Bonjour à toutes et à tous.
L'introduction
Voici donc le retour de mon voyage initiatique vers l'île de Kish, lieu de débauches décadentes où la luxure le dispute à l’obscène.
Pour le mini topo d'introduction, rendez vous au FR du vol aller, dont le lien suit.
- THR-KIH en Y avec Y9 sur MD80 : c'était là .
- KIH-THR en Y avec Y9 sur MD80 : c’est ici.
La suite du bonus en fin de FR avec de vrais morceaux de culture à l'intérieur.
le prélude
A l’issue de ma petite balade que vous trouverez en fin de FR, je trouve un taxi après plusieurs kilomètres de marche et arrive à KIH à 16h50.
Soit un peu plus de trois heures avant le décollage.
J’ai fait le tour de la question et il faut que je poursuive la rédaction des FRs passés !
Comme dans tous les aéroports iraniens, un précontrôle bagages aux rayons X et un portique détecteur de métal plus palpations sont les premiers obstacles à franchir.
Le FIDS à mon arrivée. Je dois dire que je m’attendais à un traffic plus important.
Première mission, s’installer et se connecter.
Une vraie galère.
Tout d’abord parce qu’il n’y a aucune version anglaise.
Mais avec mon portable locale et la 4G, je m’efforce de suivre…
Ensuite parce qu’il faut entrer son nom écrit en farsi…. Scrogneugneu…
Je finirai par mettre n’importe quoi.
Allons bon, cela veut dire quoi ?
Crotte !
Je vous passe les plusieurs essais infructueux, au bout de vingt minutes, je laisse tomber.
Je vais manger un morceau car je n’ai rien avalé de plus que les quelques tomates et concombres du petit déjeuner.
Un burger à l’iranienne soit un morceau de baguette et kebab, plus une portion de frites et un coca pour l’équivalent de 5 EUR.
Pas de la haute gastronomie, mais c'est tout ce qu'il y a landside (airside, cela doit être encore plus élémentaire).
Tout en poursuivant off line la rédaction d’un FR.
L’avantage étant d’avoir trouvé la seule table à proximité d’une prise électrique murale.
Sinon c'était debout à côté de la borne de recharge. Pas pratique pour travailler !
Mon ami le cafard, passe et repasse.
Berk.
Pourtant les toilettes landside étaient un peu plus propres que la moyenne.
Les comptoirs sont ouverts une heure trente avant le décollage.
Il y a deux files mais une seule clairement attribuée au vol par l’écran.
Du coup tout le monde, moi y compris s’y presse.
Un agent intervient pour clarifier la situation. Je suis un veau, j’aurais pu anticiper…car tous les iraniens me grillent.
Bravo, généralement c’est moi qui grille les autres.
Voilà que commence le second sketch de ce prélude.
L’accueil est très froid et vraiment pas sympathique ce qui est assez rare en Iran. Elle n’arrive pas à comprendre au début que je lui demande le type d’appareil.
Finalement on y arrive : MD80. Puis elle m’annonce qu’elle ne trouve pas ma réservation dans son système…
Je m’écarte pour trouver mon billet sur mon compte de l’agence en ligne. Lui annonce le PNR, toujours pas.
Elle me fait signe d’aller aux comptoirs de vente de Y9. Au comptoir vente, on m’écoute poliment mais on me renvoie directement au traffic management.
J’attends quelque minutes, le maître de cérémonie tapote sur son système est me renvoie au check-in. Je ne sais toujours pas quel est le problème.
Dieu merci, la file s’est résorbée à l’enregistrement et je n’ai pas trop à attendre.
Boum, non toujours pas, renvoi au traffic management… Alors que mon tour arrive après cinq minutes de queue, l’agent se lève et quitte le bureau en me laissant en plan.
Cela commence à me les briser menues… Il revient m'ignorant ostensiblement, je l’interpelle : ho, hé, bon, alors, quoi, hein !
Retapiote et interpellation de sa collègue située à 10m.
Je reviens à l’enregistrement sans toujours savoir ce qui se passe. Mais ce troisième passage est le bon.
Entre temps ce cirque aura duré une bonne vingtaine de minutes, tous les bons sièges ont disparu, et je me retrouve an rang 19 mais avec hublot.
Raaaaaahhhh !
Il est 19h00, une heure avant le départ.
Je pars dehors fumer une cigarette pour me calmer.
Quand je reviens à l'intérieur du terminal, l’accès airside n'est pas ouvert : tous les vols sont retardés du fait de brouillard sur KIH.
Décidément, j’enchaîne échec sur échec entre la connexion internet, l'enregistrement laborieux et maintenant un début de retard.
Le lounge report à la sauce safran
Oui mais voilà ! L’oeil aiguisé du mogoy a repéré l’existence d’un CIP lounge à KIH lors de la précédente pause cigarette.
Pour combattre l’adversité, quoi de mieux qu’un salon ?
Pouquoi la sauce safran : parce que c'est cher, que la quantité est comptée mais que le tout dégage un parfum unique !
Je me présente devant la porte, il n’y a personne.
J’ose appuyer sur la sonnette.
"Ding, dong, je ne suis pas un témoin de Jéhovah !"
Le premier à arriver est le pif man, puis le superviseur du salon à qui j’explique en langue des signes que je souhaite payer pour entrer.
Pour confirmer tout cela, il appelle la serveuse qui elle parle anglais (oui les femmes sont plus sérieuses à l’école que les hommes).
S’ensuit le troisième sketch de la journée. Le PIF man qui doit s’ennuyer à mourir m’appliquera le protocole jusqu’au bout des ongles.
Il fera passer trois fois le sac avec ou sans les chargeurs etc. Si je n’étais pas déjà énervé, il a achevé de le faire.
En revanche, le personnel du salon est très sympathique, on me mène à un siège, un porteur me prend mon sac à dos.
Je règle l’accès au salon : 1,9 million de rials (oui je sais, je dépense des millions pendant mes weekends !), soit environ 35 EUR au taux du marché (pas au taux officiel qui n’est pas accessible). Le tout est fait alors que je suis confortablement installé dans un fauteuil. En Iran, il est de coutume de laisser sa carte avec son code, personne ne penserait à vous arnaquer.
Imaginez faire cela dans un autre pays !
Alors que je prend les premiers clichés, la serveuse me précise gentiment qu’il faut que j’évite le contrôle PIF : soit une pauvre machine rayons X et un portique. La zone devait occuper 10 m2 au total. Oui madame !
Je m’installe et le service commence par une limonade.
Puis l’expresso proposé et accepté arrive. Il n’y a aucun buffet, donc on accepte ce qui nous est toujours très aimablement présenté. Et avec le sourire.
Une part de gâteau au chocolat ? Pourquoi pas. J’ai déjà mangé, je suis donc dans une pure logique de reporting.
En fait le gros avantage du salon, c’est qu’ils ont leur propre wifi qui marche et sans avoir à passer 20 minutes pour échouer à se connecter !
La une du jour.
Pour plus d’infos en farsi sur le cip : http://kish.irancip.ir/
Aucune presse hormis quelques documents de promotion.
Contrevue du salon, je suis installé au fond. A gauche du cliché un autre espace mais en réfection et caché par des parois boisées.
Il y aura un peu de bruit pendant mon séjour mais cela restait supportable.
A droite au fond, la partie « buffet » : limonadier, kawateuse etc, avec le mini bureau de la serveuse
Puis on me me propose un jus de fruit, en fait un jus d’ananas frais.
Puis un café au lait, une orange et …une pomme verte !
On m’a fait tester tout la gamme de l’offre, on dirait.
Entre temps je me suis renseigné auprès du manager du salon (qui lui parlait bien anglais) au sujet de l’état de mon vol puisque le salon n’a pas de FIDS.
Très amical, il me rassure : on viendra me chercher et m’annonce qu’ils m’ont trouver un meilleur siège à bord !
Il faut dire qu’on approche 21h soit plus d'une heure de retard assurée au compteur.
Et que FR24, ne fournit pas le nouvel horaire.
A 21H10, mon chauffeur - oui oui - vient, prend mon sac et me conduit à la Lincoln de service.
Une voiture qui sort tout droit de Dubai, car on n’en voit aucune à Téhéran.
Après un court trajet, mon chauffeur de maître, se place derrière le paxbus de la plèbe.
Et nous attendons que le petit peuple embarque. Le tout dans la voiture climatisée alors que dehors on approche les trente degrés.
Les pax se retournent étonnés, imaginant voir un ministre ou un mollah !
Il faut dire que la limousine est affublée d’un gyrophare orange de signalement qui attire l'oeil.
Une voiture VIP noire dans la nuit, c’est dangereux à percuter…
On me libère dès que la queue s’est résorbée.
Mon carosse.
Fuselage shot, niveau inférieur, pour ne pas être aperçu par l’homme en noir.
L’immaticulation EP-LCL.
Je passe par la cabine J et ses sièges confortables.
Je suis le flux devant moi mais pas très longtemps car mon siège réassigné est le 6B.
Une voisine occupe le 6A mais cela me change du rang 19 que j’occupais auparavant.
Le pitch est sensiblement le même que de l’autre côté du couloir.
Et le test Horatius, confirme que ce sont des quiches.
La bonne nouvelle c’est qu’il existe finalement un magazine de la compagnie.
Les deux notices de la compagnie se feront la malle (la mienne pour être précis).
Une forte envie d’aller visiter Amsterdam les animait, littéralement.
PSU à la verticale.
Signalétique lumineuse.
Alors, alors qu’est ce qu’on y trouve ?
Je doute que Kish air desserve Delhi, encore moins Agra. Mais, il n’est pas interdit de rêver.
Une carte du réseau totalement illisible et pas uniquement parce qu’en farsi.
Non mais sérieusement ! Même sans floutage (désolé), comment peut-on penser qu’un pax va lire cela ?
Je pense que c’est le filleul du DG qui a une idée fulgurante et personne n’a osé lui dire à quel point c’était idiot.
Le reste du magazine est plus sérieux avec des pages en anglais et du contenu ‘invitation au voyage’ et beaucoup moins de pub que celui d’EP (Iran Aseman Airlines).
Allez tout d’un coup : repoussage 21h21, consignes de sécu, altitude de croisière 32000 pieds, une heure quarante cinq de vols annoncés et finalement les excuses de l’équipage.
On est dans les airs à 21h25
Il est encore plus difficile de prendre des clichés de nuit, lorsqu’on est au couloir. Dieu merci, le premier rang est un rang de deux et non trois sièges.
Décollage vers l’est.
A nouveau, j’aurais une vue sur les nantis dont une grosse partie de GP ou apparentés qui s’y sont incrustés avant le décollage une fois les portes fermées…
La boucle est bouclée.
Et le service commence à 21h40. A nouveau avec une distribution d’eau.
Puis le solide arrive.
Le service est à nouveau grognon, et les PNCettes tirent la gueule.
Enfin ce qu’il en reste. La barquette a subi une compression assez radicale.
Le choix était entre poulet et boeuf. J’ai tenté la diversité !
Voilà ce que cela donne déballé.
La barquette est composée de maïs, de pâtes et du poulet en cutlet (ie panée.)
Surprise, pas de riz !
Puis le chariot coca bière sans alcool.
Allez mon Jojo, après la pomme, c’est la pèche. Choix unique de toute façon.
Autant à l’aller, le plat était correct. Autant pour le retour, on n’est très loin de l’extase.
Un petit bout de tomate pour changer les tons.
Oukilé le poulet ?
Je laisse tomber le yaourt aux échalotes, pour me concentrer sur l’ersatz de danette, parfum melon.
En fait de parfum, il a plus goût de courge (ou la partie verte périphérique du melon de nos contrées).
Ce n’est pas très heureux.
Comme je n’ai pas tout mangé (un fast food à l’aéroport, et un passage au salon très liquide), j’ai un peu du mal à marathoniser le tout.
Mais, j’y suis arrivé.
Cette fois-ci, la bouteille de bière ne fera pas partie du lot.
Santé !
On remarquera que le rideau n’est pas tiré.
Ce qui me permettra de constater que les pax J ont le même catering qu'à l'arrière.
Il faudra me croire sur parole, car je ne voulais pas me faire plus remarquer.
Dernier embarqué, depuis une limousine, premier rang de la Y et … occidental. Tout pour plaire à l’homme en noir.
Test du bruitomètre.
Comme je suis au couloir, autant aller voir les toilettes !
Je passe en cabine arrière (cela fait longtemps que je ne peux plus me la jouer faussement innocent comme l'okapetto en allant en cabine J) et un PNC m’ouvre la porte tout sourire. Voilà qui change de ses petites collègues plus à l’avant.
Propre et vintage.
Enfin, propre…
Et particulièrement bruyant !
Le bouton est là.
Vue de la cabine depuis la sortie des toilettes. Ce galley si curieusement positionné rappellera de nombreux souvenirs aux anciens dont je fais partie car j'ai souvent pris ces MD80 au début des années 2000.
L'instant porte arrière si caractéristique du MD80.
Et ce qui se passe au galley.
Après avoir laisser passer le PNC et son trolley, je peux remonter la cabine, pleine à craquer.
La descente débute à hauteur de Kashan (très belle ville paraît-il avec un aéroport mais sans liaison avec THR du fait de sa proximité).
Descente.
Et nous avons atterri en un seul morceau !
Merci de m’avoir lu.
Prochain FR : Chiraz à nouveau ! Mais aussi avec un bon gros morceau d’avgeek à venir.
le bonus
Je vous ai promis des morceaux de culture pour ce bonus, mais je ne vous ai rien promis sur la qualité des dits morceaux.
On ne va pas à KIH pour se culturer la tête avec des bonnes idées qu’elles sont bien pour les penser.
Je vous emmène tout à d’abord à Kariz.
Il s’agit d’un ancien réseau de collecte d’eau de pluie dont l’intérieur a été rendu praticable par les gens du cru afin de présenter le fonctionnement local avant l’invention du désalement.
Le tout mâtiné d’une offre commerciale pittoresque. Intéressant sur le concept mais ce sont des citernes glorifiées.
Cela présente au moins l’avantage d’offrir un moment de fraîcheur naturelle certainement très appréciable en plein été.
C’est parti. Les explications sont prises en photo.
Il y a un tout petit musée avec des bricoles sans grand intérêt.
Bref, le tout n’évite pas l’écueil du syndrome Disneyland.
Il ne faut que quelques centaines de mètres pour arriver à une reconstitution de réservoir d’eau d’une autre nature.
Construit en 1993, pour témoigner de la fonction. Les quatre tours à vent sont là pour rafraîchir l’eau.
Sur le chemin de la prochaine étape, le parc avec un vieux banyan sacralisé par les locaux.
Et c’est toujours à pied que je rejoins Harireh, un ancien site de l’île remontant au début du millénaire avec quelques vestiges émouvants sinon intéressants.
Un peu plus au sud est, un autre ensemble mais pas indiqué sur les plans ou les guides.
Ne me méprenez pas sur l’île de Kish : il y a pléthore d’activité, 4x4, sports nautiques, kart, dromadaire et autres machins pour touristes, même un zoo et un aquarium.
Mais, ce n’est pas ma tasse de thé.
Merci de m’avoir suivi malgré tout !
Ô Ami lecteur, amateur d’histoire et de civilisation, ne désespère pas de ce bonus !
La prochaine étape me mènera à Persepolis.
Et je te promets du lourd !
Merci Quentin pour ce FR:
Si il faut apprendre le Persan pour se connecter en wifi,ça me parait très compliqué !
En tout cas il faut sans doute beaucoup de patience,mais finalement même si l’offre du lounge est pauvre tu as du avoir l’ impression d’effectuer un embarquement en First avec cette limousine ?
A la dispo du galley m’a effectivement rappelé des souvenirs très lointains.
A bientôt pour la suite.
Merci Philippe pour ton commentaire.
Le must du salon c'est d'arriver en limousine. C'est totalement futile mais rigolo. Une autre conception du salon. Plus axé sur le service que la nourriture bon marché offerte en pâture à une horde de pax.
Merci pour cette lecture sympathique.
La lincoln fait son petit effet ministériel^^ c'est vrai. Moins quand on remarque que le passager doit aller en 19 A... ou en 6B au final ahah.
@+
Merci pour le com'
S'il avait fallu passer devant toute la cabine pour rejoindre mon siège, je serai mort de honte. Le 6B réservé par les agents du salon ont sauvé mon honneur !
Merci pour le report.
Très joli bonus, avion vintage en 2018, et j’adore la qualité du service et l’amabilité du personnel dans ce salon délicieusement « dépassé. » !
Merci Christian,
Sans le salon et sa limousine, je n'aurai retenu que le retard et un manque cruel de connexion. Or c'est souvent la règle dans les aéroports de province : disponible mais compliqué de remplir les conditions de connexion.
Merci Quentin pour ce FR!
Les suites des tribulations d'un Mogoy en Iran!
Tu as pu retrouver un peu de confort et du wifi correct pendant ton passage dans ces lieux sympathiques!
Avec en prime un accompagnement digne d'un PAX de grand standing que tu es :-)
La prestation à bord est plutôt correct même si les différents fruits qui font passer la dragée des bières sans alcool doit être un peu rébarbatif.
Hygiènes à l'ancienne et le tout permet encore de découvrir l'un de tes belles experiences.
A bientôt!
Merci Benoît pour le com'.
L'acheminement en limousine est le gros plus qui en jette. On ne sort pas du salon satisfait du ventre, mais rempli d'autosatisfaction d'avoir été un client à part.
Est-ce que je répéterai cela à chaque fois que cela pourrait être disponible ? Je ne crois pas, mais ce CIP de province est l'exception.
Autant ne pas la manquer, car il y a peu de chance que je retourne à l'île de Kish.
Merci pour ce FR !
Un petit sketch avant de passer airside ! Ca pourrait me faire penser aux aéroports de province en Chine, il y a de cela quelques années, mais en pire. ^^
"En Iran, il est de coutume de laisser sa carte avec son code, personne ne penserait à vous arnaquer." -> J'ai fait ça avec un représentant TK à MNL pour un upgrade payant à l'enregistrement et je n'ai jamais eu de problème.
Quel service au salon ! Bien mieux que celui d'IKA.
Et la Lincoln, ça ne manque pas d'ironie !
Merci Clément pour le com'.
A un moment j'ai eu peur pour mon vol : m'étais-je trompé de date... ? Cela m'est arrivé plusieurs fois. Ou n'ai je pas noté une annulation de vol ?
Bref soulagé d'avoir pu embarquer tout en étant mécontent du niveau de communication assez faible de l'équipe au sol de Y9. Pourtant ils étaient chez eux à KIH.
Au salon d'IKA, il y a plus à manger, mais je ne vous ai pas présenté le terminal CIP. Prévu en avril, pour publication mi mai.
On voit très peu (pour ne pas dire pas du tout) de véhicules américains à Téhéran. En revanche à Kish, il y en a partout. Avantage d'être une zone franche sûrement.
Merci Quentin pour le partage.
Et re-merci, pour une fois que j’ai la une du jour…..
Un salon confortable, mais régime local (le balik n'y est pas encore arrivé) .
Le comble du luxe la voiture particulière pour rejoindre l’avion, rien que pour cela le prix payé pour le salon est dérisoire.
Une carte du réseau : un ensemble de ligne dans l’image d’un avion : unique dans son genre.
A bord c'est dommage que les PNCettes soient en mode non avenantes.
A bientôt
Merci Valérie pour le com'.
La galanterie me pousse à ne voyager au débotté que lorsque tu es en une. "Parce que tu le vaux bien" dirait un fabricant de cosmétique ^^ !
Le faible nombre de pax ne favorise pas une offre culinaire développée. Mais effectivement, ils ne mégotent pas sur l'acheminement à l'appareil.
"Le seul aspect de nos voyages qui intéresse les autres sont les désastres qui nous sont arrivés"...
Que ce fût fastidieux pour obtenir BP et passage au PIF !
Le salon paraît bien cher, mais la grande surprise de l'accompagnement à l'avion via la limousine, vaut à elle seule le tarif demandé.
Monsieur est traité comme un VIP, avec le changement de siège
Le fond de cette cabine rappel effectivement des souvenirs...
Catering pas terrible en qualité mais comme souvent dit, on ne trouve pas cela de part chez nous.
Ah quel beau magazine de bord que voilà ! ^^
PNC pas vraiment au top, pas grave...
Le bonus est passionnant, ingénieux ce système de citernes.
Merci Quentin pour ce FR, à bientôt !
Merci Hervé pour le com'.
Jusqu'à la limousine, j'étais assez dubitatif de l'intérêt du salon. Après, cela devient mémorable et jouissif quand les pax se retourent sur la passerelle pour voir qui est le nabab qui attendait dedans.
Merci Quentin pour le partage !
Et bien, quelle aventure pour obtenir ton boarding pass !
Le salon CIP présente plutôt pas mal et le traitement réservé avec le transfert en limo jusqu'à l'avion mérite à lui seul le prix de l'entrée !
A bord un MD80 bien dans son jus. En fait le galley arrière n'est pas curieusement placé, il est placé juste au niveau de la porte de service, ce qui permet un chargement plus rapide du catering. Pour l'anecdote, tous les chauffeurs de camion de catering le diront, faire le chargement par cette porte a toujours été très compliqué : il y a très peu de marge de manoeuvre entre l'aile et le réacteur pour accéder à cette porte. Bon nombre de MD80 ont été abimés comme ça.
Sinon, encore un très beau bonus pour accompagner ton flight report, comme d'habitude !
A très vite !
Merci Stephan pour le com'.
J'ai bien cru ne pas pouvoir embarquer. Me laisser mariner dans les files d'attente sans aucune explication du problème c'est non seulement stressant mais aussi infantilisant.
Merci pour les explications pratiques du galley
Merci pour ce FR
Début galère, de quoi perdre son sang froid, heureusement le passage au salon change complètement la donne !
Le catering est tout de même très particulier
A bientôt
Merci pour le com' Kevin.
Très particulier en effet: il n'y a pas de riz ! Ce qui pour un repas iranien est très déroutant. Après les trucs au poulet, c'est d'autant moins réussi qu'on verra ce que m'a servi EP comme poulet dans la série qui suit.
merci pour de fr
si n pnc connais son boulot de service au client il sufit se sortir un pc et de lané fr et ce pnc va vous aimez
Merci pour le com'
Ah si seulement c'était aussi simple, ma carte gold FRise qui m'ouvrirait des upgrades opérationnnels automatiques !
Merci Quentin pour ce FR allègrement narré.
Toutes les facettes du personnel censément au service du client sont présentes : du soviétiforme check-in à l'aimable défilé des spécialités locales au salon. Le coup de la limousine, chapeau !
Prestation quantitativement correcte, qualitativement c'est plus critiquable.
Une compagnie où le GP est roi : inimaginable sous nos longitudes.
Qu'un séjour passé tout entier dans la luxurieuse Kish se termine par une histoire d'eau, quoi de plus banal?
Au plaisir de découvrir Persépolis.
Merci Franck pour le com' et le compliment.
de multiples facettes, mais pas nécessairement un diamant.
Au moins cela a-t-il le parfum de l'originalité ! De l'enregistrement en mode Kafka jusqu'à l'embarquement en mode pacha !
En farsi ou en idéogrammes, le parcours du combattant inexpérimenté en cyber-milieu linguistiquement hostile est assez similaire.
Un cafard seulement ? J'ai fréquenté des écosystèmes beaucoup plus favorables à ce taxon.
"En Iran, il est de coutume de laisser sa carte avec son code, personne ne penserait à vous arnaquer.Imaginez faire cela dans un autre pays !"
- Le Japon est le seul autre pays où j'imaginerais de faire cela.
Sympathique effort didactique de l'employée qui cherche à éviter un incident photographique au PIF.
Le transfert en limousine justifie (par son exotisme) les millions dépensés pour entrer au salon.
Le "karez touristique" rappelle étonnement celui de Turpan (Chine), où d'ailleurs ils rendent un hommage appuyé aux karez iraniens. Comme en Iran, le Xinjiang a du pétrole, mais la différence, c'est que le Xinjiang est l'endroit le plus éloigné de toute mer : le dessalement n'est pas une option pour avoir de l'eau potable.
Merci pour le partage !
Merci François pour le com'.
Moi aussi, j'ai affronté des hordes d'envahisseurs qui font crr crr crr. Depuis, je nourris une animosité mortifère à ces bestioles.
La limousine fut une belle surprise qui m'a réconcilié avec mes millions disparus.
Je suis allé voir, c'est exactement le même concept du Golfe jusqu'au Xinjiang. Pas mal. En revanche je n'en ai jamais croisé de l'autre côté du Golfe persique.
Merci Quentin pour ce récit aux rebondissements multiples ,
De la galère à l'enregistrement à la découverte du CIP Lounge où l'offre n'est pas digne de son hôte mais avec une attention particulière du staff jusqu'à l'apothéose, le transfert au pied de l'avion à bord d'une limousine venue de chez le Grand Satan. irréel, inattendu et délectable.
Séquence rétro dans l'avion avec la tinette et le galey vintage.
Le bonus nous fait découvrir d'autres endroits étonnants.
A bientôt.
Merci Michel pour le com.
Qu'il est compliqué de se faire bien servir quand sa réputation ne nous précède pas. Il faut dire que je n'avais pas prévenu de mon auguste venue.
Irréel, inattendu et délectable : exactement !
"Voici donc le retour de mon voyage initiatique vers l'île de Kish, lieu de débauches décadentes où la luxure le dispute à l’obscène."=> chiche, on va alors avoir droit à un FR Kitsch
"Je vous passe les plusieurs essais infructueux, au bout de vingt minutes, je laisse tomber."=> j'aurais abandonné au bout de cinq minutes
Heureusement que le CIP lounge est suffisamment agréable pour faire passer les séances de caméra cachée au check-in et à l'entrée du lounge.
Il n'empêche qu'embarquer à bord d'une limousine et voyager dans un confort aussi incertain, il n'y avait que mogoy qui pouvait le faire.
Bravo et merci pour ce FR
Merci Bernard pour le commentaire.
L'arrivée au salon fut salutaire à tous les niveaux !
Merci Quentin pour cette découverte de l'île de Kish, une totale découverte pour moi sur le plan touristique puisque je ne compte que trois passages furtifs à KIH, sans sortir de l'aérogare, qui plus est de nuit...
Ton vol sur la compagnie résidente est dans la norme locale, avec le catering qui va bien et les petits atermoiements de PNL qui peuvent se produire de temps à autre dès lors que l'on n'est pas dans un univers totalement contrôlé par Amadeus, Sabre ou Travelport. Ça t'a coûté un hublot et peut-être aussi un siège en classe avant, dont j'avais pu bénéficier le mois dernier sur le même appareil avec un billet Y, Kish Air ne semblant pas proposer de surclassement ou même de seating préférentiel quand c'est cette machine qui opère.
Mais le Maître incontesté des lounges que tu es a encore frappé, et ta découverte du salon VIP avec cet embarquement digne d'un Senator à FRA a sans doute bien plus de valeur pour toi, et très bien ainsi.
Merci du partage et à bientôt pour la suite de tes aventures iraniennes, toujours aussi passionnantes à lire !
Merci Luc pour le com'.
J'avais imaginé que les sièges avant étaient une classe affaire mais c'est vrai qu'à part les fauteuils je n'ai rien noté de différent avec la cabine éco.
Rajouter un salon à la BDD est aussi satisfaisant pour moi qu'un appareil pour toi !
Merci pour ce FR
"Cela commence à me les briser menues… Il revient m'ignorant ostensiblement, je l’interpelle : ho, hé, bon, alors, quoi, hein !
"
Ils t'ont pris pour une... Kish :p
Salon avec mélange de style, entre chaise Rouhollah V et fauteuils moins anciens.
"On m’a fait tester tout la gamme de l’offre, on dirait."
Il manque tout de même une bière !
Le prix du salon est effectivement cher pour le pays mais le transfert en limousine est sans prix(pour le reste il y a ...)
"Les pax se retournent étonnés, imaginant voir un ministre ou un mollah !"
Juste le roumi de service
"Une voisine occupe le 6A mais cela me change du rang 19 que j’occupais auparavant."
Koa ! On pratique le mélange des genres à bord ?
Plateau assez comparable à celui du vol aller si ce n'est ce maïs pas appétissant
"Et ce qui se passe au galley."
Il y a du rab de plats chauds
Bonus très intéressant puisqu'il permet de s'affranchir d'aller à Kish
A bientôt pour Perse et Police !
Merci Gilbert pour le com'.
"Ils t'ont pris pour une... Kish :p" c'est certain !
Ah cette limousine, le plus jouissif dans l'histoire, le contraste avec le vol est parfait.
S'asseoir à côté d'une femme ne semble pas poser de problème.
"Il y a du rab de plats chauds" comme ce n'était pas bien bon, ce n'est pas étonnant.