Avis du vol entre Shiraz et Tehran en classe Economique avec Iran Aseman Airlines

Bonjour à tous,
Bienvenue dans ce second segment de mon routing iranien.
Pour rappel, voici les 3 étapes.
- Paris CDG - Teheran IKA : Mahan Air, A340-300, Cliquez ici
- Shiraz SYZ - Teheran THR : Iran Aseman Airlines, Fokker 100, vous y êtes.
- Teheran IKA - Paris CDG : Mahan Air, A340-300, non reporté.
Quelques mots sur le choix de la compagnie : beaucoup de compagnies iraniennes se battent sur cet important axe domestique. Je voulais à tout prix voler sur Iran Air pour tester "la grande" compagnie du moment qui était en plein achat d'avion neufs lors de ma réservation. Impossible de réserver sur internet un vol domestique iranien, et toutes les agences que j'ai contacté ne me proposaient pas Iran Air mais Iran Aseman Airlines. Le Fokker 100 et la promesse d'une compagnie de toute façon exotique m'ont convaincu de dire oui.
Pardon d'avance pour la faible qualité des photos. Je ne devais pas être au taquet ce jour là.
Nous voilons donc en route pour l'aéroport de Shiraz, après 15 jours de pérégrinations du nord au sud de l'Iran.

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L'aéroport de Shiraz possède un extérieur assez sympa.

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Un grand hall d'acceuil contient tous les services nécessaires ainsi que la zone d'enregistrement.

De ce hall, on a déjà une vue sur le tarmac et je me précipite pour vos les bêtes iraniennes.
Un fokker 100 de Iran Aseman Airlines se présente fièrement à moi.

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Plus loin reposent Kish Air (ce nom…!) et Sepehran Airline qui sonne très perse et laisse rêveur avec son magnifique phénix en logo.

Des fauteuils massant payants pour regarder le défilé sur le tarmac.

Ca nous change du traffic parisien ! Mention spécial pour le logo de AirTours Airline.

Salle de prière dans un style qui rappelle la plus belle mosquée de Shiraz et ses magnifiques lumières. Cf bonus touristique.

Vous le reconnaissez ce magnifique A320 de Lufthansa au logo quelque peu réinventé?

Evidemment un petit portrait d'Ali Khamenei, guide suprême.

L'aéroport est équipé pour les mères.

Attente de l'ouverture de notre comptoir d'enregistrement, qui se fera sans soucis.

Passage de la sécurité.

Bon par contre clairement, la salle d'embarquement est sous dimensionnée pour le traffic de Shiraz et n'est pas aussi bien équipée en services que le hall de l'aéroport.

Mon très joli boarding pass tout carré.

Comme en inde, on trouve du matos d'aéroport brandé par les compagnies.

C'est enfin l'embarquement.

Passage devant quelques bêtes.
Iran Aseman Airlines.

MD83 de ATA Airlines, il avait volé sous les couleurs d'AOM et Air liberté auparavant.

Un 737-500 de Sepehran qui avait quant à lui volé sous les couleurs de Sabena puis d'Ukraine International Airlines dans ses jeunes années.

Quant on cherche le loup, on en voit la queue.

Puis le reste.

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Escalier raide pour entrer et découverte de la cabine. Propre et basique, configurée en 2-3.

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Des passengers service units vieillissants.

L'embarquement se poursuit. Journaux iraniens pour tous. Le siège est en cuir (ou simili), assez confortable, têtière bas de gamme. Large tablette.

On voit bien l'usure de l'appareil, qui est bien sûr bilingue anglais-persan.

Le pitch, normal.

Des coffres à bagages bien carrés à l'ancienne.

Le lighting de l'appareil est idéal pour rendre les passagers désirables grâce à une lumière charmeuse et chatoyante et un état impeccable.

Pushback et taxiing.

C'est le décollage.

La nuit tombe rapidement.

Coucher de soleil au dessus des nuages.

Je continue à détailler le côté vintage de la cabine.

Fiche de sécurité et sac à vomis. Celui-ci occupe une place de choix car c'est le seul que j'ai en plastique.

Magazine de bord.

Détail de la flotte. Là encore, les 727 laissent rêveur.

Distribution d'un plateau repas fort copieux pour ce court vol domestique.
Avant.

Après ouverture.

Détail de la boîte. J'aime les compagnies qui soignent les détails.

Passage par les toilettes. Assez grandes mais qui ne font pas rêver par leur état ancien.

Le vénérable appareil de 24 ans possède étrangement des indications en allemand. Hors il n'a volé que pour China Eastern Airlines, TAM et Kish Air, compagnie iranienne déjà aperçue plus haut. Etrange, étrange.

Pas de galley au fond du fokker 100 mais deux sièges PNC.

Vue d'ensemble de la cabine, qui était pleine. Le steward ramassait les plateaux. J'ai le souvenir d'un équipage un peu fade. Sans épines et sans parfum.

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Cette fois le solei fait ses derniers adieux.

Sous la couche nuageuse, le noir quasi complet.

Puis l'immense agglomération de Teheran défile sous nos yeux.

Atterrissage et parking (Oui, photos dégueulasses).

Bonus touristique de mon séjour iranien, sans commentaires, pour le plaisir des pupilles.