-embarquement a permis d'accélérer la procédure d'embarquement et nous réussirons à repousser avec seulement 5min de retard.
Roulage rapide en direction de la 04R. L'aéroport vient tout juste d'inverser sa configuration, les arrivées et départs se faisant désormais face à l'Est.
Traversée de la 04L
Quelques curieux aux premières loges
Et nous voici au seuil de la 04R pour un départ immédiat
Décollage en vidéo pour mieux profiter des RR BR715
Sitôt après le décollage, nous effectuons un grand virage à droite
Jeux de reflets…
Nous allons passer à la verticale de NCE et prendre plein nord. Les premiers contreforts alpins se découpent sur l'horizon.
Malheureusement, le ciel est très brumeux. De plus, le soleil vient frapper directement un hublot très sale. Les photos aériennes vont être difficiles.
Nous passons juste au-dessus du col de la Bonnette (2715m au col, ou 2802m pour la petite boucle contournant le sommet de la Bonnette), un des plus hauts cols de France qui relie Nice à Barcelonnette.
Le lac de Serre-Ponçon
Survol de la Barre des Écrins (4101m) et du Glacier Blanc
La Pointe de la Meije
On coupe momentanément la frontière italienne en passant entre Bardonèche et Oulx, puis on revient en France en passant à la verticale du col du Mont-Cenis.
Nous quittons maintenant la vallée de la Maurienne pour se plonger en plein cœur de la Vanoise.
L'Aiguille de Polset (3528m) et son glacier homonyme.
Le col de Chavière (2796m), entre le Grand Planey et la vallée des Prioux qui rejoint plus bas Pralognan-en-Vanoise
Le majestueux massif du Mont Péclet (3559m). Sur la gauche, le glacier de Chavière et sur la droite, le majestueux glacier du Gébroulaz.
A l'ouest du massif, les petits glaciers du Péclet et de la Face Ouest descendent en direction de Val Thorens, la plus haute station d'Europe (2300m)
Ici, la saison de ski commence en novembre. On profite donc des températures froides pour commencer à produire de la neige artificielle pour assurer une bonne "sous couche".
La Cime de Caron (3200m), autre sommet emblématique du domaine des 3 Vallées
Pendant ce temps-ci, les passagers à droite pouvaient contempler la Haute-Tarentaise avec les glaciers de la Vanoise, la Grande Casse, Tignes, Val d'Isère, La Grande Sassière… Quel dommage de ne pouvoir être des 2 côtés en même temps !
On quitte la Vanoise pour survoler le Beaufortain. Malheureusement, nous passerons à gauche du Mont-Blanc et je ne réussirais qu'à prendre cette photo prise depuis ma place à travers un hublot du côté droit. C'est galère mais ça donne quand même un petit aperçu de la beauté de la chose.
Pendant ce temps là, sur le côté gauche, nous survolons le massif des Aravis.
Après avoir survolé le Chablais, nous arrivons à la verticale de Thonon-les-Bains.Malgré la brume, le reflet à contre-jour dans le lac Léman permet d'apercevoir Genève.
Le vol se poursuit ensuite vers Vallorbe et le Jura, mais malheureusement, on ne distingue quasiment plus rien au travers de ce hublot vraiment trop sale.
J'en profite pour faire un petit tour aux toilettes. Petite vue de la cabine depuis le fond de l'appareil.
Instant Katia
Les instructions sont en anglais et espagnol
La descente est entamée alors que nous survolons la région de Besançon
Un léger virage à droite permet de rentrer dans l'ombre du réacteur, ce qui améliore grandement la visibilité !
Instant déperditeur statique
Le soleil est sur le point de se coucher
Un nouveau et dernier virage à droite nous permet de rejoindre SXB
Survol d’Épinal
Et nous voici en finale au-dessus des jolies vallées vosgiennes
"Full flaps"
Pour ceux qui voudraient profiter du joli son de ce 717, j'ai filmé toute l'approche.
[Humour/ON] Cher CDB, attention ! Il y a certaines annonces qui sont risquées ^^ Si vous dites à 1min 29 "Cabin crew, prepare for nice landing for the first officer !", il y a de fortes chances que votre F/O nous fasse un joli boum au posé [Humour/OFF].
Je pinaille bien sûr, mais cela a permis de faire sourire tout le monde, passagers comme PNC, et contribue à rendre plus humain une procédure d'annonces rigide qui, bien qu'efficace sur le plan sécuritaire, manque parfois d'humanité. Merci captain !
Nous dégageons la piste sous un ciel de feu, alors qu'un léger brouillard commence à se former.
Nous sommes accueillis par la flamboyante Artémis
Roulage court jusqu'au Parking
Arrivée et extinction des moteurs en vidéo :
Nous sommes même en avance de quelques minutes !
Comme à mon habitude, je sors en dernier. Fuselage shot depuis le perron.
Du beau monde, avec ce CRJ-700 Hop! et cet A318 Tarom en provenance de Bucarest.
Dernier regard…
…avant de se diriger vers le terminal
Pas besoin de s'attarder dans la zone de délivrance des bagages, je me dirige directement vers la gare, surtout que le prochain TER pour Strasbourg est dans moins de 10min.
Le temps d'une petite visite nocturne de Strasbourg (pardon pour la piètre qualité de cette photo, prise avec mon portable, mon APN étant à cours de batterie)…
…et de déguster une excellente tarte flambée…
…il faudra rejoindre Paris avec Ouibus. Le trajet sera calme et agréable, avec toutefois un réveil à 1h et 3h du matin pour réserver les sièges du CDG-LYS-CDG 28/10 en 787 ^^
A bientôt pour le dernier opus de la série !
Merci pour votre lecture :)
Merci Cyrille pour ce FR ;)
Un excellent reportage avec de très belles vues, comme toujours !
Les vallées vosgiennes sont très sympa de jour aussi, et sur le plancher des vache, notamment la Bruche (entre Strasbourg et Saint-Dié) et le Piémont des Vosges suivant la route des vins ;)
Dommage de ne pas avoir pu se voir à Strasbourg, ton escale était bien trop courte et en plus j'étais encore dans la voiture pour rentrer de mon périple chez Vladi ! ;)
A bientôt !
Merci Jules :)
Les Vosges sont en effet magnifiques (j'ai un grand faible pour le Honheck et la vallée de Munster avec ses cigognes ^^). Je les aurais bien détaillés dans ce FR si la luminosité avait été meilleure ^^
Pas de regrets, nous trouverons bien d'autres occasions pour se retrouver à Strasbourg !
A très bientôt !
Bonjour et merci pour ce très bon report Cyrille, à nous avgeek le 717 va nous manquer, mais comme toi j'ai eu la chance de le prendre avec Volotea. Cette compagnie fait aujourd'hui partie du paysage aérien français surtout en province et le service reste bon.
De très belles photos du train de nuit mais aussi en vol ou a SXB bravo!
Bon vols !
Merci Hugo :)
Certes, l'image de Volotea est agréable et il n'y a rien à redire sur le service. Cependant, les conditions d'emploi sont plus que discutables (pas étonnant de ne voir majoritairement que de jeunes PNC et PNT). Heureusement, avec la reprise des recrutements en France, V7 va devoir évoluer sur ce terrain pour éviter les mésaventures de RYR. De plus, grâce aux nouveaux A319, ce sera également plus intéressant pour un PNT débutant sa carrière chez V7 de disposer d'une QT 320 utilisable chez de nombreuses autres compagnies, contrairement à la QT 717 inutilisable ailleurs en Europe (la formation QT étant déduite du salaire, déjà pas glorieux, cela fait réfléchir)
Bonjour j'avais connaissance des conditions de recrutement des PN chez V7 il est bien vrai que c'est très loin d'être glorieux pour la low-cost mais je pense que ca permettais a de jeunes PN de mettre un pied à l'étrier une qt est certe un gros plus mais 500 à 1000 heures sur jet sa commence à causer aussi... les chiffres 2017 de Volotea sont tombés cette semaine la progression en occupation à augmenté de 11 points cela permettra peut-être d'être plus généreux sur les conditions salariales surtout si AF recrute et que FR se met au contract français.
Merci pour cet excellent FR comme d'habitude !
Très sympa le bonus de l'Intercités de Nuit. Je prenais régulièrement la liaison Paris-Savoie et il faut reconnaître que c'était vraiment pratique. Mais sans modernisation, il n'y a rien d'étonnant que ces trains de nuit disparaissent. Il n'est plus possible de voyager dans des compartiments de 6 couchettes surtout si l'on voyage seul et non pas en famille! Quant au Paris-Nice, avec des vols EZY et AF autour des 100€ l'AR, aucune raison de le prendre, et j'imagine que le remplissage et la rentabilité ne sont pas au rendez-vous, d'où sa suppression.
Mais je pense que ce modèle de trains de nuit peut renaître sur d'autres lignes et surtout avec une modernisation totale (et probablement un autre opérateur que la SNCF :)
Vol V7 classique sinon, et de très belles vues des Alpes déjà bien enneigées à cette époque.
A + !
Merci Nicolas :)
Ce sujet m'étant particulièrement sensible, pardon d'avance pour cette longue réponse !
Ayant récemment suivi une réunion de l'association d'usagers qui agit pour le retour du Paris-Savoie (j'étais comme toi un usager régulier de cette ligne), je suis aux premières loges pour voir la stratégie de la SNCF en terme de politique de terre brulée.
Depuis quelques années, la SNCF souhaite supprimer l'intégralité de son matériel roulant nocturne (le but étant d'avoir un parc 100% automotrices et plus aucune rame tractée). Si depuis les années 2000 il était relativement facile de supprimer les lignes non structurantes, c'était impossible avec les lignes fortes à cause de leur succès. Elle a donc cessé toute publicité (fin du programme Lunéa) et profité de travaux pour dérégulariser les lignes (exploitation seulement le WE), retarder l'ouverture à la réservation, réduire les compositions, réduire les services...
Bref tout est fait pour décourager les voyageurs intéressés.
Lors du rapport Duron, il y a une manipulation de chiffres énorme. On suppose notamment que le coût d'exploitation aurait été artificiellement grossi en tenant compte de tarifs de péages volontairement majorés au profit des TGV non subventionnés (une enquête de l'Arafer est en cours à ce sujet).
Ensuite, la SNCF et l'état n'arrête pas de parler d'une baisse régulière de la fréquentation, sauf que cette baisse correspond aux suppressions de lignes !
Nous avons bataillé pour obtenir les taux de remplissage ainsi que le chiffrement des subventions, sur l'ensemble des lignes, le remplissage était proche de 60% sur 12 mois, ce qui est supérieur aux Intercités de jour et aux TER. Quand aux subventions, elles sont les moins élevées du réseau subventionné (les TER explosent la facture en la matière).
Enfin, les lignes les plus fréquentées étaient justement les Paris-Nice et Paris-Toulouse (proche des 75% sur 12 mois).
L'état a bien failli suspendre les subventions des dernières lignes mais celles-ci sont tellement vitales (notamment pour Briançon) que ce serait trop risqué politiquement. De ce fait, maintenant qu'il est difficile de réduire le réseau, la SNCF prévoit de rénover le matériel existant (au centre de Périgueux).
Concernant le Paris-Savoie, rien n'est totalement perdu car nous avons momentanément évité la radiation du matériel et que nous avons le soutient des collectivités locales, mais la région ne veut pas financer à elle seule les circulations.
En Occitanie, le conseil régional a pu réouvrir la ligne Paris-Portbou en réutilisant la tranche Paris-Toulouse et en finançant intégralement l'exploitation sur ce tronçon.
Moralité : quand on veut, on peut, et ça marche ! On le voit très bien depuis que les chemins de fer autrichiens ont repris plusieurs trains de nuit allemands, il suffit de faire un peu de publicité et la fréquentation explose.
Enfin, juste un dernier point, certes l'avion était plus avantageux sur Paris-Nice (encore faut-il prévoir son voyage suffisamment tôt), mais il n'y a pas que Nice, il y a aussi toutes les autres villes desservies sur le parcours, et ce sont elles qui sont les plus pénalisées. De même, l'exploitation du Paris-Briançon s'en trouve fragilisée depuis.
L'avenir des trains de nuit sera surtout dans l'ouverture à la concurrence, mais SNCF Réseau devra baisser ses péages pour que des entreprises soient intéressées (Transdev et les ÖDB ont manifesté leur intérêt à se développer en France). Mais quid du matériel disponible ? La DB a vendu son parc aux ÖDB, alors que la SNCF réforme tout matériel utilisé pour éviter toute revente à un éventuel repreneur...
C'est un véritable casse tête, surtout avec l'ouverture à la concurrence, mais je reste quand même optimiste vu la mobilisation grandissante de pas mal d'acteurs politiques locaux et de la société civile.
Merci pour ton retour ! Pas de soucis pour une réponse longue, au contraire tu m'as appris pleins de choses :)
Bonne soirée à toi et vive les trains de nuit !
Merci pour le partage Cyrille,
Excellente découverte de l'intercité, ça m'a rappelé un peu de ma jeunesse, donc il y a longtemps :)
Joli petit vol avec Volotea, toujours sympa de prendre un 717 et tellement rare en Europe !
A bientôt !
Merci Stéphan !
Oui, le 717 est un oiseau rare ! A profiter avant que Volotea ne s'en sépare.
Merci pour ce FR Cyrille.
Continuation du périple de fou. Mais une ligne bien sympathique que NCE SXB.
Qd on voir comment les trains de nuit inspirent ton introduction, cela ne m'étonne pas que tu "milites" pour leur conservation.
Un autre art de voyager qui n'a guère plus droit de cité dans ce monde pressé.
Merci Quentin :)
"Un autre art de voyager qui n'a guère plus droit de cité dans ce monde pressé." > Je plussoie, et c'est pourtant tellement absurde. Pour celui qui veut économiser le maximum de temps "utile" en journée, le seul moyen logique est de voyager de nuit (faut voir l'explosion du nombre de lignes de bus de nuit parcourant la France et l'Europe, et ce dans des conditions de conforts très spartiates. Qu'on ne vienne pas dire qu'il n'y a pas de demande pour des trains de nuit ^^). L'Intercités de nuit Paris-Toulouse en est le meilleur exemple. C'est de loin la ligne la plus fréquentée malgré la très grosse concurrence aérienne.
Merci pour ce FR sur VOLOTEA et son Boeing 717 ! Normalement, je devrais pouvoir l'emprunter dans deux mois entre Lille et Montpellier !
À bientôt !
Merci pour le commentaire :)
Profitez bien de ce bel et rare oiseau ;)
Merci Cyrille pour ce FR et son introduction originale et passionnée ! Tu as bien fait de profiter de l'occasion de voler sur cet oiseau rare. A bientôt !
Merci Guillaume :)
A bientôt !