Avis du vol entre Toulouse et Caen en classe Economique avec Volotea

Bonjour et bienvenu pour ce report couvrant notre aller-retour à Caen pour le week-end de Pentecôte.

Génèse/Routing constitution :
En début d’année le père de madame souhaite organiser une réunion de famille comme nous l’avions fait 2 années auparavant en Auvergne et que tout le monde avait bien apprécié.
Seule contrainte se rapprocher un peu de Paris d’où viennent la plupart des participants.
Nous regardons les destinations faciles depuis Toulouse et nous proposons Caen et la Normandie qui sera retenue ! Il nous faut donc trouver les vols nécessaires à notre débarquement ;-).
En direct 2 compagnies se partagent le marché mais aucune ne fait ne serait-ce qu’un vol quotidien. De plus autre contrainte nous partons à 3 mais revenons à 2. Après quelques recherches je tombe sur deux vols intéressants.

L’aller s’effectuera avec Volotea le retour avec Hop! Ce qui nous donne le routing suivant :

• Vendredi 18/05/18 V72768 Volotea TLS-CFR A319 c'est ici.

• Lundi 21/05/18 A53324 HOP ! CFR-TLS ATR 72 CRJ 700 par là

Il fait gris et brumeux à l’image de la météo exécrable qui règne sur Toulouse depuis quelques semaines.

Pour rejoindre l’étage des départs il faut monter d’un étage.

Nous arrivons devant les comptoirs Volotea pas grand monde.

Il faut dire qu’il n’y a qu’un seul vol Volotea à cette heure-là. A noté l’affichage sur les nouveaux écrans géants.

On continue notre marche en direction du hall D et du nouveau poste de filtrage, nous y passerons dans un délai record. Autre bonne nouvelle il n’y a plus besoin de retirer ses chaussures.

Nous débouchons sur cette pub géante d’Air Transat pour ses vols direct à destination de YUL. Cette affiche habille le local de fouille du PIF.

Nous filons vers l’entrée du monde de la consommation, le nouveau duty-free. Ce dernier présente très bien avec beaucoup de produits mais encore de nombreuses étagères vides…

Puis l’on sort au niveau du passage entre Hall C et D, coté hall C c’est un peu plus désert désormais surtout que certains sièges semble avoir disparus…

Le petit coin expo du musée des abattoirs est toujours là l’artiste à l’honneur est Fernand Léger.

J’en profite pour faire un petit tour de l’aéroport notre porte n’étant pas encore affichée, tiens un tapis vient d’être installé ici mais il ne fonctionne pas encore.

Au loin il y a un peu de brouillard mais l’on distingue un A330 de China Eastern.

Plus près en mode haute visibilité l’orange d’Easyjet en A319 partira bientôt pour Nantes.

Dans le hall B Air France est encore maîtresse des lieux avec un Crj de HOP au loin et un A320 series au premier plan.

Au loin a un point de parking assez peu habituel un B737 de la RAM avec la livrée spéciale « Wings of african art ». Juste devant son nez l’aéroport de Toulouse construit un nouveau terminal Low-cost.

Je retrouve Mme et son frère dans le hall C mais nous ne resterons pas longtemps notre porte est enfin affichée et notre vol partira du hall D porte 51 qui fait partie des rares portes hors Schengen du hall D.

Nous arrivons donc au hall D, pour le moment il n’y a pas grand monde.

Le brouillard ce lève légèrement ce qui permet de voir ce qui se trame dans les usines Airbus avec pas mal d’appareils pour les compagnies chinoise. Comme cet A350 pour Sichuan Airlines décoré de pandas rigolos.

Beaucoup de vols domestiques proposés par Easyjet et Air France à cette heure de la journée au programme une majorités de vol sur la capitale tiens on voit de plus en plus d’appareils Easyjet ré-immatriculés en Autriche, premier signe du brexit ?

Il y a toutefois quelques appareils un peu moins courants, Germania ne part pas pour Filkenwerder aujourd’hui mais direction Palerme. Tandis qu’Airarabia s’envole pour Agadir.

L’avion n’est pas encore arrivé que certains passagers font déjà la queue en porte, euh c’est pas un concert les gars … une annonce sera toutefois faite pour chercher des volontaires pour faire partir les valises en soute, ces quelques volontaires embarquerons donc parmi les premiers, merci à eux.

Notre avion pointe le bout de son radome en provenance de Prague, parfaitement à l’heure.

Au loin un A350-1000 d’essai s’apprête à partir pour un autre vol d’essai.

Après un court roulage notre appareil du jour arrive en porte, EC-MUU est un A319 nommé « Voh la là » âgé d’un peu plus de 14 ans lors de notre vol il a commencé sa carrière chez Frontier, jusqu’il y a quelques mois il volait sous immatriculation irlandaise avant de passer sous immatriculation Espagnole.

Volotea est partenaire du FC Nantes ça se voit !

L’embarquement est appelé avec un strict respect des priorités, puis après c’est le foutoir, l’agent d’enregistrement tente un « à droite les rangs 1 à 14 à gauche les rangs 15 à 24… » Échec… les moutons embarqueront en ordre dispersé qu’importe. Le BP plutôt sympa, malheureusement Volotea a pris le mauvais virage, comme Ryanair, d’éclater les passagers d’une même réservation à travers la cabine lors d’un enregistrement sans choix de siège, si vous souhaitez le modifier il vous en coutera 8€ pour être assis aux côtés de votre compagnons de voyage. Du coup je suis au 12A, le frère de madame au 13C (tient il y a une rangée 13 sur volotea) et madame en 17C.

Passage par la passerelle vitrée, enfin… pour retrouver un escalier, pour un embarquement à pied. Parfait pour les photos !

Tentative avec la go-pro pour éviter de trop me faire griller sur le tarmac par un NO PHOTO !

On grimpe la passerelle tranquillement, le copi descend en même temps faire son tour avion en saluant les passagers et s’excusant d’aller à contre-courant.

L’accueil à bord est souriant de la part de notre équipage commerciale composé à majorité d’homme, a bord deux étrangers (grec et espagnole) et deux français tous feront l’effort de s’adresser aux passagers en français. Une petite musique est diffusée durant l’embarquement c’est plutôt agréable.

Nous rejoignons notre siège, cette cabine est très sympathique et moderne avec ce gris relevé par les têtières colorés, j’aime bien le style. Le siège lui est fournis par le fabricant Acro, il est assez fin, plutôt ferme, mais l’ergonomie est bonne. Le pitch avec ou sans fish eye est gigantesque pour une low-cost ! Toutefois la présence des consignes imprimés au dos de la tablette rappel que nous volons low fare et puis c’est bien plus dur de la faire tomber dans le sac ©Mogoy La cabine est propre seul élément qui trahis l’âge de notre appareil le plafonnier modèle originale des A320.

Vue depuis mes hublots sur un Erj 190 de KLM, l’autre de devant me permet d’observer le terminal.

Les opérations aux sols prennent un peu de retard il me semble pour un problème d’avitaillement. Heureusement on patiente en musique avec une sympathique musique US des années 70.

Dehors un petit échantillon des étrangers du jour, alors que notre voisin bleu repousse vers AMS la place n’aura pas le temps de refroidir un A319 d’Easyjet s’y parquant 2 minutes après.

De notre côté les choses avancent l’escalier arrière est retiré, l’air conditionné mis en route, ce qui nous donne un peu de condensation au niveau des arrivés d’air. Puis l’on repousse, le push ne tarde pas.

Notre roulage commence, en direction de la piste 32 droite, bye bye Blagnac à lundi.

Passage devant le parking des avions cargo, avec les habituels Boeing 767 de Star air et 757 de DHL.

Beaucoup plus petit un Embraer Xingu de la Marine nationale et au loin un beech King air d’APG airlines qui a ouvert une ligne TLS-LRT, enfin à 300€ l’aller simple … ça doit encore être une « ligne fictive » voir FR de lucky très complet sur le sujet ici

Retour au cargo avec 2 737 le blanc pour ASL airlines (Europe Airpost/La Postale pour les plus anciens).

Un peu plus loin, le parking des privés et des anciens au programme Falcon 20 du CNRS, un ATR72 de Fly540 stocké à Toulouse depuis sa fabrication ? Je l’ai toujours connu ainsi qu’il soit stocké à Lagardère ou depuis 2/3 ans à Blagnac, une autre espèce quasiment éteinte avec sa livrée arc en ciel un Jetstar II qui n’a pas l’air d’avoir volé depuis quelques années.

Après cette revue des troupes, on se dirige sur la piste.

Petite attente le temps que l’A321neo d’essai se pose sur la piste parallèle.

C’est à nous moteur, action ! Nous prenons les airs rapidement. Dernières vues sur les installations de l’avionneur européen et son futur best-seller l’A321neo qui rejoint l’usine.

Puis c’est la purée de pois.

Couche de nuages bas épaisse et dense, ce matin sur l’Occitanie qui recouvre le ciel comme une chape de plomb. Heureusement là-haut il fait toujours beau.

Bon vue la place dont j’ai hérité pour les photos « vue du ciel » ça va être compliqué… en tout cas passé Bordeaux ça se découvre.

En cabine l’ambiance est calme, l’équipage fait un passage cabine avec le trolley madame craquera pour un combo crackers & boisson à 4€50 et on peut dire que les proportions sont généreuse car elle héritera d’une canette entière (33cl) et d’un grand paquet de Tuc (comme en grande surface).

La croisière ce passe tranquillement, pas de magazine de bord, mais une applis de divertissement est disponible moyennant 1€99 via le wifi de l’appareil à tester sur un vol un peu plus long… ça a l’air bien achalandé si j’en crois la vidéo de promotion visionnée sur mon Ipad (bonne qualité, image fluide).

Passage par les toilettes, plutôt propre.

La descente est annoncée, pour connaitre la route suivie merci FR24.

Nous descendons progressivement vers les champs normands.

Limite entre L’Orne et le Calvados la ville de Falaises.

Approche tranquille « part la terre » sur la piste 31.

Posé en douceur, mais freinage énergique.

Il y a de quoi la piste ne fait « que » 1900m soit un peu plus de la moitié de la plus grande piste de Blagnac et on arrivé pas loin du bout.

Roulage ultra-court pour le parking de l’aviation commerciale capable d’accueillir 3 avions simultanément d’ailleurs on nous fait signe. Il faudra 2 personnes pour nous indiquer comment faire demi-tour sur ce petit parking car je ne crois pas que CFR dispose d’un tracteur capable de pousser un A319.

Les pompiers sont là au cas où.

Vue de l’intégralité des installations d’aviations commerciales de CFR (Changi ou JFK peuvent aller se rhabiller !).

Toutefois nous ne sommes pas les seuls, un Embraer 145 d’HOP ! part en direction Marseille.

L’appareil voisin partis les agents de piste installe les passerelles sur notre avion et immédiatement les premiers passagers rejoignent l’aérogare à pied. Pendant ce temps nos successeurs pour le vol retour attendent dans le tube blanc.

Les passagers débarquent sans bousculade tout le monde à le sourire avec ce beau soleil et ce long week-end en perspective. Dernière vue sur la cabine que je trouve très réussie.

Je sortirais parmi les derniers occupé par mes photos je manquerais d’oublier mon trolley dans le rac à bagage ce qui nous fera rire avec l’équipage en porte.

Dernier regard sur notre oiseau du jour, bye bye « Voh la là »

Bon il est temps de rejoindre l’aérogare, petite marche agréable sous le soleil.

Au loin l’activité transcendante de l’aéroport et ses gros porteurs … un PA18-150 avec pneu pour aérosurfaces, la jeep du ciel !

A peine passé la porte de l’aérogare c’est la salle de récupération bagage avec un seul tapis rien a récupérer on trace !

Vue du bar de l’aéroclub qui fait un peu PMU avec une terrace.

Arrivé ground side espace plutôt agréable et adapté au trafic de l’aéroport on y trouve un distributeur de billets, quelques loueurs de voitures ainsi que les comptoirs d’enregistrement.

On quittera l’aéroport en prenant la voiture du père de madame venue depuis Paris direction Bayeux pour un week-end champêtre. Un bus #3 semble desservir l’aéroport mais je ne connais pas les horaires ni le prix.

J’espère que ce report vous aura plus j’espère vous sortir le vol retour dans un délai raisonnable surtout que je commence à accumuler le retard de rédaction (plus que 4 ! =-)
Bon vols à tous !