Avis du vol entre Paris et Doha en classe Economique avec Qatar Airways

Bonjour à tous,
Quasiment un an jour pour jour après avoir testé l'A350 de QR sur cette ligne, me revoilà cette fois-ci dans un bon vieux (enfin pas tant que ça) 777. Cette fois-ci cap sur l'Asie du Sud-Est pour une douzaine de jours ! Où ça ? Plus de détails avec le prochain FR (il faut bien ménager un peu de suspens non ?) ;)
Présentation du routing :
CDG-DOH, B77W, QR, Y : ci-dessous
DOH-…, …, .., .. : pour les plus curieux
…-…, …, …, .. : pourquoi tant d'impatience ?
On commence avec un départ matinal vers CDG qui nous offre une belle vue sur notre T1 encore illuminé

Pas grand monde nulle part, enregistrement rapide et sans histoire des bagages au comptoir QR.

C'est parti pour un voyage dans le temps, enfin dans les tubes ! Le pire c'est que je commence à bien les aimer ces travelators… vintage quand tu nous tiens !

Direction la PAF dans un premier temps

Une fois arrivés là-haut rien de mieux à faire que d'explorer le duty free, dont les boutiques restent en-deçà de celles des 2E/2F/2G.
Après avoir contemplé quelques Rolex et autres Tag Heuer, passage obligé par Châtelet-les-Halles pour rejoindre le satellite. Ah pardon, nous sommes toujours à CDG T1, au temps pour moi.

Passage du PIF relativement rapide (15 minutes environ) et on arrive droit sur la porte 34 annoncée sur le BP. Il y a comme un souci non ?

Finalement l'animal se cache en porte 31. Il s'agit d'A7-BEO, B777-300ER livré à QR il y a tout juste 6 mois, et toujours impeccablement propre.

L'embarquement par zones est globalement respecté et fluide, ce qui me laissera à peine le temps d'immortaliser le GE90 (et mal qui plus est).

Accueil souriant en cabine et traversée de la deuxième cabine J. Si vous avez bien suivi jusqu'ici, je ne vous apprendrais rien en disant qu'il s'agissait de la QSuite, installée dans tous les 777 récents livrés à QR. Quelques photos volées qui ne lui font guère justice car l'impression dégagée en réalité est plutôt flatteuse, même si je reste sceptique à l'idée de voyager "à l'envers" en avion.

Direction le fond de la cabine Y (en 3-4-3) où nous attendent coussin, couverture et trousse de confort. Que reste-t-il à la QSuite ?

Plus sérieusement, les réductions budgétaires consécutives au blocus saoudo-émirati sur le Qatar se font sentir. Les trousses de confort sont désormais en plastique souple, certes joliment décorées, et surtout le contenu s'est bien restreint, sans même parler de la qualité - indécente - du nouveau masque de nuit et des chaussettes qui ont perdu leur antidérapant.
Pour rappel, le contenu de la trousse de mon vol d'il y a un an, avec un masque épais, réglable et confortable.

Et la trousse et son contenu en 2018… Le baume à lèvres entretient l'illusion.

Retour à la cabine, avec un pas/pitch pas mauvais, si ce n'est la barre proéminente de maintien du siège du côté hublot qui s'avère gênante à la longue.

La ceinture siglée fait toujours son petit effet.

IFE grand et moderne…mais plutôt décevant pour un appareil livré il y a 6 mois. Je m'explique, les IFE des A350 ou Dreamliner livrés avant ce 777 présentent tous deux une télécommande tactile sur laquelle il est possible de déporter l'affichage, par exemple pour la géo vision. Ici il n'en est rien, avec une télécommande filaire peu valorisante et inutile (sauf pour les jeux). D'ailleurs la mienne est déjà coincée et le restera tout le vol.

Repoussage on time et tour partiel du T1. On commence par du MC avec des rescapés (pour l'instant !) de la nouvelle-déjà-ancienne livrée bleue-noire LH…

Puis quelques asiatiques et américains

Le roulage continue alors que l'on traverse l'A1. Les consignes de sécurité avec les joueurs du Barça ont cédé leur place à des consignes tout ce qu'il y a de plus conventionnelles, fin du contrat de sponsoring oblige.

Alignement alors que ce 737 Blue Air achève son approche en parallèle.

C'est parti avec très vite uniquement des champs à perte de vue puis bientôt les nuages.

L'occasion de préparer son choix puisque le menu du petit déjeuner ne s'est pas fait attendre…

…ce qui est un peu plus le cas du plateau repas.
Je passerai le temps avec la dernière adaptation du Crime de l'Orient Express sur l'IFE en jetant un coup d'oeil par le hublot de temps en temps. Impossible de cumuler géo vision et film donc pas la moindre idée de ce que je vois…
Le Danube ?

Une centrale nucléaire en Europe Centrale

Le petit dej arrive ! Mon choix : omelette et saucisse de poulet.
Le plateau tel que présenté…

…et sans couvercle.

Même pas le temps de terminer que nous arrivons au-dessus de ces montagnes enneigées au milieu de la Roumanie qui amorceront une demie heure de très sévères turbulences. Le "cabin crew make yourself safe" des PNT n'était pas particulièrement rassurant, allant jusqu'à plonger mon voisin de devant dans une écoute en catastrophe du Coran aux dépends de Black Panther.

C'est avec un certain soulagement que je vois les PNC procéder à l'enlèvement des plateaux repas au bout d'une grosse vingtaine de minutes, annonciateur d'une accalmie même si le signal lumineux restera allumé jusqu'à l'atterrissage à Doha.
Bref retour sur le petit-déjeuner : pas mauvais mais pas extrêmement copieux.
Arrivée au-dessus de la Mer Noire.

Les montagnes russes roumaines m'ayant coupé toute envie de dormir je passe à Paddington 2, clairement plus distrayant que l'insipide Crime de l'Orient Express.

Tiens des montagnes enneigées en Turquie ou en Iran… Oh non pas encore ! Et c'est reparti pour être secoués dans tous les sens pour une dizaine de minutes… C'est bien la première fois que je vois autant de turbulences entre l'Europe et le Golfe.

Alors que nous arrivons vers le Koweït la collation est distribuée, avec un shawarmah au poulet (bon mais épicé) et un gâteau étouffe-chrétien.

N'ayant pas le temps de commencer un autre film je me dévoue pour tester le nouveau service Super WiFi de QR, gratuit pendant une heure (sans limite apparente de données) et au débit amélioré. La connexion est simple et le service effectivement performant…quand il fonctionne ! A priori cette coupure était due à la descente déjà bien avancée qui nous éloignait des satellites.

On approche. Le 777 est bien modélisé sur l'IFE mais on ne peut pas choisir l'angle de vue soi-même, comme sur les 777 AF par exemple.

La safety card au passage.

Descente assez rapide qui nous amène au-dessus du site gazier de Ras-Laffan.

Approche finale au-dessus de la mer et poser en douceur.

Vue du terminal en forme de vague en attendant de débarquer.

Ca y est. Pas grand monde dans les salles d'embarquement à l'étage d'en dessous…

Je retrouve en quelques minutes mes premières impressions de DOH : c'est grand, imposant et d'une propreté irréprochable. Par contre qu'est-ce que les teintes sont sombres pour un pays ensoleillé…

Même constat que la dernière fois, 95% des passagers suivent le fléchage "Transfer" plutôt que "Arrivals"… Il reste encore malheureusement du chemin au Qatar pour s'imposer comme une destination touristique à part entière, même si la Coupe du Monde devrait avoir un impact positif et durable.
Passage du PIF express et début de l'attente pour le prochain segment de ce voyage…

A bientôt pour connaitre ma destination finale, et merci pour la lecture !