Avis du vol entre Rome et New Delhi en classe Economique avec Alitalia

Ravi de retrouver des lecteurs pour ce FR qui vous fera voyager de FCO à DEL, en raison d'un tarif imbattable lorsque nous avons conclu notre affaire. Pour tout vous dire, j'aurais souhaité voyager avec Air India pour découvrir le Dreamliner. Ce n'est que partie remise.
Pour rappel, lecteur, le routing est le suivant:
1. AZ 319 CDG-FCO; https://flight-report.com/fr/report/30771/Alitalia-AZ-319-Paris-CDG-Rome-FCO
2. AZ 370 FCO-DEL (ici même)
3. 9W2555 DEL-JDH (A venir);
4. AZ 369 DEL-FCO (A venir)
En transit
Nous nous quittions lors de notre montée dans le Paxbus, vous souvenez-vous? Nous avions un peu plus de deux heures à tuer avant le départ, prévu à 14h40. J'avais à ce moment une faim de loup tandis que nous nous mettions en route à travers les couloirs en direction de la zone E.

Une fois de nouvelles formalités effectuées, c'est l'entrée dans la zone commerciale. C''était une première dans cet espace. Chacun de mes passages par FCO se terminait dans le Leonardo Express. Affamé, je me suis goinfré un sandwich Porchetta. Ces gens-là savent préparer de la bonne nourriture. Pas de photo cependant, je l'ai englouti avant d'y penser.

Une fois arrivés en porte, le temps de se soulager dans des toilettes dignes (contrairement au FR précédent), nous pénétrâmes dans le ventre de la bête, nommée Canaletto. Promis, j'arrête avec le passé simple, ça fait cuistre.

En vol
La cabine est sympa, le siège un peu dur. Je compte bien y rester assis durant les 7 heures de vol, mais j'ai déjà effectué des stations plus longues (toujours en Y) dans des sièges plus confortables.

Nous nous sommes plongés dans les fonctionnalités de l'IFE, presque tactile, qui m'a rendu fou à l'aller et au retour.

A ce moment précis, deux indiens un peu enquiquinés vinrent nous demander si nous nous trouvions à la bonne place. Bien sûr que c'est ma place. Je suis en 23 J. Oui, mais ici, c'est 24J. Les indiens étaient d'ailleurs très sympathiques et nous avons rapidement avancé d'un rang pour trouver le même IFE qui rend fou.
J'ai suivi le décollage depuis le hublot et sur l'écran.

Le début de vol est très calme. Je rectifie: le vol a été très calme de A à Z (sans jeu de mot). Les PNC commencèrent à distribuer les boissons avec efficacité à défaut d'amabilité. Et là, ce fut le drame. J'ai demandé un verre de vin blanc et je n'aurais pas dû. Imbuvable. Pas glop. Je suis allé le verser secrètement dans les toilettes. Propres, encore.

On blague, on cause, puis je choisis un film. Le Star Wars Episode II, avec notre homme Anakin qui frétille devant sa petite go, Padmé. Le repas est servi durant ces moments d'amour courtois et tendres.
All Veg Sir. Pas de prob' Bob. Lasagne ou Riz Jalfrezi. Puisque nous gagnons le sous-continent Indien, autant se mettre dans le bain. Je goûte au Jalfrezi. C'était une plutôt petite portion, mais c'était bon. Il y avait des légumes crus en entrée. Ils étaient froids. Je n'ai pas touché au dessert, qui était un morceau de gâteau. J'aurais souhaité avoir un verre d'eau, mais il n'y en avait pas sur les plateaux.

Les PNC passent débarrasser quand nous en sommes à peu près ici. Comme beaucoup sur ce site, cela reste mon programme préféré.

On passe le temps et je découvre que nous sommes en air-to-air.

Le temps que notre homme Anakin emballe la petite, je glisse dans un demi sommeil, régulièrement éveillé par une cabine Y dont les occupants parlent vraiment forts, d'une rangée à l'autre. Au cours de ce demi-sommeil, les feux sont éteints, la nuit tomba très vite, d'ailleurs.

Je me suis ensuite laissé embarquer dans mon bouquin, si bien que je n'ai plus pensé à prendre une photo de la cabine et de l'offre maigrichonne de rafraîchissements, à l'arrière. De mémoire, il y a avait de l'eau minérale "naturale" et "frizzante". Il y avait également un jus d'orange sanguine de la marque SANTAL, sponsor maillot du Brest-Armorique du président Yvinec, saison 1986-1987. Info vérifiée, messieurs-dames.
Deux heures avant notre arrivée, on nous distribua ce chausson chaud à la tomate et au fromage. C'était bon.

La descente fût annoncée et nous découvrîmes l'immense marée de lumière de la banlieue de New Delhi. Je vous épargne les photos, toutes loupées. L'atterrissage a été très bien effectué, pas de secousses. Atterrissage pile à l'heure, long roulage, puis arrêt en double-file: un avion stationne encore à notre porte. Allons chercher la valise!

Voyez-vous, au moment d'acheter les billets, j'avais bien remarqué que l'arrivée était bien tardive, ou bien tôt le matin, selon le point de vue de chacun. "A 2h40 du matin", pensais-je, "l'aéroport sera désert, les avions atterriront toutes les 20-25 minutes, nous passerons l'immigration en moins de deux. Il y aura juste à prendre la valise et nous rendre à l'hôtel".

Penses-tu.

Je ne sais pas si on se rend bien compte sur le cliché, mais la salle était bourrée à craquer. Les avions atterrissaient toutes les deux minutes, venant de AUH, de Canton, de Tashkent, de partout. Derrière nous, d'autres avions arrivaient. Nous avons fait la queue, patiemment, comme tout le monde durant 1H30. C'était très calme. Sans blague. Quelques galopins ont bien essayé et réussi à doubler. Il n'y avait que trois guichets pour les passeports étrangers.
Nous avions bien mérité notre courte nuit à l'hôtel avant la découverte de Delhi (Old et New).