Avis du vol entre Paris et Vienna en classe Economique avec Vueling Airlines

Bonjour à tous,
Avant de vous présenter des aventures un peu plus palpitantes, je partage avec vous le premier vol de ce qui sera ma nouvelle navette : Paris/Vienne. Pourquoi Vienne ? Parce que ma compagne n’a rien trouvé de mieux à faire que d’aller y travailler. Peut-être qu’aux beaux jours je la remercierai d’être allée là-bas (car j’avais bien aimé mes voyages en Europe centrale il y a quelques années), mais en hiver je peste matin, midi et soir contre sa décision.
Depuis la récente disparition de Niki, il y a 4 compagnies qui se partagent la ligne : OS et AF en codeshare sur CDG/VIE, et d’une façon plus marginale Transavia depuis Orly et Vueling depuis CDG. Je ne serai pas aveuglément fidèle à Star Alliance (malgré mon statut *G, le LHgroup ne permet pas l’emport d’un bagage sans frais supplémentaires, et leurs tarifs les moins chers ne permettent pas le moindre crédit de miles chez A3) et voyagerai avec la compagnie qui proposera la meilleure combinaison entre prix, horaires et services, avec ou sans bagage selon mes besoins, en n’hésitant pas à voir ce qui se passe sur les aéroports voisins ou à faire une escale si nécessaire.
Pour cette première c’est Vueling qui a été la plus intéressante avec un tarif à 65€ sur le site d’Iberia, une dizaine de jours en avance, incluant la valise et le choix des sièges.
Départ d’Orléans avec un moyen de transport que j’utilise assez peu fréquemment en raison du peu de rotations disponibles, mais qui s’est révélé bien pratique : un bus direct vers CDG pour seulement 7€, devant initialement arriver 2h10 avant le vol. Il est par contre arrivé avec une trentaine de minutes de retard, car le chauffeur a marqué sa pause réglementaire en cours de route et non à l’arrivée à CDG, sans quoi il aurait dépassé son temps de conduite autorisé…

Vueling part du terminal 3, un terminal dans lequel je n’avais pas mis les pieds depuis 2013 et un vol CDG/PRG sur Smartwings opéré par Sunwing. Le vol vers VIE est le seul ouvert à l’enregistrement, et j’ai attendu une dizaine de minutes avant de pouvoir déposer ma valise qui faisait pile 23kg.

Assez peu de monde à ce moment, ce n’est probablement pas la même histoire en été avec tous les charters qui partent vers des destinations méditerranéennes.

Le FIDS assez léger de l’après-midi, notez la présence surprenante de Tunisair à ce terminal et de BMI Regional.

Assez peu de commerces une fois airside, ce qui contraste avec les autres terminaux.

La salle d’embarquement n’est pas noire de monde.

Des chaises longues inoccupées.

Un 737-300 de Jet2 en livrée Jet2Holidays qui se prépare à partir pour Leeds, j’ai eu la chance de pouvoir emprunter un de leurs 757 en septembre dernier sur un Manchester/Las Palmas.

Et mon A320 qui attend sagement ses pax

Qui dit T3 de CDG dit embarquement par bus

A342 financé par nos impôts

Embarquement au compte-gouttes, inutile de rester trop longtemps dans le froid

A mon tour de rejoindre Leonardo da Vueling

Pendant ce temps, un 77W d’AF roule vers les pistes nord.

Embarquement par l’arrière de la bête

Du gris, du blanc et du jaune

Ça ne va pas être très pratique pour la vue aux hublots !

Pendant ce temps, un petit TrollLiner quitte le T1, il ira quelque part aux USA.

Installé à ma place, le pitch est passable sur cet A320 configuré en 186Y avec des planches à repasser.

Mon hublot est pour l’instant encore dégagé, mais ça ne va pas durer

Une cabine que connaissent bien les habitués d’AF sur le domestique et les A318

Entre temps la neige s’est mise à boucher mon hublot. Le pushback se fera à l’heure, mais avec une certaine attente pour qu’un éléphant nous asperge de glycol avec sa trompe !

Eclaboussures

Des restes d’une soirée trop arrosée !

Nous voilà maintenant prêts pour affronter l’hiver, mais je vois flou, ce qui est sans doute normal après un certain nombre de verres !

Un A321 d’AF nous grille la politesse

On traverse l’autobahn

Beaucoup de monde attend son tour

Le 787 Norwegian vu tout à l’heure

A330 que Chevelan aurait bien aimé avoir, puisque c’est un -300

Du ravitaillement de glycol

F-GSPK, un 772 que j’ai déjà pris sur un DXB/CDG en 2014

Allez, on retourne en piste !

C’est parti !

Rotation

Les effets de l’alcool nous jouent de nouveau des tours !

Entre 2 couches

Un peu de soleil en hiver ne fait jamais de mal, mais malheureusement il n’est que très rarement de l’autre côté.

La cabine illuminée par ce soleil, et aussi un peu par les néons

A défaut d’écrans dans la cabine, je me fais ma propre géovision.

Carte du BOB et magazine de bord

Et voici l’ami Bobby

La carte du réseau, avec des destinations peu communes pour une LCC européenne, comme Dakar, Banjul ou encore Kaliningrad

Nous survolons maintenant le sud-ouest de l’Allemagne.

Les Alpes apparaissent sous notre aile

La Bavière et sa fête de la bière !

Passage de la frontière autrichienne, avec encore quelques montagnes enneigées

Le soleil décline et nous commençons la descente

Le ciel s’assombrit et on traverse la couche nuageuse

Atterrissage à Vienne avec une bonne demi-heure de retard, mais je ne leur en veux pas trop avec cette météo. A noter que l’équipage était espagnol, malgré le fait que l’avion soit basé à CDG, et faisait ses annonces en anglais et espagnol uniquement (ils auraient pu zapper l’espagnol sur cette ligne ! )

Et on va se garer à une porte équipée d’une passerelle, et sans voisin.

Tschüss Leonardo !

Les flux de passagers se croisent ici

Le retour vers Paris aura très logiquement du retard, en raison de l’arrivée tardive de l’appareil comme on dit !

Marchons, marchons (qu’un sang impur abreuve nos sillons ! )

Le CAT est certes le moyen le plus rapide de rejoindre Vienne, mais il met seulement 10min de moins que le S-Bahn alors qu’il coûte environ 3x plus cher.

Les valises tournent déjà lorsque j’arrive au tapis Clément (pas très original et déjà vu récemment ! )

Ma moitié m’attend dans le hall des arrivées, puis on retourne au parking où est garée sa voiture, depuis lequel on voit de nouveau Leonardo da Vueling

Ainsi que quelques avions ex Niki/Airberlin à l’abandon, ou encore ce CRJ900 d’Adria

Pour la petite histoire, je devais rentrer à Paris le vendredi suivant avec Transavia, mais malheureusement 10cm de neige ont paralysé notre beau pays, en particulier les aéroports parisiens. Du coup Transavia m’a prévenu de l’annulation de mon vol la veille au soir, et je devais rappeler leur call center (heureusement depuis l’UE c’est sans supplément) pour un échange ou un remboursement. Malgré toutes les synergies entre AF et Transavia, le service est incapable de me rebooker sur autre chose qu’un vol Transavia, et dans le cas du Vienne/Paris le vol qui suit celui du vendredi après-midi est… le dimanche soir, ce qui fait une proposition de rebooking vraiment peu sérieuse pour passer le weekend à la maison. Je me suis donc fait rembourser, et heureusement ils n’ont pas refusé de me rembourser le vol ORY/VIE suivant, qui était sur une autre réservation. Rien de bien grave pour moi avec cette annulation, mais j'imagine que certains autres pax avaient beaucoup plus à perdre. La différence entre LCC et compagnies classiques low-costisées ne se fait plus vraiment sur le service à bord, encore moins sur les bagages, mais il leur reste encore l’avantage de gérer plus facilement les irrégularités (enfin c’était la première fois en plus de 250 vols que je subissais une annulation, donc je ne suis peut-être pas le mieux placé pour en parler).