Avis du vol entre Singapore et Bangkok en classe Economique avec Thai Airways

Ceci est mon premier FR, et à cet égard je demande l'indulgence du lecteur. J'agrave en plus des le depart mon cas en ne pouvant, pour illustrer ce rapport, que m'appuyer exclusivement sur des photos prises avec mon téléphone portable et je m'en rend compte, de bien mauvaise facture. J'espère néanmoins que vous en apprécierez la lecture.
Je suis basé à Singapour et emprunte fréquemment le tronçon SIN-BKK, mais habituellement en LC -conséquence immédiate de la politique de voyages d'affaires de mon entreprise, et aussi, accessoirement, de l'incompétence notoire de mon travel manager pour dénicher les billets présentant le meilleur rapport qualité-prix! Bref, ayant cette fois ci bénéficié d'un concours de circonstances particulièrement favorable, et tout content de voyager en Y avec TG, je me suis décidé à relater le voyage aller de ce deplacement de 48h.
Il est le plus souvent impossible de s'enregistrer en ligne depuis SIN sur certaines compagnies -en tout cas lorsqu'on est résident Singapourien, ce qui est mon cas. Ou plutot, il est possible de s'enregistrer mais pas d'obtenir de carte d'embarquement. Celle-ci doit être obtenue auprès d'un comptoir d'enregistrement, ou de "vérification de documents" (document check). C'est le cas notamment pour JQ et TG, mais, en tout cas dans mon expérience personnelle, pas pour AK ni pour TR…etrange.
Toujours est-il que le siège qui m'était assigné au départ et le 37H, et que, souhaitant un siège hublot, je n'avais pas pu en obtenir au moment de mon enregistrement en ligne. On verra que l'employée du comptoir TG a SIN a visiblement accès à de plus nombreux privilèges, et tant mieux pour moi!

Le chauffeur de taxi (ou en l'occurrence, de Grab, l'opérateur de la plateforme de VTC qui a récemment acquis la plateforme concurrent UBER dans la région), me dépose vers 6h30 dans un terminal 1 desert. J'aurais eu avec lui une discussion intéressante sur les mérites comparés, pour les chauffeurs, de travailler pour une compagnie de taxi ou bien une des plateformes de VTC disponibles à Singapour. La discussion a ensuite débordé sur le manque criant d'un système de retraite par répartition efficace dans la cité Etat, et sur l'amertume de mon chauffeur, qui, a 77 ans bien tassés, est contraint de conduire de 8 à 10 heures par jours des passagers pas toujours aussi aimables que votre serviteur afin de contribuer au pot commun familial -il est très frequent a Singapour que 3, voire 4 générations vivent sous le même toit. Bref, je m'egare.

Ce panneau m'indique que je dois faire la queue au même endroit que les passagers Royal Orchid Plus

Mais les passagers premium peuvent en réalité aller sur une file un peu plus a gauche qui leur est, elle, strictement réservée, comme on ne le voit pas si clairement ici

Pas mal de monde pour un enregistrement a 6h30 du matin. L'attente est assez longue (un bon quart d'heure) au vu du faible nombre de passagers se trouvant devant moi.
J'obtiens sans problème un siège hublot, situé à l'avant du réacteur gauche.

Pas de photos du PAF, il vaut mieux éviter. Intéressant de noter cependant que l'officier en charge de guider les voyageurs vers tel ou tel portique m'a enjoint d'utiliser le portillon automatique destiné aux résidents ou aux citoyens singapouriens, sans m'avoir demandé au préalable si oui ou non j'étais résident. Même en l'étant, je ne peux pas pour l'instant utiliser ces portillons faute d'avoir mis a jour mon nouveau passeport au ministère du travail / de l'intérieur (Ministry of Manpower).
J'ai suivi, afin de ne pas le vexer / de lui faire perdre la face a 6h45 du matin, l'aimable injonction de ce fonctionnaire qui m'a très vite redirige vers un comptoir classique. En l'absence de queue, le temps de passage aux comptoirs d'immigration a SIN est égal à celui passé dans un portillon automatique. D'autant plus que le contrôle au portillons automatique est doublé par une vérification manuelle des documents de voyages juste après le portillon. Le passage par un guichet "physique" réserve également l'avantage de pouvoir se fournir gratuitement en sucreries locales, très "collector":

Me voici donc airside, sachant évidemment qu'à SIN comme souvent en Asie, le PIF est effectué juste avant la salle d'embarquement.

Les opportunités de spotting sont limitées à cette heure matinale au T1, et la faible qualité / portée de l'appareil photo de mon telephone limite d'autant plus la possibilité d'un cliché intéressant. Je réussis néanmoins à immortaliser mon 777-300 TG, photographie ici en porte D34, au cotes d'un 737-800 de Xiamen Airlines, peut etre a destination de Guangzhou, ou bien de Dalian via Xi'amen.
Pour précision, il s'agissait d'un 777-300 "normal", et non ER (https://www.seatguru.com/airlines/Thai_Airways/Thai_Airways_Boeing_777-300_77R.php).
Comme on le voit sur cet autre cliché d'une qualité encore inférieure au premier, le T1 n'est vraiment pas très fréquenté à cette heure: un autre MF et un JQ -probablement à destination de BKK.

Je me rapproche de la porte d'embarquement. Il est environ H-45 minutes avant le départ, mais ces PAX sont bien decides a embarquer.

Autant je peux, sinon excuser, du moins comprendre cette attitude sur un vol LC effectué en A320 ou la place pour les bagages à main volumineux peut effectivement être comptée, autant la, sur un vol TG effectué en 777-300…serait-ce une manifestation du fameux "Kiasu" singapourien? Je découvrirai finalement qu'il s'agit principalement d'un groupe de touristes chinois "mainland" effectuant un tour d'Asie du Sud Est et peu habitués à prendre l'avion.
Une fois le PIF passe, je suis en mesure de prendre quelques clichés corrects du 773 de TG:

Ainsi que de notre voisin du Fujian

Me voici a bord, en 35A, alors qu'un 787-900 de Scoot passe au loin sur le tarmac.

Nous repoussons alors qu'apparaît au loin un A350-900 de SQ.

Puis un 737-300 My Indo Airlines -assez rare.

C'est l'alignement et le départ -en 02C

On aperçoit rapidement l'île de Pulau Ubin -c'est en fait un pléonasme car "Pulau" signifie "Île" en malais. Île d'un grand intérêt touristique puisqu'à la fois très accessible (5 minutes en bateau depuis l'embarcadère de Changi Point) et dépaysante -car très peu urbanisée et constituée en réserve naturelle. On la parcourt à pied ou en vélo. Elle pourrait faire l'objet d'un bonus touristique de qualité.

On voit ici l'étroitesse du détroit de Johor qui separe Singapore (Pulau Ubin incluse) de la peninsule Malaise.

Nous survolons maintenant un "Kampung" typique, bel et bien Malais.

On reconnait nettement sur l'image deux particularités de tout Kampung malais qui se respecte: une plantation de palmiers à huile, et des maisons de pêcheurs sur pilotis.
Nous virons légèrement sur la droite et nous éloignons légèrement de la côte malaise.

Une rivière serpente dans la mangrove…

Alors que l'IFE nous indique la route (simplifiée), en Thaï.

Nous survolons ensuite un massif montagneux de moyenne altitude que je crois être le massif du Gunung Panti

Un bon point: les formulaires d'immigration Thaï sont distribués rapidement

Poursuivant vers le Nord, nous rejoignons la cote non loin de Mersing.

Et entre temps, le petit déjeuner a été servi (une vingtaine de minutes à peine après le décollage). Le choix est entre un menu asiatique (du poisson si mes souvenirs sont exacts), et un menu occidental pour lequel j'ai opté.
Le voici avant ouverture:

et apres:

Ce repas ne présente évidemment aucun intérêt gastronomique, mais il a le mérite d'exister, et pour moi qui voyage quasi exclusivement en LC le reste du temps, c'est un avantage considérable, presque un luxe!
Ce jus d'orange ne comporte aucune autre indication que celle-ci:

En revanche, la provenance du yaourt est elle clairement identifiée: la Thaïlande. Ce laitage aurait-il été chargé à BKK (sachant que les yaourts de marque Meiji que l'on trouve à Singapour ne sont pas produits en Thaïlande, a ma connaissance)

J'apprendrai que ce laitage est propre à la consommation pour les partisans de la nourriture halal

Le temps passe agréablement et plutôt rapidement, puisque nous arrivons deja en vue des cotes thailandaises!

On reconnait la division des parcelles typiquement Thai:

Et tres rapidement on apercoit BKK (en vent traversier).

Toujours ces parcelles caractéristiques

…et la finale

Roulage a BKK:

Nous sommes suivis de près par un A320 de PG

Voilà qui fera plaisir a certain contributeurs majeurs du site: le banque qui nous accueille n'est ni Hongkongaise ni Shanghaienne.
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Nous arrivons en porte C3

Marchant très vite et n'ayant pas de bagages en soute, j'ai été dehors très rapidement (environ 1/4 d'heure). Il s'agissait d'une heure relativement creuse à l'immigration de BKK (après les arrivées massives d'A380 de TG et des compagnies du Golfe notamment). Autre facteur: les files d'attentes sont de rapidité tres variables a BKK. Premièrement, certaines files sont servies par deux agents au lieu d'un -il suffit de regarder et de choisir la bonne file. Deuxièmement, le traitement du passeport d'un passager pakistanais sera par exemple deux ou trois plus long que celui d'un passager singapourien ou francais. Il convient également de choisir la file d'attente présentant le mix de nationalités le plus favorables, après une rapide estimation.