Avis du vol entre Paris et La Rochelle en classe Economique avec Air France Hop

Bonjour à toutes et à tous.
L'objectif d'aujourd'hui est de réaliser un court report d'un vol effectué samedi dernier (9 juin) avec Hop! entre Paris Orly et La Rochelle-île de Ré.
Il n'existe pas encore de récit en ce sens sur Flight-report, j'apporte donc ma modeste contribution. Désolé par avance pour la qualité toute relative des photos, elles ont été faites avec un téléphone.
Air France a procédé à la réouverture saisonnière de la ligne le 13 avril dernier après plusieurs années de fermeture. Le dernier vol entre ORY et LRH avait circulé en 2014 et était assuré en Beechcraft 1900D par TwinJet pour le compte d'Air France si ma mémoire est bonne. Il s'agit d'un nouveau pari, puisque la ligne subit la concurrence du TGV direct qui permet de relier les deux centres-villes en 2h30.
Je me déplace à des fins de loisir pour seulement quelques jours sur place, j'ai donc opté pour le moins de services possibles : tarif Mini, avec un bagage cabine uniquement.
L'offre Hop! vers La Rochelle est particulièrement adaptée à cette clientèle WE/famille puisqu'un départ est possible le samedi matin (10h35) pour un retour le dimanche (15h20). La rotation est d'ailleurs effectuée tous les après-midis et il n'y a que le samedi que l'horaire est matinal.
Direction donc Orly, par Orlybus, bondé, comme toujours.
L'accueil à l'aéroport est, disons, politique.

Mon vol est prévu à l'heure et j'ai pu procéder à l'enregistrement en ligne. En revanche la carte d'embarquement n'a pas pu être délivrée par le biais de l'application.

Le vol est affiché à l'heure. Je me réjouis de constater que l'embarquement se déroulera au Hall 4, ce qui offrira une occasion de découvrir la partie du nouveau bâtiment de jonction entre les deux terminaux.

Je passe tout de même à la borne, même si le 16F attribué me va bien. Le temps est clair à l'arrivée ce matin, ce qui laissera sans doute la possibilité d'assister à une approche à vue pour la piste 27, en étant placé à droite de l'appareil.

Je me dirige vers la nouvelle porte 40M.
EC-MUZ est présent, qui opèrera tout simplement un vol vers Madrid, en partenariat avec Air France à travers l'alliance Skyteam.

Je découvre un nouvel espace, aéré, peu encombré en ce samedi matin. Un sentiment bien agréable de modernité, de place, et de luminosité.
J'ai un attachement bien plus important pour ORY que pour CDG, que je trouve plus authentique, convivial, et aussi largement plus accessible. J'ai d'ailleurs lu qu'à terme, extension comprise, les passagers n'auront qu'au maximum 450m à parcourir pour rejoindre leur porte d'embarquement, sur un terminal mesurant 2,2km de bout en bout. Rejoindre le bout du 2F depuis le RER B à CDG pour emprunter une navette me semble autrement plus fastidieux, à titre de comparaison.
Cette touche de modernité avec la fin des travaux de jonction en 2019 ne feront que renforcer ce sentiment positif. L'investissement conséquent dans le développement de cet aéroport est un signe rassurant, sauf peut-être pour les riverains.

Le nouveau bâtiment de jonction aura aussi pour but de désengorger les PIF de l'actuel terminal sud.

Un bémol néanmoins avec cette file de passagers qui coupe littéralement en deux la nouvelle salle. L'organisation des files devra sans doute être optimisée.

F-HOPA se collera à la tâche, occupé sur le même axe Orly - La Rochelle/Poitiers - Lyon depuis maintenant 5 jours. Il arrive d'ailleurs de La Rochelle.
Appareil acquis en 2013 auprès de feue Intersky.

Je m'installe pour l'attente. Les prises électriques, bien que présentant un voyant lumineux, semblent ne pas fonctionner pour le moment, ou du moins ce matin.
J'en ai essayé plusieurs, mais je n'ai rien vu qui permettrait de les activer/désactiver.

L'embarquement est fort rapide (52 PAX), soit un taux de remplissage de 70% environ, ce qui n'est sans doute pas exceptionnel pour un début de WE et au regard des tarifs relativement bas pratiqués jusqu'au jour du vol (de 39 à une centaine d'euros le jour J).
En plus de devoir composer avec un hublot sale, la visibilité ce matin est particulièrement médiocre.

Repoussage à l'heure, puis roulage court pour W36, la bretelle intermédiaire.
De nombreux longs-courriers stationnent sur les parkings Echo ce samedi matin.

Le vol est tantôt calme, tantôt plus agité, en raison de la masse d'air absolument instable du moment, qui occasionne çà et là quelque activité convective.

Je consulte en attendant cette carte tout à fait "claire" des dessertes Hop!

Rien de neuf sous le soleil, ou du moins rien qui ne surprendra les habitués des vols courts de la Nationale et/ou de sa filiale régionale.

La croisière s'effectue en espace inférieur, via Nantes.

Un aperçu du tracé du jour.

Je me félicite d'avoir eu le nez fin pour le positionnement dans l'appareil, même si cette approche à vue aurait été plus sympathique côté 09.

L'atterrissage s'effectue sans encombre. Le personnel sol s'affaire bien vite autour de l'ATR. Premier d'une série de quelques vols le samedi, dont Ryanair (Porto), Flybe (Birmingham), Easyjet (Gatwick) ou Jet2 (Leeds).

Je n'ai aucune valise à récupérer, mais je réserve un peu de temps de vie pour traîner autour du carrousel à bagages.

La Rochelle-Laleu, bien connu des locaux, avec une activité légère non négligeable.

Le terminal de l'aéroport international de La Rochelle-Aile de raie, s'offre à voir sous son meilleur jour. Un bâtiment bien plus chaleureux extérieurement qu'à l'intérieur.

La ligne 1 des bus urbains de La Rochelle permet de facilement rejoindre le centre-ville, avec une excellente rotation : un bus toutes les 20 minutes, accessible depuis le parvis de l'aéroport, qui me permettra de découvrir cette superbe ville de La Rochelle ainsi que son île attenante.

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Un petit aperçu touristique !