Avis du vol entre London et Tehran en classe Affaires avec British Airways

Bonjour à tous et à toutes.

L'introduction

Et voici le dernier segment de mon voyage pro à Paris.
Plus d'info sur le choix de la compagnie dans l'introduction du premier FR.
Un très classique IKA LHR CDG et retour qui me permet de progresser dans l’atteinte de mon dernier objectif de statut à vie.

• IKA LHR sur B772 BA en J : c'était là.
• LHR CDG sur A320 BA en J : c'était là.
• CDG LHR sur A320 BA en J : c'était là.
• LHR IKA sur B772 BA en J : c'est ici.

Le prélude

Je vous avais laissé après une pause cigarette à l'arrivée de mon vol de Paris.
L'indicateur de queue ne fait pas de différence entre l'entrée nord et l'entrée sud.

Direction le premier fast track venu : à l'entrée sud.

Le PIF est passé sans attente notable. Et nous voici airside.
Pas de Gordon Ramsay, même si j'avais le temps.
Je n’ai pas été conquis par l'offre et j'ai du retard à rattraper, une table à dîner n'est pas le meilleur moyen de lire, commenter ou rédiger des FRs.

Le lounge report (partie 1)

Direction le salon.

Les racks sont bien vides cet après midi…

L'offre vinicole est pareille à elle-même, rien qui ne pousse à l'excès.

Quant à l'offre solide, mais quelle offre ?

Ah tout de même… Ladies and gentlemen, boys and girls, voilà de quoi faire bombance.
L'offre après midi est froide et assez basique.

Si jamais on n'aime pas les sandwichs en vol court courrier, on peut toujours se rattrapper sur les mêmes au salon.

Le liquide sage.

Et le moins sage.

Ma sélection, champagne Castelnau (qu'il faut demander, je le rappelle), quelques sandwichs et une mention spéciale pour le cake aux fruits avec bcp de fruit secs.
Pour une fois, personne ne se battera pour avoir LE morceau avec la cerise confite !

Tandis qu'EK fait sa pub au sein même du salon BA… !

Après quelques heures à lounger, j'aimerais bien me fumer une cigarette. Mais tout LHR est non fumeur.
La seule solution est de sortir du terminal. Je demande au cerbère s'il y a une possibilité.
A ma grande surprise, non seulement c'est possible mais c'est très encadré. Il faut se présenter à une heure précise, à la demie, chaque heure au guichet central customer service au niveau de la porte A10. En théorie, on n'est accepté que si son départ n'est pas planifié dans les trois heures suivantes.
Mais c'est une estimation longue et le fait d'avoir un passeport éligible à la PAF électronique permet de se lancer dans l'aventure… à ses risques et périls.
En vérité, il ne faut que 15 minutes à l'escorte pour vous mener à la PAF puis vous laisser rejoindre l'air frais.
Un point à noter : lorsqu'on rentre airside, le BP pose problème mais les cerbères du contrôle avant le PIF sont au courant et vous laissent passer.
Naturellement avec la cerbère à mes côtés, je n'ai pas "documenté" le parcours.

Et me revoici au même endroit quelques heures auparavant.
Cette fois-ci, aucun doute c'est l'entrée sud qui vous fera gagner du temps.

Cela dit, ce fut un peu plus longuet que d'habitude.

Le FIDS me confirme que mon vol vers IKA part des portes B dans le concourse au large.

Dont acte, le salon au concourse B est plus vivable que ceux du A.

Le people mover.

Avec du monde.

A l'arrivée, BA nous souhaite déjà un bon voyage. Hé, mais il y a le salon avant, nom d'une pipe.

Direction le salon justement.

Le lounge report (partie 2)

Bien moins densément occupé en soirée.

L'offre est strictement identique.

Cold cuts, oups.

De la soupe simple.

Un salad bar.

Il y a tout de même de la pitance chaude. Visiblement, On est passé de la séquence après midi à la séquence soirée.
Guère de surprise, néanmoins, avec la même présentation peu glamour en bac en vrac.

Pour les fanatiques, voici les cartels, mais c’est de la cuisine industrielle.

Ma sélection n’échappe pas à la règle, le tout accompagné d’une flûte de champagne Castelnau.
Histoire de donner un peu de peps au cliché.

Le wifi fonctionne bien, la une du jour.

J’ai à peine le temps d’avaler mon misérable gruau de luxe, que le vol m’appelle.
Il est loin le mogoy qui s’acharnait à maximiser le temps dans les salons.
Entre ceux de BA et celui d’IKA, je me découvre des qualités de frugalité méconnues.

Le flight report (enfin))

On my way.

L’embarquement est en cours et une voie prioritaire est ménagée pour les pax éligibles.
Je m’y engouffre.

De la presse est proposée une fois passé le contrôle des BPs.
Mais il ne s’agit pas de grande littérature.

Dehors, LHR s’active.
Je reste toujours étonné que BA conserve ses jumbo-jets alors que quasiment toutes les autres compagnies les ont remisé.

Il faudra marcher, marcher !

Mais la lumière pointe au bout du tunnel.

Le fuselage shot ne révèle rien ou pas grand chose de la compagnie.
Je me plie à l’exercice mais sa vacuité est patente.
L’accueil à bord est nominatif, cordial mais sans se démarquer de l’ordinaire.

Je m’installe à mon siège, le 10K.
La série des sièges K est plus adaptée aux droitiers.
Les plats arrivant par la droite par l’ouverture, mieux vaut les réceptionner de son membre le plus agile.
La proportion de droitiers étant plus importante, je me demande bien quel est l’impact réel sur la maintenance et le renouvellement des sièges qui sont soumis à une utilisation plus importante.

La décoration de la cabine BA est sobre et de bon goût.
Elle tranche avec l’anonymat sans caractère des cabines AF (sauf la P).
S’il y a bien une chose qu’on ne peut pas reprocher à AZ, c’est la décoration de sa cabine avant en monocouloir.

Je ponctionne le ZE du pauvre. Il y a bien Time, mais peu j’ai déjà suffisamment de lecture en retard comme cela.

Le verre de bienvenue est proposé toujours au plateau sur BA tout comme chez AF.
Cela tranche avec d’autres compagnies que j’ai prises récemment (WY et QR) qui servent à la place et dans une flûte.
Qu’importe le flacon (le godet), pourvu qu’on ait l’ivresse, me rétorquerait le philosophe !
Mais le babouin réplique systématiquement : je préfère avoir les deux.

C’est à ce moment-là que vous vous dites, que vous connaissez la suite de l’histoire.
Papi mogoy, va manger peut-être, marmotter sûrement, se déchausser les dents forcément.
C’est vrai mais pas dans n’importe quel siège.
Graannnnde nouveauté pour moi : une cabine club world nouvelle génération (si j’ose dire).
Avec une connectique moderne.

Une seconde prise USB.

Et l’écran gagne en taille et en résolution.

La trousse de confort ne change pas en revanche.

Ni la bouteille d’eau de survie.

L’embarquement est annoncé terminé.
A nouveau pas de voisin. Je pourrai bénéficier de l’espace additionnel de la tablette voisine pour laisser les PNCs faire leur boulot sans avoir à envahir mon - petit - espace privé.

On repousse à 21h36, soit une minute de retard.

Si les premiers PNCs en contact furent assez ternes, le troisième PNC aura plus de prestance.
Il me remet le menu si jamais je souhaite « dîner avec [eux] ce soir».
Rien de bien folichon au menu ce soir.
Ce sera le cabine service director qui passera prendre les commandes des pax un à un.
Apparemment sans priorisation des pax pour autant que je puisse en juger (je ne vois pas bcp de tags Ba Gold sur cette ligne).

Tout comme l’IFE dont la présentation est un peu plus moderne, mais le contenu en quantité toujours autant limitée et à l’intérêt très relatif.

La cabine.

Le service de l’apéritif débute. Champagne rosé et deux sachets de nuits.
Là aussi, les noix en sachet, c’est très mais très "classe économique". On peut ne pas les servir en ramequin et chaudes mais les mini sachets ne participent pas à l’élégance du service.

Puis vient enfin, le sérieux.
Plateau à la dépose.
Je ne vous ai pas fait l’affront d’une devinette sur le choix de mon entrée.

Hophophop Barbaaaaatruc !
Voilà une table bien plus seyante.
Merci à Indianocean de nous pousser toujours plus haut dans l’exigence des arts de la table à 30 000 pieds… et à enquiquiner les PNCs qui perdent le bénéfice d’un enlèvement en un mouvement.

Gros plan sur le tartare de saumon.

Puis j’opte pour l’agneau braisé.
La présentation en cassolette est tout simplement indigne d’un vol de cette durée.
A quoi cela sert-il de me la jouer First class, si c’est pour que cette chose trône en face de moi ?
Le plat est tout à fait mangeable mais rien de surprenant.

Je poursuis avec le fromage, qui me sera servi à l’assiette, sans réticence mais sans véritable pain.
Une bonne dose de proacitivité du PNC de ma rangée.

Le repas s’achève sur un assez banal cheesecake relevé par d’un concentrat goût mangue.
Bref…

Passons au diptyque classique, cognac/thé.

Sans transition… Oui je sais c’est brutal !
Mais il faut secouer son lectorat surtout après la fin du repas !
Les toilettes sont propres.

Vue du bar où je ne prendrai rien cette fois car il n’y a que les cochonneries habituelles.

Et puis il faut penser à dormir un peu.

Je me réveille alors que nous approochons de Teheran.

Préparation de la cabine pour l’atterrissage.

Atterrissage à l’heure.
Et passage par la F au débarquement.
Je serai le premier à la PAF qui ouvre pour ce vol. Je n’attendrai qu’une minute, le temps que PAFman démarre son bouzin.
C’est donc devant le carrousel que je vais poireauter 24 minutes le temps que mon bagage arrive … parmi les derniers.
Pour une fois que le parcours imposé était fluide, c’est l’optionnel qui vient gâcher le tout.

Merci de m’avoir lu.