Bonjour à tous.
Je vous retrouve pour le vol du retour en métropole après ce séjour familial sous le soleil des Antilles.
COURTE INTRODUCTION !
Nous nous retrouvions mon père (résident au Québec depuis 20 ans), ma soeur et moi en Guadeloupe. Je ne vais pas vous rappeler la genèse de nos vols que vous pouvez retrouver dans le FR du vol aller. Juste redire que nous volions chacun sur des vols différents puisque nous avions des dates (et accessoirement des aéroports) de départ différents.
Si les vols de mon père auraient offert de l'inédit sur ce site, il n'y aura pas assez de matière visuelle pour en faire un FR à part entière. Un court bonus est disponible ici.
Les vols de ma soeur ont, par contre, fait l'objet d'un report (suivez ce lien).
Petit rappel du routing qui nous concerne ici:
- 07.02.2018 - ORY ✈ PTP - TX 540 - ?35A arrived
- 16.02.2018 - PTP ✈ ORY - TX 541 - ?12A boarding now
AEROPORT GUADELOUPE - POLE CARAÎBES
L'accès à l'aéroport n'est pas forcément des plus simples si l'on arrive depuis Le Gosier / St François par la 4 voies. Des panneaux indiquent bien la direction de l'aéroport … Et puis plus rien à un moment donné. J'aurai loupé la sortie à plusieurs reprises (notamment en récupérant ma soeur lors de son arrivée) et du faire demi tour. En effet, la bretelle de sortie n'est pas indiquée et n'est pas évidente à deviner. J'aurai utilisé Google maps sur mon téléphone pour ne pas me rater cette fois. Je me rends alors compte qu'il existe bien un panneau, bien usé, situé dans la bretelle. Et donc visible depuis celle-ci.
Dans l'autre sens de circulation (depuis Basse-Terre), ce problème ne se pose pas. Tout est bien indiqué.
Je me gare sur le parking P2, au niveau des arrivées. Mon père, qui profite de deux jours supplémentaires ne reste pas plus longtemps et évite les "adieux" qui peuvent être douloureux ^^ Il repart avec la voiture de location qu'il rendra le dimanche. Il est 14h00 et avons beaucoup de temps devant nous.
Des travaux ont été effectués pendant mon séjour sur l'île Papillon. Cela se voit ^^
L'enregistrement de mon vol a débuté. Je profite qu'il n'y ait personne pour me délester de ma valise. L'agente est très cordiale et me reçoit chaleureusement. J'ai bien calculé mon coup avec ma valise qui affiche un poids de 21,9 kg (la franchise bagage est de 23 kilos pour rappel). Nous discutons 2 minutes avec celle qui me remet mon boarding pass et repars en la remerciant. J'en ai totalement oublié de prendre ne serait-ce qu'une photo !
Les comptoirs Corsair se situent juste à côté de ceux de TX. Je m'enquiers auprès du seul agent disponible de l'heure d'ouverture de l'enregistrement.
- quel vol ?
- euh … étant venu aux comptoirs Corsair, à l'extrémité du bâtiment, je suppose qu'il s'agit du votre, le SS927 !
- 14h50.
Je le remercie de son sourire et ne manque pas de m'excuser de l'avoir dérangé !! Ce monsieur peut se replonger dans sa sieste !
Ainsi ma soeur, qui est sensée décoller à 18h50 devra patienter encore un peu avant de se défaire de sa valise.
L'aérogare est de petite taille. Trop petite d'ailleurs et ne parvient plus à canaliser le flots de passagers en constante augmentation. Le tour est rapide.
Nous souhaitons boire un verre et grignoter un peu. Il y a un peu trop de fréquentation aux points de "restauration" à ce niveau et pas de place assise disponible. Aussi nous descendons au niveau des arrivées qui propose quelques boutiques. Je choisirai un jus de maracuja bien trop sucré à mon goût. Bien plus en tout cas que le fruit cueilli sur l'arbre que j'ai pu déguster quelques jours plus tôt.
Le niveau des arrivées propose également une pharmacie et un centre médical qui semble accueillir bien plus que de simples voyageurs.
Je profite d'être landside pour fumer quelques clopes puisque l'aéroport est strictement non fumeur une fois les contrôles franchis. On profite aussi des bonnes températures (entre 27 et 30 °C constants) et du soleil une dernière fois.
Je n'ai pu résister de demander la permission à ce monsieur de prendre son dos en photo. "Tropic sécurité": voilà qui n'est pas courant et ça me prête à sourire. Après m'avoir demandé le pourquoi du comment et lui avoir expliqué le principe de flight-report, ce monsieur se prête volontiers au jeu. Je le remercie en lui montrant la photo prise, l'assurant ainsi que son identité ne paraisse pas sur internet.
Pendant que ma soeur file déposer sa valise et récupérer son BP, je vais visiter le terminal 2, dédié aux vols régionaux et aux compagnies desservant l'Amérique du Nord ainsi que Norwegian.
L'intérieur n'a lui aucun intérêt. Je prends juste cette photo discrètement, à coté de deux agents de police discutant au seul bar avec le personnel ^^
Je pars retrouver ma soeur. Une dernière cigarette et nous nous dirigeons vers les contrôles.
Peu de monde à ce moment à la PAF, mais la file s'allonge pour le PIF. Il nous faudra 20 bonnes minutes pour passer tout cela, ma soeur ayant le droit à une détection supplémentaire aux explosifs.
J'ai été tenté à un moment de voler une photo, mais me suis vite ravisé. Pas moins de 14 caméras nous surveillent dans un espace très confiné entre PAF et PIF !
De là nous débarquons directement dans la zone duty free que nous faisons que traverser.
Nous prenons un café dans cette zone airside, étroite (à l'image de l'aéroport en général) et peu conviviale. Mon boarding est pour bientôt, ca ne me gène pas. Mais ma soeur devra y patienter un peu plus longtemps.
A ce propos, j'apprends par les FIDS et Flight-radar que le vol SS927 sera en retard et est prévu pour 20h30. Ma soeur est ravie ! (plus de détails concernant son vol en bonus ici). Je la rassure tant bien que mal, l'arrivée de son appareil est prévue pour 17h20. En accélérant le temps d'escale et avec un embarquement rapide, le retard pourrait être en grande partie réduit voire nul. L'expérience nous prouvera que j'avais tort ^^
Petit tour aux toilettes avant de me diriger vers ma porte. Celles-ci sont vieillottes et bien sales.
Mon A333 est bien présent. Je regrette toutefois ne pas bénéficier du A359 comme prévu au moment de la réservation.
Alors que PNC et PNT arrivent (le CdB est une femme, une première pour moi. Je me surprends de cette remarque puisque si l'égalité des sexes existait réellement, nous ne ferions plus cette distinction. D'autant que ça ne change rien, les avions continuent de voler dans les mêmes conditions de sécurité !) …
Du fret un peu spécial est chargé dans les soutes.
L'embarquement est lancé vers 16h30 avec respect des priorités. Tout d'abord les PMR et les familles avec enfants de moins de 4 ans. Ensuite par zone, en partant du fond de l'appareil. Les passagers de la classe Madras embarquent à leur guise.
Ca bouchonne dans la passerelle. En effet, nous embarquons depuis les deux portes B8 et B9, qui ramènent sur un finger unique.
Instant porte rapide puisque ça pousse un peu derrière.
L'accueil est cordial et je me dirige vers mon siège situé deux rangées plus loin.
Et là, c'est le drame. Mon visage a du se décomposer ^^
Siège 12C: une maman et son enfant de moins de 2 ans sur les genoux ???
LE VOL
La jeune demoiselle semble vouloir s'agiter. Quelques coups sur le siège avant, une incursion sur le 12 B. Je vois tout cela d'un mauvais oeil et pense déjà aux futures ordonnances de prozac et lexomil …
Voilà que je deviens mauvaise langue. La jeune fille rejoindra les bras de se maman et s'endormira avant le décollage. Si elle est réveillée au moment des collations et peu de temps avant l'atterrissage, je ne peux que m'excuser auprès d'elle et de sa maman: elle aura été adorable de tout le vol. C'est à dire calme et silencieuse ^^
En attendant, une toute autre poupée se sera installée à nos côtés, sur le 12 B. Une lorientaise bien agréable sous tous rapports avec qui il aura été sympathique d'échanger pendant ce vol.
Je prends mes aises dans cette cabine en retirant rapidement mes chaussures. 10 jours que je n'en portait plus, on s'habitue rapidement ^^ Le pas est bon (81 cm). La pochette bien trop petite pour contenir mes petites affaires. J'avais pensé à Indridason pour m'accompagner, mais je n'ai commencé cette lecture … qu'hier !
Le contenu de la pochette est sinon le même que sur le vol aller. Je ne le détaille pas plus ici.
Le hublot est disponible, sans glycol.
Je ne suis pas le seul à prendre mes aises dans cet avion ^^
Nous repoussons avec quelques minutes de retard sur l'horaire prévu puisque nous auront attendu une retardataire. Ma soeur m'avait prévenu par sms et vu arriver la fautive au pas de course ^^
C'est également le moment choisi par le B744 de ma soeur pour pointer le bout de son nez.
Le même pushback vu de l'autre côté !
Bien que l'IFE soit disponnible depuis notre accès à bord (je le détaille plus loin), les démonstrations de sécurité sont faites de manière classique.
Les moteurs sont en route, la tow bar et son truck retirés, La tour de contrôle donne la clairance pour le taxi.
Avant d'entrer sur la piste, nous laissons atterrir ce B767 de la compagnie Condor.
Puis ce Dreamliner de TUI Fly. Un gros zoom puis une capture alors que je suis en train de filmer (comme à mon habitude) ne permettent pas une meilleure qualité d'image.
Demi tour sur la raquette en bout de piste 12 puis take-off !
Rotation pile poil en face de l'aérogare !
Ca donne quoi la vue depuis les bâtiments ? Il suffit de demander (merci soeurette !)
Notre montée se poursuit. Positive climb, gear up.
Nous avions pris notre réservation de maison au Gosier, dans les terres. Le lieu est situé juste sous le couloir aérien de la piste. J'aurai pu profité du passages de nombreux ATR ou A320 AF vers FDF notamment. Pour ce qui est des vols vers l'Europe, les avions effectuaient leur virage juste avant de pouvoir les deviner à travers les arbres. C'est au bruit des moteurs que je pouvais identifier les B747, B777 ou A330. Identification confirmée par FR24 dans la foulée, ma seule erreur aura été pour l'A350 de TX dont mon oreille n'est pas coutumière ^^ La photo ci-après a donc pour seul intérêt de positionner notre logement pendant le séjour, alors que nous amorçons notre virage.
La couche nuageuse fait son apparition alors que nous quittons les côtes de l'île. Nous la traverserons rapidement…
… Pour profiter d'un tout autre spectacle, le jour déclinant.
Alors que les PNC sont libérées, il est temps pour moi de faire une rapide présentation de l'IFE.
Celui-ci est tactile et réagit parfaitement aux impulsions. Les vilains reflets obligent à fermer le hublot pour une bonne vision. Le vol de nuit arrangera cela bien évidemment.
Le choix de films est correct sans être mirobolant (une petite vingtaine de mémoire). J'y trouverai mon compte, dont Carbone que j'attaque aussitôt, n'ayant pu le voir sur le vol aller.
Les séries (pas pour moi merci) et documentaires sont également proposés dans un autre menu. Je n'y trouverai pas mon goût, dommage.
Côté musique, le choix aurait pu être plus important que la trentaine d'albums proposés, beaucoup aux accents créoles, ce qui est logique vu les destinations proposées par la compagnie. Ce n'est qu'aujourd'hui que je remarque l'album des Insus … il va falloir que je le télécharge ^^
La géovision est sympa, sans être modulable quant au mode de vue. (cette photo est prise bien plus tard durant le vol comme vous vous en doutez).
Les points négatifs de l'IFE ?
- de vilains reflets en vol de jour
- un choix pas très conséquent, bien que j'y ait trouvé mon compte
- les deux caméras extérieures n'auront pas été activées malgré l'inviatation de notre CdB
- les menus n'étaient pas disponibles pour notre vol
A propos de menu, voici le temps du service qui débute par la distribution de cet oshibori chaud.
Dehors, le coucher du soleil offre de bien belles images.
Nous en sommes là quand mon plateau est distribué.
Le choix entre poulet et paëlla est donc proposé par notre PNC, avec le sourire et une pointe d'humour typiquement créole. Ce sera paëlla. L'apéritif ne change pas, je reste au whisky noyé dans du cola. Enfin noyé, le mot est fort ! Ma PNC est bien généreuse et juge la dose d'alcool à un demi verre !! Si après cela je ne dors pas correctement ….
Si j'étais plutôt ravi du repas à l'aller, ce plateau est une vraie déception. Le taboulé est sec et sans goût. La paëlla est du même niveau. Je ne garde aucun souvenir de ce qui semble être un crumble en guise de dessert. Une vraie déception je vous dis ^^
Dehors, je profite des dernières lueurs avant de baisser le rideau !
Carbone terminé, j'attaque Barry Seal, film déjà vu mais qui me permettra de tomber dans un sommeil réparateur
Nous sommes cette fois bien ici lorsque je débute le film.
Je me réveillerai à l'approche des côtes portugaises.
Les lumières sont rallumées pour le service de la collation. J'enchaîne avec un troisième film qui ne m'aura pas laisser un grand souvenir. Je ne me rappelle ni du titre, ni de l'histoire !
La collation n'a pas grand intérêt. Elle a le mérite d'être de bonne quantité à défaut de grande qualité et rempli correctement un estomac qui commence à se plaindre de ne pas être nourri.
Les plateaux sont débarrassés alors que nous touchons les côtes françaises. La cabine est alors préparée pour un atterrissage proche.
Le landing se fait de nuit, à l'heure prévue (06h30) et tout en douceur pour ne pas réveiller ma petite voisine qui dort encore dans les bras de sa maman. Les roues sont posées en piste 06.
S'en suit un roulage relativement d'une dizaine de minutes vers notre porte.
Nous sommes rapidement libérés. Le personnel nous souhaite une bonne journée chaleureusement.
Etant dans les premiers, le trajet sera très rapide jusqu'à la sortie. Au niveau des contrôles, je bifurque vers PARAFE (il semble que je sois le seul à m'y rendre) qui sera expédié en un clin d'oeil et récupère ma valise 5 minutes plus tard. Il est 07 heures passées de quelques minutes et je suis déjà dehors.
Je dispose d'un peu de temps qui me permet le vagabondage. Prenons le Tram pour me rendre à Austerlitz !!
Des panneaux indicateurs sont bien présent en aérogare. Mais je n'en verrai aucun une fois sorti du terminal. Je vais néanmoins jusqu'à l'arrêt et patiente. Je patiente encore. Et encore. Sauf que j'ai tout de même un train à prendre !! Le super bonus "Benoît" s'arrête donc avant même d'avoir commencé ! Sans image ni plus de commentaire. C'est partie remise. Je retourne rapidement vers la zone des bus et attrape de suite la ligne "go C Paris" qui me dirige à Pont de Rungis. Le chauffeur me laisse monter gratuitement, je suis seul dans ce bus.
C'est malin, je dis quoi au contrôleur qui me demande mon titre de transport à la sortie ?? Mon chauffeur gère tout cela et trouve une excuse toute faite ^^
Tout s’enchaîne rapidement, avec un petit retard du train du à une succession de petits incidents. Je suis chez moi de bonne heure vers 12h30, café chez ma mère et voiture récupérée inclus. Je n'en demandais pas plus.
C'est la fin de ce report, place au bonus !!
BONUS GUADELOUPE
Beaucoup (trop) de béton, beaucoup (trop) de circulation et de bouchons ne m'auront pas permis de profiter pleinement de la Guadeloupe. Mon père ayant des difficultés à marcher sur de longues durées et des terrains accidentés, j'aurai peu profité de la nature et du spectacle que doit offrir cette île. Pour une prochaine fois peut-être.
Les plages
La Guadeloupe est d'abord réputée pour ses plages et ses eaux turquoises. Ce n'est pas un hasard si nous les retrouvons en tête de liste des guides touristiques.
(J'ai tenté de faire passer certaines panoramiques, les plus belles, mais le site ne semble pas les accepter en l'état ^^ )
Pointe des Châteaux
Un peu comme un passage obligé, la Pointe des Château offre un panorama à couper le souffle et la possibilité de belles randonnées. Un endroit où je me suis beaucoup plu, face au vent et aux embruns, seul (ou presque) devant les éléments.
L'île de La Désirade posait fièrement devant nous ce jour là.
La vue depuis les hauteurs …
Banque Populaire
Le vendredi soir, une notification google m'informait de l'arrivée du catamaran Banque Populaire, en essais avant la Route du Rhum. Je ne manque pas de me rendre à la Marina de Pointe à Pitre avant de récupérer ma soeur à l'aéroport.
Le bateau est juste immense. On ne se rend pas compte sur les images tv en grand angle. C'est impressionnant !
Une rencontre fortuite sur le chemin du retour. Je suis surpris de reconnaître le patron, Armel Le Cléac'h. Malgré son appel en cours, il se prête volontiers au jeu de la photo.
Chutes du Carbet
Autre passage obligé. Nous ne verrons que les deuxièmes chutes (il y en a trois, la première et troisième étant plus distantes) pour ne pas laisser trop seul mon père. Bien nous en a pris, nous sommes salués par une véritable averse tropicale à notre retour ^^
Guadeloupe, terre d'esclaves
Nous avons tenté de remonter le passé de l'île.
Tout commence par le récent Mémorial Acte, musée retraçant le passé colonial de l'île.
Autant dire que j'ai trouvé l'entrée chère: 15 euros. Alors tout est relatif, puisque le musée est complet et intéressant. Mais je ne le trouve pas ludique (pauvres enfants … passez votre chemin), même pas du tout. Et après une heure de visite, j'en ai plein la tête et décroche. Je n'ai même pas vu la moitié de l'exposition (je n'étais peut-être pas non plus dans le bon jour).
Avec tout ça ? Aucune photo car c'est interdit. D'ailleurs on vous demande de déposer vos sacs, téléphones et appareil en tout genre dans des casiers à l'entrée avant de pouvoir obtenir l'audioguide et pénétrer dans l'arène.
On prend la route ensuite, direction le nord de Grande-Terre avec un premier stop prévu à Petit-Canal. Ce petit-canal qui était l'une des portes d'entrées des navires négriers.
A proximité se trouve une ancienne prison destinée aux esclaves. Celle-ci n'a pas été entretenue depuis des lustres et la nature y a repris ses droits. L'espace y est vraiment petit. Il faut imaginer des centaines d'êtres humains entassés dedans, dépourvu de toute dose … d'humanité.
Nous remontons encore plus au nord, à l'extrême nord de l'île. Cependant, il n'y aura rien de mieux que cette vue spectaculaire.
Il faut savoir que le Guadeloupéen n'est pas très loquace ni prompt à nous renseigner quant à son histoire. J'ai tenté d'obtenir quelques lieux qui pourraient nous apprendre de l'Histoire de leurs ancêtres. Je suis chaque fois reparti bredouille.
Nous redescendons ainsi par la "route des esclaves" jusqu'à l'anse Marguerite.
Cette plage a servi de cimetière d'esclaves. Les ossements ont été découverts que récemment et ont permis des fouilles archéologiques de 1997 à 2002.
Seulement, aujourd'hui il n'en reste rien sinon cette espèce de mémorial. J'y ressens comme un malaise. Comme si on les avait enterrés une deuxième fois. Comme si on se voilait la face en refusant d'admettre nos erreurs du passé.
Ce sentiment est renforcé par l'état lamentable de la plage. Aucun entretien ici. Outre les déchets renvoyés par l'océan, c'est surtout une décharge à ciel ouvert utilisé par un être humain actuel peu soucieux et encore moins respectueux de son environnement. Lamentable, dégoûtant, écoeurant.
Je suis un peu déçu. Ce passé n'est pas mis en valeur. A part des panneaux d'information, il n'y a rien à découvrir ni apprendre. Pourtant je trouve cela tellement important !
Nous retournons vers Gosier (merci Loouri de ta précision), particulièrement au Fort Fleur d'Epée. Il a été défendu des assauts anglais par des esclaves, engagés dans l'armée française.
LE TEMPS DE VOUS REMERCIER
Vous avez été nombreux à lire les FR du vol aller et celui de ma soeur. Je vous remercie de vos lectures et de vos commentaires. Je tenterai de conserver le même style de rédaction que vous semblez avoir apprécié pour les prochaines parutions. Même si cela dépendra aussi des conditions de vol et de ce qu'il y en aura à dire. De l'humeur du moment également ^^
Un seul voyage est pour le moment programmé pour 2018. Aussi, le prochain départ est prévu en mai prochain et m'emmènera en Asie.
Au programme, un routing composé de cette façon: CDG / AMS / BKK / DMK / URT / DMK / BKK / CDG. 5 vols, 3 compagnies, 5 aéroports et autant de FR possibles (avec de l'inédit à priori).
Des FR où il devrait y avoir pas mal de choses à dire. A titre personnel surement puisque pour la première fois, ma compagne me suivra pour ces vacances. Ce sera son baptême de l'air avec plus de 13 heures de vol cumulées pour le trajet aller. Son baptême de l'air pour elle qui a aussi peur de l'avion ^^ est sujette au vertige (j'ai beau lui expliquer que le vertige en avion …. elle verra sur place) et ne peut regarder une vidéo de décollage ou atterrissage sans détourner le regard. C'est sur, moi, je vais rire ^^
Nous prévoyons actuellement un prochain voyage pour la fin de l'été / début automne. La destination n'est pas encore fixée, mais peut importe. Just get the Moon, honey …..
Et puis ce devrait être tout pour cette année, d'autres priorités étant engagées. Mais vous avez peut-être compris ^^
Merci de votre lecture. N'hésitez pas à me faire part de vos remarques en commentaire.
@ très bientôt. Erik
Merci pour ce FR.
Attention au BP qui regorge d'informations personnelles. ^^
L'IFE est le pitch semblent être les points forts de cette cabine. Parce que la largeur du siège, apparemment c'est pas trop ça...
Il fallait bien que je laisse une grosse étourderie passer ^^ C'est corrigé, merci.
Effectivement, la largeur du siège est très perfectible. Où à défaut permet de meilleurs contacts avec sa voisine ? (non, non, il n'y aura pas eu d'abus de cette promiscuité ;) ).
Merci pour le commentaire. @ bientôt
Un vol sans grande surprise avec un pitch raisonnable, une PNC charmante et ayant la main lourde avec le whisky... Dommage que la qualité du catering ne suive pas, parce qu'au niveau quantité c'est juste bien
Le bonus est très intéressant
Je vois que la Thaïlande est au programme cet année, avec un mariage voir une naissance à la clé ^^
Merci pour le partage, à bientôt !
Merci Hervé pour le commentaire.
Effectivement un vol où il y a peu à dire finalement. Si ce n'est ce catering n'est pas du même niveau qu'à l'aller.
Ce n'était plus des indices n'est ce pas ^^ Pour les naissances ...euh nous sommes déjà grand-parents chacun de notre coté ;)
@ bientôt
Bonjour,
PTP va être totalement refait d'ici 2022 avec le doublement des surfaces des terminaux mais également du parking. En effet, l’accès est compliqué et mal indiqué, Route de Guadeloupe n'a jamais été très bon pour ce genre de chose, les panneaux "Autres directions" sont plutôt courant ici^^.
Si vous aimez les mebruns marins, vous auriez dû absolument passer 1 nuit à le Dérisade, et juste apprécier la tranquillité, ça sera pour une prochaine fois!
J'aime beaucoup le mémorial ACTe, et les lycées nous y emmènent souvent, étudier les œuvres temporaires ou non, autant c'est vrai que c'est long, mais je ne pense pas que le musée ne soit pas à la portée des enfants. Je le trouve au contraire saisissant, et bien fait. Et évidemment, comme dit, c'est long et on peut commencer à s'ennuyer, mais il y a tellement de choses à dire qui restent inconnues, que ça ne pouvait pas être plus court, et encore, il y a plein de choses non mentionnées.
Petite correction : Fort Fleur d'Épee ne se situe pas à Pointeà Pitre, mais bien au Gosier.
En effet, Sainte-Marguerite parle d'elle même, je trouve cela honteux. Cependant, en descendant vers la mer, vous trouverez de grande cavernes infestées de chauves-souris où vous pourrez trouver toute sortes de déchets... organiques : crânes, os... "Âmes sensibles, d'abstenir".
En étant dans le coin, vous n'êtes pas passés par le musée de la civilisation Egdar Clerc ? Il n'est pas grand, mais tout de même intéressant, avec en prime un magnifique jardin, et le musée est gratuit.
Dommage de ne pas être passés par des habitations de maîtres, comme la maison Zevallos, ou Néron.
J'espère que vous avez bien profité de la plage, c'est clairement ce qui frappe quand on arrive !
A bien^tot
Merci Loouri pour toutes tes précisions !
PTP aura bien besoin de ces nouvelles surfaces ... même si on peut aussi trouver ça dommage pour la préservation de l'île et de son écosystème avec un flux croissant de touristes (dont je fais partie).c'est le revers de la médaille.
C'est aussi sympa l'absence de panneaux. Savoir se perdre permet parfois de belles rencontres hors des sentiers battus !
J'aurai aimé visiter les îles. Un argument pour revenir !
Concernant le MACTe, je ne devais pas être dans le bon jour. Mais je te rejoins dans le sens où il est bien fait et qu'il y a tant à dire. En fait, je connais peu cette période de l'Histoire, il va falloir je me penche dessus !
Voilà ce que c'est de vouloir faire des raccourcis. Bien sur, Fort Fleur d'Epée est au Gosier, je corrige ^^
Malheureusement pas eu le temps de tout voir en 10 jours. De plus, le séjour à trois caractères différents et donc des modes de voyage impliques des concessions. En plus, je ne suis pas très plage, sinon pour m'y balader ^^ Mais c'est vendu ! Il faudra que je revienne ;)
@ bientôt !
Merci pour ce FR Erik,
Pas très convaincante la prestation de TX. Si d'aventure, je retourne en Caraïbes, je prendrais AF pour au moins passer un bon moment au salon avant l'épreuve que constitue tout voyage en Y vers la région.
TX ne me laissera pas non plus un souvenir impérissable. c'est correct mais ça manque un peu de tout.
AF a l'avantage su salon sans doute bien meilleur que le salon Icare emprunté par Air Caraïbes.
Merci Quentin pour le commentaire ! @ bientôt
Merci Erik pour ce nouvel épisode et ce vol retour !
Pas très convaincu non plus de la prestation TX. Mais c'est déjà beaucoup mieux que le vol en 330-200 :)
A bientôt !
Je m'attendais effectivement à quelque chose de plus marquant de la part de TX, surtout après avoir lu plusieurs FR positifs.
L'A332 avait aussi l'avantage des sièges duo ;) Je dirais ... mieux qu'un vol COI ? (hors salon n'est-ce pas ^^)
Merci Stephan. @ bientôt