Avis du vol entre London et Toulouse en classe Economique avec Ryanair

Bonjour à tous,
Derniers vol de ce périple pour voler en Fokker 50 une première et sans doute une dernière fois. Arrivés à Londres dans la matinée, je passe une journée ensoleillée à flâner dans Londres pour la première fois. Comme quoi, péripéties avgeek et découverte font parfois bon ménage.
Genèse et constitution du routing:

Il y a maintenant quelques mois je tombe sur un post Facebook d’avgeek indiquant que la petite compagnie Belge VLM est sortie de sa torpeur pour reprendre des vols au départ de sa base Anvers. Jusque-là rien de bien transcendant me direz-vous. Sauf que les appareils que fait voler VLM depuis Anvers sont tous des Fokker 50 ! Un type d’appareil de plus en plus rare. Cerise sur le gâteau des vols Anvers-Londres City sont proposés pour la modique somme de 49€ aller simple.
Ne reste plus qu’à rajouter les vols de pré acheminements pour rejoindre la Belgique et quitter Londres à ce petit jeu Ryanair sort vainqueur pour un peu moins de 80€ pour 2 allers simples.

Ce qui nous donne le routing suivant:

• Dimanche 27/05/18 FR2106 TLS-CRL Ryanair Boeing 737-800 c'est par ici .
• Lundi 28/05/18 VO103 ATW-LCY VLM Fokker 50 c'est par-là .
• Lundi 28/05/18 FR281 STN-TLS Ryanair Boeing 737-800 c’est maintenant.

Cette ligne n’est pas une exclue elle a déjà été reporté une fois par Fernousdu972 il y a près d'un an et demi. Je vous préviens après la parenthèse enchantée VLM retour dans du hard low-cost. Et le choc va être violent!
Lundi 28/05/18 STN-TLS Ryanair Boeing 737-800 (EI-DWB) classe Y.
Pour rejoindre stansted j’ai choisi la solution stansted-express mais c’est un train = plus fiable (cette remarque ne fonctionne pas pour la France) est il n’y a pas d’horaire précis à respecter. Elle est aussi un peu plus chère mais pris à l’avance je n’en aurais « que pour 15£ » au départ de Liverpool street.

Le trajet est assez long (47 minutes) mais plutôt confortable même si aujourd’hui le manque de clim ce fait sentir, conseil n’hésitez pas à marcher un peu pour rejoindre l’avant de la rame à l’autre bout de quai vous y gagnerez en confort (plus de place libre).

J’arrive enfin dans l’antre du vol pas cher londonien, pour ce qui ne le savent pas Stansted est un peu la traduction de Beauvais en britannique, et le moins que l’on puisse dire en cette fin de jour férié (en Angleterre) c’est qu’il y a du monde !

Enfin pas de partout, la plupart des comptoirs d’enregistrement sont vides.

Le tableau des départ du jour j’ai préféré jouer la sécurité en ce jour férié, un peu trop mais comme vous allez le voir plus tard prévoir une arrivée à l’aéroport à H-1 relève de la roulette russe!

Passons l’étape la plus incroyable la sécurité, je pense qu’il s’agit du pire qu’il m’est été donné de voir une attente importante des agents dépassés par l’affluence qui hurlent sur les passagers si L214 veut y faire un tour on est traité pire que du bétail.

Heureusement étant rodé à ce genre de pratique je passerais très rapidement de l’autre côté une fois les files passées, comme c’est souvent le cas désormais passage obligatoire par un Duty free enfin là c’est une galerie marchande vue la longueur et la population il me faudra un petit quart d’heure pour rejoindre la porte sans flâner.

Tout ça pour rejoindre un hall plein à craquer de passagers attendant leur gate, les passagers faute de place s’assoient à même le sol, pire qu’une gare parisienne lors d’une grève pendant un week-end de chassé-croisé.

Bon je ne suis pas agoraphobe mais le monde me gonfle tient des portes pax bus sans vol allons voir … bingo les salles d’embarquement sont ouvertes et il y’a même des toilettes propre (pour les intéressés il s’agit des gate 91-93). Elles sont situées juste en dessous du transport hectométrique à 40m du tableau des départs comme quoi à force de prendre les usagers pour des moutons ils le deviennent… bhééé

En plus il y a une vue sur les avions ! #happyavgeek

Bon je remonte au nouvelles là porte s’affichera à 18h40 pour un départ à 18h50 mmmh … soit Ryanair nous prend pour Usain Bolt soit on a pris un méchant retard après vérification sur l’appris Ryanair nous aurons 50 minutes de retard. Oups

Pour m’informer je regarde Fr24 pour voir d’où vient notre vol, Marseille où il est parti très en retard. Pour rire les stats de ce vol les 10 derniers jours: 2 annulations et 8 retards supérieurs à 30 minutes, non vous ne rêvez pas, aucun vol à l’heure.

Du coup je retourne dans mon antre regarder flight report, la une du jour

Après 30 petites minutes retour devant mon FIDS favori, ça y est notre porte s’affiche au tableau on trace au transport hectométrique 2 arrêts quelques vues sur le trafic local et on descend.

Puis on remonte !

On arrive dans une jetée un peu vide avec un café fermé et une supérette wh smith qui a du faire son beurre de la journée.

Bon à part attendre debout alors que l’avion n’est pas là #L214 ou attendre posé sur un banc avec vue le choix est vite fait. Séquence spotting à la sauce O’Lheary. En veux-tu en voilà.

Ici un Ryanair peut facilement en cacher un autre…

Seul étrangeté au tableau cet A330F de Qatar au décollage direction Bale.

Mais aussi quelques Easyjet dont celui-là arrive de Belfast avec une livrée peu conventionnelle. Après quelques recherches il s’agit de l’ancien porteur de la livrée Hambourg, base désormais fermée par Easyjet depuis l’hiver 2017…

Bon ça y est notre appareil pointe le bout de sa carlingue il s’agit d’EI-DWB, un Boeing 737-800 (original n’est-ce pas) âgé de plus de 10 ans et demi lors de notre vol, tous passé chez Ryanair.

L’embarquement commence tout juste je crois que les agents au sol se sont un peu foiré du coup ça part doucement et ça fini à l’arrache NEXT PASSENGER PLS! Tant pis pour les trolleys comme le miens qui non pas reçu leur tag pour partir en soute. Il faut monter presto/adelante/quickly/subito/expresso.

Le BP

Je suis les brebis devant moi.

Passage par le tarmac seul sourire et bonjour depuis le début du parcours aéroportuaire de la part du jeune bagagiste. Montée par l’escalier inclus sous la porte avant gauche de notre appareil.

Notre voisin et cousin.

Bon bien sûr à bord on retrouve l’ancienne cabine aux couleurs criardes et au confort sommaire. Toutefois l’accueil en porte par la jeune PNC est souriant et sympathique, malgré une certaine fatigue. Le CC lui est un peu plus speed mais pas désagréable. Je rejoins mon siège avec une belle vue à l’avant de notre réacteur.

Pendant ce temps la cabine se remplie.

Le siège, désormais ancien standard de la compagnie low-cost Irlandaise, il est assez fatigué et le jaune flashy des plastiques commence à être délavé. Le pas est moins bon que sur les nouvelles cabines. Plafonnier back to the 90’s et summum du cheap, la pub sur les coffres à bagages.

Notre PNC, ferme la porte, le départ est imminent.

Repoussage quelques instants plus tard, sous la surveillance de l’agent de piste qui ont aussi le rôle de bagagiste, j’ai remarqué qu’ils étaient tous équipés de genouillères pour aller crapahuter dans les étroites soutes des B737.

Repoussé, les moteurs sont lancés par nos PNTs.

Notre roulage commence, on découvre quelques autres compagnies opérant au large de la plateforme comme Eurowings, Easyjet ou encore Jet2.

Passage devant les hangars de maintenance Ryanair, le petit jet garé devant n’est autre que RYR2 un des deux Learjet 45 utilisé en dépanneuse pour les appareils Ryanair afin d’amener les pièces et techniciens en cas de panne. Ryanair dispose aussi d’un B737-700 utilisé quasiment exclusivement pour la formation des pilotes.

On trouve aussi à Stansted des hangars de maintenance pour les jets privés ici les anciens locaux de SR technics, on y aperçoit un B737BBJ et l’A340 d’Air X charter.

Pour gagner un peu de temps notre pilote prends la première bretelle de la piste 04 afin de doubler un collègue, on a du retard chaque minute est bonne à prendre.

Il faudra quand même attendre que quelques appareils atterrissent comme ces 737 de FR et un Embraer 145 de Bmi en provenance de Londonderry.

A notre tour de prendre place sur l’unique piste de l’aéroport.

Décollage sous le soleil couchant, au loin on distingue divers jet privés plus ou moins gros, un peu plus loin on trouve le fire trainer.

Rotation au-dessus de la campagne de l’Essex alors que de la brume se forme après cette chaude journée.

Rapidement l’on aperçoit plus le sol.

Notre moteur donne toute sa puissance en cette fin de montée, le tout mis en lumière par le soleil qui nous éclaire de ses derniers rayons.

La luminosité décline peu à peu avec les belles couleurs du coucher de soleil.

Cabine éclairée plein phare malgré l’heure tardive avec différentes annonces, pour la vente à bord, le duty free ou encore les cartes à gratter.

Le winglet, siglé.

La lune apparaît désormais à nos côtés.

Tandis que le soleil déploie ses derniers rayons

La route suivie par notre vol grâce à flightradar.24.

La plupart des passagers somnolent en cabine, pas de turbulence, le vol est on ne peut plus calme.

Winglet on the moon light.

Les lumières de Toulouse se rapprochent alors que la descente est déjà bien entamée.

Finale sur la piste 32 droite.

Posé sans encombre sur le tarmac toulousain, nous rejoignons rapidement notre porte au hall D après un court roulage.

Débarquement rapide depuis la rangée 7.

Après une salutation souriante de la part de l’hôtesse en porte j’emprunte l’escalier encastré dans la porte avant gauche de notre appareil, ce dernier est assez pentu.

Dernières vues sur notre appareil du jour.

A nos cotés un A320 de LH vient d’arriver de FRA.

Nous empruntons un court cheminement piéton, puis nous montons quelques marches afin de rejoindre l’antre du hall D.

Après quelques couloirs tortueux nous débouchons sur une PAF bondée, après un retard de près d’une heure trente les quinze grosses minutes du passage, pour un simple contrôle d’identité sont très longue.

Les arrivées du jour sur les tapis à bagages, toutefois pas nécessaire pour moi, ayant pris tous mes bagages avec moi en cabine.

A cette heure-là il n’y a bien sûr plus grand monde dans le terminal.

Heureusement je n’avais pas prévu de prendre le tramway le service venant de ce terminé il est à peine 23h30. Un dernier tram aux environs de 00h30 toute la semaine pourrait sauver la mise à de nombreux passagers.

Je rejoins donc madame qui m’attend en voiture au dépose minute et nous rejoignons rapidement la maison.

Désolé pour ce retard de publication pour me faire pardonner 2 petits clichés londoniens avec London eye et Big ben en cours de rénovation vue depuis le Westminster bridge.