Avis du vol entre Osaka et Paris en classe Economique avec Air France

AFR

AF - Air France

Vol effectué le 30 mai 2018
AF291
10:30 12h 35m 16:05
Appareil Boeing 777-200ER
Classe Economique
Siege 43A
marathon
3,144 · 256 · 47 · 45

Ceci est le vol de retour d’un voyage hors du commun, le pèlerinage des 88 temples de Shikoku, que je présente dans les bonus de ce FR et de celui du vol aller :
CDG – KIX : AF292 (B777-200ER) Eco surclassé en Affaires – c’est
KIX – CDG : AF291 (B777-200ER) Eco – vous êtes ici
(La longueur de ce FR, elle aussi, est hors du commun. Vous êtes prévenu !)
Je n’ai utilisé qu’un seul des cinq jours de marge destinés à parer à tout incident (météorologique, en l’occurrence), et après avoir passé deux jours avec nos amies japonaises d’Osaka, il était temps de songer à rentrer à Paris. Mon billet prime était modifiable moyennant de très modestes frais de 45 EUR, mais sur son site, AF ne semblait pas être au courant.


photo clipboard01a

Il m’a suffi d’appeler la hotline AF, qui m’a basculé chez FB, où une opératrice n’a eu aucune objection de principe. Vol complet le 31 mai, mais il y avait de la place dans celui du 30 mai. Moyennant les vérifications d’usage, le changement a été fait avec efficacité et courtoisie, et dans la foulée, puisqu’il était STD – 15h, je me suis enregistré en ligne. Dépenser « à partir de » 319 EUR ou 53 200 miles pour voyager en Y+ ? Non, merci.


photo clipboard02a

Évidemment, quand on change de vol la veille, statut ou pas statut, les doublets sont déjà pris, mais j’avais de la chance : il restait quatre places au hublot, dont deux pas sur l’aile. Certes à contre-jour pendant une grande partie du vol, mais au-dessus de la Sibérie où il n’y a pas grand-chose de particulier à photographier.


photo clipboard03a

Les sièges 43A et 42A laissaient aussi ouverte la possibilité d’un siège milieu vide, donc va pour le 43A. Etre à l’avant de l’avion n’a pas beaucoup de valeur à mes yeux, contrairement à l’aller, car mon passeport européen devrait me permettre de sortir raisonnablement vite à CDG et je n’ai pas d’impératif à l’arrivée : je fais l’impasse sur les « sièges plus » (en jaune) auquel j’ai accès gratuitement pour cause de statut FB- Platinum, mais qui sont sur l’aile.


photo clipboard05a

C’est un jour de semaine : l’amie chez laquelle j’ai passé la nuit ne peut me conduire à l’aéroport, et c’est banalement en train que je vais à KIX, pour la modique somme de 1190 yen, moins cher que le RER francilien pour une distance double et un confort supérieur. Arrivée ponctuelle à KIX à STD-3h, car j’ai bien l’intention de profiter du salon, la pérennité de mon statut FB Elite+ étant plus que douteuse. Attente nulle pour accéder aux guichets d’enregistrement Skypriority, ce qui à cette heure-là n’a rien d’étonnant.


photo img_0031a

Le privilège FB-Elite que je vais apprécier, c’est un bagage en soute supplémentaire, très particulier : mon bâton de pèlerin que j’aurais regretté de devoir abandonner.


photo img_0025-26a

Contrairement à ce que j’imaginais, ce bagage en soute d’un gabarit assez particulier n’est pas unique en son genre sur ce vol : un autre pèlerin qui continue vers MRS m’a précédé, et les employées fixent l’étiquette bagage de la même manière.


photo img_0028a

Transporter un bâton de marche pendant 1 200 km ne m’a pas été particulièrement difficile, d’autant plus qu’en fait, il pesait nettement moins d’un kilo.


photo img_0075b

Mais pour AF, c’est problématique, et non sans m’avoir assuré qu’il en serait pris grand soin, l’employé me fait signer la décharge de responsabilité au dos de l’étiquette bagage.


photo img_0029a

Remarquez, AF pourrait objecter que mon bâton n’est pas sorti intact de ma manutention. Voyez la différence de longueur entre le mien à gauche et un bâton neuf dans la boutique où je l’avais acheté six semaines plus tôt : tant les semelles de mes chaussures que mon bâton ont souffert des deux millions de pas que l’application de mon téléphone a comptabilisés !


photo img_9666a

Bref, treize minutes après être descendu du train, je suis délesté de mes bagages trop lourd ou trop long pour aller en cabine, et face à un dilemme : quel est le PIF le plus rapide ? Celui qui est « Not busy » ou celui qui est « Less busy » ? Je choisis le premier, et même si l’autre était peut-être en fait « less busy than not busy », c’est le jour et la nuit par rapport à mon vol AF291 précédent, pour lequel nous étions arrivés à KIX une heure plus tard (il y avait eu une queue interminable, faisant de multiples tours et détours).


photo img_0032a

Cette fois-ci, en neuf minutes chrono, je suis airside.


photo img_0033a

Le salon utilisé par Skyteam (« Airside Lounge » : un nom pas très créatif, mais exact) se trouve juste avant le transport hectométrique vers la porte des vols internationaux de l’aile sud. C’est un inconvénient mineur, car ce trajet est court et sans surprise : rien à voir avec un salon situé landside.


photo img_0034a

J’avais un très vieux souvenir d’un salon aveugle et bondé : celui-ci n’est pas immense, mais tout en longueur le long de baies vitrées donnant sur l’une des pistes


photo img_0036aphoto img_0039a

Le salon se termine de ce côté-ci par un miroir qui agrandit l’espace visuel.


photo img_0060a

A l’autre extrémité, il y a les sanitaires, d’autant plus propres que le salon est alors quasiment vide : il n’y a qu’un couple arrivé avant moi.


photo img_0066a

Si à la fin de votre séjour au Japon, vous n’avez pas compris comment utiliser les WC japonais à douchette intégrée, c’est trop tard : les commandes sont en japonais uniquement, et les pictogrammes sont particulièrement peu évocateurs.


photo img_0065a

Il y a des douches, et vu que j’étais parmi les premiers PAX, l’attente était probablement nulle, mais je n’en ai pas éprouvé le besoin. En revanche, j’ai obtenu un kit pour se brosser les dents, disponible sur demande.


photo img_0092a

Il y a un échantillonnage linguistiquement éclectique de journaux et de magazine, mais je n’ai pas vu The Economist (ZE, pour les initiés). Je n’ai pas photographié la presse en idéogrammes, mais il y avait largement de quoi.


photo img_0061aphoto img_0062a

Pour ce qui est du catering, c’est mieux qu’un salon de compagnie aérienne japonaise, mais ce n’est quand même pas Byzance.


photo img_0040a

Fail pour ces brochettes de poulet, non pas pour le goût


photo img_0041a

Mais parce que l’extrémité de la brochette est enduite de sauce : on s’en met plein les doigts.


photo img_0055a

Inutile de soulever pour vous le couvercle de la soupe à l’oignon


photo img_0042a

Des sachets de risotto japonais au saumon. C’est uniquement en japonais qu’il est écrit de ne pas en emporter du salon : les Japonais seraient-ils chapardeurs, ou les Français indifférents à cette spécialité locale ?


photo img_0043a

De très petits onigiri


photo img_0044a

Ces bols à couvercles presque coniques contiennent des micro-portions de soupe (il faut rajouter l’eau chaude)


photo img_0046aphoto img_0048a

Quand on s’approche de ce qui serait pour un Français la fin du repas, c’est service minimum.


photo img_0049a

Une employée qui effectue le réassort me demandera courtoisement si je ne voulais pas de la sauce sur ma salade ? Bien vu, je n’avais en effet pas fait attention au fait que les salades n’étaient pas assaisonnées.


photo img_0051a

Côté boissons, outre l’offre standard de café et de thé, il y a du lait et du jus de fruit


photo img_0087a

Ainsi que ces alcools que je laisse les experts commenter.


photo img_0088aphoto img_0089a

Voici mon choix.
(J’avais dissuadé mon amie de se lever tôt pour me préparer le moindre petit déjeuner. Cela suffisait bien qu’elle ait tenu à m’emmener en voiture à la gare pour m’épargner le trajet à pied, ce qui ne manquait pas de sel par rapport aux 1200 km que je venais de parcourir avec le même sac à dos.)


photo img_0053a

Après m’être restauré, après avoir constaté que le wifi du salon offre un débit correct sans devoir passer par une laborieuse procédure de connexion, et toujours protégé par Kōbō Daishi car mon chapeau de pèlerin rappelle qu’il m’accompagne encore (同行二人 : nous sommes deux à cheminer)…


photo img_0070a

… il est temps de passer à l’étape spotting à travers ces baies vitrées. Ce n’est pas la météo qui m’a fait regretter de sacrifier deux jours de tourisme dans le Kansai pour retrouver Mme plus rapidement, car elle était catastrophique (la météo, pas Mme ! ;-)
Dans ces conditions, il est presque impossible d’avoir des clichés présentables des appareils décollant de la piste à l’arrière-plan.
A330-300 Garuda (PK-GPU)


photo img_0052a

777-200ER ANA en livrée Star Wars (JA749A)


photo img_0059a

Décollage de la piste détrempée, sur fond de pont reliant KIX à la terre ferme


photo img_0063a

777-200ER ANA en livrée standard (JA707A)


photo img_0067a

737-700 ANA (JA05AN)


photo img_0068a

A320 Vanilla Air


photo img_0073a

A321 Air Seoul


photo img_0077a

737-800 Jin Air (HL7562)


photo img_0079a

737-800 Jeju Air (HL8064)


photo img_0082a

737-400 Japan Transocean Air, une filiale de la JAL (JA8999)


photo img_0083a

« Les ailes d’Okinawa » うちなの翼


photo img_0084a

Décollage dans des gerbes d’eau d’un A320 Peach Airlines


photo img_0085a

767-300 Asiana Airlines (HL7248)


photo img_0091a

Go to gate, mais le trajet jusqu’à la porte 38 va être beaucoup plus rapide que je ne le pensais. On domine les portes d’embarquement domestique en sortant du salon.


photo img_0093a

Après un très court trajet en navette automatique, on arrive aux portes de la zone internationale sud qui sont assez spotter-friendly.


photo img_0097a

Petit tour d’horizon des appareils au contact: China Airlines, Philippine Airlines, Air France et KLM, de gauche à droite.


photo img_0095a

A330 Garuda


photo img_0098a

La moquette dans cette partie du terminal ne doit pas changer les habitudes des usagers de cette compagnie aérienne


photo img_0101a

Elle est quand même nettement plus épaisse à SIN (787 Singapore Airlines)


photo img_0100a

787-9 KLM (PH-BHM)


photo img_0102a

Arrivée d’un 737-900 Korean Air (HL7708)


photo img_0104a

777-200ER Jin Air (HL7734)


photo img_0106a

787-9 Vietnam Airlines (VN-A869)


photo img_0108a

737-800 T’way (HL8070)


photo img_0109a

Et enfin le 777-200ER Air France qui va me ramener au bercail (F-GSPQ, pour les intimes)


photo img_0110a

Entre temps, je suis passé devant cette aire de jeu pour enfants, déserte


photo img_0107a

L’embarquement est par zone : la classe affaire, puis l’Economy Premium avec les PAX à statut, puis les autres PAX de la classe économique en trois zones successives.


photo img_0103a

Passerelle à large baie vitrée sur un tarmac toujours aussi arrosé.


photo img_0112a

L’instant porte


photo img_0113a

Voici ce que je n’ai pas voulu payer 319 EUR (voire plus)


photo img_0114a

Première cabine Y


photo img_0115a

La deuxième cabine Y vue du fond de l’appareil, encore vide


photo img_0123a

Une prise de courant multistandard fait désormais partie de l’aménagement d’une bonne classe éco, et c’est le cas de cette cabine.


photo img_0124a

Le résultat du test moi est satisfaisant


photo img_0125a

En revanche, c’est de la haute densité : dossiers souffrant d’anorexie et diagramme 3-4-3 propice aux guerres de l’accoudoir.


photo img_0126a

Ma fiche de sécurité à gauche a un peu souffert


photo img_0127a

Le casque est évidemment bas de gamme. Déjà que je n’ai pas emporté mon mètre ruban pour raison de poids, je n’allais pas emporter un casque à suppression de bruit que je ne possède d’ailleurs pas.


photo img_0128a

A défaut de mètre ruban, j’ai constaté que la distance assise – aumônière remplie était très exactement la hauteur du magazine de vol AF.


photo img_0130a

Repoussage à l’heure


photo img_0131a

Je me répète à ce sujet, mais je n’aime pas la présentation de sécurité actuelle d’AF que je trouve trop maniérée. Et non, ce n’est pas pour être chic que les vols sont non-fumeur depuis environ vingt ans, mais pour la santé des PAX.


photo img_0132a

L’extrémité sud du terminal est manifestement dédiée aux LCC : A320 Jetstar


photo img_0133a

737-800 Eastar Jet (HL8035)


photo img_0134a

737-800 T’way (HL8036). Tiens, c’est le numéro suivant du précédent !


photo img_0135a

A320 Tiger Air Taiwan


photo img_0136a

737-800 T’way en livrée spéciale (HL8294)


photo img_0137a

Il y a du monde au départ, avec devant nous un 787-9 Vietnam Airlines (VN-A866)


photo img_0138a

Un 737-800 Jeju Air (HL8234)


photo img_0139a

Le 787-9 KLM


photo img_0140a

Un 737-800 ANA (JA82AN)


photo img_0141a

Un A320 Peach Airlines


photo img_0142a

Des avions cargo ANA et Fedex stationnés au niveau du seuil de piste


photo img_0144a

Derrière, il y a tout autant de monde : 747 cargo China Airlines


photo img_0145a

767 ANA


photo img_0147a

737 T’way


photo img_0148a

Il y avait encore derrière un 777 Jin Air et un A330 Garuda, mais notre avion roulait déjà trop vite et la lumière était trop faible pour avoir des photos acceptables. Un A350 Finnair saisi juste après le décollage.


photo img_0155a

737 à winglets scimitar United.


photo img_0156a

L’extrémité du terminal, avec un appareil Eva Air au premier plan


photo img_0158a

Intéressant échangeur « aplati »


photo img_0159a

Là-dessus, on pénètre dans les nuages dont la couverture va être très continue. Il ne faut jamais compter sur la géovision pour anticiper avec certitude la route aérienne.


photo img_0160a

Comme tous les programmes de géovision de ma connaissance, celui-ci affiche faute de mieux la route orthodromique à partir de la position de l’avion, laquelle n’a rien à voir avec la route aérienne que va emprunter l’avion.


photo img_0161a

Les avions CDG –KIX passent au-dessus de Beijing et se faufilent ensuite entre les zones militaires de Dalian et de Yantai jusqu’à la Corée du Sud. Cette route aérienne est peut-être trop étroite pour un trafic bidirectionnel : dans le sens inverse, les avions remontent le Japon avant d’entrer en Russie et de passer au ras de la Chine vers Khabarovsk, évitant complètement la Corée et la Chine. A moins qu’il n’y ait des considérations de vents dominants.


photo img_0171a

Dès que c’est possible, je commence ce FR, et mon PC travaille sur sa batterie : le témoin de la prise est éteint. Il va falloir tenter de tenir jusqu’à la descente vers CDG ?


photo img_0165a

Non, assez rapidement, le témoin de charge annonce la présence de tension secteur.


photo img_0169a

Le menu est distribué sous forme papier. Cette fois-ci, pas de préselection platinesque comme à l’aller (ce n’est nullement un droit), mais je vais avoir mon choix.


photo img_0167aphoto img_0168a

Distribution d’une boisson (jus de pomme pour moi) et un sachet de dix grammes de biscuits salés.


photo img_0170a

L’avion va traverser une très longue zone de turbulences ; les PNC vont rappeler à l’ordre à trois reprises une PAX présumée japonaise qui a décidément eu du mal à comprendre que ce n’était vraiment pas le moment de se lever ; le service a même été interrompu à un moment.


photo img_0176a

Le déjeuner est servi ainsi. Ce sont les employés de l’entreprise de catering japonaise ou les PNC d’AF qui ont besoin d’apprendre qu’on ne met jamais le pain à l’envers ?


photo img_0178a

Le voici déballé. Ce n’est pas de la haute gastronomie (qui en attend en éco ?), mais je l’ai apprécié


photo img_0187a

Le contenant du plat chaud et son couvercle métallique s’y prêtent parfaitement : c’est un jeu d’enfant que de faire entrer tout dedans, y compris la capsule d’eau comprimée et les deux autres couverts cassés en trois.


photo img_0190a

Le tout est glissé dans l’aumônière en attendant le débarrassage


photo img_0192a

Cela me laisse quand même plus de place qu’à mes voisines japonaises qui n'aiment manifestement pas le camembert. (Le pari du siège milieu neutralisé a été perdu, mais j'ai été rassuré de voir arriver une voisine japonaise et non française.)


photo img_0191a

Le café, pour lequel j’avais conservé le sachet de sucre et la cuillère, arrive plus tard.


photo img_0195a

- Tout va bien, Monsieur ?
- Beaucoup mieux qu’à l’aller, puisque le vol n’a pas été annulé !

Il n’était pas clair si c’était une discrète salutation platinesque de la part de la PNC qui s’est adressée ainsi à moi, mais ma pique souriante a été bien comprise (j’ai oublié la réponse élégante – j’écris ceci au premier degré).
Pour ce qui est du paysage, il a été complètement masqué par les nuages jusqu’ici (et ensuite, pendant le très long survol de la Sibérie).


photo img_0179a

Le ciel se dégage un peu ici. A gauche de la trajectoire, Birobidzhan (Биробиджа́н) est le centre administratif de l’oblast autonome juif, une curiosité créée au début des années 30 qui a permis à l’URSS de beaux discours sur son respect des minorités, tout en persécutant là aussi les Juifs qui n’avaient généralement pas choisi de venir dans ce lieu au climat aussi dissuasif que son isolement.


photo img_0182a

Contrairement aux apparences, ceci n’est pas une base aérienne, mais un long stockage de tuyaux de fort diamètre pour des pipelines à proximité immédiate de Khabarovsk au sud-ouest. Ce sont les PAX aux hublots à droite qui pouvaient voir à ce moment-là la ville, son aéroport et sa base aérienne.


photo img_0180a

Une rivière dans les sinuosités sont soulignées par les berges claires (du sable ?)


photo img_0193a

Plus tard, des sommets saupoudrés de neige


photo img_0201a

Je profite de ce que mes voisines vont aux toilettes pour faire de même. Rien de spécial à signaler à leur sujet :


photo img_0202a

En revanche, j’ai été intrigué par ce siège pliant (spécifié comme devant rester dans l’avion) entreposé ici. Merci à Biaman94 qui m'a rappelé qu'il est utilisé par les PNC, notamment pour manger leur repas au fond du galley.


photo img_0203a

Boissons en libre-service


photo img_0204a

Une PNC a fait baisser les cache-hublots après le repas : AF prendrait le mauvais exemple de KE que je boycotte pour cause d’exigence non-négociable de faire le noir dans la cabine pendant les vols LC de jour ? Je baisse à moitié le cache-hublot et aucune PNC ne reviendra à ce sujet. Pourquoi cette cabine dans l’obscurité alors qu’AF fournit un masque pour les yeux (mais pas KE) ?


photo img_0205a

C’est au bout de cinq heures de vol que la même PNC est repassée, alors que je continuais la préparation de ce FR.
- Monsieur Marathon, tout va bien, vous avez besoin de quelque chose ? N’hésitez pas !
De même que la proposition plutôt appuyée de mignonnettes d’alcool à la fin du repas (pas de chance, je ne bois jamais d’alcool), cette sollicitude avait tout d’une tentative d’attention platinesque, rendue difficile par la présence des deux PAX japonaises entre le couloir et moi. Mais en fait, je n’avais besoin de rien (sinon qu’on ne m’oblige pas à obturer totalement mon hublot, et ce ne fut pas le cas).
Soit dit en passant, j’ai été frappé par le fait que les PNC affectées à ma zone dans l’avion souriaient exclusivement lorsqu’elles s’adressaient à des PAX. Dès que le regard repartait sur le chariot (par exemple), le sourire disparaissait. Le contraste était saisissant avec les PNC de Finnair qui elles souriaient en permanence sur les quatre vols de mon A/R vers KIX six mois plus tôt.
Un intermède avec l’IFE :
Le menu des jeux a beau être repéré par une manette de jeu, il n’y en a pas, et c’est l’écran tactile qu’il faut utiliser. Une mauvaise idée à mon avis, car cela a toutes chances de déranger le PAX de devant quand les sièges sont aussi minces.


photo img_0206a

Le graphisme de la géovision est soigné et l’écran tactile est très réactif.


photo img_0207a

Heureusement qu’il est réactif, car il se met en mode « boucle entre les différents modes d’affichage » dès qu’on arrête de la manipuler, et il faut donc retrouver la bonne vue si on veut savoir où on en est approximativement.


photo img_0208a

« Approximativement », car si on peut « tourner autour de l’avion » à volonté, ce qui est très ludique, la position de l’avion de l’avion est particulièrement imprécise. Cette géovision est très frustrante si on veut identifier des lieux que l’on ne connait pas.


photo img_0209a

Un bug amusant fait disparaître l’avion et la trajectoire si on zoome dessus suffisamment.


photo img_0211aphoto img_0212a

Pour mémoire, l’affichage de type cockpit, que je trouve assez inutile.


photo img_0213a

Un programme de méditation ? Non, ça va, j’ai largement eu le temps de méditer pendant mon séjour au Japon !


photo img_0214a

La sélection de musique classique est honorable. Je suis toujours un peu agacé que les pochettes identifient surtout l’interprète et non les œuvres (il y a tout au plus le nom du compositeur, et encore pas toujours : il faut sélectionner le programme en question pour en savoir plus). On pourra m’objecter que c’est plutôt la voix de Philippe Jaroussky que les œuvres précises de Haendel qu’il interprète qui m’a fait choisir cette compilation.


photo img_0215a

Un très petit bâtonnet de glace est distribué à mi-chemin


photo img_0216a

Par la suite, mes voisines vont au galley et rapportent ces petits sandwiches en probable libre-service ; j’ai raté le coche et n’ai pas voulu les déranger pour y aller à mon tour.


photo img_0217a

Un bref aperçu de la Mer de Barents gelée


photo img_0218aphoto img_0219a

Distribution d’une serviette rafraîchissante, pas moins d’une heure et demie (!) avant le service du dîner.


photo img_0223a

Le ciel se dégage, mais ces nuages épars ne facilitent pas la localisation


photo img_0224a

Où en est-on, précisément ?


photo img_0226a

Il ne faut pas compter sur la géovision pour avoir une réponse à cette question : elle n’a malheureusement pas été faite pour cela.


photo img_0225a

C’est donc une fois chez moi que j’ai identifié l’aéroport de Lappeenranta (LPP).
(Le lecteur fera aisément la différence entre les photos brutes et retravaillées pour augmenter le contraste, dans tout ce qui suit.)


photo img_0227a

Idem dans ce paysage finlandais


photo img_0233a

… l’œil est attiré par cet aéroport, mais ce n’est pas la géovision qui va vous aider.


photo img_0232a

C’est la ville de Kovoula (à droite) et l’aéroport militaire d’Utti (UTI) à gauche


photo img_0236a

Gros plan sur UTI


photo img_0234a

Et sur Kovoula


photo img_0237a

On arrive à la Baltique


photo img_0238a

Contrairement à ce que la géovision peut laisser supposer, je ne pouvais pas voir Helsinki, car l’avion est en fait nettement plus au sud que cette trajectoire.


photo img_0240a

La preuve en est avec une très bonne vue de Tallinn sur la côte sud de la Baltique.


photo img_0241a

TLL, l’aéroport de Tallinn


photo img_0247a

La base aérienne d’Ämari (EEEI)


photo img_0250aphoto img_0252a

La petite base aérienne de Kiltsi, abandonnée depuis la fin de l’URSS


photo img_0256aphoto img_0257a

L’île de Hiiumaa


photo img_0260a

Gros plan sur l’aéroport de Kärdla (KDL) , qui n’a plus de liaison aérienne qu’avec TLL


photo img_0262a

L’île de Gotland, un lieu de villégiature très prisé par les Suédois. Pas de chance : l’avion passe à la verticale de la principale localité, la petite ville médiévale de Visby distinguée par l’Unesco dans sa liste du patrimoine mondial, et de son aéroport (VBY).


photo img_0268a

L’extrémité sud de la très longue et étroite île d’Öland.


photo img_0271a

Le pont d’Öland qui la relie à la ville de Kalmar, sur la terre ferme


photo img_0273a

C’est en collant mon appareil photo au hublot que j’ai pu saisir KLR, l’aéroport de Kalmar.


photo img_0275a

Férus de culture, les Soviétiques ont été tellement fascinés par le port de Karlskrona, classé par l’Unesco dans sa liste du patrimoine mondial de l’humanité, qu’ils ont cherché à le visiter en sous-marin en 1981. Des mauvaises langues ont prétendu qu’ils s’intéressaient aussi à la base navale moderne.


photo img_0277a

Dernières localités suédoises aperçues, en Scanie : Tomelilla


photo img_0281a

Et Ystad, rendue célèbre par Kurt Wallander, protagoniste d’une série de romans policiers


photo img_0283a

Le dîner est servi ainsi – c’est un menu identique pour tout le monde.


photo img_0285a

Le même, après déballage. Ce n’était pas très copieux : j’avais faim en arrivant chez moi, mais c’était peut-être aussi l’habitude de repas très nourrissants compensés par un effort physique important pendant mon séjour au Japon.


photo img_0286a

Aucune difficulté particulière pour compacter les emballages ; le débarrassage est arrivé avant que je n’ai réellement terminé


photo img_0291a

C’est après qu’un gobelet de café ou de thé est proposé.


photo img_0292a

Sur la côte balte allemande, les villes portuaires de Rostock


photo img_0288a

Et Wismar


photo img_0290a

Les nuages se referment


photo img_0293a

A travers des trouées dans les nuages : Munster (à ne pas confondre avec Münster)


photo img_0295a

Herford, juste au nord de Bielefeld


photo img_0297a

Quand le ciel se dégage à nouveau, ce n’est pas le charmant cœur historique de Soest, restauré après les bombardements et les combats au sol à la fin de la seconde guerre mondiale, qui a le plus attiré mon attention ici. J’ai eu un peu de mal à l’identifier car les trajectoires sur Flightradar24 semblaient décalées d’une dizaine de kilomètres vers le sud-est.


photo img_0298a

C’est le vol TK9 IST-LAX, assuré par TC-JJJ (intéressante immatriculation, soit dit au passage), un 777-300ER


photo img_0299a

Non loin de là à Neheim, les méandres de la Ruhr, l’affluent du Rhin qui est surtout connu pour avoir donné son nom au bassin industriel homonyme.


photo img_0302a

Contrairement aux barrages de Möhne et Edersee, et malgré un coup au but, le barrage de la Sorpe a résisté au bombardement de la nuit du 16 mai 1943 destiné à inonder la Ruhr, tout comme à une deuxième tentative en octobre 1944.


photo img_0303a

Le Rhin à Bonn, à travers les nuages


photo img_0306a

Annonce du CdB à STA-30’ : l’avion devra couper les réacteurs avant l’arrivée au parking et être tracté ensuite, pour des raisons de souffle des réacteurs, et donc merci à l’avance de rester assis jusqu’à l’arrivée à la porte.
Le CdB s’excuse aussi que son message d’accueil n’ait pas été diffusé dans la cabine « en raison d’un problème technique » (je le soupçonne d’avoir oublié d’appuyer sur la touche idoine).
Peu après, distribution d’un bonbon aux PAX.


photo img_0308a

La couverture nuageuse éparse donne l’impression d’un grand beau temps au sol, mais c’est une catastrophe pour se repérer en vol.


photo img_0309a

Virage pour s’aligner vers l’est


photo img_0312a

L’Oise, entre Cergy-Pontoise à gauche et Eragny à droite


photo img_0313a

Tours de télécommunication dans la forêt de Montlignon


photo img_0316a

Un grand ensemble à Gonesse


photo img_0318a

Le centre hospitalier de Gonesse


photo img_0319a

Le périmètre de CDG apparait : on va atterrir sur le doublet sud


photo img_0320a

Des gros porteurs AF au parking ; à l’arrière-plan, un A320 déclassé, utilisé à poste fixe pour la formation du personnel de l’aéroport.


photo img_0321a

Deux 757 et un MD-11 Fedex


photo img_0322a

Le Terminal 1 de CDG apparait sous l’aile


photo img_0323a

En zone de fret : un 787 et un 777 Air Austral,


photo img_0325a

Et un 777 AF et A340 Air Tahiti Nui


photo img_0327a

Le Terminal 1


photo img_0328a

AF, c’était le Concorde hier, et aujourd’hui Joon. Demain Easyjet ?


photo img_0330a

Posé des roues et freinage énergique


photo img_0332a

Arrivée d’un concurrent pour la desserte du Japon, en provenance de HND


photo img_0333a

Traversée de la piste 09L après que cet A330 XL Airways en ait décollé


photo img_0336a

Arrivé d’un A320 Joon illuminé par le soleil perçant à travers les nuages


photo img_0338a

Décollage de G-EZRS, un A320 Easyjet


photo img_0339a

777 AF en livrée Skyteam


photo img_0341a

Et JAL en livrée standard


photo img_0342a

La brochette de long-courriers au contact du Hall K du terminal 2E


photo img_0344a

L’extrémité du Hall K


photo img_0345a

L’avion passe entre le Hall K et le Hall L pour aller à une porte de l’autre côté du premier : c’est sans doute parce que le Hall L est trop près à sa droite qu’il n’est pas autorisé à aller jusqu’à la porte de manière autonome.


photo img_0346a

Dix minutes après la photo précédente, les PAX des derniers rangs sont en train de débarquer : l’avantage procuré par un siège à l’avant de l’avion n’est significatif que si ça bouchonne à l’immigration.


photo img_0348a

A318 Tarom, vu depuis la passerelle


photo img_0349a

Je doute que Paris m’attendait, mais une Parisienne, oui. Il n’y a pas assez de sas PARAFE en service pour limiter l’impact des PAX qui ne savent pas s’en servir, mais ce n’est pas lui le chemin critique pour sortir du terminal, car il faut aussi récupérer mes bagages.


photo img_0351a

La livraison des bagages commence nettement après l’heure annoncée, mais les miens arrivent rapidement : le sac à dos parmi les premiers sur le tapis à bagages standard, et mon bâton au guichet des livraisons de bagages hors gabarit. C’est peu dire que l’employé ici de dos a été déconcerté de voir arriver un objet aussi mince et léger.


photo img_0354a

Il fallait bien un statut Elite+ pour pouvoir enregistrer gratuitement en soute des bagages aussi spécifiques.


photo img_0353a

Mon entourage m’avait mis en garde contre le retour au quotidien parisien, et le choc est en effet rude, avec cette queue de 21 minutes pour acheter mon billet de RER. Un lecteur d’un de mes FR précédents m’a expliqué que soucieux de ses deniers et de l’intérêt financier de l’Etat actionnaire, Paris Aéroports présente des tarifs dissuasifs à la SNCF pour l’installation de distributeurs de billets de RER dans les salles de livraison des bagages, tarifs que la SNCF rejette, soucieuse de ses deniers et de l’intérêt financier de l’Etat actionnaire. L’intérêt tout court des voyageurs dans ce jeu à somme nulle pour lui n’entre pas dans l’équation.


photo img_0355a

C’est la fin de ce FR, et avant de reprendre votre routine, je vous propose un bonus qui en sort : le pèlerinage des 88 temples de Shikoku, suite et fin.


Contenu masqué : Cliquez pour afficher
Vous le savez si vous avez lu le bonus du vol aller : le but de ce voyage était d’accomplir à pied le pèlerinage des 88 temples de Shikoku, une boucle de 1200 km et plus de 24 000 mètres de dénivelée positive cumulée faisant le tour de cette île japonaise.
Où passer les 40 à 60 nuits successives de ce périple ?
Il y a la solution la plus rustique : le camping sauvage qui est largement accepté, dans les zones rurales, mais aussi en zone périurbaine (dans un abribus, par exemple, mais cette photo est celle d'un abri pour pèlerin) à condition de partir dès l’aube et bien sûr de ne pas laisser de déchets. On remarquera au premier plan la banderole d'une campagne pour le classement des chemins et temples de ce pèlerinage au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco.
photo img_4832a
Plus agréable, bien qu’également gratuit, il y a le zenkon yado 善根宿 : un abri plus ou moins confortable mis en place par un riverain dans un but charitable, dans le même esprit que le settai : il s’agit là aussi de remercier le pèlerin qui chemine pour lui. C’est souvent une cabane en bois, de fabrication professionnelle ou faite de bric et de broc, avec des couchettes de bois et des nattes.
photo img_4826a
Celui-ci avait de plus un large espace cimenté pour poser une tente, évidemment autoporteuse : les piquets sont à proscrire de l’équipement d’un pèlerin campeur.
photo img_4830a
Je voyage plus confortablement que cela (ce qui m’a permis notamment d’écrire le FR du vol aller), et mon choix préférentiel était le minshuku 民宿 (pension familiale). C’est généralement un petit établissement d’une demi-douzaine de chambres géré par un couple. Les chambres sont de style traditionnel japonais ; elles sont plus grandes en zone rurale où l’espace coûte beaucoup moins cher. L’extérieur ne paye souvent pas de mine, mais on peut avoir de belles surprises, comme ici avec une chambre de 8 tatamis, précédée d’une antichambre de 3 tatamis et une loggia de 2 tatamis : une surface totale luxueuse pour un voyageur seul. (Les surfaces des logements sont toujours exprimés en tatamis, de taille standard 1,80 m x 0,90 m.)
photo img_5259a
Cet autre minshuku avait un bain traditionnel, avec une baignoire de bois posé sur un sol de galets : ce qu’il y a de plus authentique.
photo img_5407a
Il y a toujours la possibilité de demi-pension dans les minshuku : le dîner et le petit-déjeuner sont collectifs et très copieux, au point qu’avec quelques settai de ci de là, je n’ai jamais mangé de déjeuner . Les repas dans les minshuku sont des moments privilégiés pour échanger entre pèlerins.
photo img_5578a
Voici un dîner typique :
photo img_9673a
Et un petit déjeuner tout aussi typique.
photo img_9675a
Ci-dessus, en haut à droite, le contenant de polystyrène expansé contient du nattō. Les Français ont les fromages qui puent, les Chinois et Taïwanais ont le tofu puant 臭豆腐, les Suédois ont le surströmming et les Japonais ont le nattō 納豆.
Ce sont des haricots de soja fermentés par une bactérie (Bacillus subtilis natto), servis généralement au petit-déjeuner. On fouette avec les baguettes les grains de soja avec un peu de sauce de soja sucrée et de moutarde très forte : c’est là qu’on s’aperçoit que ce soja est gluant et a une odeur… de nattō, l’une et l’autre caractéristique étant assez dissuasive pour le débutant.
On verse ensuite le tout sur le riz (un cas rare où l’on mélange le riz avec autre chose), un œuf cru (autre grand classique au petit déjeuner) étant en option. Par plaisanterie, j’ai expliqué aux pèlerins japonais surpris de me voir en manger que m’adapter au nattō faisait partie de mes bonnes résolutions pour ce pèlerinage.
photo img_6892a
Revenons aux hébergements :
Quinze temples sur les 88 ont une hôtellerie, appelée shukubō 宿坊. Contrairement aux minshuku, les prestations étaient très variables : office en fin d’après-midi ou tôt le matin ou absent, repas disponibles ou non, chambre très confortable ou minimaliste. Ce sont des structures importantes bien adaptées aux groupes, où les pèlerins à pied sont souvent marginalisés.
photo img_4852a
Plus haut de gamme, il y a le ryokan 旅館 : alors qu’au Japon, les tarifs peuvent s’envoler à des sommets de très grand luxe, ceux qui sont sur le trajet des pèlerins ne sont guère plus chers qu’un minshuku. La chambre est plus grande (14 tatamis ici entre la chambre et l’antichambre, sans compter les larges alcôves), une décoration soignée, un bâtiment de charme en bois, et une restauration beaucoup plus raffinée.
photo img_5704a
Autre exemple :
photo img_7501a
Ce qui ne change pas dans tous ces établissements, c’est que le dîner est toujours à 18h, et que le petit-déjeuner est en général à 6h ou 6h30 : le Japon est un pays qui vit à l’heure du soleil, tout particulièrement en zone rurale. Et que l’on soit dans un minshuku, un ryokan ou un shukubō, on se débarbouille et se rase le matin à l’eau froide à des lavabos situés dans le couloir, car la salle de bain collective est fermée le matin.
photo img_5703a
Une autre particularité du Japon rural, c’est que l’usage de la carte de crédit y est encore inconnu : le seul moyen de paiement est l’argent liquide. Mieux vaut avoir bien évalué son budget en regard de ses plafonds de retrait dans les distributeurs automatiques qui pour un étranger sont obligatoirement ceux de la Poste japonaise ou des supérettes 7-Eleven : les distributeurs des agences bancaires japonaises ne sont pas compatibles avec les cartes de crédit étrangères.
photo img_5175a
Bureau de poste 郵便局, identifiable par le T à double barre horizontale rouge et au logo sur fond orange.
Si les minshuku et ryokan affichent complet, ou si vous êtes désespérément à court d’argent liquide bien que bancairement solvable, il reste la solution du business hotel, où l’on peut généralement payer par carte de crédit et qui comme son nom ne l’indique que partiellement, est un hôtel calibré pour un déplacement professionnel à moindre frais. Il n’y a pas de dîner, et souvent pas de petit-déjeuner non plus. En zone semi-rurale, cela s’apparente plutôt à un motel, avec des petites chambres de type occidental ayant leur propre bloc sanitaire compact.
photo img_6774a
Celui-ci était facile à trouver, avec ce panneau géant fournissant les indications d’accès en arrivant dans les faubourgs.
photo img_6770a
Il n’y avait évidemment personne à la réception, et mieux valait avoir réservé, au vu de ce panonceau 漫室 (« complet ») sur le comptoir. Et alors là ? C’était simple, il suffisait de lire le mot manuscrit sur un Post-It posé sur le téléphone : « Pour appeler le personnel de la réception, composez le 7 sur ce téléphone ».
Et de fait, après avoir annoncé que j’étais arrivé et que j’avais une réservation, une jeune personne est arrivée et m’a rapidement donné la clé de la chambre. (Celui-ci était le seul qui justement n’acceptait que l’argent liquide.)
photo img_6771-2a
Il n’y a pas que des hébergements dont la seule raison d’être est le pèlerinage : l’itinéraire est parsemé d’abris qui permettent de faire une pause assis à l’abri du soleil ou de la pluie
Ces abris étaient soigneusement répertorié sur ce plan, ici dans un abri installé à la limite d’un michi no eki 道の駅, terme intraduisible correctement qui désigne une sorte de restoroute et commerces divers pour automobilistes, sans station d’essence, installé au bord d’une route ordinaire.
photo img_6925a
Ils sont parfois l’occasion de se retrouver entre pèlerins qui marchent à des rythmes similaires : en l’espace d’un quart d’heure, cet abri s’est rempli de dix pèlerins (sept Japonais, un Indien établi au Japon, un Australien et moi-même) qui tous s’étaient rencontrés ici et là les jours précédents et échangèrent des potins sur les absents :
- La Française en vélo, vous l’avez revue ?
- Oui, je l’ai aperçue hier. Et l’Espagnol ?
- Le fou avec ses chaussures en mauvais état ? Oui, il marche toujours avec la Hollandaise. Mais l’autre Hollandaise a arrêté.

(Je n’ai guère de doute qu’en mon absence, j’étais désigné comme étant « le Français au sac de 13 kg », poids extravagant pour les pèlerins qui en transportent généralement au plus la moitié).
photo img_6932a
La « Française en vélo », à l’arrivée au temple n°28
photo img_6314a
Quel souvenir rapporter de son pèlerinage ? Les Japonais sont de grands amateurs de carnets de voyage ornés de coups de tampon de tous les endroits clé de leur voyage : site touristique, gare, hébergement… il y a très souvent un tampon en libre-service pour garder la trace de son passage.
Bien qu’il ne s’agisse en rien d’un rituel religieux, la quasi-totalité des pèlerins s’est procuré un nōkyōchō 納経帳, ou livre de tampons, comportant au minimum 90 feuilles blanches (il en faut 90, car d’une part on revient à son point de départ, qui compte donc deux fois, et d’autre part il est de tradition de commencer ou terminer son pèlerinage à Kōya-san 高野山, le monastère fondé par Kūkai).
A gauche, la calligraphie du temple n°5 dans mon nōkyōchō, avec en haut, le caractère sanscrit qui désigne Kūkai. A droite, la calligraphie de retour au temple n°1, avec la date de la fin de mon pèlerinage le 26 mai de l’année 30 de l’ère Heisei, verticalement à droite.
photo img_5263-9807a
Après avoir fait ses prières, on va donc à un bureau spécifique, le nōkyōjo 納経所, où un moine ou un/une employé(e) tamponne avec trois tampons rouges différents disposés en diagonale et effectue en quelques secondes une calligraphie (avant ou après avoir tamponné la page : cela ne semble pas avoir d’importance). La prestation est facturée 300 yen : ce n’est pas beaucoup par temple, mais c’est à multiplier par 90, et vu le peu de temps passé, c’est très rentable pour le temple, mais il faut bien qu’ils vivent.
Ce n’est pas une nouveauté : dans le petit musée qui se trouve à mi-chemin entre les temples n°87 et n°88, j’ai vu cet exemplaire à droite qui date de 1827.
photo img_9537a
La tradition est que quand on refait le pèlerinage, on réutilise le même nōkyōchō, qui reçoit trois coups de tampon supplémentaires à chaque page, sans nouvelle calligraphie. (Il y a moins de travail, mais c'est quand même facturé 300 yen !). Regardez le nōkyōchō de ce pèlerin qui en était à son sixième pèlerinage : la page de droite est presque entièrement rouge, mais on distingue les six tampons verticaux alignés en haut de la page . Le papier journal qu’il a à une main sert de papier buvard.
photo img_5342a
Beaucoup de pèlerins japonais ne font pas le pèlerinage d’une traite comme moi, mais en tronçons successifs (comme d’ailleurs le font aussi des pèlerins de St Jacques) : ils gardent précieusement leur nōkyōchō pour le compléter au fur et à mesure. C’était le cas de cette pèlerine, une adorable sexagénaire qui continuait avec son mari le pèlerinage interrompu il y a quinze ans. Ils avaient l’un un nōkyōchō, l’autre un kakejiku 掛軸, ou rouleau destiné à orner la pièce d’honneur du logement.
photo img_5226a
La troisième option, c’est de faire tamponner et calligraphier un hakui (la veste blanche du pèlerin) spécial qui est transporté avec soin sans jamais être porté par le pèlerin de son vivant, car ce sera son vêtement mortuaire.
Pour un kakejiku comme pour un hakui, c’est plus cher : 500 yen, peut-être parce que l’objet plus encombrant demande plus de soin et donc plus de temps.
photo img_5211a
Voici un rouleau entièrement terminé vu dans un minshuku où j’ai séjourné. C’est un objet qui revient au bas mot à 90 000 yen, car le rouleau vierge est cher et outre les 90 calligraphies à 500 yen, il faut ensuite le faire fixer par un artisan sur un fond qui en assure la solidité et l’esthétique de la bordure. C’est le seul objet au sujet duquel j’ai entendu des rumeurs de risque de vol vers la fin du pèlerinage.
photo img_9249a
Un kakekuji m’aurait bien plu, mais j’ai renoncé à l’idée de le transporter sans l’abîmer même par temps de pluie dans mon sac à dos pendant 1200 km, même si on l'achète généralement avec un étui dédié.
Les pèlerins ne craignent plus les bandits de grand chemin ou les septicémies suite à une chute et une blessure mineure; quid des tsunamis ? Les tsunamis sont aussi rares que dévastateurs au Japon : tout le monde a en mémoire celui de 2011 qui a eu pour effet secondaire la catastrophe de Fukushima, mais on n’en recense que onze ayant fait un nombre significatif de victimes dans la période historique, depuis le IX° siècle. Aussi faible que soit la probabilité d’être victime d’un futur tsunami, on ne peut cependant reprocher aux populations côtières de s’y préparer.
La première préparation consiste à mettre en garde la population contre les zones à risques. Le long de la côte, les panneaux indiquant la hauteur du sol au-dessus du niveau de la mer sont omniprésents. Ci-dessous à gauche, on n’est qu’à 2,90m au-dessus de niveau de la mer, et le panneau indique la direction d’une école primaire à 250m, dont les bâtiments peuvent servir de refuge. A droite, en revanche, cette section de route côtière est signalée comme étant à risque en cas de tsunami, car il n’y aucun refuge possible (les forêts sont impénétrables).
photo img_5324-5902a
Le temps est compté quand une alerte au tsunami est lancée, et dans le minshuku où j’ai dormi à Muroto 室戸, la carte locale des zones inondables selon la hauteur de vague et le délai entre l’alerte et l’arrivée d’un tsunami de 1m, 3m et 5m de creux, respectivement. La colonne de gauche indique le plus haut tsunami enregistré, et il n’est pas étonnant que ces informations soient affichées ici, car Muroto a les pires paramètres de la région : un record de 24m de vague et un délai d’alerte de 3-4 minutes seulement (deuxième ligne du tableau).
photo img_5957-8a
Quand le relief est trop éloigné pour qu’on ait le temps de l’atteindre en cas d’alerte au tsunami, et quand il n’y a pas de bâtiment préexistant suffisamment haut et solide pour servir de refuge, il faut en construire. Le long de cette plage prisée par les surfeurs japonais, ce massif édifice de béton complètement vide n’est pas un programme immobilier ayant fait faillite. C’est une tour à tsunami : une structure capable de résister à la force d’un tsunami, ceinturée de rampes d’accès hélicoïdales pour que les personnes à mobilité réduite puissent accéder aux étages supérieurs.
photo img_5900aphoto img_5895a
J’en ai vu beaucoup à structure métallique, aux allures de parkings à vélos à plusieurs niveaux, évidemment à proximité des habitations où leur intégration esthétique est discutable.
photo img_6044aphoto img_6202a
L’autre méthode de protection, c’est une digue suffisamment haute pour faire barrage au tsunami, sur laquelle est souvent construite la route côtière. L’inconvénient saute aux yeux : les maisons qui furent en front de mer donnent désormais sur un mur de béton qui leur cache et la vue et le soleil.
photo img_5882aphoto img_5885a
La sécurité, c’est aussi celle des pèlerins sur l’itinéraire qui au moins à 85% emprunte des routes petites ou grandes : ce n’est qu’en montagne qu’on chemine sur des sentiers. Ce panneau peu avant l’entrée sud du tunnel de Tosaka 鳥坂 mettait en garde les automobilistes contre la présence de piétons aux silhouettes évocatrices dans le tunnel et leur recommandait de vérifier qu’ils étaient bien éclairés.
photo img_7350-1a Mais la sécurité est l’affaire de tous, et si les véhicules motorisés devaient être correctement éclairés, les pèlerins devaient être correctement équipés. Juste après le panneau destiné aux conducteurs, je suis tombé sur ce coffret surmonté de ce panneau :
Pour la sécurité de la traversée du tunnel, veuillez utiliser un brassard réfléchissant.
Après utilisation, veuillez le restituer dans le coffret à la sortie du tunnel.

Il y avait en effet dedans une brassée de bandeaux de sécurité, et même un bâton de signalement pour groupes.
photo img_7352-4a Il n’y avait aucune raison de négliger de s’équiper avec ces bandeaux réfléchissants à porter en bandoulière, d’autant que l’espace pour le cheminement des piétons dans le tunnel était inhabituellement étroit, moins large que mon bâton n'est long. Les camions s’écartaient s’ils le pouvaient, car leur bande de circulation n’était pas bien large non plus.
photo img_7358a
Et de l’autre côté, il y avait bien un coffret identique. Comme il y a nettement moins de pèlerins faisant le pèlerinage dans le sens inverse, je suppose qu’un employé va régulièrement transférer des bandeaux vers l’entrée sud. Dans quels autres pays pourrait-on mettre ainsi à disposition de tous ces équipements en libre-service?
photo img_7362a
Vous aurez remarqué la chaussée (très) humide ci-dessus. Il y a des jours à ne pas mettre un pèlerin dehors, et pourtant ils sont dehors.
photo img_9279a
Après la pluie, le beau temps, et les Japonaises protègent souvent le moindre centimètre carré de peau des ardeurs du soleil : bronzer ne se fait pas du tout.
photo img_6353a
Dangereux, le pèlerinage de Shikoku ? Plus de nos jours (c’était autre chose il y a deux siècles). Au Japon comme en France, ce sont surtout les automobilistes qui doivent prendre garde aux sangliers.
photo img_9217a
Outre le cheminement spirituel, effectuer le pèlerinage de Shikoku offre l’occasion de découvrir des lieux et des paysages que ne voient pas ou peu les touristes.
Ainsi la Porte des Gardiens (Niōmon 仁王門) du Daihōji大宝寺 , le temple n°44.
photo img_7601-3aLa curiosité ici, ce ne sont pas les statues des deux Gardiens, mais la paire de sandales de paille géantes disposées de part et d’autre du passage. Ce sont des sortes d’ex-votos, destinés à protéger le pèlerin dans son périlleux périple, à l’époque à laquelle il marchait en sandales de paille de riz sur de mauvais chemins. Elles ne devaient pas durer très longtemps ; en revanche, celles du Daihōji sont traditionnellement refaites tous les cent ans. La tradition d’offrir des sandales comme rite protecteur perdure aujourd’hui : dans certains temples, on voit des sandales, miniatures ou de taille normale, accrochées à la Porte des Gardiens ou disposées en offrande au temple principal.
photo img_7606-9a
Cette roseraie, le long de la petite route qu’empruntent les pèlerins à pied ? C’est encore une nouvelle manière de les accueillir: le propriétaire a simplement accroché ce panneau d’une belle écriture : « Je vous en prie !! Reposez-vous librement »
photo img_8549a
Il y a des sièges sous un petit abri pour se protéger des ardeurs du soleil, et des pamplemousses ostensiblement offerts aux pèlerins de passage, avec même des serviettes en papier pour s’essuyer les mains et un sac plastique pour emballer les épluchures.
photo img_8551a
Le Zentsūji 善通寺 (temple n°75) n’aurait rien d’extraordinaire, n’était la vue qu’il offre sur la ville de Marugame 丸亀 et sur le viaduc Minami Bisan Seto 南備讃瀬戸大橋, l’ouvrage le plus méridional de la succession de viaducs reliant Shikoku à Honshū. Qu’en aurait pensé l’ingénieur, au sens moderne du terme, que fut aussi Kūkai ?
photo img_9048a
Les aéroports de Shikoku sont peu nombreux, et l’île n’est quasiment jamais survolée : j’ai été frappé par l’absence de contrails dans le ciel. Pour le spotting, il ne faut pas être trop exigeant.
photo img_8096aphoto img_8098aphoto img_8099a
Plus sérieusement, le pèlerin avgeek a quand même une très belle vue sur Matsuyama, depuis le sentier après le col de Misaka 三坂
photo img_7757a
Et à gauche ci-dessus, sur son aéroport, quasiment comme le voient les pilotes qui vont se poser sur la piste 32 de MYJ
photo img_7758a
On ne peut pas résumer ainsi six semaines de pèlerinage : mes deux bonus sont à l’image de cet autoportrait avec une jeune nonne bouddhiste à gauche (notez son bâton monastique, beaucoup plus long et surmonté d'une décoration spécifique) et un Japonais d’âge mûr à la recherche d’un nouveau sens à donner à sa vie à droite : vous n’en avez que les contours.
photo img_9475a

Merci de m’avoir lu !

Tout afficher

Notes des produits

Compagnie aérienne

Air France 7,3

  • Cabine7,5 / 10
  • Equipage7,0 / 10
  • Divertissements7,5 / 10
  • Restauration7,0 / 10
Salon

KIX Airside Lounge8,0

  • Confort9,0 / 10
  • Restauration7,0 / 10
  • Divertissements8,0 / 10
  • Services8,0 / 10
Aéroport de départ

Osaka - KIX9,3

  • Fluidité9,0 / 10
  • Accès10,0 / 10
  • Services8,0 / 10
  • Propreté10,0 / 10
Aéroport d'arrivée

Paris - CDG7,5

  • Fluidité7,5 / 10
  • Accès4,5 / 10
  • Services8,0 / 10
  • Propreté10,0 / 10

Conclusion

"Air France en éco long-courrier, ça n'envoie pas du rêve" : telle est l'expression qui m'est venue à l'esprit au cours de ce vol. Plus précisément, sur tous les critères d'évaluation, il y avait à redire, pas catastrophique, mais interdisant l'accès au podium :

Une cabine modernisée, avec des prises électriques au siège, mais un diagramme 3-4-3 et des sièges ultra-amincis
Des écrans d'IFE tactiles réactifs et de taille honorable, mais une géovision qui tourne en boucle par défaut et ne fournissant pas de localisation précise.
Des PNC faisant un petit effort de reconnaissance de statut, mais dont le sourire disparait dès qu'elles détourne le regard
Des repas plutôt bons, mais aux quantités un peu chiches, avec la faute de goût du pain posé à l'envers.

Le salon Airside de KIX est raisonnablement près des portes utilisées par AF et ses consoeurs de Skyteam. Il est spotter-friendly, avec beaucoup de sièges orientés face aux baies vitrées. Les Européens s'attendent à mieux pour ce qui est de la restauration, mais c'est mieux que la moyenne japonaise. La connexion au réseau wifi est rapide, sans procédure laborieuse d'inscription.

Je suis manifestement arrivé en heure creuse à KIX : il y avait très peu d'attente PIF/PAF, alors que c'était catastrophique il y a six mois. Étant arrivé très en avance, l'attente était nulle à l'enregistrement Skypriority et aurait été très faible si je n'avais pas eu de statut. Je n'ai pas vu d'accès PIF/PAF prioritaire pour les PAX à statut. L'accès internet, comme au salon, est d'accès rapide.

Le passage de la PAF aurait pu être un peu plus rapide à CDG, mais sorti dans les derniers d'un 772 quasi-complet, il n'y avait rien de catastrophique.
Je pousse mon coup de gueule au sujet des automates de vente de billets de RER, en nombre bien trop insuffisants, et absents en salle de livraison des bagages. C'est inadmissible.
La livraison de mes bagages a été rapide, tant au tapis standard qu'au guichet hors gabarit.

Cette lecture vous a plu ?

Faites le savoir à l'auteur en l'applaudissant, il vous en sera grandement reconnaissant.

45 Applaudir

Les derniers avis de marathon

Commentaires (47)

  • Bonjour Marathon et merci pour ce superbe FR, que j'ai "dévoré" avec beaucoup de plaisir!

    Du AF classique long courrier en éco, avec une attention platinesque discrète, contrairement au vol aller !

    Le salon a KIX n'a pas changé, j'y étais passé en 2012 en transit pour Nouméa, on y apprécie la petite vue sur le tarmac.

    Enfin, que dire du bonus ? complet, pittoresque et très instructif. Il en volerait presque la vedette au FR lui-même ... heureux de voir que votre (très beau) bâton soit arrivé intact !

    En un mot, merci !

    • J'ai oublié quand je suis allé au salon précédent utilisé par AF à KIX, mais c'était il y a très longtemps, peut-être au siècle dernier.

      Parmi d'autres récits de pèlerinage, j'en ai lu un dont l'auteur avait été contraint d'abandonner à l'aéroport son bâton, le personnel à l'enregistrement ayant refusé cette fois-là de l'emballer avec son sac à dos. Mes amies d'Osaka s'en étaient soucié et ont été amusées à la pensée de ce très léger bagage en soute.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci Marathon pour ce (long) FR !

    Le siège pliable en porte est utilisé par les PNC pour manger au galley ou s'assoir, il y en a 4-5 à l'arrière. ;)

  • Merci François pour ce FR et cette belle fin de voyage spirituel. Fin de voyage qui est d'ailleurs assommante à l'arrivée à CDG et le retour aux vieilles habitudes françaises.

    "Air France en éco long-courrier, ça n'envoie pas du rêve" c'est la même chose que j'aurais dit au vu des prestations à bord.

    " dans le sens inverse, les avions remontent le Japon avant d’entrer en Russie et de passer au ras de la Chine vers Khabarovsk, évitant complètement la Corée et la Chine." Voilà pourquoi j'ai fui AF au retour du Japon.

    "Et un 777 AF et A330 Air Tahiti Nui" Au lieu d'un A330, je penche vers un A340.

    A bientôt :)

    • Je n'ai pas compris pourquoi fuir AF au motif de la route aérienne différente entre l'aller ou le retour ?

      Aïe, le temps que je voie lors d'une relecture l'erreur au sujet de l'A340 Air Tahiti Nui, vous l'aviez déjà relevée et immortalisée ;)

      Merci pour le commentaire !

  • Bonsoir,

    Merci pour ce FR très documenté et le bonus pour le moins original et particulièrement intéressant.

    Bonne soirée

  • Bonsoir François !

    Ravi de te retrouver pour ton vol retour ! Tu as un bâton de pèlerin et moi j'ai mon fouet, et comme tu ne l'as plus vu depuis longtemps, pour le plaisir, un petit coup pour le 737-900 Jeju qui est un -800 :)

    Sinon une prestation assez honorable d' AF, mais je note l'absence de menu japonais et surtout la disparition de la soupe Miso. Quel dommage.

    Superbe bonus passionnant ! J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire et à m'imaginer ces semaines de pèlerinage. Ce qui m'a le plus frappé c'est la générosité des habitants sur le passage des pèlerins. L'autre chose qui m'a marqué aussi c'est que si tu ne parles et ne lis pas le japonais, tu as un sérieux problème.

    A très vite !

    • Relever l’immatriculation de ce 738 Jeju, consulter Airfleets et taper un type erroné : cela relève de l’acte manqué !

      Après sept semaines de délicieux repas japonais, il m’a fallu m’habituer à nouveau à la nourriture française de qualité éco dès ce vol de retour. J’aurais préféré un ultime répit.

      Les offrandes aux pèlerins, souvent symboliques et toujours imprévisibles, sont spécifiques à ce pèlerinage et sont pour beaucoup dans son attrait. Par ailleurs, il ne faut jamais sous-estimer la bonne volonté des Japonais pour venir en aide aux étrangers malgré l’obstacle de la langue : la communication est souvent très laborieuse mais la plupart des étrangers font avec.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci pour ce FR François,

    J’apprécie les discrètes salutations platinesques dont l’hôtesse a fait preuve : pas besoin que tes voisines sqchent que tu es Platinum, mais une attention supplémentaire est appréciable.

    Je suis surpris par le choix / absence de choix pour le diner : je n’aime pas qu’on m’impose un plat. Les vols en Y amènent à systématiquement privilégier les menus spéciaux, qui sont souvent de bonnes surprises.

    À bientôt

    Ilyes

    • A l’aller où j’ai été chouchouté comme jamais, et lors de ce vol, mon statut n’a jamais été mentionné, même par allusion.

      Un menu spécial m’aurait interdit le surclassement dont j’ai bénéficié à l’aller : c’est précisément la raison pour laquelle je n’en ai pas commandé. Au retour, il était de toute façon exclu, puisque j’ai changé de vol la veille.

      Merci pour le commentaire !

  • Bonjour François et merci pour ce FR prolifique sur la partie aérienne ainsi que ce superbe bonus sur le pèlerinage de Shikoku ! Concernant le vol en lui même on retrouve du pur AF même si les prestations japonaises me semblent un peu mieux que ce qui ce fait sur le reste du réseau long courrier. Saon agréable et bonne vue sur les avions @KIX.

    J'espère que le retour au pays du camenbert n'est pas trop dur ...

    Bon vols !

    • Je ne sais plus faire de FR courts :)

      Je n’imaginais pas de ne pas donner ici un aperçu de ce pèlerinage.

      Quand le passage de l’immigration est rapide, et ce fut le cas pour ce voyage, KIX est un aéroport agréable. Cela tombe bien, car c’est l’une de mes destinations favorites.

      Je me suis donné les moyens d’être en contact tous les soirs avec mes bases privée et professionnelle, aidé en cela par le décalage horaire : c’était l’assurance de la sérénité pendant tout le voyage, ne pouvant avoir de mauvaises surprises au retour.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci pour cet excellent FR. Le bonus est génial. Bravo!

  • Le premier constat que l'on fait est que la météo à KIX est épouvantable ! Heureusement que ton amie t'a emmenée jusqu'à la station de train !

    Pas grand monde lors des différentes étapes, on na va pas s'en plaindre

    Même si le salon n'est pas très fourni en nourriture, tu n'es pas mort de faim ^^

    A bord, on remarque que la PNC a pris soin d'un pax platinium et que le vol c'est déroulé convenablement

    de splendides vues depuis là haut, l'IFE naturel joue à plein "tube" son rôle ^^

    Le catering n'est pas mieux que sur la concurrence mais pas pire non plus

    L'IFE a une très bonne résolution, évidemment pléthore de films en Français et d'albums musicaux intéressants

    A Paris, je serai tenté de dire, bonjour la France. Le plus important est que tu es pu récupérer ton bâton de pèlerin en entier !

    Comme tous les autres commentateurs, je me suis régalé du bonus... Fi des hôtels 5* et restaurants étoilés, transport en 1ère classe et j'en passe, la vraie vie quoi !

    Merci beaucoup pour ce partage, à bientôt !

    • Il pleuvait moins fort à Osaka qu'à KIX une bonne heure plus tard, mais j'ai en effet apprécié d'avoir évité la pluie au départ.

      AF semblait avoir pris bonne note que je ne devais pas reprendre les kilos excédentaires perdus lors du pèlerinage.

      Le programme de l’IFE extérieur est beaucoup moins riche par heure de vol que lors d’un CDG-ARN.

      Changement de date du vol à l'aller et au retour, vols directs dans des conditions que je n'aurai plus quand mon statut se sera évaporé : l'utilisation de mes airmiles pour ce voyage était pleinement justifiée.

      Sélectionner les thèmes et les photos pour ce bonus n’a pas été tâche facile ; merci pour le compliment !

      A bientôt !

  • Merci pour ce FR retour.

    Le salon multi-compagnies de KIX semble bien, en tout cas meilleur que le lounge JL que j'avais visité il y a quelques années.

    Deux prestation chaudes sur ce vol de jour de plus de 12h mais pas de distribution autre que celle de la mini-glace ? Cela me semble minimaliste.

    On notera la quasi-certitude d'avoir été reconnu en tant que Platinum, ce qui devient fréquent sur AF mais pas systématique.

    • Ce salon ne m’a pas fait regretter le choix d’un réveil très matinal à Osaka.

      Il y a au aussi les mini-sandwiches en libre-service dans le galley, mais ma culture japonaise m’a interdit de déranger mes voisines pour cela, ni une PNC d’ailleurs, malgré leur discrète incitation à ne pas hésiter à les solliciter.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci François pour ce FR retour.

    Prestation dans la moyenne par AF, catering globalement satisfaisant, IFE correct, dommage que le sourire des PNC se perd dès qu'il n'y a plus d'interactions avec les passagers.

    Retour en France avec cette longue file pour les billets de RER, vivement l'application mobile.

    Superbe bonus de la suite de ce pèlerinage et comme dis par Hervé : la vraie vie.

    A bientôt

    • Hors spécificités liées à mon statut, les prestations d’AF ne justifient pas de payer plus cher (on se souvient quand même que je suis arrivé à KIX avec un jour de retard pour cause de grève), mais ne justifient pas non plus d’écarter AF pour aller à KIX.

      Si j’étais un usager fréquent du RER pour aller à CDG, j’achèterais un billet de retour à utiliser ou non, pouvant aussi choisir l’option taxi. Je plains les étrangers qui arrivent fatigués d’un vol LC à CDG et qui doivent comprendre les menus de ces distributeurs après fait ainsi la queue.

      Ce pèlerinage est bien différent de ce que la plupart des touristes voient du Japon, mais il n’en est pas moins, par bien des aspects, représentatif du Japon.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci François pour ce partage.

    Superbe spotting malgré des conditions peu avantageuses.

    Je partage ton avis et trouve qu'AF devrait sérieusement penser à refaire sa vidéo des démonstrations de sécurité. On la connait par coeur, un peu de neuf serait pas mal.

    Sans en parler de mon côté, j'ai trouvé les même limites de la géovision. La disparition de l'appareil lorsque l'on zoome fort est "marrante". La vue "cockpit" n'apporte rien, l'IFE n'étant, de plus, pas synchro avec l'appareil.

    Merci pour ce beau bonus !

    @ bientôt !

    • Avoir trop vu cette vidéo de sécurité (et en plus ne pas l’aimer) m’incite à en faire totalement abstraction, ce qui est aux antipodes de son objectif.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci Marathon pour ton excellent FR,

    Un B777 haute densité ou la guerre des accoudoirs peut rapidement voir le jour, peux-être plus avec un PAX européen qu'avec un PAX japonais.

    Le catering est correct même si je ne reste toujours pas fan des couverts en mode dinette :-)

    Excellent bonus en prime.

    Bonne soirée

    • Je n’ai jamais eu à me plaindre d’un voisin japonais (homme ou femme) dans un avion, quelle que soit la densité des sièges. Je ne peux pas en dire autant des Européens.

      Réduire progressivement la qualité et la quantité du catering ainsi que densifier la cabine permet ensuite de présenter comme une amélioration « à la demande des PAX » l’introduction d’un produit plus cher : BOB et Economy Premium. La ficelle est grosse, mais c'est déjà en cours.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci François pour ce retour.

    Nul doute que les employés japonais prendront grand soin du bâton. Mais j’aurais eu mes doutes pour ceux de CDG. Un envoi par DHL m’aurait semblé plus sûr.

    Salon bien vide mais qui semble agréable. Pas de ZE mais le Point, après un mois en autarcie, c’est tjrs bien de se reconnecter.

    Vol correct avec bon confort et deux prestations chaudes.

    Mais on retiendra évidemment le bonus exceptionnel. Il faut avoir le temps effectivement… et bien parler / lire le japonais ^^!

    • Le gabarit inhabituel du bâton exigeant une manutention manuelle mais sans la moindre force physique, je n’avais guère d’inquiétude à son sujet. Il pouvait aussi tomber sans dommage.

      Je ne l’ai pas mentionné, mais le salon s’est progressivement rempli jusqu’à l’embarquement des vols AF et KL, sans être cependant bondé.

      Parler et lire le japonais apporte un plus considérable pour ce pèlerinage, mais ce n’est pas strictement indispensable, tant la notion de service est développée au Japon. Les traducteurs sur smartphone ou dédiés évitent aussi les blocages. Il faut cependant faire avec un balisage en grande partie uniquement en japonais.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci François pour ce retour après une longue période de jeûne FResque.

    Efficacité nippone retrouvée au PIF.

    Le salon est toujours agréable. Je garde un bon souvenir de mon passage en ces lieux même si l'offre n'est pas gargantuesque. La présence de moult journaux papiers en Français est un plus certain.

    Catering correct pour le 1er service même si le plateau semble (encore) avoir rétréci. Allez, un effort : dans 10 ans ce sera BoB pour tout le monde.

    "Je profite de ce que mes voisines vont aux toilettes pour faire de même. Rien de spécial à signaler à leur sujet : ====> mise en exergue de la discrétion extrême orientale?

    Grâce à ton reportage, j'apprends que la Finlande est l'autre pays du sourire et que la France est le pays du SOD (smile on demand) que l'on peut traduire aussi de bien plus désagréable façon.

    Hommage appuyé à la Kultur soviétique, à la Suède et à son flic de fiction le plus célèbre.

    Le dîner n'est pas digne de ce nom. Tout juste bon à entretenir la statistique du nombre de petits pois, mais apparemment le cœur n'y était pas. En conclusion, je me demande si pareille offre gratuite n'a pas pour but de conduire les clients à exiger un BoB correct.

    Tes discrètes voisines ont-elles préféré le Kiri au Camembert?

    La photo des deux appareils UU (tiens, un 787 en état de marche?) permet de bien visualiser la taille respective des deux appareils.

    Admirable bonus qui donne envie de prendre son bâton de pèlerin. Peut-être après avoir appris un peu de Japonais pour au moins trouver son gîte pour la nuit !

    A bientôt !

    • Deux mois d’abstinence (à part quand même la publication du FR de mon vol de l’aller) : j’ai un retard colossal de lecture !

      Je retiens qu’il me faudra manger plus au sol la prochaine fois que je rentrerai de KIX avec AF.

      Un.e voisin.e japonais.e dans un avion, c’est l’assurance de ne pas avoir le moindre souci à ce sujet.

      AF a fait le ménage au sujet de la loterie PNC de sinistre mémoire. Il y a cependant encore beaucoup de chemin à faire avant que ses PNC atteignent la qualité de service en éco de SQ ou AY, aux prestations par ailleurs très différentes.

      Finnair montre justement que l’on peut réduire les prestations (c’est BOB en vol européen) tout en laissant à long terme un bon souvenir grâce aux PNC.

      Je ne pouvais pas faire l’impasse de commentaires sur le court survol de la Suède !

      Le Kiri est beaucoup plus nippo-compatible que le camembert.

      Il est parfaitement possible d’effectuer ce pèlerinage sans connaître un mot de japonais, car on sous-estime toujours la détermination des Japonais pour mener à bon port tout étranger qui les sollicite. En revanche, les températures estivales sont redoutables pour qui ne peut venir à une autre saison.

      Merci pour le commentaire !

  • Merci pour ce FR très complet, ainsi que le bonus touristique particulièrement intéressant... surtout vu que je vais partir à Shikoku cet été, mais plutôt pour aller aux matsuri du mois d'août :) mais ce sera avec emirates au lieu d'Air France... par plaisir de prendre mon temps :))

    Très beau spotting depuis l'aéroport d'Osaka, facilité par le vol matinal très agréable au final -

    Merci de nous dire que sur Korean ils t'obligent à fermer les volets même sur un vol de jour... c'est bon un savoir!

    En revanche, je trouve le service d'AF en éco toujours aussi chiche pour un vol de 12h... le second service semble très décevant!

    • Ah, les matsuri japonais ! Je ne m’en lasserai probablement jamais ; profitez-en bien !

      KIX a une excellente plateforme d’observation, mais il faut avoir du temps car elle n’est accessible que par un bus navette (gratuit), et il vaut mieux évidemment qu’il fasse beau. De préférence l’après-midi, en raison de la direction du soleil.

      En Affaires comme en Eco, les PNC ont été inflexibles avec moi, CCP comprise : la cabine doit être dans l’obscurité totale pendant le long vol de jour ICN-CDG. KE est désormais sur liste noire chez moi.

      La prochaine fois, je mangerai beaucoup plus au salon (ou landside quand je n’aurai plus accès au salon) : à force d’économies, les repas sont insuffisants pour la durée du vol.

      Merci pour le commentaire !

      • Merci! Le plus dur pendant les matsuri est de trouver un logement... les japonais s'y préparent tellement longtemps à l'avance que tous les hôtels de la ville sont complet... il ne reste plus qu'à rester dans la ville d'à côté (i.e. à une heure de train... mais le train est un véritable plaisir au Japon!).

        Quel dommage pour Korean!!! Je voulais partir avec eux pour la Corée du Sud en A380, mais ton commentaire m'a convaincu d'éviter cette compagnie... d'autres personnes ont-elles connue une pareille mésaventure avec cette compagnie?

        Sinon je suis entièrement d'accord avec toi lorsque tu dis qu'"Air France en éco long-courrier, ça n'envoie pas du rêve"! Les compagnies asiatiques et du moyen-orient proposent un service beaucoup plus complet en éco... le second repas d'Air France avec un seul plat est vraiment une aberration sur un vol de 12h... à titre de comparaison Emirates propose 2 services avec choix du plat principal pour un vol Dubai - Japon qui ne dure que 9h... bref à force de réduire le services les gens iront voir ailleurs ou prendre un low-cost...

        Normalement en août je serai au Japon: un FR sur le vol (avec Emirates via Dubai) et un bonus touristique original (Yosakoi matsuri de Kochi, Awa Dori Matsuri de Tokushima et un Train Report du Hello Kitty Shinkansen) sont prévus... stay tuned!!! :)

        • Haha, le Hello Kitty Shinkansen ! J'ai vu une publicité à ce sujet à la gare d'Osaka, après mon pèlerinage.

          Beau programme de voyage : il y aura l'embarras du choix pour de beaux bonus :)

          Bon voyage !

  • Bonjour François,

    "Air France en éco long-courrier, ça n'envoie pas du rêve" c'est ce que l'on ressent à la lecture de ton FR comme d'habitude si complet et si richement illustré.

    J'avais quelques craintes quant à l'état de ton bâton de pèlerin à l'arrivée mais il a du bénéficier d'une protection divine.

    Le récit de ton pèlerinage nous a fait découvrir un peu plus de ce mystérieux et si attachant pays, quel passionnant récit,

    Merci d'avoir partagé avec nous cet extraordinaire voyage.

    • Si le ressenti à la lecture du FR correspond à l’expression qui m’est venue à l’esprit, c’est que mon récit est fidèle à mon expérience de vol.

      Une protection sinon divine, du moins de Kôbô Daishi en personne ! :)

      Le Japon : mystérieux, non, mais très mal connu. Attachant, certainement.

      Merci pour le commentaire !

  • "Air France en éco long-courrier, ça n'envoie pas du rêve" ==> Je suis d'accord, mais d'un autre côté, je ne connais aucune compagnie qui envoie du rêve en éco long courrier....

    Merci pour le reportage et le bonus. Explorer le Shikoku est l'un de mes objectifs de voyage, et ce bonus a confirmé mes envies !

    • « Je ne connais aucune compagnie qui envoie du rêve en éco long courrier ».

      - J’en connais une : Singapore Airlines, cf. mes FR CDG <> SIN. Mais là, il s’agit de la cour des grands ;)

      Visiter Shikoku en voiture, c’est probablement très différent. Pas mieux ou moins bien, simplement différent. Ce sera d’ailleurs probablement un voyage futur pour moi également.

      Merci pour le commentaire

  • Bonjour François et merci pour ce fr....que j’ai dû lire en 3 épisodes. Au delà du récit du vol qui n’envoie pas beaucoup de rêve effectivement, cette deuxième partie de bonus est passionnante : le sujet, la qualité du récit (comme toujours) et surtout l’éclairage culturel que tu y apportes nous embarquent et nous font découvrir beaucoup de choses, des plus anecdotiques aux plus passionnantes !

    • Tant que la modération ne m'oblige pas à modérer la longueur de mes récits, il faudra prévoir du temps pour les lire ;)

      J'ai craint d'avoir idéalisé ce pèlerinage à force d'avoir attendu de pouvoir le faire, et d'être déçu une fois sur place, mais il a été au-delà de mes espérances.

      Merci pour le commentaire !

  • Air France a raté son opération de marketing en ne repeignant pas le Concorde (au moins sur un des deux côtés) aux couleurs de Joon. Peut-être qu'easyJet ou Emirates auront l'audace de le faire à moins que MOL ne passe par là.

    Comme beaucoup, je ne donnais pas cher de ce morceau de bois une fois parti dans les coulisses mais c'était sans compter sur un coup de théâtre... Les bagagistes de CDG ont autant de cœur et/ou d'âme que leurs confrères de KIX : cela tendrait à prouver que les préjugés ne font jamais... bon ménage avec la réalité?

    J'aime beaucoup l'A380 Skymark, habilement recyclé par quelqu'un dont le sens de l'humour doit être du même goût que les pamplemousses offerts à ceux qui prennent le temps de s'arrêter. En fait, j'adore :-)

    Merci d'avoir utilisé 70 000 caractères pour partager les "contours" d'un voyage incontournable.

    • Tant que l’image du Concorde ne sera pas devenue politiquement incorrecte, il restera tel quel, même s’il n’a plus aucun rapport avec l’aviation d’aujourd’hui.

      L’arrivée à bon (aéro)port de mon bâton serait-elle la preuve de la ferveur de mes prières ? :)

      Tous mes lecteurs (hum…) auront remarqué que l’une des maquettes en bouteilles recyclées porte non seulement le logo de la JAL mais aussi sur le fuselage le nom de la clinique privée qui attire ainsi l’attention des passants de manière originale.

      J’ai utilisé largement plus de 70 000 caractères dans mes récits envoyés à mon entourage, mais pas plus que la lecture des blogs d’autres pèlerins, rien ne remplace le fait de faire soi-même ce voyage.

      Merci pour le commentaire !

  • Bonjour François, et merci pour ce report !

    Une fois arrivé au bout de ce magnifique bonus, on en a presque oublié ce qui devait être le sujet principal du report, à savoir, le vol ! C'est signe que le bonus est passionnant, et que je l'ai lu avec grand plaisir, découvrant beaucoup de choses sur ce pèlerinage, et les territoires traversés... Le récit est tellement intéressant qu'un mail enjoignant ma douce et tendre de le lire vient d'être envoyé ! J'avais très envie de faire le pèlerinage de Saint-Jacques (pas pour motif religieux, mais plutôt pour motif d'épanouissement personnel), mais je me rends compte que, naïvement, j'ai un peu occulté qu'il existe d'autres chemins de pèlerinage de part le monde qui peuvent être tout aussi intéressant à réaliser...

    Je comptais ajouter que j'espérais que tu avais pu trouver ce que tu recherchais en faisant ce pèlerinage, mais au vu de ta réponse à Alcam notamment, j'en conclus que la réponse est oui !

    Un dernier mot au sujet de ce bonus : Si jamais par hasard l'envie te prenait d'en réaliser un récit plus détaillé sur un blog ou autre support de ce genre... Je serais bien évidemment preneur d'un lien !

    Quant au vol... Un salon correct, avec de quoi se nourrir en quantité suffisante, et à bord, du très classique Air France. Ça n'envoie certes pas du rêve, mais c'est malheureusement du même niveau que la grande majorité des compagnies aériennes, même si quelques exceptions existent. Le produit reste correct, sur tous les plans.

    J'apprécie les petites attentions (glace, bonbon) qui occupent un peu pendant le vol, tout comme les boissons et snacks à disposition... Très dommage de faire fermer les caches-hublots en vol de jour par contre.

    J'aurais crains de ne pas retrouver mon bâton une fois arrivé...

    Sympathique leçon de géographie vue du ciel... Mention spécial pour le passage estonien :)

    A bientôt !

    • Honnête sans plus : comme je l’ai écrit par ailleurs, je trouve que AF ne mérite pas de payer plus cher que la concurrence, mais ne mérite pas non plus d’être écarté a priori, que l’on prenne en considération le vol ou le salon.

      Le bonbon avant le début de la descente est sans doute destiné à ceux qui ont du mal avec la variation de pression à l’arrivée. C’est une petite attention qui améliore le confort du PAX à moindre coût : loin de moi l’idée de la dénigrer.

      Je ne peux faire la comparaison avec le pèlerinage de St Jacques : je n’aurais certainement pas autant profité de celui de Shikoku sans ma connaissance de la langue, même si elle n’est pas indispensable. Au plaisir de compter Mademoiselle dans mon lectorat :)

      Merci pour ce commentaire enthousiaste !

  • Merci François pour ton FR retour.

    Tu as bien fait de refuser l'offre de surclassement, vraiment beaucoup trop cher pour ce siège inconfortable.

    Le salon est assez moyen et je n'aime pas trop sa décoration, par contre à bord, je trouve les deux prestations appétissantes, surtout le saumon du plat principal, un produit qu'on retrouve assez rarement en Y.

    J'aime beaucoup cette géovision dont la vue cockpit et la modélisation de l'avion mais je comprend qu'on ne recherche pas la même chose!

    A+

    • Le souvenir d’un vol NRT-CDG en Premium Economy m’a vacciné contre toute velléité de voyager dans cette classe à nouveau avec AF. Par ailleurs, j’avais déjà accès au parcours Skypriority à l’aéroport du fait de mon statut.

      Je n’ai guère fait attention à la décoration du salon, car je m’étais assis face aux baies vitrées.

      Le saumon était en effet bon ; mais j’ai trouvé la quantité de nourriture un peu insuffisante.

      Très belle modélisation 3D de l’avion en effet, mais il manque une vue fournissant la position exacte, alors qu’il serait tellement simple de la fournir !

      Merci pour ton commentaire !

Connectez-vous pour poster un commentaire.
Bonjour, il semble que vous utilisez un bloqueur de publicité.

Flight-Report est un site gratuit qui heberge quelques 500 000 photos et 14000 avis. Sans publicité, ce site ne pourrait pas exister.
Nous comprennons que la publicité puisse vous gener, c'est pourquoi nous affichons seulement 2 annonces par page, sans effet invasif.
 
Pour pouvoir consulter Flight-Report, nous vous invitons à ajouter Flight-Report dans la liste blanche de votre bloqueur.
 

J'ai ajouté Flight-Report à ma liste blanche

 
Comment ajouter Flight-Report à ma liste blanche ?